jeudi 13 décembre 2018

Clause de Lock Up#Business#pocquetfinance#exclu#transmission#entreprise#gerardpocquet#entreprise

À la lecture du communiqué de presse du 5 septembre 2018 d' AST Groupe,
Les titres cédés sont assortis d’une clause de lock up de 18 et 36 mois afin d’associer les deux dirigeants d’IDEOZ dans le développement du Groupe, conformément à sa stratégie d’acquisition. 

Cette clause de Lock up est de plus en plus proposée dans les transmissions d 'entreprises assortie
d' un earn-out ou faut-il préférer les clauses de prix d'acquisition fixe (locked box deals).
That's the question!

Lexique
Lock-up
Source: https://www.boursedescredits.com/lexique-definition-lock-up-2662.php
"Le lock-up correspond à une période minimale pendant laquelle un ou plusieurs investisseurs actionnaires présents dans le capital d'une société, s'engage à conserver leurs actions après l'introduction en Bourse de la société.  La durée de validité du lock-up est en règle générale courte (elle est rarement supérieure à 9 mois).  Lock-up signifie blocage. Il désigne un contrat qui précise une période pendant laquelle les opérations seront bloquées, en général entre 3 et 9 mois. La clause de lock-up est principalement mise en place lors de l'introduction d'une valeur en Bourse, ou lors d'une augmentation de capital. L'émetteur de titres s'engage à ne pas en proposer de nouveaux, ou l'investisseur accepte de conserver ceux qu'il détient. Une partie du capital n'est donc pas disponible sur le marché. Pour les actionnaires du noyau dur, le but est d'éviter un afflux massif de titres, qui risquerait d'en affecter le cours."
Source: http://www.boursereflex.com/lexique/lock_up
Clause par laquelle un ou plusieurs actionnaires de référence s'engagent à ne pas céder leurs titres pendant une période donnée, ou seulement sous certaines conditions, pour éviter un afflux de titres sur le marché. Il s'agit la plupart du temps d'institutions qui acceptent de former le noyau dur de l'actionnariat d'une société. A noter que la part du capital bloquée de la sorte n'est pas ou plus prise en compte pour calculer le flottant de la valeur.



Acquisition confirmée du Groupe IDEOZ Renforcement de l’activité Maisons Individuelles#GroupeIDEOZ#ASTGroupe#communiquedepresse#exclu#Business#gerardpocquet#LockUp#pocquetfinance


Communiqué de presse https://www.ast-groupe.fr/
A Décines-Charpieu, le 5 septembre 2018 

Acquisition confirmée du Groupe IDEOZ
Renforcement de l’activité Maisons Individuelles
AST Groupe, 3ème constructeur de maisons individuelles en France, a signé hier l’accord définitif pour l’acquisition du Groupe IDEOZ, constructeur indépendant de maisons individuelles. 

Capture d'écran et source: https://www.ast-groupe.fr/https://www.maisons-ideoz.com

De gauche à droite : Olivier Lamy, Sylvain Tur, Bruce Giraud, Alain Tur et Franck Geneix 
 
AST Groupe détient ainsi 100% du capital d’IDEOZ, un constructeur de maisons individuelles opérant en Charente Maritime et en Vendée. Son positionnement innovant s’appuyant notamment sur une forte digitalisation de l’acquisition clients, lui permet d’afficher des ventes en croissance depuis 3 ans. Sur 2018, le groupe IDEOZ anticipe 200 ventes, un chiffre d’affaires de 20 M€ et une rentabilité supérieure à 6%. 

Comme annoncé en juillet dernier, le paiement de cette acquisition se fait à hauteur de 80% en numéraire et 20% en actions AST Groupe. Les titres cédés sont assortis d’une clause de lock up de 18 et 36 mois afin d’associer les deux dirigeants d’IDEOZ dans le développement du Groupe, conformément à sa stratégie d’acquisition.
L’intégration des savoir-faire d’IDEOZ et les nombreuses synergies rapidement mises en œuvre, vont permettre à AST Groupe de renforcer significativement sa branche division Maisons Individuelles.
Cette nouvelle acquisition confirme la dynamique de croissance mixte (organique et externe) engagée par AST Groupe et sa volonté de devenir le 2ème constructeur de maisons individuelles. 

A propos d’AST Groupe
Promoteur, constructeur et aménageur. Avec plus de 25 ans d’expérience et de savoir-faire en maisons individuelles, AST Groupe est le 3ème constructeur national et le 1er réseau de franchises de maisons à ossature bois avec sa marque NATILIA.
Retrouvez toute l’information d’AST Groupe sur www.ast-groupe.fr Prochain communiqué : Résultats semestriels 2018 – 25 septembre 2018 après clôture 


jeudi 6 décembre 2018

Faute d’accord européen, la France est prête à taxer les GAFA dès 2019#amazon#Apple#BrunoLeMaire#commissioneuropéenne#Europe#exclu#Facebook#GAFA#google#Frenchweb#finance.pocquet#

Faute d’accord européen, la France est prête à taxer les GAFA dès 2019

Avec l'AFP https://www.frenchweb.fr

La France introduira «dès 2019» une taxe nationale sur les géants du numérique si les discussions en cours pour mieux les imposer au niveau européen n’aboutissent pas, a assuré jeudi le ministre des Finances, Bruno Le Maire. «Nous avons obtenu hier un accord avec le vice-chancelier allemand sur ce sujet-là et je me donne jusqu’au mois de mars pour qu’on obtienne une taxation des géants du numérique», a déclaré Bruno Le Maire, invité de l’émission Les quatre vérités, sur France 2. En cas d’échec des négociations, «nous le ferons au niveau national», a promis le ministre. «Nous le ferons dès 2019 au niveau national : nous taxerons les géants du numérique si les États européens ne prennent pas leurs responsabilités», a-t-il insisté.
Les pays européens discutent d’une directive, présentée en mars par la Commission européenne, qui prévoit la mise en place d’une taxe sur le chiffre d’affaires des GAFA, le temps qu’une solution soit négociée à l’échelle mondiale pour mieux imposer les géants du net. La France, à l’origine de cette proposition, espérait à l’origine voir cette directive approuvée d’ici la fin de l’année. Mais plusieurs pays européens, comme l’Irlande et le Danemark, se sont opposés ces derniers mois à ce projet. L’Allemagne, qui craint des mesures de rétorsion américaines pour son industrie automobile, a également montré des réticences.

Paris et Berlin travaillent sur une version édulcorée du projet de directive européenne 

Pour tenter de sauver un accord, Paris a proposé mardi avec Berlin une version édulcorée du projet, prévoyant l’adoption de la directive au plus tard en mars 2019, pour une entrée en vigueur en 2021. Cette nouvelle proposition réduit considérablement l’assiette de taxation par rapport à ce qui était prévu dans ce projet de la Commission, puisqu’elle propose de se concentrer seulement sur la taxation de la vente de publicités en ligne, par conséquent essentiellement sur Google et Facebook. «Je ne lâcherai rien», a toutefois assuré jeudi Bruno Le Maire. «L’argent, il est chez les géants du numérique, qui font des profits considérables grâce aux consommateurs français, et qui payent 14 points d’imposition en moins que les autres entreprises», a-t-il ajouté.
S’exprimant quelques heures plus tard lors d’un forum économique entre la France et la Roumanie, qui doit assurer au 1er janvier la présidence tournante de l’Union européenne, le locataire de Bercy a de nouveau évoqué la possibilité d’une décision unilatérale si l’Europe ne prenait pas «ses responsabilités». «Nous avons franchi une première étape mardi matin. Est-ce que c’est autant que je le voulais ? Non, j’ai la franchise de le reconnaître. Mais au moins c’est un point de départ», a souligné le ministre, jugeant nécessaire d’aller plus loin sur se sujet.

Ce qui manque à l’Europe ? Le «courage» aux yeux de Bruno Le Maire

«Si cette fois-ci, nous parvenons à l’unanimité européenne sur un projet de taxation (…) ça montrerait que l’Europe a du courage. Et ce qui fait le plus défaut à la politique en Europe, c’est le courage», a-t-il martelé, avant de mettre en garde ses homologues européens contre la montée des «populismes» : «Ayons à coeur de défendre les intérêts des peuples européens, ils nous en seront reconnaissants. Si, en revanche, ils ne voient des dirigeants que tremblants face aux risques de réactions, face aux sourcils qui se lèvent, et bien ils choisiront d’autres dirigeants, moins responsables et pas forcément les mieux avisés pour obtenir gain de cause.»
Des initiatives pour taxer les GAFA et d’autres géants du numérique ont déjà été prises au niveau national dans quelques pays, comme le Royaume-Uni et Singapour. Mais les mesures en ce sens restent à ce stade timorées. En Italie, les députés ont ainsi voté en fin d’année dernière une taxe sur des transactions en ligne, mais la loi n’entrera finalement pas en vigueur.

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La rédaction

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