Publié le 02/11/2015
A l’occasion de la Paris Games
Week 2015, gouvernement.fr passe au crible le secteur du jeu vidéo, en
France, et réaffirme son engagement à l’un des fleurons de la
compétitivité « bleu blanc rouge » dans le monde. Alors infographie
Serge…
La France aime le jeu vidéo et il suffit de jeter un œil à la dernière infographie du gouvernement.fr
-qui ne peut pas faire l'impasse sur une industrie aussi créative et
dynamique- pour s'en convaincre. Que ce soit à la maison (92,1%) ou chez
des amis (35,6%), plus de 70% de nos compatriotes pratiquent cette
activité, et les jeux de stratégie sont les plus plébiscités, devant les
scénarios de rôle/aventure et d’action.
Troisième pays le plus attractif,
derrière les Etats-Unis et le Canada, le jeu vidéo est aussi et surtout
la deuxième industrie culturelle en France, derrière le livre mais
devant le cinéma et l’audiovisuel. Pas étonnant non plus de retrouver le
jeu vidéo Fifa 2015 comme produit culturel le plus
vendu dans l'Hexagone, en 2014, avec 1,292 million d’unités écoulées. Et
les perspectives d’évolution sont radieuses : avec 3,8 milliards
d’euros de chiffre d’affaires en 2014, 800 nouveaux emplois créés d’ici à
2016 et un accompagnement de l’Etat toujours plus important
(élargissement du crédit d'impôt, création d'un fonds d'avances
participatives de 20 millions d'euros), les entreprises françaises n’ont
pas fini de tirer leur épingle du jeu. Jetez un œil à la dernière
création d’Ubisoft avec Assassin's Creed Syndicate pour vous en convaincre.
Il y a encore quelques années, le jeu
vidéo était cloué au pilori par ses détracteurs. Jugé antisocial ou
responsable de certains comportements déviants, la donne a changé.
L’éditeur Changyou Game Developer en a même fait la démonstration, cette année, avec une campagne baptisée Changyou online game developer.
Objectifs ? Montrer les vertus du jeu, sorte d’échappatoire à un
quotidien parfois étouffant, en critiquant notamment la condition
humaine avec beaucoup d’humour. Une initiative qui montre bien tout le
pouvoir de cette industrie qui sort définitivement de l’ombre et qui
n’est plus l’apanage du geek. Mieux, elle sort les crocs et comme le dit si bien Ken dans Street Fighter II : « Attack me if you dare, I will crush you ! ».
Eric Espinosa
Vigie
digitale, il arpente les méandres du web à la recherche de l’oiseau
rare, la perle sacrée, les 7 boules de cristal… Il a également une forte
tendance à tout ramener au Football.
Twitter : @ericespinosa8
Capture d'écran: http://www.influencia.net/fr |