mardi 11 juillet 2017

L’action de Snap tombe en-dessous de son prix d’IPO pour la première fois


Snapchat
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  • L’action de la maison-mère de Snapchat est passée sous le seuil symbolique des 17 dollars.
     
  • Avec un chiffre d’affaires de 149,6 millions de dollars au premier trimestre 2017, Snap a présenté des résultats bien inférieurs aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 158 millions de dollars de revenus pour cette période.
     
  • En 2016, la société a concédé une perte nette de 514,6 millions de dollars.

L’action de Snap tombe en-dessous de son prix d’IPO pour la première fois

Par | le 11 juillet 2017 |   
L’aventure boursière se révèle de plus en plus difficile pour Snap. La maison-mère de l’application de messagerie éphémère Snapchat a en effet connu une journée très compliquée en Bourse ce lundi 10 juillet, en clôturant la séance au New York Stock Exchange à 16,99 dollars l’action. A un centime près, l’action de Snap est ainsi passée pour la première fois sous le seuil symbolique des 17 dollars, un montant qui n’est autre que le prix d’introduction en Bourse de la société fondée par Bobby Murphy et Evan Spiegel.
Concrètement, cela signifie que les investisseurs publics ayant misé sur Snap ont perdu de l’argent sur l’entreprise depuis son entrée en Bourse en mars. Toutefois, tout n’est pas perdu pour la maison-mère de Snapchat. La capitalisation boursière de l’entreprise est encore d’environ 23,8 milliards de dollars, soit au-dessus de sa dernière valorisation en tant que société non-cotée, qui s’élevait aux alentours de 20 milliards de dollars. 

Des résultats financiers décevants 

Après un départ canon sur le marché boursier, Snap a rapidement déchanté, la faute notamment à des résultats décevants. Avec un chiffre d’affaires de 149,6 millions de dollars au premier trimestre 2017, Snap a présenté des résultats bien inférieurs aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 158 millions de dollars de revenus pour cette période. De plus, Snap a connu une augmentation d’à peine 5% de sa base d’utilisateurs actifs sur les trois premiers mois de l’année pour atteindre les 166 millions d’utilisateurs fin mars. 
Dans le cadre de son IPO, Snap avait dévoilé ses résultats financiers pour la première fois. La société américaine a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 404,5 millions de dollars l’an passé, contre 58,7 millions de dollars en 2015. Cependant, Snap a concédé dans le même temps une perte nette de 514,6 millions de dollars. En 2015, la maison-mère de Snapchat avait déjà perdu 372,9 millions de dollars.
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Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Hermès fait sa valise pour l’été

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Vitrine : Hermès fait sa valise pour l’été



 

Si vous vous rendez dans les pays du Benelux cet été, allez admirer les nouvelles vitrines des boutiques Hermès imaginées par Noa Verhofstad.

Le studio néerlandais de Noa Verhostad, expert dans la création de décor de vitrine époustouflants, est un fidèle de la maison Hermès.  Il renouvèle aujourd’hui l’expérience avec une réalisation inédite directement inspirée de la première valise conçue par le célèbre sellier parisien, à ses débuts.
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Deux semaines de fabrication

Pour réaliser ce projet, Noa Verhofstad a conçu séparément chaque élément, utilisant le bois comme matériau principal. Elle les a ensuite peints, puis assemblés. À l’intérieur de la valise qui se déploie en vitrine, c’est un décor estival miniature qui a ainsi été recréé avec sa piscine, ses chaises longues, ses cabines de plage, son plongeoir… Les produits de la marque y sont ingénieusement présentés. Le choix des couleurs, très harmonieux, fait que l’on tombe immédiatement sous le charme de cette carte postale délicieusement surannée.
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Ces « vitrines d’été » sont appelées à rester ainsi jusqu’à la fin du mois d’août. « Pour chaque valise, deux semaines de travail ont été nécessaires« , précise la designer.

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Les entrepreneurs du numérique fascinés par le mythe de l’argent facile

Source et capture d'écran: https://www.maddyness.com

#Étude Les entrepreneurs du numérique fascinés par le mythe de l’argent facile

 

Si les success stories d’entrepreneurs du numérique relatées par les médias participent à la construction du mythe de l’argent facile dans les startups, les porteurs de projets restent cependant conscients des difficultés qu’ils risquent de rencontrer.

Les entrepreneurs sont-ils prêts à céder au chant des sirènes ? C’est ce qu’indique une étude menée Flavien Bazenet et Thomas Houy, tous deux enseignants-chercheurs à l’Institut Mines-Télécom (IMT) à la fois sur la manière dont la mythologie entrepreneuriale était fabriquée et sur l’effet de sa médiatisation sur les entrepreneurs dans le secteur numérique. Elle a croisé des données provenant de deux vagues d’enquête, une première menée entre 2007 et 2014 auprès de plus de 82 000 porteurs de projets et une seconde réalisée l’année dernière auprès de quelque 129 journalistes de presse.
Premier constat : les entrepreneurs du numérique sont très sensibles aux success stories, notamment américaines (Facebook, Snapchat, Instagram…), relatées par la presse. Des récits qui construisent le mythe de l’entrepreneur parti de rien et devenu millionnaire ou milliardaire auxquels de nombreux porteurs de projets s’identifient avec l’idée que tout est possible. Et si ces fulgurantes réussites ne concernent qu’une toute petite fraction d’entrepreneurs, ils sont pourtant nombreux à croire au mythe de l’argent facile véhiculé par ces récits : 52% des porteurs de projets numériques anticipent une augmentation (très) élevée de leur revenu actuel, contre seulement 19% des entrepreneurs d’autres secteurs.

Le risque de la désillusion

De quoi risquer une sacrée désillusion lorsqu’ils se rendront compte que l’histoire d’une startup, fût-elle un conte de fées en devenir, passe le plus souvent par une (longue) période sans pouvoir se verser de revenu. Et c’est bien là tout l’enjeu de cette étude. “En tant qu’enseignants-chercheurs notre responsabilité est d’apporter le meilleur éclairage possible et impartial, sur tous les éléments à même de déclencher l’engagement entrepreneurial de nos étudiants, soulignent Flavien Bazenet et Thomas Houy, les auteurs de l’étude. Ces ‘mythes entrepreneuriaux’ doivent donc être portés à leur connaissance. Notre but n’est évidemment pas de dissuader nos étudiants de se lancer mais bien au contraire de les préparer au maximum à tous les aspects de l’environnement des startups, y compris en leur donnant le recul nécessaire sur leur environnement culturel et médiatique.
Qu’ils soient rassurés, les porteurs de projets numériques sont tout de même conscients des difficultés qu’ils ne manqueront pas de rencontrer. Et se montrent même particulièrement critiques face aux démarches pour créer leur entreprises : 74% d’entre eux pensent que la création d’entreprise en France est difficile ou très difficile contre seulement 33% de l’ensemble des autres porteurs de projets. Rien d’étonnant néanmoins, alors que nombre d’entrepreneurs français rêvent de “disrupter” le Code du Travail ou d’ubériser l’administration…
Et ces difficultés ne les rebutent pas, bien au contraire. Ils se montrent même bien plus optimistes face à la perspective de l’échec que les autres porteurs de projets : 73% des entrepreneurs numériques estiment qu’un échec serait valorisé par un employeur, contre 33% dans les autres secteurs. Preuve que les sirènes de l’argent facile ne leur font pas oublier la réalité des difficultés que connaissent les entrepreneurs : pour une startup qui réussira avec brio, combien resteront sur le carreau ?
Mots clés : medias