mercredi 1 juin 2016

Si les prévisions noires de la Société Générale se réalisent, 2017 sera une annus horribilis




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Si les prévisions noires de la Société Générale se réalisent, 2017 sera une annus horribilis

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ECONOMIE - Si les économistes pouvaient prédire l'avenir, ils seraient tous riches. Il n'empêche que quand la Société Générale publie ses prévisions pour 2016-2017, les investisseurs les lisent attentivement, comme la dernière mise à jour de son rapport sur les "black swans".
En économie, cette expression "cygnes noirs" désigne les événements imprévisibles dont l'impact sur les marchés est très négatif. La faillite de Lehmann Brothers en 2008 en est un bon exemple, l'arrivée au pouvoir de Syriza en Grèce en 2015 aussi (dans la perspective des banques, rappelons-le).
D'après les analyses de la Société Générale, repérées par Business Insider, il y a 40% de chance qu'un événement de ce genre intervienne dans les 6 à 12 mois à venir. Une probabilité extrêmement élevée à mettre sur le compte du climat politique européen.
Echaudés par la quasi-victoire d'un candidat de l'extrême-droite en Autriche, les analystes de la SoGé sont pessimistes pour les nombreuses échéances électorales à venir:
  • 21 juin:
Le Conseil constitutionnel allemand peut émettre un avis négatif sur la politique de la planche à billet de la BCE, lui donnant un coup d'arrêt.
  • 23 juin:
Le Royaume-Uni vote pour ou contre le Brexit.
  • 26 juin:
Nouvelles élections législatives en Espagne, après que celles du 20 décembre ont échoué à déboucher sur une coalition.
  • Octobre:
Référendum italien sur une réforme constitutionnelle, avec la démission annoncée du Matteo Renzi en cas d'échec.
Ensuite, l'année 2017 sera également chargée avec les élections en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, et peut-être en Italie. Sans même évoquer la nature des mauvaises nouvelles (simple instabilité ou victoire des extrémistes), ces élections en cascade, à l'issue très incertaines, risque de provoquer "un choc d'incertitude".
"Le résultat serait une aversion au risque sur les marchés et un vent de face à court terme pour la production jusqu'à ce que les choses se clarifient", explique la SoGé, d'après Business Insider.
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