vendredi 12 février 2016

A Budapest, on peut désormais payer le taxi en bitcoins

11/02 17:24 CET / mis à jour le 11/02 - 19:23
Capture d'écran: http://fr.euronews.com/2016/02/11/a-budapest-on-peut-desormais-payer-le-taxi-en-bitcoins/
 http://fr.euronews.com/2016/02/11/a-budapest-on-peut-desormais-payer-le-taxi-en-bitcoins/

L’univers du bitcoin gagne du terrain en Hongrie. Depuis le début du mois, il est désormais possible de payer une course en taxi à l’aide de cette monnaie virtuelle. Le Bitcoin est peu connu en Hongrie, mais ses utilisateurs sont plutôt fortunés.
Au moment de passer la commande, il suffit de préciser à l’opérateur que l’on souhaite payer en bitcoins. Le chauffeur, lui, reçoit l’argent en forints. La startup qui développe ce moyen de paiement s’appelle Coinpay.
“Notre entreprise apprécierait s’ils pouvaient dépenser leurs bitcoins en achetant des services, et même des produits dans des magasins physiques, parce que d’un côté cela pourrait générer une légère croissance pour ces commerces, et d’un autre côté, nous aidons ceux qui en ont besoin”, affirme son PDG András Lőwy.
La startup vise à étendre le système à d’autres pays d’Europe centrale.
Concrètement, au moment du paiement, le chauffeur génère un code QR. Le client le scanne pour payer, et reçoit une facture.
Le patron de la compagnie de taxis est conscient que le nombre de courses ne va pas exploser avec ce nouveau système.
“Nous pensons que nous devons saisir toutes les opportunités qui se présentent, pour innover le plus possible, et si l’une de ces innovations est un succès, nous pourrons dire que nous étions les premiers”, dit-il.
Et pour recharger son portefeuille virtuel, rien de plus simple : il suffit d’utiliser cette machine qui crédite votre compte bitcoin contre des forints hongrois.
“A Budapest il y a déjà aussi quelques-unes de ces machines. Beaucoup critiquent ce type de paiement et disent qu’il est lié au marché noir, mais rares sont ceux qui n’admettront pas que cette idée est une grande innovation”, soutient Andrea Hajagos, notre correspondante à Budapest.

http://fr.euronews.com
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