samedi 10 février 2018

Legendary Billionaire Investor Carl Icahn Shuns Bitcoin, Blames Himself#gerardpocquet

Legendary Billionaire Investor Carl Icahn Shuns Bitcoin, Blames Himself

Capture d'écran et source: https://www.ccn.comAUTHORGerelyn Terzo
The activist investor won’t go near bitcoin for three reasons. Carl Icahn in an interview with CNBC expressed his distaste for cryptocurrencies, calling them “ridiculous,” but unlike others who were quick to write digital coins off, he admitted that in this case, the problem may lie with him.
In true curmudgeon style coupled with a dose of self-deprecation, he pointed to limited understanding and old age as two of the key reasons he’s on the sidelines. “Maybe I’m too old for them, but I wouldn’t touch that stuff,” he quipped. Separately, Warren Buffett, who similarly will only invest in companies whose business models he understands, doesn’t predict a happy ending for cryptocurrencies. Though these baby boomers aren’t buying, the millennial generation would increasingly choose bitcoin over other asset classes.
Check out the results from a recent Blockchain Capital poll –

Corporate Raider

Meanwhile, Icahn, whose style is to raid corporations that he believes are undervalued, doesn’t get the technology behind bitcoin and other altcoins.  For instance, in the equity markets, if he spots a corporation that’s “poorly managed” or is a ripe candidate for a takeover, he knows what to do — swoop in, acquire enough equity shares to assert his influence on the board of directors and implement a change in direction.
Among the sectors of the economy that he’s focused on are rail, food packaging and investment, which incidentally are migrating toward the blockchain.
But with cryptocurrencies, it’s a completely different ballgame, as given the decentralized nature of the digital coin it can trade separate and apart from the entity that issued it if needed. Ripple’s Brad Garlinghouse once told CNBC: “With respect to centralization, if Ripple (the company) went away tomorrow, the XRP ledger would continue to exist and trade.”
Meanwhile, Icahn admitted to CNBC that he doesn’t grasp the connection between blockchain and cryptocurrencies.
“I don’t like the cryptocurrencies only because, maybe I don’t understand them. How do you regulate them?,” he said, pointing to the series of scandals that have rocked investors.
A lack of regulation for cryptocurrencies is Icahn’s third reason for avoiding the market, but he’s not alone. It’s is a topic that policymakers, too, are trying feverishly to solve.
And he’s not suggesting that investors follow his lead. “If you like that though, maybe you understand it much better than I do,” he said.

Another 2008?

In addition to talking cryptocurrencies, Ichan also gave his opinion on the condition of the equity markets, where said was “overleveraged,” suggesting too much money has flowed into index funds and ETFs, saying, “It’s a little bit  like ’08 when everybody was mortgage-backed securities, which were crazy.”
On the note of ETFs, Canadian regulators in recent days approved the country’s maiden blockchain ETF. Harvest Portfolio’s Blockchain Technologies ETF launches on the Ontario Stock Exchange in a week.
Featured image from Shutterstock.
Gerelyn is a fintech and cryptocurrency journalist who started her career writing about traditional finance/Wall Street. She has been reporting on financial services for the past 15-plus years. In full disclosure, she holds bitcoin (BTC).
Capture d'écran et source: https://www.ccn.comAUTHORGerelyn Terzo

#Tribune De la startup à la scaleup, comment réussir sa transition ?#gerardpocquet

#Tribune De la startup à la scaleup, comment réussir sa transition ?

Capture d'écran et source: par https://www.maddyness.com

Grandir est l’obsession de toutes les startups. Mais cela pose différents défis : préserver l’ADN et la culture de son entreprise, rester innovant tout en structurant les process et s’entourer des bons interlocuteurs pour accélérer sa croissance. Matthieu Echalier, directeur général de GAC Technology, éditeur de logiciels de pilotage et d’aide à la décision, partage ses bonnes pratiques pour favoriser le passage de l’état de startup à celui de scaleup.

Alors que la France pousse à la création d’entreprises et au développement des startups, elle ne semble pas encore prête à les aider à passer le cap de la scaleup. Très sensibles  à l’amorçage du projet, l’écoute et la bienveillance des structures d’accompagnement semblent se dissiper lorsque la startup célèbre ses 3 à 5 ans d’existence. Cet essoufflement peut être préjudiciable, voire conduire à l’échec, si l’entrepreneur ne réagit pas rapidement et de manière adéquate.

1. Savoir s’entourer de mentors

Même si l’Etat et de nombreuses structures dédiées  accompagnent les entrepreneurs dans le lancement de leur projet, il est important d’anticiper leur retrait progressif et de savoir se constituer un réseau solide, dès le départ. Tout aussi primordial que de trouver des investisseurs, la constitution d’un réseau de mentors, capables de soutenir et de conseiller l’entrepreneur tout au long de l’évolution de son entreprise est un véritable atout. Alliés fiables et fidèles, ils permettront de garder le cap, d’affiner la stratégie de l’entreprise, joueront le rôle de conseils et prêteront une oreille attentive au dirigeant (souvent seul).
A ce titre, les Chambres de Commerce et d’Industrie peuvent être d’authentiques mines d’or. Leurs réseaux, les ateliers et les concours qu’elles organisent (tels que le Prix PEPITE), peuvent servir de tremplin et de référence aussi bien à la startup qui souhaite se lancer qu’à la future scaleup qui se questionne encore sur son avenir.

2. Repositionner et rédiger sa stratégie

Le mode parfois “aventurier” de la startup conduit bien souvent les dirigeants à piloter leur entreprise à vue. Les enjeux n’étant pas généralement définis au-delà du moyen terme, il est aisé au démarrage de faire bouger les lignes sans trop impacter l’entreprise et ses collaborateurs. Mais ce mode de fonctionnement à court terme atteint ses limites dès lors que la startup grossit. Il devient alors capital de rassurer l’interne comme l’externe (investisseurs, clients, prospects) sur les perspectives de l’entreprise.
Pour cela, il faut poser à nouveau les bases et rédiger précisément la stratégie afin de l’ancrer dans le concret et dans une vision à long terme. Là encore, les mentors seront d’une aide précieuse pour trouver un équilibre entre flexibilité et structuration permettant de garder une marge de manœuvre : parvenir au compromis entre l’agilité des startups et la structuration figée des grands groupes.
Slacklining in a dramatic setting

3. Continuer d’innover

On associe souvent l’image de la startup à celle de l’entreprise innovante. L’innovation fait partie de son ADN et ne doit pas en disparaître lors de la transition. Malgré l’ampleur du chantier à mettre en oeuvre, le dirigeant se doit de poursuivre ses efforts en recherche et développement. Cela pour garder une longueur d’avance et rester compétitif.

4. Structurer ses équipes sans tomber dans l’ultra-hiérarchisation

Contrairement à ce que beaucoup affirment, le mode de travail “collaboratif” et “entreprise libérée” des startups, où tout le monde touche à tout de manière libre et responsable, n’est pas nécessairement vertueux lors de la transition vers la scaleup. A l’inverse, même. Un dirigeant opérationnel habitué à gérer son entreprise de A à Z doit se dégager du temps pour se consacrer pleinement à son business. Cette étape de réorganisation peut être difficile en termes de management. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à s’entourer de professionnels en ressources humaines, par exemple un DRH interne ou un coach externe.
Celui-ci aide à :
  • prendre du recul sur l’orientation à donner,
  • réorganiser les équipes : les spécialiser par exemple par métiers, recruter de nouveaux profils, prévoir un encadrement intermédiaire pour favoriser la communication entre les dirigeants et le reste des collaborateurs,
  • déterminer les tâches qui ne doivent plus incomber au dirigeant pour lui permettre de se concentrer sur la gestion stratégique de l’entreprise,
  • finalement, le pousser à déléguer en toute confiance à ses équipes.
Car déléguer est la clé pour une startup qui ne veut pas aller dans le mur ! Elle oblige le dirigeant à ne pas se disperser et à élargir les compétences de l’entreprise. Elle l’ouvre à des domaines dans lesquels il n’est pas forcément expert comme le marketing, la communication, la prospection commerciale, etc. Grâce à cette réorganisation, les collaborateurs, qui devaient jusqu’alors être actifs sur tous les fronts, retrouvent une plus grande sérénité. Les échanges internes comme externes sont fluidifiés. La qualité de service est maximisée. La satisfaction clients est renforcée.
En résumé, le passage de la startup à la scaleup nécessite une professionnalisation de l’approche business sans que pour autant cela implique de renier l’ADN qui lui a permis de grandir jusque-là. Le plus important reste de bien s’entourer et d’accepter d’être accompagné (ce qui n’est pas évident pour tous !) pour profiter du regard extérieur et des conseils avisés d’experts souvent beaucoup plus expérimentés.
Mots clés : scale up
Capture d'écran et source: par https://www.maddyness.com 

Snap a versé plus de 100 millions de dollars à ses partenaires médias en 2017#gerardpocquet

Snap a versé plus de 100 millions de dollars à ses partenaires médias en 2017

Si les médias ont besoin de Snapchat pour séduire les Millennials, l’application de messagerie éphémère a de son côté besoin des médias pour générer des revenus. Dans ce contexte, Snap, la maison-mère de Snapchat, verse chaque année plusieurs millions de dollars à ses partenaires médias afin de partager ses revenus publicitaires. Ces derniers sont générés via les publicités placées à côté des vidéos et des histoires, qui sont créées par les éditeurs partenaires de la firme américaine. Or bonne nouvelle pour Snap, ces revenus publicitaires sont en pleine croissance.
Ainsi, le groupe dirigé par Evan Spiegel a versé en 2017 plus de 100 millions de dollars de revenus publicitaires à ses partenaires médias, à l’image d’ESPN, Bleacher Report ou encore Konbini. C’est presque le double par rapport à 2016, où la société leur avait versé 58 millions de dollars. A titre de comparaison, ce versement s’élevait à peine à 10 millions de dollars en 2015.

Un quatrième trimestre 2017 meilleur que prévu

Ces chiffres sont une bonne nouvelle pour Snap, qui souhaite attirer davantage d’annonceurs pour augmenter ses revenus. En mauvaise posture l’an passé, la firme américaine a déjoué les pronostics des analystes en ce début d’année 2018 en annonçant un chiffre d’affaires de 285,7 millions de dollars pour le quatrième trimestre 2017, en hausse de 72% sur un an, largement au-delà des 252,8 millions de dollars attendus. Les revenus de la société ont notamment été dopés par la mise en place d’un système de publicité automatisé basé sur les enchères et la refonte de Snapchat pour rendre l’application plus simple d’accès et ainsi attirer de nouveaux utilisateurs, qui seraient de nouvelles cibles publicitaires.
En cours de déploiement, la nouvelle version de Snapchat vise à faire gonfler le compteur d’abonnés, qui fait grise mine face à celui d’Instagram qui ne cesse de s’affoler. Au quatrième trimestre 2017, l’application a gagné 8,9 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, en hausse de 5% par rapport au trimestre précédent, pour atteindre les 187 millions d’utilisateurs. Pendant ce temps, son rival Instagram, propriété de Facebook, compte plus de 300 millions d’utilisateurs actifs chaque jour pour son outil «Stories». Ce dernier est directement inspiré des «stories» de Snapchat, qui permettent de partager des photos et des vidéos qui disparaissent au bout de 24 heures. Malgré la croissance rapide du nombre d’utilisateurs sur Instagram Stories, Snap peut aborder l’année 2018 avec un peu plus de sérénité avec un dernier trimestre encourageant en 2017. Reste désormais à savoir si la tendance va se confirmer au premier semestre de l’année en cours.
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Maxence Fabrion https://www.frenchweb.fr

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Cityscoot lève 40M€ auprès de la RATP#gerardpocquet


Cityscoot lève 40M€ auprès de la RATP au moment où le scooter en libre-service arrive à Nice — la Suisse et l'Italie seront les prochains

Cityscoot
La startup parisienne de scooters électriques en libre-service Cityscoot a annoncé mardi avoir levé 40 millions d'euros auprès de la RATP, d'InVenture Partners et de ses actionnaires historiques LeasePlan et la Caisse des Dépôts.
Ce tour de table doit financer le développement du service dans trois nouvelles villes en France, en Suisse et en Italie. Il intervient aussi au moment où Cityscoot tente dans la ville de Nice sa première excursion en dehors de Paris et sa région. Les tests débutent ce mois-ci avant que l'offre ne soit généralisée en mars.
Dans le cadre de ce développement, Cityscoot va porter sa flotte à 5000 scooters. Une vraie accélération sur sa feuille de route: début 2017, Cityscoot comptait passer sa flotte à 1000 scooters 50 cm3 en mars 2017 avant d'atteindre 3000 en 2020.
Cityscoot avait inauguré le premier, en juin 2016 à Paris, le principe de "free floating" qui a depuis été adopté par de nombreuses autres acteurs de la mobilité partagée, comme Coup, Gobee.bike et ses pléthoriques concurrents.
Lancé à Paris en juin 2016, Cityscoot a levé 55 millions d'euros à date.
Dans un communiqué, la RATP a déclaré  que cette prise de participation s'inscrit dans une stratégie d'investissement dans le véhicule électrique:
"La complémentarité avec le Groupe RATP s'illustre déjà à travers des discussions pour la mise en place d’un partenariat industriel autour du rechargement des batteries et de la mobilité électrique. En effet, le Groupe RATP s'est engagé dans une évolution technologique et écologique majeure avec l’objectif de disposer d’un parc de bus 100% propre à l'horizon 2025."
La régie des transports parisiens vient aussi de réinvestir dans la startup de covoiturage WayzUp, désormais Klaxit.
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Lire aussi : Ce moyen de transport électrique gagne du terrain à Paris car il contourne une contrainte essentielle d'Autolib

  


$170 Million: Cryptocurrency Exchange BitGrail Looses 17 million Nano (XRB)#gerardpocquet

$170 Million: Cryptocurrency Exchange BitGrail Looses 17 million Nano (XRB)

Stellar Lumens
Capture d'écran et source: https://www.ccn.com
BitGrail was the fifth most popular exchange for XRB trading according to Coinmarketcap, however the volume has now been amended to zero. With a market valuation today of $10 per XRB, the to, al loss is estimated to be $170m.
The Nano Core team were informed by the owner of BitGrail, Francesco “The Bomber” Firano of the loss on Thursday. In a blog update they report that the fault appears to be related to BitGrail’s software. In private correspondence, Firano allegedly inquired as to the possibility of modifying the ledger in order to cover his losses, but the development team responded that this line of action:”[I]s not possible, nor is it a direction we would ever pursue.”
The blog posts then makes subtle accusations regarding the legitimacy of the hack, stating that:
“We now have sufficient reason to believe that Firano has been misleading the Nano Core Team and the community regarding the solvency of the BitGrail exchange for a significant period of time.”
The team adds that criminal investigations are underway:
“Our team promptly contacted law enforcement and we are fully cooperating with law enforcement on this matter….We are preparing all information we have on the matter such as blockchain entries, screenshots, and chat logs”
Following the loss of XRB Bitgrail has claimed insolvency and is not in operation, whilst unofficial sources claim that the exchange had been insolvent months earlier. The source in question claims to have discovered that the account from which user funds had supposedly been lost funds, (BitGrail Representative 1), had multiple transactions of large even numbers, (e.g. 3000, 5000, 8000 XRB) to the Mercatox exchange. He/ she describes this behavior as suspicious, adding that:
“It certainly doesn’t look organic.”
Another user took to Reddit, conducting an AMA post (As Me Anything) titled “I lost 147k Nano ($1.4 M and falling) in the Bitgrail hack.” The user responded with surprising positivity to the terrible news:
“I’ve decided that the only way to deal with this is to move on as quickly as possible and keep making solid decisions. Negative emotions in times like these serve no one. I will continue to invest in cryptocurrency to the degree that I believe it has potential, and if it does, the worst decision I can make right now is stopping. I will be much, much more careful with exchanges in the future.”
When commended by other uses for his/her mental fortitude, the user outlined a community-minded approach, putting others before themselves:
“I hope that by doing this AMA, I can help some other people who lost funds understand how to respond in a healthy manner. The only thing you can do is continue to make rational decisions that do you & others the most good. If money makes you do terrible things, it matters too much to you.”
This approach sets out a responsible and healthy attitude to the financial loss that sadly is frequently experienced in the cryptocurrency world. It comes as a reminder to keep financial matters in perspective, contrasting with the sad news that a young Korean Bitcoin investor committed suicide due to the recent crypto crash.
Nano (XRB) was previously known as RaiBlocks. It uses a DAG (Directed Acyclic Graph) protocol similar to IOTA, with zero fees and scalability advantages. There is a maximum supply of 133 million coins which are all in circulation, and so the breach represents a loss of over 10% of the total supply.
Users of the exchange had been reporting issues prior to the event, with many waiting for identity registration. Many users also reported being unable to withdraw their XRB from the exchange. BitGrail had been a popular choice for Nano investors, as one of the first exchanges to open trading on the coin.
Featured image from Shutterstock. 
POSTED IN: EXCHANGES, NEWS

Le fork Litecoin Cash arrive – et l’on se demande bien pourquoi#gerardpocquet

Le fork Litecoin Cash arrive – et l’on se demande bien pourquoi

https://www.crypto-france.com

Page d'accueil du Litecoin Cash
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com/litecoin-cash-fork
Alors que les forks du Bitcoin pullulent, il semblerait que le Litecoin soit en train de recevoir un traitement identique. Dans 8 jours, le fork Litecoin Cash – un actif qui “revient” à l’algorithme de hachage SHA-256 utilisé par le Bitcoin – permettra de recevoir 10 LCC pour chaque LTC détenu.

Des Litecoin Cash pour les détenteurs de Litecoin

Litecoin CashDans une annonce publiée le 3 février dernier sur le forum BitcoinTalk, on apprenait que le fork Litecoin Cash prendra effet au niveau du bloc 1 371 111, soit le 18 février prochain vers 23h40, heure française.
Ainsi, tous les internautes qui détiennent des Litecoins sur un portefeuille dont ils possèdent la clé privée (wallet “hardware”, “software” ou “paper”) pourront recevoir 10 Litecoin Cash pour chaque Litecoin qu’ils possèdent.
Recevoir gratuitement des coins, c’est une bonne nouvelle… mais encore faut-il se demander si l’actif concerné offre une réelle utilité.
Logo Bitcoin GoldCar même s’ils sont parfois décriés, les deux principaux forks du Bitcoin (Bitcoin Cash et Bitcoin Gold) poursuivent chacun un objectif. Le Bitcoin Cash a été mis en place pour tenter d’apporter une réponse au “scaling debate” – et a introduit une crypto-monnaie dotée de blocs de taille plus importante. De leur côté, les développeurs du Bitcoin Gold estiment que le minage du Bitcoin serait trop centralisé. Ils ont donc choisi d’offrir la possibilité de miner des BTG avec une simple carte graphique, pour tenter d’éviter que de grandes pool de minage ne concentrent la majorité du pouvoir de hachage.
C’est vrai : certains pourront dire que le minage du Litecoin serait devenu trop centralisé suite à l’arrivée de puces ASIC spécialement conçues pour l’algorithme SCrypt, comme le Bitman L3. Mais la concentration de la puissance de calcul semble être bien moindre que celle que l’on peut retrouver sur le réseau Bitcoin.
Par ailleurs, le Litecoin ne semble rencontrer aucun problème de “scaling” – aussi bien au niveau des délais que des frais de transaction. Si ces derniers avaient fortement augmenté à la fin du mois de décembre dernier, ils n’ont jamais dépassé le seuil des 1,5 dollars par transaction (contre plus de 30 dollars pour le Bitcoin).
Les frais de transaction Litecoin en 2017/2018

Un Litecoin SHA-256

Sur le titre de l’annonce BitcoinTalk, on peut lire la mention suivante : “Nous forkons le Litecoin… et nous le rendont SHA256. Et oui !
Hard Fork Litecoin Cash
Ainsi, le Litecoin Cash pourra être miné par ceux qui détiennent des puces ASICs conçues pour des coins SHA-256 :
Les caractéristiques du Litecoin Cash
L’équipe cite également les avantages du Litecoin Cash sur le Bitcoin :


Dans une catégorie intitulée “Pourquoi”, on peut lire ceci :
“Il n’existe pas de coin SHA-256 rapide et peu coûteux, avec un bon ajustement de difficulté. Les mineurs SHA-256 n’ont pas beaucoup de choix quant à la destination de leur pouvoir de hachage. Et s’ils veulent miner des blocs, ils sont payés dans une monnaie dotée d’un ‘blocktime’ de 10 minutes”.
“Nous pensons que nous pouvons proposer un excellent coin SHA-256 pour un usage global. Nous aimons le Litecoin, et nous voulions offrir quelque chose à la communauté des ‘hodlers’. Alors que tout le monde est trop occupé à forker le Bitcoin, nous avons décidé que la blockchain du Litecoin constituerait un moyen parfait de distribuer notre crypto-monnaie”.

Une équipe de développement anonyme ?

L’équipe à l’origine du fork, qui apparaît sur le site officiel du projet, semble être anonyme – comme c’était le cas pour Bitcoin Gold.
Certes, on nous présente quatre membres, dont 3 sont associés à une photo :
Les équipes de Litecoin Cash
Mais seuls leurs prénom sont mentionnés (il s’agit probablement de pseudonymes), et aucun lien vers un profil Linkedin n’est fourni.
Enfin, le quatrième membre de l’équipe, Roger, est une licorne spécialisée dans les relations publiques. Pas forcément très rassurant…
Ajoutons à cela la présence d’un “pre-mine” – autrement dit, une partie des Litecoin Cash seront placés entre les mains de l’équipe à l’origine du projet. On apprend ainsi que “moins de 1% de l’offre totale de monnaie, lors du fork, sera versée à un fonds de développement“.
Même s’il est embêtant de constater la présence d’un tel pre-mine, celui-ci reste toujours beaucoup moins important que celui d’EtherZero – un fork d’Ethereum pour lequel les développeurs avaient décidé de s’attribuer 50% des coins.

Faut-il s’intéresser au Litecoin Cash ?

Le fork Litecoin CashProbablement pas.
Ce fork ne semble pas être associé à de véritables cas d’usage. Il n’offre, a prori, pas de réel avantage aux internautes.
D’autant que les personnes qui achètent et utilisent des monnaies numériques ne s’intéressent généralement pas au matériel de minage qui sera utilisé sur le réseau.
Et il reste à voir si les mineurs se tourneront vers cette crypto-monnaie. Il faudra pour cela qu’elle puisse leur permettre d’obtenir des retours sur investissement avantageux – ce qui sera compliqué si le prix du Litecoin Cash ne décolle pas.
Si ce projet avait été lancé il y a un an, la donne aurait pu être différente. La “folie des forks” n’était pas encore apparue, l’écosystème était moins mature, et l’on peut penser qu’ils auraient pu parvenir à convaincre de nombreux investisseurs. Les choses semblent avoir changé : beaucoup d’internautes ont compris que l’immense majorité de ces forks n’avaient pas le moindre intérêt – si ce n’est de participer à l’enrichissement des développeurs.
D’autant plus que le réseau Litecoin fonctionne extrêmement bien, avec des frais et des délais de transaction très avantageux. Difficile de comprendre les raisons pour lesquelles il faudrait modifier quoi que ce soit dans son fonctionnement.
Comme on pouvait s’y attendre, Charlie Lee, le créateur du Litecoin, a vivement critiqué l’arrivée de ce fork :


Si vous souhaitez tout de même pouvoir en bénéficier, notez qu’il est difficile de savoir si certaines plateformes d’échange le prendront en charge.
De leur côté, les équipes de Litecoin Cash proposeront prochainement des wallets permettant d’obtenir ses LCC. Mais il est déconseillé de les utiliser. On se souvient des mésaventures rencontrées récemment par certains investisseurs : ils avaient perdu l’ensemble de leurs Bitcoins en cherchant à obtenir leurs Bitcoin Gold, à travers un portefeuille qui était référencé sur le site officiel du projet.
Il est sans doute préférable d’éviter d’installer un portefeuille Litecoin Cash (à moins de déplacer, juste après la date du fork, ses Litecoins vers une seconde adresse qui ne sera pas exposée).
Référence :BTCManager, BitInfoCharts, Litecoinca.sh

Capture d'écran et source: 
https://www.crypto-france.com/litecoin-cash-fork