lundi 23 novembre 2015

#Entrepreneurs : Comment et pourquoi se lancer avec le statut de salarié au sein d’une CAE ?

17 novembre 2015 par Morgane Remy dans Emploi  entrepreneur

Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) permettent à tout entrepreneur d’en être à la fois salarié et gérant. Cette manière de travailler autrement, en bénéficiant de la sécurité sociale et de la solidarité de ses pairs, permet d’amorcer sereinement sa startup.


A force de parler d’uberisation, les entrepreneurs pourraient oublier qu’être indépendant n’est pas antinomique avec le fait d’être salarié. Concrètement, comme pour une société de portage salarial, une coopérative d’activité et d’emploi (CAE) traduit le chiffre d’affaires en salaire. Grâce à ce statut, les entrepreneurs peuvent alors prétendre à la sécurité sociale et à des droits de retraites. Si cela se passe mal et que l’activité cesse, le chiffre d’affaires transformé en salaire permet également de prétendre à des allocations chômages.
Ces coopératives permettent ainsi de lancer son activité sans prendre trop de risque. « C’est parfait pour tester son activité en amorçage, avant même de créer son entreprise, explique Dominique Babilotte, président général de Coopérer pour entreprendre, un réseau de CAE. Outre la protection sociale, nos coopératives proposent des formations non seulement sur la gestion administrative, mais aussi sur le développement de son activité. »

Pour les phobiques de l’administratif

Ensuite, l’aspect comptabilité et administratif de la vie des entrepreneurs est pris en charge par des salariés des coopératives afin de permettre aux adhérents de se concentrer sur leur cœur de métier.  « J’ai déjà créé une SARL et je passais 80 % de mon temps sur la gestion administrative, la constitution de réseaux et la recherche des financements, témoigne le réalisateur transmédia Laurent Daufes. Je ne voulais pas reproduire la même erreur. Je voulais à tout prix me concentrer sur la production de film de qualité. » Il a donc rejoint CLARAbis, une CAE spécialisée dans l’audiovisuel et le numérique.
Surtout, la CAE aide à trouver des financements. Non seulement, des professionnels accompagnent les nouveaux arrivants dans la constitution de leur premier dossier, mais faire partie d’un collectif est un gage de professionnalisme. « J’ai tout de suite été crédible, ajoute Laurent Daufes. Tandis qu’il faut avoir trois ou cinq ans d’ancienneté pour obtenir des financements en indépendant, j’ai obtenu des subventions sans attendre. »

Pour jouer en équipe

En parallèle, comme dans un incubateur, un accompagnement des entrepreneurs est prévu. Souvent un parrain, un « ancien » de la coopérative, accueille personnellement le nouvel arrivant. Marc Chataigner, qui a rejoint le collectif spécialisé dans le numérique Port Parallèle à Paris, a ainsi bénéficié des conseils d’anciens dirigeants d’entreprise. « Ils m’ont vraiment aidé sur la prospection, qui était mon point faible », reconnaît ce designer de services.
Surtout, en mutualisant l’administratif mais aussi parfois des services de secrétariat, des formations professionnelles et des assurances professionnelles, les risques sont partagés. En effet, quelqu’un qui lance son activité ne participe qu’à hauteur de son chiffre d’affaires et n’a rien à avancer. « Comme nous versons 10 % de notre revenu, cela permet quand on commence, d’être sponsorisé par les membres plus stables, explique Marc Chataigner. Désormais, c’est à mon tour de soutenir les nouveaux entrants. »
Cette solidarité permet ainsi de faire vivre la CAE et de créer un environnement favorable à l’amorçage. Les entrepreneurs qui ont réussi cette phase, sortent ensuite du collectif afin de créer leur startup et lever des fonds. Mais, s’ils tournent ainsi la page, ils restent le plus souvent partenaires du collectif.

Travailler ensemble pour donner du sens

Les valeurs des collectifs d’activité et d’emploi sont celles d’une nouvelle sorte de travail. Non seulement chacun contribue à hauteur de ses revenus pour financer des services communs, mais les membres des CAE en deviennent aussi associés.
Il est obligatoire de s’investir au bout de trois ans d’ancienneté. « Pour ma part, j’ai demandé à le devenir avant cette date car je voulais m’impliquer dans les décisions du collectif, explique Marc Chataîgner designer de service. De plus, étant co-fondateur de l’espace de coworking le Woma,  cela faisait échos à ma réflexion sur les nouvelles façons de travailler. »
Il peut aussi être stratégique d’accorder son projet au statut juridique de son activité. « Je travaille beaucoup sur des vidéos qui portent les valeurs d’intégration et de solidarité, note pour sa part Laurent Daufes. Je voulais être cohérent avec cela et m’investir dans un cadre humain. » Faire partie d’une CAE peut donc particulièrement  convenir aux startups qui se lancent dans l’économie collaborative.
Crédit photo : Shutterstock

ANNECY IMPRESSION rachète AU BRISTOL

ANNECY IMPRESSION (siège à Seynod /74), imprimeur traditionnel spécialisé à l'origine dans la réalisation de documents administratifs et de flyers mais qui s'est diversifié via l'acquisition de différentes sociétés et a fortement investi dans les outils numériques, les imprimantes 3D et le web (commandes en ligne), a repris les dix employés de la société AU BRISTOL (siège à Saint-Pierre-d'Allevard /31), qui était en liquidation judiciaire.

Ce rachat permet groupe annécien, déjà présent en Haute-Savoie, en Savoie, en Suisse et un peu dans le Rhône, d'étendre son maillage géographique en s'implantant en Isère, à mi-chemin entre Annecy et Grenoble.

Annecy Impression accède aussi à un fichier de plus de 400 clients et élargit sa palette déjà fournie des métiers de l'imprimerie.
Au Bristol détient notamment un quart du marché de niche que sont les calendriers de fin d'année et des sapeurs-pompiers nationaux.

Capture d'écran: http://www.fusacq.com/buzz

Source : Flash-infos

Capture d'écran: http://www.annecyimpression.com/

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- SARL AU BRISTOL



#EnBref : Tout ce qu’Emmanuel Macron devrait savoir aujourd’hui sur PRE-IPO, l’open source et Le Jet 35

20 novembre 2015 par Anais Richardin dans Startup  Le Jet

A la Une de notre digest de ce vendredi 20 novembre : Invest Securities dévoile la première plateforme européenne de financement participatif en capital pré-IPO ; l‘open source, véritable « booster » de la croissance du numérique d’ici 2020 selon une étude dévoilée lors du Paris Open Source Summit ; l’ouverture d’une ligne Le Jet Paris-Londres et tout ce qui a retenu notre attention aujourd’hui. 


Invest Securities dévoile la première plateforme européenne de financement participatif en capital pré-IPO

Invest Securities, groupe indépendant créé en 2001 exerçant tous les métiers de la banque d’affaires conseil et de la gestion privée, dévoile PRE-IPO, la première plateforme européenne d’investissement en capital (equity crowdfunding) ou en autres valeurs mobilières qui donne à des particuliers l’opportunité unique de participer au dernier tour de financement privé d’entreprises de croissance quelques mois avant leur introduction en bourse. Le site web de présentation du concept sera en ligne du 20 novembre au 20 décembre et présentera, en exclusivité, les premiers dossiers d’investissement : sociétés cleantech, biotech, iT et eBusiness. La plateforme PRE-IPO sera ensuite officiellement ouverte dans sa version complète le 26 janvier 2016.
Pre-IPO

L’open source, véritable « booster » de la croissance du numérique d’ici 2020

Une étude de marché prospective sur le logiciel libre d’ici 2020, réalisée par le cabinet Pierre Audoin Conseil pour le compte du Conseil National du Logiciel Libre et du Syntec Numérique, avec le support de Systematic Paris-Region,  a été divulguée lors du Paris Open Source Summit, le sommet européen de l’open source. Les points clés à retenir :
  • L’open source progresse fortement et rapidement : Le revenu global généré par le Libre en France représente 4,1 milliards d’euros en 2015 (+33% par rapport à 2012). Le marché du logiciel libre est voué à croître d’environ 9% par an, pour tendre vers un chiffre d’affaire de 6 milliards en 2020, ce qui représenterait alors une part de 13% du marché hexagonal des logiciels et services (vs 5% en 2012).
  • L’open source est un vecteur d’emploi très fort : L’open source représente à ce jour environ 50000 emplois en France dans le secteur du logiciel et des services. L’étude prévoit une augmentation annuelle de 3 à 4 000 créations de postes nets d’ici 2020.
  • Des acteurs encore majoritairement de petite taille : 66% des acteurs de l’open source ont moins de 10 salariés.
  • Des acteurs français pas seulement consommateurs mais aussi contributeurs : 64% des entreprises sondées s’impliquent dans le développement des logiciels open source.
Open-Source-Summit

Unilend bat le record français du nombre de prêteurs en cofinançant un projet d’un million d’euros

1 323 membres de la plateforme Unilend, spécialiste du prêt aux PME/TPE, ont répondu à l’appel de la galerie d’art contemporain varoise « Galerie des Lices » pour cofinancer un projet global d’un million d’euros en vue de son développement à l’étranger. Les prêteurs de la plateforme ont réuni 400 000 euros pour ce projet qui vient en complément d’un financement bancaire et d’un apport des associés. Il s’agit en outre du montant de prêt le plus élevé jamais obtenu sur Unilend.
Unilend

Le Jet, spécialiste du co-avionnage d’affaires, ouvre sa ligne Paris-Londres

Le Jet mise sur la mutualisation des moyens des entreprises privées pour démocratiser le « co-avionnage » d’affaires. La solution de transports proposée par Le Jet est de pouvoir réserver un siège dans un jet privé et de bénéficier d’un service exclusif à un prix accessible. Et dès le 23 novembre, Le Jet ouvre un nouveau pont aérien entre Paris et Londres en jet privé : tous les lundis et vendredis, avec 2 rotations par jour (matin et soir).
Crédit photo : Shutterstock



Le Français Visiomed rachète Technosens pour se positionner sur la «silver économie»


image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2015/09/Visiomed-Eric-SEBBAN.jpgVisiomed Eric SEBBAN Nouvelle acquisition pour Visiomed. Le spécialiste français de l’électronique médicale vient d’acquérir la société grenobloise Technosens qui développe des solutions numériques pour les personnes âgées à domicile. Le montant de l’opération porte sur 1,5 million d’euros, dont 900 000 euros sous forme de reprise de dettes.


Synergie avec les gammes de Visiomed


Créée en 2009 par Thierry Chevalier, Technosens développe notamment e-lio, une box connectée à un écran de télévision qui permet aux personnes âgées habitant leur domicile ou logeant dans un établissement, d’être connectés aux professionnels de santé ou à leur famille. Tous disposent d’une plateforme dédiée pour entrer en relation avec la personne.
Pour faciliter son utilisation, e-lio repose sur une télécommande dotée de trois boutons seulement. Plusieurs services sont disponibles, de la visiophonie illimitée, en passant par le partage de photos ou même d’agendas. Technosens, qui revendique un parc de 2 000 box installées, travaille déjà à la seconde version d’e-lio.
«Grace à cette acquisition, nous allons créer la maison de santé connectée intelligente de demain, en intégrant e-lio à notre plateforme d’objets connectés BewellConnect (une gamme de dispositifs médicaux connectés, ndlr) et aux services d’abonnements BewellCheck-up», déclare Eric Sebban, le fondateur et PDG de Visiomed.


Marché de la «Silver Economie»


«Ce nouveau segment vient compléter notre offre et en renforcer l’attractivité transversale en accédant au gigantesque marché de la silver economie avec des services inédits», ajoute-t-il. La silver économie correspond au développement de solutions pour les seniors et «peut entraîner 300 000 créations d’emplois dans le secteur de l’aide à domicile d’ici 2020», selon une étude de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), citée dans un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective publié en 2013.
Fondé en 2007, Visiomed développe des produits électroniques médicaux. Le groupe est notamment à l’origine d’un thermomètre médical infrarouge sans contact. Cotée en Bouse, Visiomed est valorisé plus de 45 millions de dollars. Il a réalisé plus de 13 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an passé.
Revoir l’interview d’Eric Sebban, PDG et fondateur de Visiomed, publiée en septembre sur Frenchweb :
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