jeudi 18 février 2016

6 solutions qui veulent «changer le système» politique en France

A quelques mois de l'étape des «primaires» au sein des deux partis politiques en France et de nouvelles élections au niveau national, certains entrepreneurs tentent de faire peser davantage la voix des citoyens dans les décisions. A l'ère digitale se pose de plus en plus la question de la représentativité et du lien entre les institutions et les individus. 
Aux Etats-Unis, les solutions qui permettent de rétablir ce lien attire d'ailleurs l'intérêt des investisseurs, à l'image de OpenGov, valorisée 100 millions de dollars après une levée de 25 millions à l'automne 2015.
Tour d'horizon des solutions qui veulent inventer une nouvelle forme de démocratie digitale en France.
  • La primaire ouverte sur Internet:

Democratech

«Cher François, cher Nicolas, chère Marine… et tous les autres candidats autoproclamés des partis politiques, soyons clairs : en 2017, nous n'avons pas envie de voter pour vous», annonce la solution Democratec lancée par l'entrepreneur Thibauld Favre, sur le site des pétitions change.org sur lequel il recueille à ce jour moins de 1 000 signataires. Sur WeSign.it, il en comptabilise près de 7 000. 
Avec le projet La Primaire.org, l'association Democratech entend organiser une primaire sur Internet  à partir de 100 000 inscrits sur son site (plus de 16 300 actuellement). «Aujourd'hui en France, les partis politiques (365 000 personnes soit 0,5% de la population) désignent les candidats aux élections alors que les citoyens les rejettent massivement». Sur Twitter l'initiative rassemble près de 4 000 personnes et une communauté similaire sur Facebook. Enfin, le projet LaPrimaire.org centralise l'ensemble de ses soutiens sur un tableau de bord.
Thibauld Favre est entrepreneur. Il a créé en 2008 Allmyapps qu'il a revendu après un pivot et six années d'existence. Le secrétaire général de l'association Democratech est l'avocat parisien David Guez
 

  • Elire un Président de la société civile:

La Transition

​L'entrée en matière sur le site latransition.fr est du même ton: «En 2017, comme 3 Français sur 4, nous ne voulons plus ni de Hollande, ni de Sarkozy, et nous ne voterons par Le Pen». L'ambition de La Transition est claire: présenter un candidat issu de la société civile lors de la prochaine élection présidentielle. Ce Président d'un genre nouveau, entouré d'un gouvernement lui aussi provenant de la société civile, s'engagerait sur un mandat unique de cinq ans.

Lancée en janvier 2016, l'association réunit une équipe d'entrepreneurs, cadres-dirigeants, universitaires et professions libérales. On compte, parmi ses membres fondateurs, des personnalités telles que Jean-Lou Blachier, vice-président délégué de la CGPME, François Momboisse, président de la FEVAD et ex-vie-président du Conseil National du numérique (CNNum), Claude Posternak, historien et économiste, François Garcon, auteur et enseignant-chercheur en Histoire à l'Université de Paris I, ou encore Djamel Dib, président de la Fédération des Médecins Libéraux. L'association regroupe près de 280 adhérents, qui peuvent proposer leurs «contributions» via le site, parmi lesquelles on trouve: «Pour une limitation des mandats dans le temps», ou bien «L'apprentissage, facteur de réussite sociale». 
Sur Twitter et Facebook, le nombre d'abonnés et de followers est similaire à la première initiative; plus de 3 400 sur Twitter et 1 220 personnes sur Facebook.
  • Débats sur la majorité

Des primaires à gauche toute

La primaire est un outil qui peut servir à maintenir le système politique ou faire émerger de nouvelles initiatives. C'est le constat d'un groupe de militants qui a lancé La Primaire de Gauche en janvier 2016. Au départ du projet, on trouve notamment Caroline de Haas, ancienne conseillère de la ministre des Droits des femmes et ancienne porte-parole d'Osez le féminisme! et Elliot Lepers, ancien conseiller digital d'Eva Joly pendant sa campagne en 2012, et co-fondateur de N.O.U.S, un studio de création digitale dédié aux institutions politiques.
L'objectif de l'association est clair: se charger de l'organisation d'une primaire qui permettra «de faire émerger une alternative politique» en vue des élections présidentielles de 2017. Le mouvement envisage même le passage à une VIème République suite à cela. 
Pour son lancement, le Comité d'organisation comptait plus de 500 personnes volontaires pour organiser l'élection à son lancement. Le projet mobilise aujourd'hui 2 600 volontaires sur les 10 000 personnes qu'elle cherche à recruter. L'association a aussi lancé une collecte de fonds pour obtenir 200 000 euros. Les donateurs ont aujourd'hui la possibilité de faire une promesse de don via le site de l'association. Une campagne de crowdfunding devrait être bientôt lancée en complément. 
Une petite communauté s'est constituée autour du projet sur les réseaux sociaux (1 900 fans sur Facebook, 1 700 followers sur Twitter). 

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  • Pour une primaire élargie «des gauches et des écologistes»:

Notre Primaire

Solution similaire, mais qui souhaite co-exister en parallèle de l'initiative précédente : Notre Primaire . Le projet rejette l'idée d'un candidat à la présidentielle «imposé d'en haut, sans débat et sans préparation collective», peut-on lire sur le compte Twitter du mouvement (1 100 et quelques abonnés). Notre Primaire se propose donc d'organiser une «grande primaire des gauches et des écologistes» afin de faire émerger d'autres profils de candidats. 
Les initiateurs du mouvement (des économistes et des sociologues à l'image de Julia Cagé ou Michel Wieviorka, des journalistes comme Guillaume Duval, ou  bien des personnalités politiques comme Daniel Cohn-Bendit), ont lancé un appel aux responsables des partis politiques de gauche via leur pétition sur le site change.org. Leur appel est repris par Libération en janvier 2016. Un mois plus tard, plus de 78 000 personnes se sont déjà engagées à soutenir l'initiative, et à voter lors de cette élection. 
Si le virtuel et les réseaux sociaux ont permis de faire connaître Notre Primaire, les soutiens se mobilisent aussi «irl»: des rencontres-débats s'organisent dans différentes villes. La première a eu lieu à Paris le 3 février dernier en présence des initiateurs du mouvement, et de personnalités politiques de gauche. D'autres événements sont prévus à Lyon, Tours, Lille, Le Mans à l'initiative des signataires locaux. 

Au-delà de la communication réalisée autour de la première rencontre parisienne, les signataires semblent attendre la suite, et notamment la tenue d'un débat de fond sur le profil et le rôle du candidat proposé, comme en témoignent certains commentaires visibles sur le site. Sur Fabceook, près de 2 000 «j'aime», au 17 février 2016.
  • La démocratie 2.0

L'application GOV

3,2 millions de «GOV's» ont été comptabilisés à fin 2015, et plus de 4 millions ont été exprimées depuis le lancement de l'application GOV App en 2014, nous explique l'équipe. Un «GOV», c'est une opinion exprimée par un utilisateur de l'application sur une personnalité politique, un sujet d'actualité, ou tout autre thème qui le fait réagir et sur lequel il souhaite débattre. L'utilisateur peut accorder des bonus ou des malus aux sujets proposés, ou bien soumettre son propre sujet. 
Avec leur application, les deux co-fondateurs de la société (Bobby Demri et Pierre-Alexandre Teulié, ancien conseiller au Ministère de l’Economie) veulent permettre aux citoyens de «faire entendre leur voix».
Une communauté de 29 000 fans sur Facebook soutient l'initiative, et l'application a été téléchargée entre 10 000 et 50 000 fois via Google Play. Les données ne sont pas disponibles pour l'App Store. 
REVOIR : L'interview de Gov par Frenchweb (octobre 2015)

 
  • Le dernier-né, l’application de démocratie participative:

Stig

Créée en septembre 2015, l'application est en phase de test depuis ce mercredi 17 février. Le principe est simple: rassembler les idées des citoyens, leur permettre de s'exprimer sur les idées des autres en les notant, et faire ressortir de cette manière les idées les plus populaires à un instant t («la première vision en temps réel de la volonté générale»). «Proposer des idées, améliorer celles des autres citoyens et enfin voter», sont les trois promesses principales de ce service.
A l'image de l'application GOV, les deux co-fondateurs de Stig, Jérémie Paret et Germain Lecourtois sont avant tout des entrepreneurs du web. «L'objectif de Stig est de fournir aux Français un moyen d'influencer et d'aider les élus dans leurs actions en créant la première vision en temps réel de la volonté générale«, confie à Frenchweb Jérémie Paret. Et ajoute: «le nom Stig vient du mot stigmergie, qui désigne une forme d’intelligence collective auto-organisée où les projets sont conduits par les idées plutôt que par une personne ou un groupe.»

 

Avec Jeanne Dussueil.

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Claire Spohr

Claire Spohr

Chargée d'études à la Rédaction chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs
6 solutions qui veulent «changer le système» politique en France
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Les 5 nouvelles orientations qui transforment le retail

Publié le 17/02/2016 Laetitia Faure  Twitter : @Artylaeti

Image actu

Les magasins et points de vente vivent une profonde transformation. Pas seulement à cause des nouvelles façons de consommer, de l’intégration du digital. Mais aussi et surtout dans leur mission même. Sont-ils encore là pour vendre ? Doivent-ils apporter plus aux clients ? Sous quelles formes ? Dans l’étude « 50 nouvelles tendances à intégrer à votre stratégie », le bureau de tendances marketing Urban Sublime regroupe et analyse les 50 tendances qui sont en train de transformer la relation marque/client. Laetitia Faure, fondatrice, fait le point pour Influencia sur 5 tendances retail primordiales repérées aux quatre coins du monde.


Feel like home

Bienvenue chez The Russet. Dans ce lieu atypique du quartier de Hackney à Londres, on peut flâner au soleil, commander un encas à n’importe quelle heure, laisser ses enfants jouer dans un grand espace dédié, visiter le potager collaboratif, assister à des concerts. Toujours à Londres, dans les magasins de musique de la rue Denmark Street, on peut s'asseoir des heures durant et essayer n’importe quel instrument musical tout en discutant avec les employés pour obtenir les meilleurs conseils.





Même constat dans d’autres villes du monde. Au sein des hôtels Mama Shelter, de Los Angeles à Marseille, on peut s’attabler quelques heures autour d’une grande table conviviale et potasser des livres à disposition. Quant aux concept stores de la marque H&M, il est possible d’y passer l’après-midi à s’amuser autour du photobooth ou assister à un DJ set à l’entrée du magasin.

Que ce soit dans un point de vente indépendant ou au sein d’une grande chaîne, le magasin de demain se profile comme un deuxième chez soi, un univers polyvalent, familier, accueillant, chaleureux. Il y fait bon s’attarder, on peut y passer des heures sans s’ennuyer. Cette deuxième maison valorise le contact humain et créé une relation authentique avec la marque. Les vendeurs y prodiguent leurs conseils avisés ainsi que leur passion du métier à travers des ateliers et des évènements construits autour du patrimoine de la marque. Le lieu de demain est un lieu de vie, ouvert et flexible, pensé pour tous. En une phrase : on s’y sent bien.


Good time

Valoriser l’expérience immatérielle davantage que le produit. Ce concept est en train de prendre le pas dans l’univers du retail. En témoigne la naissance des anticafés, lieux hybrides où l’expérience intangible est dorénavant valorisée davantage que les produits. Dans ces cafés, on paie uniquement le temps passé sur place.





Ici boissons, jeux de société, livres et - évidemment - wifi sont à volonté. On paie au temps passé à en profiter. Ces nouveaux modèles économiques se répandent depuis quelques années dans la lignée de la notion de « full service » réclamée par les consommateurs. Une manière de responsabiliser le client tout en lui laissant la pleine liberté de consommer comme il l’entend. Celui-ci est en demande d’une nouvelle relation à la consommation. Pas seulement mesurable en acquisition de biens mais aussi et surtout en valeur affective ou en qualité de service.


Ultra connexion





Le lieu de vente n’est plus à envisager comme un espace géographique confiné. Certaines marques habiles profitent de l’expérience en magasin pour développer leur notoriété sur la toile. A l’entrée de ce Nike Town, le ton est donné via une inscription virale située sur le sol. L’expérience que nous allons vivre au sein de ce magasin peut-être (doit être ?) relayée sur les réseaux sociaux. Les codes digitaux à employer sont immédiatement fournis par la marque: le compte Instagram à mentionner, le bon hashtag à employer. Simples, directs, tels les slogans de Nike. Un concept efficace, facilement reproductible par les marques pour étendre leur relation avec leurs clients au delà du magasin.


Post digital experience





Si les grandes enseignes ont fait le choix du DJ live à l’entrée de leurs magasins ou des playlists digitalisées Deezer ou Spotify, au sein des branchés Ace Hotels tout comme dans de nombreux cafés indépendants à Greenwich, on opte pour une autre démarche. Celle du retour à une musique analogique, diffusée via une platine vinyle. Cette technique impose aux gérants de changer de vinyle toutes les demi-heures manuellement, mais quel plaisir d’entendre le crépitement de la platine si authentique !

Ce retour à une expérience post digitale s’inscrit dans un mouvement plus large, celui du « slow life », prônant le retour d’un certain art de vivre, d’un temps dédié à apprécier les choses du réel et à mettre de côté les réseaux sociaux et la vie numérique. La marque s’incarne dans le quotidien physique du consommateur et le lien prend une dimension humaine, concrète et authentique.


All in one





Le point de vente vit une profonde transformation, nous l’avons constaté. Ce changement repousse les limites purement commerciales des magasins pour imaginer de nouveaux espaces qui s’inscrivent dans le quotidien des gens. La marque Rapha est un très bel exemple de cette mutation. Véritable lieu de vie, de réunions, de préparation de voyages mais aussi café, magasin de réparation et d’entretien de vélos; Rapha fait vivre la passion du cyclisme sous tous ses aspects. L’espace est davantage dédié à l’incarnation des valeurs et de la vie de la marque qu’à la présence des produits. La communauté devientle gène  vivant de la marque, le magasin le catalyseur.





Si le commerce en ligne a gagné du terrain notamment grâce au mobile, à la facilité et rapidité de livraison, au choix des produits et à leur coût souvent plus avantageux, le lieu physique possède des avantages humains, expérientiels et sensoriels uniques, que certaines marques ont su intelligemment déployer pour accroître leur notoriété et fidélisation. Ces nouveaux espaces donnent envie aux consommateurs de se déplacer hors de chez eux pour découvrir, se laisser séduire, acheter.

En se sentant aussi bien que chez lui, le consommateur retrouve des repères et des valeurs communes. Et une envie de passer plus de temps sur le lieu, d’y retourner. Les points de vente se transforment alors en points de contacts, en vecteurs privilégiés, en occasions pour la marque de créer une relation forte et pérenne avec son client.


Laetitia Faure
Elle est fondatrice du bureau de tendances marketing international Urban Sublime. Son métier ? Détecter les dernières innovations marketing, digitales et relation client provenant du monde entier afin de conseiller les marques dans leur évolution avec leurs publics. Elle intervient auprès d’acteurs du CAC40, lors de congrès et au sein d’écoles de commerce en Europe et aux Etats-Unis.

Twitter : @Artylaeti

Comment ManpowerGroup expérimente les RH de demain avec des startups

17 février 2016 par Vincent Puren dans Prospective  http://www.maddyness.commacbook-336704_1920

ManpowerGroup a créé au sein de sa direction générale communication et marketing groupe, une cellule de veille innovation : «Eclaireur Office » pour accélérer les rapprochements commerciaux entre le monde des startups RH et le groupe Manpower. Entretien avec Gwenaelle de la Roche, responsable du département marketing groupe de ManpowerGroup France, et leader d’Eclaireur Office.


La France est face à une effervescence de startups spécialisées dans les RH, ManpowerGroup en dénombre d’ailleurs plus de 300 à ce jour, que ce soit sur le recrutement des jeunes, le Big Data RH ou la gestion des talents.
Cette vague d’innovateurs constitue une opportunité extraordinaire de voir émerger un marché de l’emploi plus fluide, plus dynamique, plus compétitif. Mais ces jeunes pousses sont souvent bloquées dans leur développement. Il faut dire que les grandes entreprises hésitent toujours à leur confier la co-responsabilité d’un processus de transformation RH global stratégique et décisif.
« Les grandes entreprises se contentent généralement de prendre les services de ces startups pour faire de la communication sur l’innovation. Une stratégie d’« innovation washing » qui ne rend pas service à ces startups qui veulent faire leur preuve sur le terrain » , affirme Gwenaelle de la Roche, responsable du Département Marketing Groupe de ManpowerGroup France
C’est la raison pour laquelle ManPowerGroup a lancé Eclaireur Office. Une initiative pour inventer une nouvelle façon de faire travailler ensemble les grandes entreprises et les start-up, mais aussi aider ces dernières à vraiment mettre leurs solutions à l’épreuve.

Un projet innovant porté au sommet de ManPowerGroup

La transformation digitale ne doit pas être cantonnée à un pôle dans l’entreprise, elle doit être portée par le président. C’est en tout cas la vision de ManPowerGroup. Eclaireur Office, sa cellule de veille en innovation, est au service de cette stratégie d’ouverture et de mise en mouvement. L’entitée est ainsi logée au plus haut niveau de l’entreprise, à la direction générale communication et marketing groupe, et que son directeur général, Christian Boghos, est membre du comité exécutif du groupe.
« Aujourd’hui, le monde du travail dans son ensemble traverse une vraie révolution. La part des investissements sur le marché des technologies RH est passée de 100 millions de dollars en 2010 à 2,8 milliards en 2015 » , argumente Gwenaelle de la Roche
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Effectivement, auparavant les solutions RH étaient faites par les grandes entreprises… pour les grandes entreprises, avec tout ce que cela implique en termes de complexité et de coûts. Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont légères, économiques et faciles à expérimenter et à déployer, ce qui permet de toucher un marché plus large, pour moins cher, et avec plus d’agilité.
C’est une opportunité à saisir, non une menace. C’est pour cela que la volonté de l’entreprise est d’aider les startups à accéder au terrain, à mettre leurs idées à l’épreuve.
« Ce que nous sommes en train de créer, c’est un vrai cluster de startups RH, un écosystème avec des entrepreneurs passionnés qui innovent sur chaque point de la chaîne de valeur du recrutement et de l’emploi, pour les intégrer ensuite aux offres que nous proposons à nos clients » , annonce Gwenaelle de la Roche

Un pari gagnant-gagnant

Concrètement, il s’agit pour ses clients, de l’assurance de bénéficier à la fois de l’expérience d’un grand groupe multi-métiers, qui connaît leurs enjeux et leurs responsabilités, et de se connecter aux innovateurs capables de réinventer avec eux leurs méthodes. Un pari gagnant-gagnant. Eclaireur Office a d’ores et déjà scellé des partenariats dans plusieurs domaines, que ce soit celui du Big Data RH, de la Business Intelligence ou de l’acquisition de talents avec des partenaires innovants comme Easyrecrue, Work4labs, Welcome to the jungle, Goldenbees, Keycoopt, QAPA, Multiposting, ….
Plus récemment, la cellule s’est rapprochée d’une startup, Supermood, et de son créateur, Kevin Bourgeois, un jeune entrepreneur de 24 ans qui a développé un système de sondage hebdomadaire interne très prometteur – et très simple à mettre en place. « On le voit tous les jours, l’innovation n’est pas qu’une affaire de technologie, mais d’abord une question humaine » ,  explique Gwenaelle de la Roche.
En bref, le monde du travail tel que nous le connaissons est en train de voler en éclat, et un nouveau monde est en train d’émerger. Mutations démographiques, mondialisation rapide, révolutions technologiques, désintermédiation, de nombreux facteurs ébranlent des marchés de l’emploi de plus en plus déréglés. Le salariat est-il encore le modèle à suivre ? Comment former à l’heure où 4 jeunes actifs sur 10 imaginent que leur emploi risque d’être remplacé par un robot d’ici 10 ans ? Comment recruter à l’heure où coexistent un chômage de masse et une pénurie des talents croissante ?
Face à ces transformations, le pari de ManpowerGroup, est donc la co-innovation avec les startups. Les prochaines étapes ? Elargir cet écosystème à une quarantaine de startups, et continuer à s’aider à grandir mutuellement.

#OpenInno : Comment ManpowerGroup expérimente les RH de demain avec des startups 

 

 

 

 


Envie de parler à Homer ? JUST « D’OH ! » IT

Envie de parler à Homer ? JUST « D’OH ! » IT

Le 15 mai prochain Les Simpson seront en direct pendant 3 minutes. Il vous sera alors possible de poser des questions à Homer. A vos tweets !

27 années que Les Simpson existent. Dans un monde où les « succès feu de paille » sont de plus en plus nombreux la série d’animation fait figure d’OVNI. Avec plus de 350 nominations ou prix rendant hommage à sa créativité et des revenus publicitaires moyens par saison de 234 000 dollars par saison (290 000 dollars les 30 secondes en 2015), Les Simpson continuent de séduire.
Adepte des narrations Transmédia, la famille la plus populaire d’Amérique s’essaye à une expérience encore inédite : l’interaction en direct. Le 15 mai prochain les internautes auront l’occasion de questionner Homer Simpson en direct sur la Fox. L’expérience sera brève puisque les internautes n’auront le droit qu’à 3 minutes de direct.
Pour réussir le challenge les réalisateurs utiliseront le motion capture qui permet de restituer les  mouvements en temps réel.

Al Jean, célèbre show runner de la série parle « d’une grande première, jamais réalisée dans le cadre d’une série animée ».
Les fans pourront donc tweeter du 1er au 4 mai avec le hashtag #homerlive et espérer avoir un échange inédit avec Homer HIMSELF !
Si vous voulez en savoir plus sur la saga Les Simpson : histoire, techniques narratives, gestion des licences… un dossier de 20 pages vous attend dans L’ADN N°4 L’appel de l’Open.

 

Envie de parler à Homer ? JUST « D’OH ! » IT