jeudi 26 avril 2018

Revolut lève 250 millions de dollars pour poursuivre son expansion mondiale#gerardpocquet#Revolut#https://www.frenchweb.fr


Revolut lève 250 millions de dollars pour poursuivre son expansion mondiale


Le montant

La néobanque britannique Revolut annonce avoir levé 250 millions de dollars. Le tour de table en série C a été mené par DST Global et comprend des nouveaux et des anciens investisseurs, dont Index Ventures et Ribbit Capital. Cette levée de fonds amène le montant total levé par l’entreprise à 340 millions de dollars depuis sa création en 2015. Elle atteint par la même occasion le statut de licorne avec une valorisation estimée à 1,7 milliard de dollars. Celle-ci a été multipliée par cinq en un an.

Le marché

Fondée en 2015 par Nikolay Storonsky et Vlad Yatsenko, Revolut a lancé au départ une application mobile qui permet d’envoyer et de recevoir de l’argent en plusieurs devises. Progressivement, la FinTech a ajouté d’autres services financiers pour devenir une alternative aux banques classiques, à l’image de l’Allemand N26.
Au cours des derniers mois, Revolut à lancé des produits comme l’achat/vente de crypto-monnaies, ou encore la possibilité pour les utilisateurs de mettre dans un « coffre » l’arrondi de chacune de leurs transactions, une façon de mettre de l’argent de côté.
En février, la néo-banque avait annoncé avoir passé le seuil de la rentabilité pour la première fois en décembre 2017. Aujourd’hui, Revolut revendique 1,8 milliards de dollars en volume de transactions mensuel, et toujours entre 6 000 et 8 000 nouveaux clients par jour pour un total de près de 2 millions, mais avec 250 000 utilisateurs faisant des transactions quotidiennement. L’entreprise vise le chiffre de 100 millions d’utilisateurs d’ici 5 ans. À noter que chaque carte bancaire coûte de l’argent à Revolut au moment où elle émise. C’est le nombre de transactions qui permet à l’entreprise de faire ensuite entrer de l’argent.
La concurrence est acharnée sur le marché des banques mobiles. En mars, la start-up allemande N26 a levé 160 millions de dollars pour se lancer aux États-Unis. Elle déclarait avoir traité plus de 9 milliards d’euros de volume de transactions . Elle prévoit de dépasser la barre des 13 milliards d’euros en 2018. Autres chiffres, en février, Orange qui avait annoncé avoir attiré 100 000 clients en quatre mois pour Orange Bank.

Les objectifs

Revolut explique que les fonds levés seront notamment utilisés « pour l’expansion mondiale de ses opérations en commençant par les États-Unis, le Canada, Singapour, Hong-Kong et l’Australie courant 2018 ». L’entreprise souhaite également passer de 350 à 800 employés d’ici la fin de l’année en recrutant notamment des développeurs, ingénieurs et designers.

Revolut : les données clés

Fondateurs : Nikolay Storonsky et Vlad Yatsenko
Création : 2015
Siège social : Londres
Activité : banque mobile
Financement : 340 millions de dollars au total

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Innocentia Agbe

Journaliste @FrenchWeb.fr et @LeJournaldesRH Merci d'adresser vos communiqués de presse et informations à redaction@frenchweb.fr

Twitter poursuit son embellie avec 61 millions de dollars de bénéfices au premier trimestre 2018#gerardpocquet#Twitter#https://www.frenchweb.fr




Twitter poursuit son embellie avec 61 millions de dollars de bénéfices au premier trimestre 2018 https://www.frenchweb.fr


Les nuages sombres s’éloignent progressivement de l’horizon de Twitter. Après avoir enregistré le premier bénéfice de son histoire au quatrième trimestre 2017, avec un bénéfice net de 91,1 millions de dollars, le site de microblogging a maintenu sa bonne dynamique au premier trimestre 2018. Sur les trois premiers mois de l’année, Twitter a ainsi enregistré un bénéfice net de 61 millions de dollars, un résultat qui tranche radicalement avec les 62 millions de dollars perdus à la même période un an plus tôt. Quant au chiffre d’affaires, il a augmenté de 21% pour atteindre 665 millions de dollars, alors que les analystes tablaient sur 608 millions de dollars pour le premier trimestre.
Ce deuxième trimestre consécutif dans le vert vient confirmer l’embellie financière de la firme américaine qui semblait proche de la catastrophe il y a encore quelques mois. Fin 2016, un rachat par Google, Salesforce, Microsoft ou même Disney paraissait même inévitable. Dans la tempête, Jack Dorsey, l’emblématique patron du réseau social à l’oiseau bleu a cependant maintenu la barre pour redresser le navire. Cela ne s’est pas fait sans douleur cependant. En octobre 2016, Twitter avait ainsi annoncé une coupe de 9% de ses effectifs au niveau mondial pour réduire ses pertes. Et pour cause, le constat fin 2016 était désastreux sur le plan financier. Le réseau social avait en effet perdu 2 milliards de dollars en l’espace de dix ans, dont 521 millions de dollars en 2015.

Les revenus à l’international en hausse de 53%

Désormais en meilleure forme, le réseau social à l’oiseau bleu peut compter sur ses bonnes performances à l’international. Au premier trimestre, les revenus internationaux ont ainsi bondi de 53%, à 318 millions de dollars, et représentent désormais 48% du chiffre d’affaires de la société. Dans le même temps, les revenus tirés du marché domestique, les États-Unis, n’ont progressé que de 2% (347 millions de dollars), mais représentent toujours plus de 50% dans le chiffre d’affaires total. «Nous avons observé de la croissance dans toutes les régions avec une vigueur toute particulière dans la région Asie-Pacifique», a indiqué Twitter.
Ces bonnes performances financières à l’international se ressentent sur la croissance des utilisateurs. Sur les trois premiers mois de l’année, le site de microblogging a gagné 6 millions d’utilisateurs, dont 5 millions à l’international. Twitter revendique désormais 336 millions d’utilisateurs mensuels, dont 69 millions aux États-Unis, contre 334 millions attendus par les analystes.
Le passage de 140 à 280 caractères l’an passé, qui permet aux utilisateurs de s’exprimer plus facilement, s’inscrit dans la stratégie du site de microblogging pour faire gonfler son compteur d’utilisateurs. Twitter mise aussi sur la vidéo, et notamment Live, et multiplie dans ce sens la diffusion d’événements en direct sur la plateforme. Pour enrichir son offre de live en streaming, le réseau social a passé plusieurs accords avec des médias et des ligues sportives. Les vidéos représentent d’ailleurs plus plus de la moitié des revenus publicitaires de Twitter, qui ont grimpé de 21% au premier trimestre, à 575 millions de dollars. Comme pour Google et Facebook, le chiffre d’affaires de Twitter repose essentiellement sur la publicité. Cependant, avec l’application du RGPD le 25 mai prochain, les annonceurs pourraient réduire la voilure pour leurs budgets consacrés au site de microblogging.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

mardi 24 avril 2018

Google porté par ses 26,6 milliards de dollars de revenus publicitaires au premier trimestre 2018#Google#gerardpocquet#https://www.frenchweb.fr


Google porté par ses 26,6 milliards de dollars de revenus publicitaires au premier trimestre 2018 https://www.frenchweb.fr


A l’approche de l’entrée en application du RGPD, Google se porte bien. Sa maison-mère, Alphabet, a ainsi enregistré un bond de 74% de son bénéfice net au premier trimestre 2018, à 9,4 milliards de dollars. Dans le même temps, le chiffre d’affaires a grimpé de 26% pour atteindre 31,1 milliards de dollars, un résultat légèrement en-dessous des prévisions des analystes qui tablaient sur 30,36 milliards de dollars de revenus sur les trois premiers mois de l’année.
Dans ces résultats trimestriels, une nouvelle donnée est apparue avec l’obligation de mentionner la valeur des investissements dans d’autres entreprises, révélant ainsi un gain de 3 milliards de dollars grâce à la participation du groupe au sein d’Uber. Avant de déclarer la guerre à Uber il y a un an, Google avait investi 258 millions de dollars dans la plateforme de VTC en 2013. Ce changement comptable a alimenté le bénéfice net à hauteur de 2,4 milliards de dollars.

Les revenus publicitaires à leur zénith, les TAC aussi 

Une fois de plus, le chiffre d’affaires de Google a été largement alimenté par ses recettes publicitaires. Celles-ci ont atteint 26,6 milliards de dollars au premier trimestre, en progression de quasiment 25% sur un an. Selon le cabinet eMarketer, Google et Facebook devraient peser à hauteur de 56,8% sur le marché de la publicité en ligne aux États-Unis en 2018. Cependant, la filiale d’Alphabet espère ne pas suivre l’exemple de Facebook, englué dans l’une des plus graves crises de son histoire à cause du scandale Cambridge Analytica.
Même si les revenus publicitaires continuent d’augmenter, la hausse des coûts d’acquisition de ces recettes inquiète les analystes. Sur les trois premiers mois de l’année, les TAC (Trafic Acquisition Costs) ont ainsi atteint 6,3 milliards de dollars, contre 4,6 milliards de dollars à la même période en 2017. Ces coûts d’acquisition représentent désormais 24% des recettes publicitaires de Google, contre 22% au premier trimestre 2017.

Forte hausse des dépenses dans l’immobilier 

Au rayon des autres dépenses, celles dans l’immobilier et les infrastructures (locaux, centres de données…) ont explosé au premier trimestre. Ces dépenses représentent 7,7 milliards de dollars, contre 2,4 milliards de dollars l’an dernier. L’achat d’un bâtiment à New York a notamment coûté 2,4 milliards de dollars à la firme américaine. Google a également mis la main au portefeuille pour réaliser des achats de contenus à destination de YouTube et intensifier ses efforts dans la R&D et le marketing, notamment pour son enceinte connectée Google Home et son smartphone Pixel. Au cours des trois premiers mois de l’année, Google a embauché 5 000 personnes personnes supplémentaires.
La firme de Mountain View ne lésine pas non plus sur les moyens pour se renforcer dans le cloud. En février, Google a notamment racheté la société Xively, qui développe une plateforme cloud dédiée à l’IoT, pour 50 millions de dollars. Selon Sundar Pichai, le patron du géant américain, Google Cloud rapporte désormais 1 milliard de dollars par trimestre. En revanche, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous pour Nest. La réintégration comptable de la société, spécialisée dans la maison connectée et rachetée par Google pour 3,2 milliards de dollars début 2014, dans la division hardware de la firme de Mountain View permet de connaître les performances de la branche dédiée aux thermostats connectés. Ainsi, Nest a réalisé un chiffre d’affaires de 726 millions de dollars en 2017, mais dans le même temps, Google a enregistré 621 millions de dollars de pertes associées à Nest.
Après ce bon premier trimestre pour entamer l’année, la firme américaine se prépare désormais à l’entrée en application du RGPD prévue le 25 mai prochain. Sur ce point, Sundar Pichai affirme que Google s’y prépare depuis 18 mois. «Il est important de comprendre que l’essentiel de notre activité dans la publicité est basée sur la recherche en ligne, qui se contente d’une masse d’information très limitée, essentiellement les mots-clés, pour montrer une publicité ou un produit pertinents», indique-t-il. Avec l’arrivée du RGPD, les annonceurs pourraient se montrer plus timides pendant plusieurs mois, ce qui se traduirait par une réduction des budgets alloués pour l’année en cours, le temps de percevoir l’impact réel de cette nouvelle réglementation sur le marché.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Netflix débloque 1 milliard de dollars en 2018 pour miser sur l’Europe#gerardpocquet#Netflix#Europe#https://www.frenchweb.fr


Netflix débloque 1 milliard de dollars en 2018 pour miser sur l’Europe


Pour Netflix, l’avenir s’écrira à l’international. Après avoir longtemps concentré ses efforts sur son marché domestique, les États-Unis, le géant américain de la vidéo à la demande a engagé une stratégie d’internationalisation ces dernières années et celle-ci porte aujourd’hui ses fruits.
Désormais disponible dans 190 pays, Netflix compte maintenant 68,3 millions d’abonnés à l’international. Le géant du streaming dépend ainsi à 55% de l’international pour ses abonnés. La progression de Netflix en dehors des États-Unis se ressent sur les performances financières de la firme de Los Gatos. Désormais, la plateforme réalise quasiment 50% de son chiffre d’affaires à l’international. Mieux encore, Netflix prévoit des ventes à l’international supérieures à ses revenus sur son marché domestique.

10 nouveaux projets européens annoncés cette semaine 

Pour entretenir sa domination sans partage dans le monde entier, Netflix n’entend pas lésiner sur les investissements pour créer de nouveaux films et de nouvelles séries cette année. En 2018, le géant américain de la vidéo à la demande compte ainsi proposer pas moins de 700 contenus originaux (séries, films, émissions télé, documentaires…) sur sa plateforme. Dans ce sens, Netflix avait annoncé vouloir investir jusqu’à 8 milliards de dollars dans la production de contenus originaux cette année, pour contrer Amazon, qui va produire une série tirée de la trilogie Le Seigneur des anneaux en engageant 1 milliard de dollars sur 5 saisons, ou Disney, qui a récemment sorti l’artillerie lourde, en rachetant les actifs médias et divertissement de la 21st Century Fox, célèbre studio et multinationale de la télévision et du cinéma, dans le cadre d’un deal à 52 milliards de dollars.
Dans ce contexte, le géant américain compte séduire de nouveaux abonnés dans le monde en misant sur la production de contenus non-anglophones. Cette année, Netflix prévoit ainsi de dépenser environ 1 milliard de dollars en contenus originaux européens, soit une enveloppe deux fois plus élevée par rapport à l’année dernière, selon le Financial Times. Dans ce cadre, Netflix a dévoilé cette semaine 10 nouveaux projets européens, parmi lesquels 7 séries originales, dont Mortel (France), The Wave (Allemagne) et La Casa de Papel partie 3 (Espagne), deux documentaires, dont l’un consacré à l’assassinat de Grégory Villemin en 1984, ainsi qu’un film, Rimetti a Noi i Nostri Debiti (Italie).

100 nouveaux contenus originaux européens diffusés sur Netflix en 2018

En attendant la diffusion de ces contenus à partir de 2019, Netflix mettra en ligne en 2018 plus de 100 nouveaux contenus originaux européens (films, séries, documentaires, spectacles), mais aussi provenant du Moyen-Orient et de l’Afrique, soit deux fois plus qu’en 2017. Ces nouveaux contenus seront accessibles en 16 langues. Pour ces productions locales, plus de 35 000 personnes sont mobilisées, précise Netflix. «Avec plus de 100 projets européens celle année, nous nous sommes engagés à être un acteur du divertissement européen», assure Ted Sarandos, directeur des contenus chez Netflix.
Au premier trimestre 2018, Netflix a conquis 7,4 millions d’abonnés supplémentaires, dont 5,5 millions à l’international. Cette progression permet à Netflix d’atteindre la barre symbolique des 125 millions d’abonnés dans le monde, dont 119 millions d’abonnés payants. Sur les trois premiers mois de l’année, le groupe californien a enregistré un bénéfice net de 290 millions de dollars, qui a bondi de 60% par rapport à la même période l’an passé. En bonne forme, la chiffre d’affaires a également progressé de 40% pour atteindre 3,7 milliards de dollars. Au deuxième trimestre, Netflix prévoit de gagner 6,2 millions d’abonnés, dont 5 millions à l’international, pour atteindre les 131 millions d’abonnés à travers le monde. Sur le plan financier, le géant américain de la vidéo à la demande estime que cette progression se traduira par un chiffre d’affaires de 3,9 milliards de dollars et un bénéfice net de 358 millions de dollars.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

13 ans après son rachat par Yahoo, Flickr change de main#gerardpocquet#yahoo#Flickr#https://www.frenchweb.fr#SmugMug


13 ans après son rachat par Yahoo, Flickr change de main https://www.frenchweb.fr

C’est une page qui se tourne pour Flickr. Dans le giron de Yahoo depuis 2005, le service, qui fait figure de pionnier dans le secteur de l’hébergement et du partage de photos, vient d’être racheté par SmugMug, une plateforme similaire à Flickr. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.
Sous l’égide de Yahoo, qui avait déboursé 25 millions de dollars il y a 13 ans pour s’offrir la plateforme, Flickr s’était développé pour s’ouvrir à la vidéo et attirer une audience internationale sur le service. Cependant, les déboires de Yahoo, victime de graves problèmes financiers et surtout d’une sécurité défaillante avec 3 milliards de comptes affectés par une cyberattaque survenue en 2013, ont freiné les ambitions de Flickr. Après le rachat de Yahoo par l’opérateur nord-américain Verizon l’an passé pour 4,5 milliards de dollars, Flickr avait rejoint Oath, la filiale de Verizon dédiée aux contenus numériques.

Un rachat aux allures de miracle 

Ce changement avait été mal vécu par les employés de Flickr, qui estimaient avoir été complètement délaissés depuis l’arrivée de Verizon. Ce rachat par SmugMug constitue ainsi une bouffée d’oxygène inespérée pour les responsables de la plateforme, qui espèrent désormais disposer de véritables moyens humains et financiers pour reprendre leur envol. Le soulagement est d’autant plus grand chez Flickr que SmugSmug est positionné sur le même segment d’activité.
Pour rassurer les utilisateurs de Flickr, SmugMug a d’ores et déjà indiqué que les deux services ne seront pas fusionnés. Cependant, des synergies seront progressivement mises en place entre les deux plateformes. Si les photos seront transférées sur l’infrastructure de SmugMug, les photos seront toutefois toujours accessibles depuis Flickr. Malgré leur rapprochement, les deux plateformes auront fort à faire pour occuper le devant de la scène, où se trouvent déjà Pinterest, Google Photos et surtout Instagram (800 millions d’utilisateurs par mois), qui a connu un envol spectaculaire ces dernières années pendant que Flickr pâtissait de la descente aux enfers de Yahoo.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Uber facture désormais les clients retardataires au-delà de 4 minutes d’attente#gerardpocquet


Uber facture désormais les clients retardataires au-delà de 4 minutes d’attente https://www.frenchweb.fr


Uber facture désormais les clients retardataires. La plateforme de VTC a prévenu ses utilisateurs de ce changement par e-mail.
« Pour toutes les fois où vous n’étiez pas prêt(e), où vous attendiez l’ascenseur, où vous finissiez votre verre… toutes ces fois où vos chauffeurs vous ont attendu. Parce qu’on a tous la mauvaise habitude d’être en retard, on lance la fonctionnalité temps d’attente facturé », explique Uber.

De 0,40 à 0,75 euros la minute

Concrètement, si le client fait attendre son chauffeur plus de 4 minutes, il sera facturé d’un montant de 0,40 euros par minute supplémentaire pour UberX et de 0,75 euros pour les services Van et Berline.
Uber rejoint ainsi la plateforme Chauffeurs Privé qui facture déjà les retardataires au-delà des 5 minutes d’attente. Le tarif varie en fonction de la région. Il est par exemple de 0,45 euros la minute à Paris.
Avec cette fonctionnalité, la plateforme de VTC souhaite satisfaire ses chauffeurs et explique que cette règle est plus juste pour eux. Depuis un moment, la plateforme essaye d’apaiser ses relations avec ses chauffeurs, qui travaillent toujours comme indépendants, mais indispensables à son business model. Fin 2017, la plateforme avait anticipé une future contrainte réglementaire en annonçant la mise en place d’un partenariat avec Axa afin de proposer une assurance gratuite pour couvrir les chauffeurs en cas d’accident pendant une course. La même année, la plateforme avait introduit la fonctionnalité « pourboire » en France sur Uber et UberEats.

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Innocentia Agbe

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