lundi 28 mars 2016

"The Assassin" 2015 Prix de la mise en scène. Festival de Cannes


Synopsis
Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d’éliminer les tyrans. A son retour, sa mère lui remet un morceau de jade, symbole du maintien de la paix entre la cour impériale et la province de Weibo, mais aussi de son mariage avorté avec son cousin Tian Ji’an. Fragilisé par les rebellions, l’Empereur a tenté de reprendre le contrôle en s’organisant en régions militaires, mais les gouverneurs essayent désormais de les soustraire à son autorité. Devenu gouverneur de la province de Weibo, Tian Ji’an décide de le défier ouvertement. Alors que Nie Yinniang a pour mission de tuer son cousin, elle lui révèle son identité en lui abandonnant le morceau de jade. Elle va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec «l’ordre des Assassins».
The Assassin 2015 Prix de la mise en scène. Festival de Cannes
De Hou Hsiao-Hsien
"Les personnages de femmes sont nombreux dans The Assassin...
Je suis toujours du côté des femmes. Leur monde, leur psychée, me paraissent nettement plus intéressantes que ceux des hommes. Les femmes ont une sensibilité et une complexité mentale, un rapport au réel qui me semble plus intrigant. Disons que les femmes ont des sentiments sophistiqués et très excitants alors que les hommes ont des idées raisonnables plutôt ennuyeuses. De plus, d’un personnage de femme à l’autre, la complexité varie. L’épouse du gouverneur est prête à tout pour maintenir les intérêts de son clan. Yinniang, la femme-assassin, est au contraire partagée entre son devoir, obéir aux ordres sans état d’âme, et son impossibilité fondamentale de taire ses sentiments amoureux pour l’homme qu’elle doit assassiner. Indépendance, détermination, solitude. Ce sont je crois les trois caractéristiques de mes personnages de femmes."


Mon AVIS
SHU QI en majesté. Le casting est de toute beauté.
Les décors extérieurs de Mongolie intérieure, au nord-est de la Chine continentale, et dans la province de Hubei, sont de toute splendeur. Des paysages au présent à la Chine du neuvième siècle de notre ère, sous le règne de la dynastie des empereurs Tang (618-907).
Les décors intérieurs, des siècles de luxe, de soie et de volupté.
Un film quasi pictural, un arrêt sur l’image dans la beauté du mouvement de l’environnement, la lumière, des personnages ou tout simplement le fil conducteur de l’imaginaire du spectateur.

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