samedi 7 novembre 2015

Le jeu vidéo, deuxième industrie culturelle de France

Publié le 02/11/2015

Image actu

A l’occasion de la Paris Games Week 2015, gouvernement.fr passe au crible le secteur du jeu vidéo, en France, et réaffirme son engagement à l’un des fleurons de la compétitivité « bleu blanc rouge » dans le monde. Alors infographie Serge…

La France aime le jeu vidéo et il suffit de jeter un œil à la dernière infographie du gouvernement.fr -qui ne peut pas faire l'impasse sur une industrie aussi créative et dynamique- pour s'en convaincre. Que ce soit à la maison (92,1%) ou chez des amis (35,6%), plus de 70% de nos compatriotes pratiquent cette activité, et les jeux de stratégie sont les plus plébiscités, devant les scénarios de rôle/aventure et d’action.

Troisième pays le plus attractif, derrière les Etats-Unis et le Canada, le jeu vidéo est aussi et surtout la deuxième industrie culturelle en France, derrière le livre mais devant le cinéma et l’audiovisuel. Pas étonnant non plus de retrouver le jeu vidéo Fifa 2015 comme produit culturel le plus vendu dans l'Hexagone, en 2014, avec 1,292 million d’unités écoulées. Et les perspectives d’évolution sont radieuses : avec 3,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014, 800 nouveaux emplois créés d’ici à 2016 et un accompagnement de l’Etat toujours plus important (élargissement du crédit d'impôt, création d'un fonds d'avances participatives de 20 millions d'euros), les entreprises françaises n’ont pas fini de tirer leur épingle du jeu. Jetez un œil à la dernière création d’Ubisoft avec Assassin's Creed Syndicate pour vous en convaincre.

Il y a encore quelques années, le jeu vidéo était cloué au pilori par ses détracteurs. Jugé antisocial ou responsable de certains comportements déviants, la donne a changé. L’éditeur Changyou Game Developer en a même fait la démonstration, cette année, avec une campagne baptisée Changyou online game developer. Objectifs ? Montrer les vertus du jeu, sorte d’échappatoire à un quotidien parfois étouffant, en critiquant notamment la condition humaine avec beaucoup d’humour. Une initiative qui montre bien tout le pouvoir de cette industrie qui sort définitivement de l’ombre et qui n’est plus l’apanage du geek. Mieux, elle sort les crocs et comme le dit si bien Ken dans Street Fighter II : « Attack me if you dare, I will crush you ! ».



Eric Espinosa
Vigie digitale, il arpente les méandres du web à la recherche de l’oiseau rare, la perle sacrée, les 7 boules de cristal… Il a également une forte tendance à tout ramener au Football.

Twitter : @ericespinosa8

Capture d'écran: http://www.influencia.net/fr
 

Je ne suis pas féministe, mais je me soigne...

Publié le 04/11/2015



Non je ne brandis pas le drapeau de la cause féminine à toute occasion. Mais il y a des chiffres qui font bondir , notamment celui-ci : en 2015 l'écart entre le salaire brut moyen des hommes et des femmes a encore augmenté, et est passé à 18,4 % ! Pour le dire clairement : mesdames, malgré les grands discours rien ne bouge, bien au contraire vous gagnez encore moins que les hommes.

La très intéressante étude que vient de publier la plate-forme digitale de travail Qapa.fr sur l’analyse des données de plus de trois millions de profils en France entre janvier et octobre 2015 révèle en effet qu'en 2015 le salaire brut moyen des hommes est de 2 294€ contre 1 873€ pour les femmes, soit un écart de 18,4%. En 2013, la différence n'était « que » de 17,8 % (2 211€ contre 1 817€)...

Et même si on soustrait les différences de temps de travail, de niveau de compétences et de catégories socioprofessionnelles, femmes et hommes ne perçoivent toujours pas les mêmes salaires ! « Cette différence de traitement se rapproche d’une mesure de la discrimination pure pratiquée par les employeurs à l’encontre des femmes », explique l’Observatoire des inégalités sur son site.

Il y aura bientôt quarante-trois ans, le 22 décembre 1972 exactement, que le principe de l’égale rémunération des femmes et des hommes s'inscrivait dans la loi. Il y a encore beaucoup de travail à faire !

Je ne suis pas féministe, mais je me soigne…

Isabelle Musnik
Elle est la fondatrice, directrice générale et directrice des contenus et de la rédaction de INfluencia, lancé en 2004. De nationalité française et britannique, et journaliste économique de formation, elle a démarré sa carrière à l'Expansion et à la Vie Financière. Elle a été éditrice de CB News de 1986 à 2003. Également rédactrice en chef du Guide du Luxe, elle est aussi l’éditrice du Gunn Report for Media qui met en lumière l'innovation média et son efficacité.

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