lundi 3 juillet 2017

Non, le sexe ne fait pas vendre plus

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Source et capture d'écran: http://www.influencia.net

Une nouvelle étude pondue par une université étasunienne tord encore un peu plus la fesse au cliché du sexe publicitaire vendeur. Non, le cul dans la pub ne fait pas vendre plus. 

Non, le sexe ne fait pas vendre plus


Publié le 02/07/2017
Twitter : @BenjaminAdlerLA

Le sexe fait-il vendre ? Pendant que certaines marques, comme le macho "ricain" de la malbouffe Carl's Jr, persistent et signe avec la femme objet, la question du retour sur suggestion coquine se pose. En 2008, le spécialiste en neurosciences Martin Linstrom remettait en cause l’efficacité du sexe comme produit d'appel publicitaire dans son best-seller "Buyology". Pour l'éditorialiste de la Harvard Business Review, son omniprésence dans notre quotidien rend le cul, le-cul, le cul du Etienne Mougeotte des Guignols bien moins impactant que par le passé. Un récent rapport d'un professeur de l'université de l'Illinois assène un autre uppercut à un stéréotype dont l'image d'Epinal a le cliché dur. 

En combinant les données de 78 études examinant l'attractivité publicitaire du sexe, John Wirtz a déduit que mettre en avant des égéries chichement vêtues pouvait même ternir l'image de la marque tombée dans le piège de la facilité. Le constat vaut autant pour les hommes que pour les femmes. Publiées dans le magasine scientifique Discover, les conclusions des recherches assurent que le consommateur visé ne retient pas plus ou mieux la marque et n'est pas plus susceptible d'acheter son produit après avoir été confronté à la connotation sexuelle.  "Nous n'avons pas remarqué la moindre intention d'achat chez celle ou celui avec qui la pub veut engager par le sexe. La présupposition qu'il vend bien est erronée, en tout cas pas d'après notre étude. Elle stipule qu'il n'y clairement aucun effet positif", commente John Wirtz sur le blog de Discover. Il a également publié son analyse dans l'International Journal of Advertising. Il y a deux ans, une étude préalable menée par des chercheurs de l'université d'Ohio State mettait déjà en exergue l'inefficacité de persuasion de la pub sexuelle. Comme si à force d'en être gavé comme une oie du Gers le consommateur occidental était complètement immunisé à l'appel de la chair dans la pub. 


1871, le point de commencement 


En 2005, un autre étude de MediaAnalyzer Software & Research, portant sur 200 hommes et 200 femmes, avait également comparé les résultats de l’impact entre des annonces suggestives et non suggestives pour divers produits, dont le tabac et l'alcool. Le verdict ? 48% des hommes trouvent les publicités sexy intéressantes, contre 8% des femmes à peine. Pas illogique puisque la recherche démontre qu’un homme regarde en priorité la poitrine ou le visage du mannequin de la pub, puis le produit et l’accroche. Une femme elle regarde le mannequin puis le produit et l’accroche. Par contre la mémorisation des annonces suggestives est bien moins bonne (10,8%) que sur des annonces publicitaires classiques (22,3%) chez les deux sexes.

Depuis l'intronisation de la suggestion sexuelle dans la pub par Pearl Tobacco en 1871, le cliché continue de convaincre marketeurs et agences de son bienfondé commercial. Il faut dire qu'en 2014, des chercheurs américains ont constaté, en observant une espèce de nématodes microscopiques, que les mâles ayant le choix entre la recherche de nourriture et la recherche d'un partenaire avaient tendance à préférer la coït. "Les cerveaux des mâles sont conditionnés pour préférer le sexe à la nourriture, affirment de nouvelles recherches scientifiques", écrivait alors The Independent. 

Après avoir joué sur la lourdeur ostentatoire hyper beauf du sexe sans classe, même Carl's Jr a pourtant fini par changer sa stratégie publicitaire: fini la bombasse qui en mangeant goulument son hamburger se fout de la sauce sur le haut des seins, ou la bimbo en short en jean qui se baisse comme une péripatéticienne devant un repris de justice: la marque vend désormais la valeur de son produit. Et rien de plus. Pourtant, c'est de la merde comme aurait dit Jean-Pierre Coffe.

 


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La Banque européenne d’investissement injecte 18,5 millions d’euros dans Lendix


Lendix
Source et capture d'écran: http://www.frenchweb.fr
  • Ce financement permettra d'abonder le fonds de co-investissement de Lendix, dédié au financement des PME et TPE françaises, espagnoles et italiennes.
     
  • Ce dernier sera ainsi doté de 90 millions d’euros.
     
  • L’an passé, Lendix affirme que 45 millions d’euros ont été prêtés via sa plateforme. 
 

La Banque européenne d’investissement injecte 18,5 millions d’euros dans Lendix

Par | le 3 juillet 2017 | 
Lendix, plateforme spécialisée dans le prêt aux PME, ajoute une corde à son arc. La FinTech française vient en effet de conclure un partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI). Dans le cadre de cet accord, le Fonds européen d’investissement de la BEI abondera de 18,5 millions d’euros le fonds de co-investissement de Lendix, dédié au financement des PME et TPE françaises, espagnoles et italiennes. Ce dernier sera ainsi doté de 90 millions d’euros.
Fondée en 2014 par Olivier Goy, Lendix propose aux particuliers de prêter de l’argent aux petites et moyennes entreprises. Selon ses chiffres, plus de 10 000 prêteurs particuliers seraient inscrits sur sa plateforme. En 2016, la FinTech française s’est renforcée en faisant l’acquisition de son concurrent Finsquare, tandis qu’elle doit également faire face à la concurrence d’autres plateformes de financement participatif, à l’image de SmartAngels et d’Unilend.

45 millions d’euros prêtés sur Lendix en 2016

En s’alliant avec la Banque européenne d’investissement, Lendix entend attirer de nouveaux investisseurs sur sa plateforme. L’an passé, la société affirme que 45 millions d’euros ont été prêtés via sa plateforme. 
Ce n’est pas la première fois que la BEI épaule un acteur du crowdlending. En juin 2016, l’institution avait accordé un financement de 100 millions de livres au Britannique Funding Circle. Depuis 2010, la FinTech basée à Londres affirme que près de 2,5 milliards de livres ont été prêtées à des PME du Royaume-Uni par l’intermédiaire de sa plateforme.
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Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Apple s’offre l’Allemand SensoMotoric Instruments


Tim Cook
Source et capture d'écran: http://www.frenchweb.fr
  • Apple rachète l'Allemand SensoMotoric Instruments.
  • Déficitaire en 2016, Delivery Hero est valorisée 4,5 milliards d'euros à la suite de son IPO.
  • TenX lève l'équivalent de 80 millions de dollars en Ethereum.
  • Mapwize remporte le prix de Pitch in the plane édition 2017.
  • Les smartphones ont-ils tué les caméscopes et les MP3?
  • Les nominations: Reynald Stevens, Raphael Lebas, Johanna Hertig…
 

Apple rachète l'Allemand SensoMotoric Instruments

Après plusieurs mois de rumeurs, Apple a fait l'acquisition de SensoMotoric Instruments, selon des informations rapportées par le site Axios.
Créée en 1991 par Winfried Teiwes, SMI est une société allemande. Elle est spécialisée dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée. L'entreprise a développé un hardware de Social Eye, ou oculométrie en français, un système d'eye-tracking à destination des casques de VR. Cette technologie permet de suivre et d'analyser le mouvement des yeux d'une personne afin de faire diminuer le risque de mal des transports pendant le jeu ou d'avoir la possibilité de cliquer sur les menus via la vue.
Selon un article Medium de Tom Emrich, investisseur chez Super Ventures, cette technologie pourrait intéresser Apple. La firme à la pomme ne serait pas contre pour l'intégrer sur ces prochains iPhones en complément de son ARkit, outil permettant de créer des applications en VR.