mardi 15 mars 2016

Parrot, un champion du recrutement pour décoller dans les drones

Parrot, un champion du recrutement pour décoller dans les drones http://www.frenchweb.fr

Par  | le 15 mars 2016 |
#SEN5 Actuali
Parrot fait une entrée remarquée pour cette 5ème édition du Top 100 des entreprises du numérique qui recrutent. Fondée en 1994 par Henri Seydoux, l'entreprise parisienne se hisse directement à la 3ème place du classement des recruteurs pour les six prochains mois. Parrot conçoit, développe et commercialise des produits sans fil de haute technologie. Elle est notamment connue pour ses drones civils,  ses objets connectés dans les domaines du son et du jardin et pour sa gamme de systèmes de communication mains-libres et d'info-divertissement pour la voiture. 
Basée à Paris, la société emploie plus de 900 collaborateurs dans le monde, et est cotée sur Euronext depuis 2006. 

Les temps forts de l'année

En avril 2015, la société ouvre un bureau à San Francisco, qui accueille une dizaine de collaborateurs, essentiellement des profils commerciaux. 
En mai, l'entreprise rencontre quelques turbulences. Parrot est condamné à verser des dommages et intérêts à son concurrent américain Drone Technologies Inc., pour vol de brevet. 
Cela ne l'empêche toutefois pas d'atteindre ses objectifs. Au troisième trimestre 2015, la société publie un chiffre d'affaires en hausse de 22% par rapport à la même période l'année précédente (à 77,8 millions d'euros). Ces résultats sont portés par une hausse des ventes de drones en B2C. 

L'homme-clé: Christophe Sausse

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christophe-sausseChristophe Sausse, Directeur des ressources humaines chez Parrot, a rejoint la société en 2006.
Après une formation à l'IEP de Paris, Christophe Sausse rejoint Alcatel comme Responsable mobilité, puis Sema en tant que Responsable du développement des ressources humaines.
Il travaillera ensuite six ans chez Bouygues Télécom, en tant que Responsable ressources humaines. 
  • Parrot: les données clé
Classée 3ème dans le Top 100 des entreprises du numérique qui recrutent en 2016
Directeur Général: Henri Seydoux
Siège social: Paris
Date de lancement: 1994
Secteur: IoT, e-Commerce
Recrutements prévus: + de 100 recrutements, à Paris et à l'étranger
Profils recherchés: Développement commercial, Marketing et communication, Ingénierie, Design, Ressources humaines
«Intégrer Parrot, c’est rejoindre une entreprise à l’état d’esprit atypique afin de bousculer les codes pour vivre une expérience unique dans un environnement stimulant fait d’innovations et de challenges technologiques.» peut-on lire sur le site de recrutement de la société. 
Site internet: www.parrot.com
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Voyages-SNCF.com, 7ème du classement des entreprises qui recrutent dans le numérique

Voyages-SNCF.com, 7ème du classement des entreprises qui recrutent dans le numérique

Acteur majeur du tourisme en France et en Europe, la filiale du Groupe SNCF continue de truster le Top 10 des entreprises qui recrutent dans le numérique de Frenchweb. L'entreprise est aujourd'hui considérée comme le premier site e-commerce en France, et la première agence de voyages en ligne. 
Pour son seul site Voyages-scnf.com, la société emploie 350 salariés à Paris, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Pays de Loire et à l'étranger. Tous sont dédiés à la relation client mais pas seulement. Il s'agit aussi d'animer «une communauté de voyageurs», comme elle le confiait à Frenchweb. 

Les temps forts de l'année

En juin 2015, Franck Gervais annonce la composition de son nouveau comité de direction, et notamment l'arrivée d'un nouveau directeur stratégie et innovation, et d'une nouvelle directrice marketing. 
En ce début d'année, la société a annoncé l'ouverture d'une filiale à Shanghaï, et le rachat de Rail Plus, pour renforcer sa présence en Australie et en Nouvelle-Zélande. 

L'homme-clé: Eliane Barbosa


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eliane-barbosa 
Après une expérience dans le secteur bancaire, Eliane Barbosa rejoint la SNCF en 2002, dans la conduite de projets RH. Elle prend la tête de la direction des ressources humaines de l’établissement Traction de la Gare de Lyon, avec de devenir directrice des ressources humaines de SNCF Voyages Développement en 20009. Elle devient DRH de voyages-sncf.com en 2012.
Chez Voyages-sncf.com, la parité hommes/femmes et la diversité des individus, des origines, des parcours, des goûts et des apports sont dans nos gênes.» Eliane Barbosa, Directrice des ressources humaines sur le site de la société.
  • Voyages-sncf: les données clé
Classée 7ème dans le Top 100 des entreprises qui recrutent dans le numérique en 2016
Directeur Général: Franck Gervais (depuis 2014)
Siège social: Paris
Date de lancement: 2000
Secteur: e-Commerce, Transport
Recrutements prévus: + de 100 recrutements, à Paris et en Ile-de-France, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Pays de la Loire et à l'étranger.
Profils recherchés: Développement commercial, Marketing et communication, Service clients, Direction des opérations, Ingénierie, Design. 
Site internet: www.voyages-sncf.com

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VOIR le Top 100 des entreprises qui recrutent

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Les secteurs et régions suisses qui vont le plus recruter au 2ème trimestre 2016


Les secteurs et régions suisses qui vont le plus recruter au 2ème trimestre 2016 http://www.travailler-en-suisse.ch


Le baromètre trimestriel de Manpower suisse donne une indication de l’état du marché du travail en Suisse. Cette information est très utile pour ceux qui recherchent un emploi en Suisse. Avec plus de 750 entreprises participant au sondage, les résultats donnent une image à court terme assez fidèle de l’intensité des recrutements à venir à court terme des entreprises suisses, avec des informations ventilées par secteur d’activité et par grande région. Au cours du 2ème trimestre 2016, au niveau Suisse, on devrait constater une relative stabilité du marché de l’emploi, avec des entreprises qui devraient être en proportion légèrement plus à recruter qu’au trimestre dernier. En revanche, par rapport aux mêmes mois de l’année 2014, les entreprises suisses devraient recruter 2 fois moins.

Les intentions de recrutement des entreprises suisses pour le 2ème trimestre 2016

Pour le 2ème trimestre 2016 :
  • 5% des entreprises suisses prévoient des recrutements (contre 3% le trimestre précédent, et 11% l’année précédente)
  • 2% des entreprises suisses prévoient de diminuer leurs effectuer (contre 3% le trimestre précédent, et 5% l’année 2015)
  • 89% des entreprises suisses ne prévoient pas de changer leurs effectifs (contre 91% le trimestre précédent, et 82% l’année 2015)
  • 4% des entreprises ne savent pas
Au total, la prévision nette d’emploi pour le prochain trimestre est de +3% (contre à le trimestre précédent, et +6% l’année dernière)

Les entreprises de taille moyenne sont celles qui vont le plus recruter

Alors que les grandes entreprises vont diminuer leurs effectifs, les PME et TPE vont pour leur part recruter.
En Suisse, les prévisions nettes d’emploi par tailles d’entreprises sont les suivantes :
  • Entreprises de taille moyenne (entre 50 et 249 employés) : +3%
  • Entreprises de très petite taille (moins de 9 salariés) : +2%
  • Petites entreprises (entre 10 et 49 employés) : -1%
  • Grandes entreprises (plus de 250 salariés) : -6%

5 des 7 grandes régions suisses vont recruter

Le Tessin et la région lémanique (Suisse romande) sont les deux seules régions dont les effectifs des entreprises, au global, devraient diminuer au cours du trimestre prochain. Les entreprises de Suisse orientale et de la Suisse du Nord-Ouest (Bâle) verront pour leur part leurs effectifs augmenter. Les prévisions nettes d’emploi pour les entreprises, par région, sont les suivantes :
  • Suisse orientale : +7%
  • Suisse du Nord Ouest : +3%
  • Zürich : +2%
  • Espace Mittelland : +1%
  • Suisse centrale : +1%
  • Région lémanique : -1%
  • Tessin : -4%

Les secteurs qui vont le plus recruter au 2ème trimestre 2016

Les prévisions nettes d’emploi par secteur sont les suivantes :
  • Construction : +8%
  • Transport, entreposage, communication : +7%
  • Services publics et sociaux : +6%
  • Activités financières, assurances, immobilier et service : +3%
  • Commerce : +3%
  • Énergie : +1%
  • Industrie manufacturière : +1%
Les 2 secteurs qui vont en revanche baisser ou stagner leurs effectifs au cours du 2ème trimestre sont :
  • L’industrie extractive : -3%
  • L’hôtellerie Restauration : -1%
  • Agriculture : 0%
Si on compare avec les prévisions du trimestre précédent, 4 secteurs sur 10 ont amélioré leurs prévision, alors que pour 6 d’entre-eux, les prévisions se dégradent. Par rapport aux mêmes mois de l’année précédente, 6 secteurs ont amélioré leurs prévisions (le secteur ayant la meilleure amélioration étant le Commerce), et 4 sont en baisse, la plus marquée étant celle de la Construction.

source : baromètre de l'emploi Suisse Manpower 2Q16
source : baromètre de l’emploi Suisse Manpower 2Q16

Comparaison internationale

Sur les 42 pays analysés, la Suisse est le 4ème pays qui aura une évolution des créations d’emploi la plus faible, devant l’Italie (0%), la France (-1%) et le Brésil (-10%). Certes, ce positionnement est plutôt mauvais en comparaison internationale, mais il est au moins positif (avec une création nette d’emploi de +1%). Les 3 pays qui auront la plus forte croissance sont l’Inde (+38%), le Japon (+22%) et Taiwan (+20%).
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Luxe & Digital - stratégies pour une digitalisation du luxe

Luxe & Digital - stratégies pour une digitalisation du luxe http://www.ladn.eu

Luxe & Digital - stratégies pour une digitalisation du luxe

Dans le cinquième épisode de la saison 7 de Darketing, Marc Drillech s’entretient avec Eric Briones, dans le cadre de son ouvrage « Luxe & Digital – Stratégies pour une digitalisation singulière du luxe », paru aux éditions Dunod. Une interview qui propose une vision originale autour de la transformation digitale du secteur du luxe.

Le cinquième épisode de la saison 7 de Darketing, l’émission dédiée à l’actualité littéraire du marketing et de l’économie, coproduite par l’ISEG Marketing & Communication School et Darkplanneur, est dès à présent en ligne. Dans cet épisode du Darketing, Eric Briones pose un regard sur le luxe digital et propose une vision afin que chacun puisse trouver le bon chemin pour prospérer dans ce grand chaos qu’on appelle la digitalisation. Il insiste notamment sur le post digital, une nouvelle étape qui donne le la d’une pensée sans silo. Enfin, il insiste sur la nécessité de proposer une réelle expérience et sur le passage du fan à l’initié.
Il y a une pensée unique qui consiste à opposer l’univers du luxe et le digital, arguant d’une hypothétique incompatibilité. Or, le digital n’est pas un danger pour le luxe, bien au contraire. Cet ouvrage a pour but de combattre ces incompréhensions et de montrer à quel point le digital et le luxe peuvent résonner et fonctionner ensemble. Cependant, le luxe, qui ne ressemble à aucun autre secteur, doit par conséquent se montrer également singulier dans sa démarche et opter pour une digitalisation unique. Alors, comment effectuer cette transformation efficacement ? Faire le distinguo entre réalité et digital est une erreur, car il n’y a plus de frontière entre le réel et le monde digitalisé. C’est ce que l’on appelle le post-digital.

Le cinquième épisode de la saison 7 de Darketing, l’émission dédiée à l’actualité littéraire du marketing et de l’économie, coproduite par l’ISEG Marketing & Communication School et Darkplanneur, est dès à présent en ligne.


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2015, une année noire pour la distribution de matériels de BTP


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2015, une année noire pour la distribution de matériels de BTP http://www.batiweb.com

2015, une année noire pour la distribution de matériels de BTP
En 2015, les marchés de la distribution et de la location de matériels de BTP ont enregistré un nouveau recul. Fortement impactée par la crise prolongée des secteurs du bâtiment et des travaux publics, la distribution a d’ailleurs connu sa plus forte baisse d’activités en 7 ans (- 10%). Mais si la tendance est au repli, les professionnels du DLR ont noté une légère amélioration de l’activité en fin d’année, laissant présager une inflexion probable dans les mois à venir.

Vie des sociétés |

2015 aura été une année noire pour le marché de la distribution de matériels de BTP. En effet, avec un chiffre d’affaires de 4,1 milliards d’euros, en repli de 10% par rapport à 2014, les distributeurs ont une nouvelle fois subi les conséquences d’une crise prolongée dans le secteur de la construction.

« Les résultats de l’année 2015 reflètent l’activité des marchés du bâtiment et des travaux publics, dont nos métiers sont fortement dépendants. Il n’y a pas de grands travaux en cours, pas de grands chantiers lancés… Donc les entreprises n’investissent pas », estime Sonia Dubès, présidente du DLR.

La forte contraction du chiffre d’affaires des distributeurs s’explique avant tout « par un recul marqué des ventes de matériel neuf (- 14%) », un segment qui représente la moitié du chiffre d’affaires global.

Le repli des ventes s’est observé dans l’ensemble des activités de la branche distribution : - 9% pour les pièces détachées, - 2% pour le SAV et - 4% pour la location. Seules les ventes d’occasion se sont stabilisées par rapport à 2014 (0%).

La forte contraction du chiffre d’affaires a eu un impact négatif sur le résultat net des distributeurs puisque la rentabilité des entreprises est passée de 2% à 1,7% pour s’établir à 70 millions d’euros en 2015.

Cependant, la dégradation de l’activité n’a pas impacté l’emploi du secteur. En effet, les effectifs sont restés stables sur un an (12 816 salariés contre 12 758 l’an dernier). Par ailleurs, la tendance baissière a été nettement moins marquée au 4e trimestre, une inflexion qui devrait se confirmer courant 2016.

L’activité de location pourrait repartir

Pour la troisième année consécutive, le chiffre d’affaires des loueurs de matériel de BTP s’est replié (- 2% sur un an) pour s’établir à 3,58 milliards d’euros, une baisse cependant moins marquée que l’année précédente (- 4% en 2014).

Tout comme les acteurs de la distribution, les professionnels de la location ont vu leur activité se stabiliser en fin d’année dernière, « ce qui suggère une probable inflexion dans les prochains mois », indique l’enquête baromètre du DLR.

La baisse de l’activité s’est traduite par une réduction des effectifs (- 1% sur un an), l’emploi dans la location s’établissant à 21 700 personnes au total. En revanche, « les réductions d’effectifs, conjuguées à la politique de baisse des charges engagée par le gouvernement, ont permis de redresser la rentabilité du secteur », indique le DLR.

Ainsi, si la productivité apparente du travail a diminué (165 000 euros par actif), la rentabilité du secteur s’est redressée de 19% sur un an. Le résultat net de la profession s’est établi à 3,3% du chiffre d’affaires, soit 117 millions d’euros.

Du côté des investissements, les chiffres ne sont pas au plus haut notamment du fait de la faiblesse de l’activité dans le BTP. Les montants investis se sont établis à 495 millions d’euros en 2015, soit - 26% par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, le manque d’investissements a occasionné un vieillissement du parc de matériel (64 mois) et une baisse de sa valeur globale (- 1%).

« La part des investissements en proportion du chiffre d’affaires est tombée à 15% », précise le baromètre.

La manutention portée par la reprise de l’économie

L’activité des loueurs et distributeurs de chariots de manutention a progressé en 2015. Sur un an, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 2% pour s’établir à 1, 81 milliards d’euros, une hausse qui s’explique par « le frémissement observé dans les secteurs clients de la manutention, notamment l’industrie », estime le DLR.

La hausse de la demande a bénéficié à l’ensemble des segments du secteur : matériels neufs (+ 5%), matériels d’occasion (+ 4%) et location (+ 1%). Seules les activités de maintenance n’ont pas progressé (0%).

« Le dynamisme des ventes s’explique en grande partie par le bond des investissements dans les secteurs clients, favorisé par la mesure de suramortissement exceptionnel introduite au mois d’avril 2015 », explique le DLR.

En ce qui concerne les effectifs, après deux années de baisse, les chiffres se sont stabilisés (6 850 salariés et non salariés), tandis que la rentabilité des entreprises a continué à s’améliorer (+ 3% sur un an).

« L’amélioration du résultat net tient à l’effet conjoint de la hausse du chiffre d’affaires et de la politique de baisse des charges engagée par le Gouvernement », indique le baromètre.

En 2016, les professionnels de la manutention misent sur la poursuite du dynamisme de l’activité. Cependant, le renouvellement récent du parc de chariots dans les secteurs clients « risque d’impacter l’activité à moyen ou long terme » avance le DLR. « L’activité future reste fortement tributaire du caractère durable ou non de la reprise de l’économie française ».

« D’après différents observateurs, le bout du tunnel devrait arriver en 2018. Un rebond post-élection est à espérer. Nous nous trouvons dans l’action de la mutation. Les acteurs de nos professions ont tous intégré que nos mondes changent. Nous n’avons pas d’autres choix que de trouver des idées neuves pour transformer nos métiers », conclut Sonia Dubès.

R.C
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Sika : la famille héritière et Saint-Gobain modifient leur accord


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Sika : la famille héritière et Saint-Gobain modifient leur accord http://www.batiweb.com

Sika : la famille héritière et Saint-Gobain modifient leur accord
Saint-Gobain, fabricant et distributeur des matériaux de construction pour l'habitat, vient de modifier son accord avec la famille héritière Burkard sur la vente des actions de Sika. L'accord est ainsi prolongé au 30 juin 2017 afin de « couvrir les calendriers les plus longs de contentieux permettant à SWH d’être rétablie dans son droit de propriété », précise le fabricant français.

Vie des sociétés |

Le groupe français, spécialiste des matériaux de construction vient une nouvelle fois de modifier son calendrier pour l'acquisition de la société chimique suisse Sika.

« Saint-Gobain et la famille Burkard ont décidé de modifier leur accord portant sur la vente des actions de Schenker-Winkler Holding (SWH), qui détient la majorité des droits de vote de Sika, et d’étendre la validité de l’accord au 30 juin 2017. À cette date, Saint-Gobain aura la possibilité de prolonger encore l’accord pendant une durée pouvant aller jusqu’au 31 décembre 2018 », explique le groupe dans un communiqué.

L'accord entre la famille héritière des actions Sika Burkard avait déjà été prolongé une première fois, en avril 2015, avec une validité étendue au 30 juin 2016.

« A travers l’extension de l’accord de cession la famille exprime son alignement avec Saint-Gobain qu’elle considère comme le meilleur actionnaire de contrôle pour accélérer le développement de Sika et assurer son avenir. Elle confirme qu’aucune alternative à cette transaction n’est ou ne sera considérée », a déclaré Urs Burkard.

La famille possède en effet la holding SWH, avec 16,1 % du capital, et 52,4 % des droits de vote. Si Saint-Gobain acquiert sa participation, il peut ainsi prendre le contrôle du groupe Sika.

Cependant, cette option ne réjouit guère les dirigeants de Sika qui s'opposent depuis plus d'un an au projet de Saint-Gobain. Ils ont d'ailleurs lancé une procédure judiciaire pour limiter les droits de vote de la holding.

Les droits de vote de SWH en question

« Notre détermination commune à réaliser cette opération est pleine et entière. Elle fait sens du point de vue stratégique, industriel et financier pour Saint-Gobain et pour Sika, pour leurs employés, pour leurs clients et pour tous leurs actionnaires. La modification de l’accord couvre les calendriers les plus longs de contentieux permettant à SWH d’être rétablie dans son droit de propriété », explique Pierre-André de Chalendar, Président-Directeur Général de Saint-Gobain, dans un communiqué du groupe.

« Nous sommes conscients de l’incertitude et de la pression auxquelles sont soumis les employés de Sika dans cette période complexe et souhaitons les assurer une nouvelle fois de notre engagement à préserver la culture et les équipes de cette formidable entreprise », ajoute-t-il.

Le tribunal de Zoug, en Suisse, doit se prononcer d'ici à quelques mois sur la question des droits de vote de SWH.

Présent dans 66 pays, Saint-Gobain pèse 39,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires (en 2015), et compte actuellement 170 000 salariés.

C.T
© Hopital de Brive - Architecte Espagno Milani – Vitrage Saint-Gobain


Les 111 mots incontournables de la communication

Les 111 mots incontournables de la communication La conversation

http://www.influencia.net 


Publié le 14/03/2016

Image actu

En toute objectivité, bien sûr, le Français est une des plus belles langues. Le pouvoir de ses mots est immense. Mais souvent distordus et décontextualisés notamment dans la com, ils prêtent à l’auto dérision. Le petit dictionnaire décapant de Pascal Maccioni remet les points sur les « I », et à leur place une centaine de termes aussi fleuris mais un poil énervant car trop souvent répétés à mauvais escient comme impactant, holistique, fertilisation croisée, expérience unique, paradigme, disruption... 

De Coluche aux Nuls en passant par Les Inconnus et autres, le jargon de la communication est souvent l’objet de sketchs (très) piquants mais (tellement) désopilants et nécessaires… Tant les termes choisis et utilisés prêtent facilement à l’auto dérision. L’occasion aussi pour ces humoristes de dénoncer les excès de notre société de consommation et, peut-être, de ramener le public vers un peu plus de bon sens dans son statut de consommateur. D’auto dérision, il en est aussi question avec « Les 111 mots incontournables de la communication » (Editions Berg International). Ecrit par Pascal Maccioni, diplomate et haut fonctionnaire, ce petit dictionnaire recense en 116 pages, une centaine de mots employés dans les médias, les discours politiques, le monde de l’entreprise, les marques et les agences de communication qu’il juge récurrents et qu’il décortique sans concession.

Décapant, ce recueil dont on vous livre quelques bonnes feuilles (ci-dessous) démontre l’effet de mode et les déviances sémantiques de certains. Qui n’a jamais entendu : holistique, disruption, global, outils, innovation, paradigme, révolution, expérience unique ou encore gouvernance, fertilisation croisée, efficient, impacter, cibler… Ces mots et ces néologismes itératifs, parfois anglicisés et souvent utilisés à toutes les sauces, qui jalonnent le langage finalement très convenu de la communication, Pascal Maccioni, les remet à leur place en revenant à leur étymologie pour mieux en révéler leur « customisation ». C’est drôle, sévère, instructif.


Revenir à l’étymologie pour mieux en révéler la « customisation »


Un excellent travail clair et didactique qui nous fait entrevoir l’immense richesse de notre belle langue, en même temps que le pouvoir des mots… celui de la manipulation et de la séduction. Mais qui nous fait aussi prendre conscience que leur répétition ou leur distorsion peut user leur sens au point de déclencher l’effet inverse recherché, c’est-à-dire, saturer, ennuyer. D’autant que le public auquel ces mots sont adressés est soit parfaitement capable de décrypter ce qui se cache derrière telle ou telle expression tant il est rompu aux circonvolutions verbales et aux tours de passe-passe des marketers, soit en cas d’incompréhension le pousser à se détourner du sujet dont on l’abreuve. Et ça, ce n’est pas bon du tout. Destiné à « tout public intéressé par la langue française et ses transformations », ce dictionnaire de large utilité publique, permet à chacun d’apprécier s’il est un beau parleur ou un bon communiquant. Car comme le souligne Pascal Maccioni : « il laisse au lecteur jubilatoire le soin de constituer sa propre liste de mots incontournables ». Et peut-être la satisfaction de renouer enfin avec la pertinence ! 







Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo