mardi 24 avril 2018

Google porté par ses 26,6 milliards de dollars de revenus publicitaires au premier trimestre 2018#Google#gerardpocquet#https://www.frenchweb.fr


Google porté par ses 26,6 milliards de dollars de revenus publicitaires au premier trimestre 2018 https://www.frenchweb.fr


A l’approche de l’entrée en application du RGPD, Google se porte bien. Sa maison-mère, Alphabet, a ainsi enregistré un bond de 74% de son bénéfice net au premier trimestre 2018, à 9,4 milliards de dollars. Dans le même temps, le chiffre d’affaires a grimpé de 26% pour atteindre 31,1 milliards de dollars, un résultat légèrement en-dessous des prévisions des analystes qui tablaient sur 30,36 milliards de dollars de revenus sur les trois premiers mois de l’année.
Dans ces résultats trimestriels, une nouvelle donnée est apparue avec l’obligation de mentionner la valeur des investissements dans d’autres entreprises, révélant ainsi un gain de 3 milliards de dollars grâce à la participation du groupe au sein d’Uber. Avant de déclarer la guerre à Uber il y a un an, Google avait investi 258 millions de dollars dans la plateforme de VTC en 2013. Ce changement comptable a alimenté le bénéfice net à hauteur de 2,4 milliards de dollars.

Les revenus publicitaires à leur zénith, les TAC aussi 

Une fois de plus, le chiffre d’affaires de Google a été largement alimenté par ses recettes publicitaires. Celles-ci ont atteint 26,6 milliards de dollars au premier trimestre, en progression de quasiment 25% sur un an. Selon le cabinet eMarketer, Google et Facebook devraient peser à hauteur de 56,8% sur le marché de la publicité en ligne aux États-Unis en 2018. Cependant, la filiale d’Alphabet espère ne pas suivre l’exemple de Facebook, englué dans l’une des plus graves crises de son histoire à cause du scandale Cambridge Analytica.
Même si les revenus publicitaires continuent d’augmenter, la hausse des coûts d’acquisition de ces recettes inquiète les analystes. Sur les trois premiers mois de l’année, les TAC (Trafic Acquisition Costs) ont ainsi atteint 6,3 milliards de dollars, contre 4,6 milliards de dollars à la même période en 2017. Ces coûts d’acquisition représentent désormais 24% des recettes publicitaires de Google, contre 22% au premier trimestre 2017.

Forte hausse des dépenses dans l’immobilier 

Au rayon des autres dépenses, celles dans l’immobilier et les infrastructures (locaux, centres de données…) ont explosé au premier trimestre. Ces dépenses représentent 7,7 milliards de dollars, contre 2,4 milliards de dollars l’an dernier. L’achat d’un bâtiment à New York a notamment coûté 2,4 milliards de dollars à la firme américaine. Google a également mis la main au portefeuille pour réaliser des achats de contenus à destination de YouTube et intensifier ses efforts dans la R&D et le marketing, notamment pour son enceinte connectée Google Home et son smartphone Pixel. Au cours des trois premiers mois de l’année, Google a embauché 5 000 personnes personnes supplémentaires.
La firme de Mountain View ne lésine pas non plus sur les moyens pour se renforcer dans le cloud. En février, Google a notamment racheté la société Xively, qui développe une plateforme cloud dédiée à l’IoT, pour 50 millions de dollars. Selon Sundar Pichai, le patron du géant américain, Google Cloud rapporte désormais 1 milliard de dollars par trimestre. En revanche, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous pour Nest. La réintégration comptable de la société, spécialisée dans la maison connectée et rachetée par Google pour 3,2 milliards de dollars début 2014, dans la division hardware de la firme de Mountain View permet de connaître les performances de la branche dédiée aux thermostats connectés. Ainsi, Nest a réalisé un chiffre d’affaires de 726 millions de dollars en 2017, mais dans le même temps, Google a enregistré 621 millions de dollars de pertes associées à Nest.
Après ce bon premier trimestre pour entamer l’année, la firme américaine se prépare désormais à l’entrée en application du RGPD prévue le 25 mai prochain. Sur ce point, Sundar Pichai affirme que Google s’y prépare depuis 18 mois. «Il est important de comprendre que l’essentiel de notre activité dans la publicité est basée sur la recherche en ligne, qui se contente d’une masse d’information très limitée, essentiellement les mots-clés, pour montrer une publicité ou un produit pertinents», indique-t-il. Avec l’arrivée du RGPD, les annonceurs pourraient se montrer plus timides pendant plusieurs mois, ce qui se traduirait par une réduction des budgets alloués pour l’année en cours, le temps de percevoir l’impact réel de cette nouvelle réglementation sur le marché.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Netflix débloque 1 milliard de dollars en 2018 pour miser sur l’Europe#gerardpocquet#Netflix#Europe#https://www.frenchweb.fr


Netflix débloque 1 milliard de dollars en 2018 pour miser sur l’Europe


Pour Netflix, l’avenir s’écrira à l’international. Après avoir longtemps concentré ses efforts sur son marché domestique, les États-Unis, le géant américain de la vidéo à la demande a engagé une stratégie d’internationalisation ces dernières années et celle-ci porte aujourd’hui ses fruits.
Désormais disponible dans 190 pays, Netflix compte maintenant 68,3 millions d’abonnés à l’international. Le géant du streaming dépend ainsi à 55% de l’international pour ses abonnés. La progression de Netflix en dehors des États-Unis se ressent sur les performances financières de la firme de Los Gatos. Désormais, la plateforme réalise quasiment 50% de son chiffre d’affaires à l’international. Mieux encore, Netflix prévoit des ventes à l’international supérieures à ses revenus sur son marché domestique.

10 nouveaux projets européens annoncés cette semaine 

Pour entretenir sa domination sans partage dans le monde entier, Netflix n’entend pas lésiner sur les investissements pour créer de nouveaux films et de nouvelles séries cette année. En 2018, le géant américain de la vidéo à la demande compte ainsi proposer pas moins de 700 contenus originaux (séries, films, émissions télé, documentaires…) sur sa plateforme. Dans ce sens, Netflix avait annoncé vouloir investir jusqu’à 8 milliards de dollars dans la production de contenus originaux cette année, pour contrer Amazon, qui va produire une série tirée de la trilogie Le Seigneur des anneaux en engageant 1 milliard de dollars sur 5 saisons, ou Disney, qui a récemment sorti l’artillerie lourde, en rachetant les actifs médias et divertissement de la 21st Century Fox, célèbre studio et multinationale de la télévision et du cinéma, dans le cadre d’un deal à 52 milliards de dollars.
Dans ce contexte, le géant américain compte séduire de nouveaux abonnés dans le monde en misant sur la production de contenus non-anglophones. Cette année, Netflix prévoit ainsi de dépenser environ 1 milliard de dollars en contenus originaux européens, soit une enveloppe deux fois plus élevée par rapport à l’année dernière, selon le Financial Times. Dans ce cadre, Netflix a dévoilé cette semaine 10 nouveaux projets européens, parmi lesquels 7 séries originales, dont Mortel (France), The Wave (Allemagne) et La Casa de Papel partie 3 (Espagne), deux documentaires, dont l’un consacré à l’assassinat de Grégory Villemin en 1984, ainsi qu’un film, Rimetti a Noi i Nostri Debiti (Italie).

100 nouveaux contenus originaux européens diffusés sur Netflix en 2018

En attendant la diffusion de ces contenus à partir de 2019, Netflix mettra en ligne en 2018 plus de 100 nouveaux contenus originaux européens (films, séries, documentaires, spectacles), mais aussi provenant du Moyen-Orient et de l’Afrique, soit deux fois plus qu’en 2017. Ces nouveaux contenus seront accessibles en 16 langues. Pour ces productions locales, plus de 35 000 personnes sont mobilisées, précise Netflix. «Avec plus de 100 projets européens celle année, nous nous sommes engagés à être un acteur du divertissement européen», assure Ted Sarandos, directeur des contenus chez Netflix.
Au premier trimestre 2018, Netflix a conquis 7,4 millions d’abonnés supplémentaires, dont 5,5 millions à l’international. Cette progression permet à Netflix d’atteindre la barre symbolique des 125 millions d’abonnés dans le monde, dont 119 millions d’abonnés payants. Sur les trois premiers mois de l’année, le groupe californien a enregistré un bénéfice net de 290 millions de dollars, qui a bondi de 60% par rapport à la même période l’an passé. En bonne forme, la chiffre d’affaires a également progressé de 40% pour atteindre 3,7 milliards de dollars. Au deuxième trimestre, Netflix prévoit de gagner 6,2 millions d’abonnés, dont 5 millions à l’international, pour atteindre les 131 millions d’abonnés à travers le monde. Sur le plan financier, le géant américain de la vidéo à la demande estime que cette progression se traduira par un chiffre d’affaires de 3,9 milliards de dollars et un bénéfice net de 358 millions de dollars.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

13 ans après son rachat par Yahoo, Flickr change de main#gerardpocquet#yahoo#Flickr#https://www.frenchweb.fr#SmugMug


13 ans après son rachat par Yahoo, Flickr change de main https://www.frenchweb.fr

C’est une page qui se tourne pour Flickr. Dans le giron de Yahoo depuis 2005, le service, qui fait figure de pionnier dans le secteur de l’hébergement et du partage de photos, vient d’être racheté par SmugMug, une plateforme similaire à Flickr. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.
Sous l’égide de Yahoo, qui avait déboursé 25 millions de dollars il y a 13 ans pour s’offrir la plateforme, Flickr s’était développé pour s’ouvrir à la vidéo et attirer une audience internationale sur le service. Cependant, les déboires de Yahoo, victime de graves problèmes financiers et surtout d’une sécurité défaillante avec 3 milliards de comptes affectés par une cyberattaque survenue en 2013, ont freiné les ambitions de Flickr. Après le rachat de Yahoo par l’opérateur nord-américain Verizon l’an passé pour 4,5 milliards de dollars, Flickr avait rejoint Oath, la filiale de Verizon dédiée aux contenus numériques.

Un rachat aux allures de miracle 

Ce changement avait été mal vécu par les employés de Flickr, qui estimaient avoir été complètement délaissés depuis l’arrivée de Verizon. Ce rachat par SmugMug constitue ainsi une bouffée d’oxygène inespérée pour les responsables de la plateforme, qui espèrent désormais disposer de véritables moyens humains et financiers pour reprendre leur envol. Le soulagement est d’autant plus grand chez Flickr que SmugSmug est positionné sur le même segment d’activité.
Pour rassurer les utilisateurs de Flickr, SmugMug a d’ores et déjà indiqué que les deux services ne seront pas fusionnés. Cependant, des synergies seront progressivement mises en place entre les deux plateformes. Si les photos seront transférées sur l’infrastructure de SmugMug, les photos seront toutefois toujours accessibles depuis Flickr. Malgré leur rapprochement, les deux plateformes auront fort à faire pour occuper le devant de la scène, où se trouvent déjà Pinterest, Google Photos et surtout Instagram (800 millions d’utilisateurs par mois), qui a connu un envol spectaculaire ces dernières années pendant que Flickr pâtissait de la descente aux enfers de Yahoo.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Uber facture désormais les clients retardataires au-delà de 4 minutes d’attente#gerardpocquet


Uber facture désormais les clients retardataires au-delà de 4 minutes d’attente https://www.frenchweb.fr


Uber facture désormais les clients retardataires. La plateforme de VTC a prévenu ses utilisateurs de ce changement par e-mail.
« Pour toutes les fois où vous n’étiez pas prêt(e), où vous attendiez l’ascenseur, où vous finissiez votre verre… toutes ces fois où vos chauffeurs vous ont attendu. Parce qu’on a tous la mauvaise habitude d’être en retard, on lance la fonctionnalité temps d’attente facturé », explique Uber.

De 0,40 à 0,75 euros la minute

Concrètement, si le client fait attendre son chauffeur plus de 4 minutes, il sera facturé d’un montant de 0,40 euros par minute supplémentaire pour UberX et de 0,75 euros pour les services Van et Berline.
Uber rejoint ainsi la plateforme Chauffeurs Privé qui facture déjà les retardataires au-delà des 5 minutes d’attente. Le tarif varie en fonction de la région. Il est par exemple de 0,45 euros la minute à Paris.
Avec cette fonctionnalité, la plateforme de VTC souhaite satisfaire ses chauffeurs et explique que cette règle est plus juste pour eux. Depuis un moment, la plateforme essaye d’apaiser ses relations avec ses chauffeurs, qui travaillent toujours comme indépendants, mais indispensables à son business model. Fin 2017, la plateforme avait anticipé une future contrainte réglementaire en annonçant la mise en place d’un partenariat avec Axa afin de proposer une assurance gratuite pour couvrir les chauffeurs en cas d’accident pendant une course. La même année, la plateforme avait introduit la fonctionnalité « pourboire » en France sur Uber et UberEats.

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Innocentia Agbe

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