mardi 2 mai 2017

Les hôteliers obtiennent le contrôle des locations Airbnb dans les grandes villes


Airbnb
SOURCE ET CAPTURE D'ÉCRAN: http://www.frenchweb.fr
  • Un décret stipule que les maires des villes de plus de 200 000 habitants et celles de la petite couronne parisienne peuvent imposer un enregistrement préalable aux propriétaires louant leur logement via des plateformes numériques.
     
  • Les municipalités ont l’opportunité de vérifier que les propriétaires ne louent pas leur bien plus de 120 jours par an.
     
  • Bercy pourra également comparer le fichier des communes avec les déclarations fiscales des propriétaires pour repérer d’éventuels abus.
 

Les hôteliers obtiennent le contrôle des locations Airbnb dans les grandes villes

Par | le 2 mai 2017 | http://www.frenchweb.fr
L’étau se resserre autour d’Airbnb. Un décret publié dimanche dans le Journal Officiel stipule ainsi que les maires des villes de plus de 200 000 habitants et celles de la petite couronne parisienne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) peuvent imposer un enregistrement préalable aux propriétaires louant leur logement via des plateformes numériques, comme Airbnb, Abritel ou Homelidays. Si les villes décident de mettre en place ce dispositif, le numéro d’enregistrement devra figurer sur toute offre de location publiée sur les sites.
Cette procédure d’immatriculation doit permettre aux communes de mieux contrôler les locations meublées de courte durée sur les plateformes en ligne. En effet, les municipalités ont désormais l’opportunité de vérifier que les propriétaires ne louent pas leur bien plus de 120 jours par an, limite fixée par la loi française. Au-delà, le propriétaire et la plateforme s’exposent chacun à une amende de 1 500 euros par nuit.
Accusée de concurrence déloyale par l’industrie hôtelière, Airbnb a tenté de montrer patte blanche en proposant à la Ville de Paris de mettre en place un système de blocage automatique des propriétaires qui louent leur logement plus de 120 nuitées par an.

Double surveillance des communes et de Bercy 

L’immatriculation des propriétaires doit également aider les communes à percevoir plus facilement la taxe de séjour. Sur ce point, Airbnb a mis en place depuis fin 2015 à Paris un mécanisme pour assurer la collecte automatique de la taxe de séjour. Désormais, 50 communes françaises bénéficient de ce dispositif. 
Par ailleurs, le décret permettra à Bercy de connaître avec plus de précision les revenus occasionnels issus de la location entre particuliers. En effet, il suffira au fisc de comparer le fichier des municipalités avec les déclarations fiscales des propriétaires pour repérer d’éventuels abus.
L’an passé, Airbnb a accueilli 8,3 millions de voyageurs en France, faisant de l’Hexagone le second marché de la plateforme d’hébergement entre particuliers, derrière les États-Unis. Sur les 400 000 logements proposés par Airbnb en 2016, 65 000 étaient situés à Paris. Airbnb estime qu'un hôte français gagne en moyenne 2 100 euros par an en louant son bien via sa plateforme. 
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Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Sprint-Lft renforce son parc numérique


Joachim Makino (Opérateur Indigo) et Foad Rad (Président Sprint-Lft) devant la presse numérique HP Indigo 12000. Joachim Makino (Opérateur Indigo) et Foad Rad (Président Sprint-Lft) devant la presse numérique HP Indigo 12000.

Sprint-Lft renforce son parc numérique

Le 28 avril 2017 par Bakhta Jomni

Le spécialiste de la communication imprimée et de l’édition sur presses numérique mise sur le numérique pour renouveler son parc.http://www.francegraphique.com

Sprint-Lft, situé à Genevilliers (Hauts-de-Seine) a fait l’acquisition d’une presse numérique HP Indigo 12000 avec pour objectif d’améliorer sa productivité et d’offrir à ses clients davantage de polyvalence et de liberté dans la réalisation de leurs projets.
Lorsque la question du renouvellement du parc machine s’est posée, l’entreprise, qui exploitait auparavant deux presses demi-format sur son site offset, a en effet choisi de jouer la carte du numérique. « L’exigence de nos clients pour des projets de plus en plus complexes, impliquant différents papiers, notamment les supports texturés et métallisés, a conforté notre choix », précise Foad Rad, Président du groupe .
Nouveaux supports et gain de temps
« Par rapport à l’offset, la presse HP Indigo imprime toute la gamme de papiers de création que nous ne pouvions pas utiliser en offset. Aujourd’hui, nous obtenons des effets exceptionnels sur cette gamme de supports, alors qu’auparavant nous imprimions essentiellement des papiers couchés. Cela représente une réelle valeur ajoutée pour nos clients », poursuit-il. Le dirigeant estime y trouver son compte, notamment en termes de gains de temps. « Sur l’aspect de la productivité, quand vous additionnez dans un schéma offset, les temps de gravure des plaques, de calage, de mise en route et la gâche papier, vous obtenez une productivité de l’ordre de 50 % par rapport à son potentiel nominal. Aujourd’hui notre presse HP Indigo 12000 produit en moyenne 4000 feuilles/h, sans gaspiller de papier, ce qui représente des économies substantielles », analyse Foad Rad.
Avec un penchant naturel pour le numérique dès sa création et des commandes parfois sous-traitées à des spécialistes de l’offset, l’imprimerie confirme ses choix de départ. « Lorsque nous avions des commandes à fort tirage, nous les sous-traitons à un partenaire spécialisé en offset. Mais depuis l’installation de la presse HP Indigo 12000, le nombre de travaux externalisés a baissé de manière significative grâce à la montée en production de la presse. Et cela est très encourageant pour notre avenir ! », se félicite Foad Rad.

Source et capture d'écran: 

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Sprint-Lft renforce son parc numérique

Le 28 avril 2017 par Bakhta Jomni

Les drones sans pilote d’Airobotics sont prêts à conquérir les villes


Airobotics-drone
Capture d'écran: http://www.frenchweb.fr

Les drones sans pilote d’Airobotics sont prêts à conquérir les villes http://www.frenchweb.fr

A Tel-Aviv, Israël.

Par | le 2 mai 2017 |  A Petah Tikva, une zone industrielle aux allures chaotiques de la banlieue de Tel Aviv, se prépare une partie de la révolution de la ville intelligente. Parmi ses acteurs, Airobotics, un fabricant de drones autonomes, capables, à terme, de se déplacer seul dans une ville quadrillée par l'intelligence artificielle pour transporter des organes dans l'e-santé, des produits dans l'e-commerce, du BTP, intervenir sur des accidents ou incendies, faire du routing d'informations… «Cela va prendre au moins 10 ans», affirme, sûre d'elle, Efrat Fenigson, la VP marketing de cette start-up israélienne créée en 2013 et qui a déjà levé plus de 27 millions de dollars.
Parmi ses produits phares dans la catégorie des «Beyond Visual Line of Sight (BVLOS)», le drone Opitmus, décollant depuis une station d'envol et d'atterissage, sorte de cube orange d'un volume équivalent à deux cabines téléphoniques, relié à un logiciel d'analyse des données. Autonome pendant 30 minutes et disposant de son propre parachute, il peut aussi emporter un objet d'un kilogramme. Pour l'instant, les premiers clients d'Airobotics se trouve dans les zones minières en Australie, mais l'ambition est bien d'envahir les centres urbains densément peuplés.
D'autant que les autorités israéliennes viennent de donner un sérieux coup de pouce à son projet; ses drones sans pilote ont reçu l'autorisation de la Civil Aviation Authority of Israel de faire voler ses objets volants à usage comemrcial sans restriction. Un feu vert, après un processus de vérification de 24 mois, à l'image du soutien du gouvernement israélien pour ses jeunes pousses pour accélérer leur développement à l'international.  
Côté business model, Airobotics, qui est soutenu notamment par Noam Bardin (Waze), Blue Run Ventures, a choisi le principe du leasing pour son logiciel et son hardware, «plus adapté pour les questions de certifications et de license», explique Efrat Fenigson. 
Face à elle, Airobotics guette les avancées de ParaZero, un autre Israélien, du Chinois DJI et du Français Parrot. Des start-up qui proposent de louer un opérateur de drones tel Hireuavpro.com. Mais sur la conjonction software et hardware, Airobotics s'estime en position de «leader».
Ici c'est un peu comme la Silicon Valley au début des années 70, quand tout était encore délabré ou en construction, avant de devenir un hub ultra moderne», décrit volontiers l'un des salariés de cette entreprise qui en compte déjà près de 125, avec un bureau en Australie.
Dans cette banlieue qui ne paye pas de mine, à l'image de tout un pays, on mise d'abord sur la «brain economy» et la data. «Les Israéliens trouvent toujours des solutions, nous sommes créatifs», explique la directrice marketing, qui, comme la quasi totalité de ses collègues, est un ancien soldat de l'armée. «Cela nous apporte une grande discipline dans l'entreprise».

 
  • Airobotics: les données clés :
Fondateur: Ran Krauss, Meir Kliner
Siège : Petah Tikva (Israël)
Date de création : 2013
Effectifs : 124
Levée de fonds: 27,1 millions de dollars

Jeanne Dussueil
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