mercredi 6 avril 2016

Ariella Masboungi reçoit le Grand Prix de l'urbanisme 2016


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Ariella Masboungi reçoit le Grand Prix de l'urbanisme 2016 http://www.batiweb.com

Ariella Masboungi reçoit le Grand Prix de l'urbanisme 2016
Le jury du Grand Prix de l'urbanisme a décidé de récompenser à l'unanimité Ariella Masboungi, pour « son engagement sans faille » en faveur de la profession. Inspectrice générale du développement durable, elle a œuvré durant toute sa carrière, en tant qu'architecte-urbanisme, pour favoriser le dialogue entre les acteurs qui pensent et construisent la ville. Retour sur sa carrière.

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Le Grand Prix de l'urbanisme 2016 lui sera remis par la ministre du Logement et de l'Habitat Durable Emmanuelle Cosse, lors d'une cérémonie officielle à l'automne.
Ce prix, c'est elle qui l'a réinventé aux côtés de Jean Frébault. A l'heure de passer la main, Ariella Masboungi reçoit là l'hommage de toute sa profession, un prix accordé « à l'unanimité » par le jury composé de professionnels et un choix plébiscité lors de la consultation menée auprès d’un large public d’experts de l’urbanisme.
Le jury « a souhaité saluer l’engagement sans faille d’Ariella Masboungi pour la discipline et ses acteurs dans toute leur diversité, pour sa capacité à les fédérer et à les aider à mettre en œuvre leurs projets », précise un communiqué du Ministère du Logement.

Un rôle de passeur et de veilleur

Inspectrice générale du développement durable, Ariella Masboungi est aussi distinguée pour son « rôle de passeur et de veilleur », explique le Ministère. « Grâce (...) à son regard critique, le projet urbain a transcendé la seule planification et les aspects formels pour englober toutes les disciplines et les pratiques qui produisent la ville ».

Née à Beyrouth, elle rejoint le ministère en charge de l’urbanisme à Metz puis à Paris. Elle est ensuite directrice adjointe de l’agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise où elle a initié des projets urbains.
A la direction générale en charge de l’urbanisme en administration centrale, elle créé les « ateliers projets urbains », avec une cinquantaine d’épisodes, dont l’objectif est de repérer et de faire connaître les innovations conceptuelles, méthodologiques et opérationnelles : certains à Paris sur des thèmes aussi divers que « penser la ville par le paysage », « penser la ville par l’art contemporain », « ville et voitures », toujours fondés sur des expériences réelles, d’autres in situ dans des villes françaises comme Lyon, Lille, Nantes et étrangères, Bilbao, Barcelone, Breda, Birmingham, Gênes, Anvers, New York, Lisbonne et bientôt Amsterdam. Par ailleurs, ces ateliers ont donné lieu à une production éditoriale importante (collection projet urbain).
« Au travers d’outils pertinents (ateliers, voyages, publications, grand prix), elle sait anticiper les sujets porteurs d’avenir telles l’énergie, la nécessité d’agir à la grande échelle, la mobilité. Elle sait aussi mettre en partage tous ces sujets, créant un réseau d’acteurs de l’urbanisme et de l’aménagement en France et à l’étranger. Dans cette mesure, elle a un rôle de médiateur entre les idées et entre les générations », insiste le Ministère dans son communiqué.

Anticiper les sujets porteurs d'avenir

Ariella Masboungi s'est également illustrée dans l'animation d'autres lieux de débats et de réflexion sur l’urbanisme, tels « les matinées du CDEDD » et les « 5 à 7 du club Ville Aménagement ». Elle conduit des études dont les sujets ont tous donné lieu à des livres qu’elle a dirigés : l’urbanisme des modes de vie, les grands territoires et l’énergie au cœur du projet urbain.
Elle a aussi présidé l’École d’Architecture de la Ville et des Territoires à Marne-la-Vallée et été Professeure associée à l’Institut français d’urbanisme. Elle assure de nombreuses contributions à l'occasion des colloques internationaux et elle est membre d’un groupe de recherches à l’université de Princeton (USA).
« Elle insuffle un esprit d’ouverture aux questions urbaines, sociales et sociétales émergentes, donne la curiosité des expériences pionnières en Europe et dans le monde, et favorise le dialogue entre les disciplines et les métiers qui pensent, conçoivent et fabriquent la ville », conclut le ministère du Logement.

Un esprit d'ouverture

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité agissant sur l’espace urbain, quelles que soient l’échelle et la nature de cette intervention. 
Le Grand Prix valorise l’action des professionnels auxquels revient la charge, complexe, de contribuer à fabriquer au quotidien la ville, et notamment la ville durable.
Il donne ainsi l’occasion chaque année de débattre de l’urbanisme et de la ville. Il permet de faire émerger les préoccupations contemporaines, les attentes et des pistes de travail pour l’avenir de la ville.
En 2015, le jury a souhaité mettre en lumière le travail de Gérard Penot, (Atelier Ruelle), pour sa capacité à démontrer que la sobriété des interventions peut être synonyme de qualité et de durabilité.   
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Burberry encourage ses clients à utiliser Snapchat

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Burberry est la première marque qui estampille ses produits avec des QR-codes, appelés Snapcode. Cette fonctionnalité de Snapchat donne accès à des contenus exclusifs aux clients qui se rendent en magasin. Une façon de faire de Snapchat un outil de Brand Content attractif.

Burberry a révélé lundi 4 avril, sa nouvelle campagne pour son dernier parfum pour homme. Une publicité qui encourage les visiteurs à repérer les Snapcode placés sur ses produits et qui, une fois scannés, les redirigera sur le compte Snapchat de la marque. Le contenu diffusé sur la chaîne Snapchat comprend une interview du directeur de campagne, des conseils beauté et soins et une vidéo des coulisses de cette campagne. Ces différents extraits seront en ligne pendant 2 mois et pourront être accessibles une fois le Snapcode scanné par l’application.
Le partenariat entre la marque de luxe et Snapchat semble porter ses fruits. En effet, la chaîne Snapchat de la marque se situe en première position dans la section Snapchat Discover.
Ce n’est pas la première fois que Burberry teste les dernières fonctionnalités de Snapchat. L’an passé, la marque avait mis en ligne sur l’application le stream d’un défilé qui avait suscité des millions de vues.


Le journaliste est-il une bonne caution publicitaire ?

Le journaliste est-il une bonne caution publicitaire ?http://www.influencia.net


Publié le 05/04/2016

Image actu

Dans une ère nauséabonde de méfiance plébéienne envers les journalistes, un quotidien australien ose une campagne qui fait de ses jeunes plumitifs ses produits d’appel publicitaires.

Quand un produit a perdu la confiance de ses consommateurs, l’annonceur fait face à un dilemme cornélien : le mettre au placard publicitaire le temps que le discrédit se tasse ou au contraire, renforcer sa visibilité pour redorer son image par un nouveau branding. Dans la très grande majorité des pays développés gangrénés par l’« infotainment » et l’actu fast-food, les citoyens ne croient plus dans la bonne parole journalistique. En France, les études démontrent que le public possède aujourd’hui une mauvaise opinion des journalistes. Pour qu’un canard ose donc en faire les égéries d’une campagne, il faut être soit naïf, sacrément audacieux et entêté. Soit simplement australien, comme le quotidien de Melbourne The Herald Sun.

Cloués au pilori de l’antisystème par les populistes qui hypocritement s’en servent comme tribunes, les médias classiques suscitent en Occident le doute et la méfiance. Quand la plèbe et quelques élites politiques inconscientes crient haro sur la presse, le bruit des bottes résonne au coin de la rue. Pour éviter l’écueil des démocraties comateuses, les plaidoiries panégyriques doivent d’abord venir des premiers concernés : les groupes de presse. C’est à eux de défendre ceux qu’ils emploient pour informer. C’est justement parce qu’il croit dans la compétence et la passion de sa jeunesse plumitive que The Herald Sun en fait les visages de sa nouvelle campagne.

Lancée début avril et prévue pour durer jusqu’en juin, Victoria’s Headlines met en scène six journalistes trentenaires du journal. Etalés sur Facebook et dans tout Melbourne sur des panneaux digitaux et du mobilier urbain, leurs portraits ont également interpellé les 100 000 spectateurs massés dans le stade de football pour le lever de rideau du championnat. Pour « réaliser une campagne aussi puissante qu’un titre d’article et qui force le lecteur à construire une nouvelle association avec celui qu’il lit sans connaître », dixit Victoria Kammeron George, general manager marketing de News Corp Australia "l’agence Cornwell a choisi une stratégie visuelle sobre mais impactante".


Les grandes causes défendues suivront plus tard


Sur chacun des portraits réalisés par un jeune photographe du quotidien, Tim Carrafa, le titre d’un article phare est écrit en blanc sur le visage de son auteur. Sur la gauche du faciès sont inscrits le nom du journaliste, sa fonction et la date de publication de l’article. Pour Emily McGrath, directrice commerciale du Herald et du Weekly Times, l’idée créative de Cornwell « représente l’essence même de ce que défend le journal d’une manière unique, contemporaine et inédite. Mettre en avant nos jeunes journalistes émergents est sans précédent avec tout ce que nous avons déjà fait, mais après tout, ce sont eux qui, au quotidien, militent pour le changement et dont la voix fait une vraie différence dans notre ville ».

Avec ses 2 millions de lecteurs par semaine et ses 4 millions mensuels en ajoutant les supports mobiles, le quotidien référence de Melbourne emploie plus de 30% de journalistes trentenaires. En 25 ans d’histoire, il est devenu une voix très influente dans tout l’état du Victoria. Promouvoir les porte-étendards de sa nouvelle génération plus engagée, plus militante et plus connectée est donc logique. Plus tard dans l’année, la campagne mettra en valeur les grands reporters les plus connus, les éditorialistes mais également les causes défendues par le journal depuis deux ans. 




 


Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA