mercredi 27 janvier 2016

#MaddyPitch : Redled transforme les souvenirs vidéo en de véritables films professionnels

26 janvier 2016 par Audrey Serra dans Startup 
redled

Redled transforme vos vidéos de voyage en un véritable film. Rencontre avec Nicolas Ferriere, fondateur de Redled.


Qui sont les fondateurs ?

Je suis l’unique fondateur, Redled est une SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle), et 2016 sera l’année des partenariats et des collaborations.

Quel est votre constat de départ ?

Les films de vacances, c’est l’occasion de se remémorer de bons moments et de partager avec ses proches d’agréables souvenirs. Mais réaliser un montage vidéo est souvent un vrai casse-tête. Faire le tri dans les prises, trouver le temps de s’y mettre, maîtriser les logiciels de montage… Cela se révèle bien souvent compliqué et chronophage, pour un résultat qui n’est pas forcement à la hauteur du vécu…

Quelle est votre solution ?

Redled est une plateforme en ligne qui permet à tout utilisateur de faire réaliser un montage vidéo, à partir de ses propres prises, et quel que soit l’appareil utilisé. La prestation de service est totalement dématérialisée, depuis le téléchargement de la matière première de l’utilisateur, jusqu’à la restitution du montage final. C’est un service, mais également un produit qui est proposé au travers d’un coffret cadeau. Ce dernier permet d’accéder à la plateforme. Il renferme également un livret de conseils techniques et narratifs pour une expérience plus fun et participative.

Quel est votre business model ?

Notre offre est dédiée exclusivement aux particuliers, mais la commercialisation sous forme de coffret cadeau permet d’ouvrir le champ des possibles en matière de canaux de distribution. On peut imaginer tous types d’intermédiaires, tels que les agences de voyage ou les distributeurs de caméras par exemple. Ce type de vidéo virale peut également être un bon moyen de mettre en valeur l’intermédiaire, c’est véritablement un service qui peut apporter de la valeur à l’ensemble de la chaîne de distribution.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper ?

Le premier client de Redled a été rencontré… aux toilettes ! Improbable !

Quelle a été votre plus grosse galère ?

Changer le nom de la société et réadapter toute l’identité visuelle à un mois de la sortie du site et des coffrets cadeau, avant les fêtes de fin d’année a sans aucun doute été notre plus grosse galère.

L'agence de travail PROMAN rachète A à Z EMPLOIS

Le groupe PROMAN (siège à Manosque), spécialisé dans l'intérim, vient de procéder à une nouvelle opération de croissance externe.

Capture d'écran:http://www.proman-interim.com/


En effet, elle a racheté la société A à Z emplois, basée en Suisse. Proman était déjà présent en Suisse depuis 2013 avec sa filiale 3HPRO et renforce donc sa présence grâce à cette opération.

A a Z Emplois compte 40 collaborateurs dans 13 agences pour plus de 10.000 candidats par an.

  Source : Flash-infos 26 janvier 2016 à 17h09
http://www.fusacq.com/

Capture d'écran: http://www.fusacq.com/


Quels sont les mots les plus utilisés par les marques ?


Image actu

Les nouveaux slogans fleurissent tous les jours, inventant des néologismes. Mais avec quels mots ? Comment les marques se les accaparent pour les recycler ou les distordre pour le meilleur et parfois pour le pire ? Quels sont ceux qui dureront et qui harponneront le consommateur ou qui feront pschtt ? Souslelogo fait l’inventaire.

Contre toute attente, le "hashtag" -en passant de la 19ème place en 2014 à la 16ème place en 2015- fait durablement partie des 30 mots les plus utilisés par les marques dans leur signature ou leur langage publicitaire, selon la 5ème édition de l'Observatoire des slogans (voir ci-dessous), réalisée par Souslelogo (*). Une incursion bizarre mais pas complètement étonnante, car ce signe des temps numériques témoigne du succès de Twitter (même si ce dernier ne recrute pas aussi vite et autant de followers qu’il le souhaiterait) et des réseaux sociaux qui amplifient la diffusion des slogans.

Le numérique nécessite de nouveaux mots


Alors presque naturel que ce signe trône parmi des mots issus aussi du digital tels que "cybersexisme", "cyberviolence", "datavores", "influenceurs" reconnus par Le Robert… Preuve que les marques -et heureusement- vivent avec leur époque, celle du numérique qui nécessite de nouvelles locutions. D’autant que cette modernité assumée et revendiquée est quand même contre balancée par le retour en grâce de quelques jolis et précieux vocables comme "cachette" (Mamie Nova), "exutoire" (CMG Sports Clubs), "ricochets" (Orange), "héroïques" (Monoprix) ou "belle lurette" (BNP)… Loin d’être ridicules, ils créent une atmosphère désuète, pérenne et inoubliable donc rassurante et sympathique. « Ces mots n'ont rien d'extraordinaire si ce n'est leur contexte », précisent les auteurs de l’enquête « Ils émergent dans un monde vulgarisé à l'extrême. Un monde de gouines (Centre gai et lesbien), un monde chiant (Burger King), un petit monde de minikifs (Allo Resto) dans lequel avec un flemme engine, on se fait livrer des burgers bâclés. C'est dans ce vocabulaire malmöné (PMU.fr) par les supporters du PSG, ce monde peuplé de datavores (SFR) et de fayots (Pro Bono Lab), qu'il est urgent et efficace de communiquer avec élégance ».


La pub veut notre bonheur. Encore faut-il choisir ses mots avec bonheur !


Le classement réserve une autre surprise. Pointant du doigt que seuls une cinquantaine de mots sont majoritairement utilisés. Et en plus, à quelques exceptions près, toujours les mêmes depuis 5 ans que l'enquête est menée. Ignorant les milliers d’autres qui font la richesse de notre bon vieux français et ne permettant que quelques rares intrusions -notamment en raison de l’actualité- comme ceux qui ont le plus progressé l’année passée. A savoir : "Climat" (Cop 21), "2015" (coupe du Monde de Rugby, championnat d’Europe de basket…) ainsi que "taux" (exceptionnellement bas engendrant une bagarre entre banques et assurances). « Tous ces mots structurent notre langage et nous apprennent davantage sur son utilisation dans la construction des slogans qu’ils nous renseignent sur les modes », soulignent les commentateurs. Alors forcément, on retrouve sur le podium "être" et "faire". Leur polysémie les rendant incontournables. A noter toutefois la percée de certains termes reflétant le besoin ambiant d’optimisme tels que "découvrez", "premier", "bon", "monde", "Français", "France", "peut", "vie", "bon", "nouvelle". Un panel dans lequel « prix » recule de la 11ème à la 18ème place, indiquant peut-être que les priorités se déplacent aussi. Des ingrédients qui ajoutent immanquablement des nuances, une originalité, une absurdité drôle mais qui bien sûr ne seraient rien sans un assemblage logique qui par sa forme ou son sens rendra le slogan fort et mémorable.

Et parfois le néologisme fait sens comme -entre autres exemples- "Blouge", (Volkswagen en 2013) né de la fusion oxymore de deux couleurs que tout oppose. Plus qu'un jeu de mots, c'est un jeu de sens. Il résume l'indécision de l'acheteur partagé entre deux tentations : la "Tourolf" ou la "Golfinelle". Ou encore  L’Oréal (2015) avec lequel est vantée "la Bronde", une fusion de deux colorations. Il a fallu deux ans pour mettre la formule au point. Mais attention, car le faux pas n’est jamais loin comme le démontre la ritournelle du Club Med complètement sinisé avec « je bonheur, tu bonheurs… ». Et le « J’optimisme » de Carrefour. « Le bonheur est fragile » enseigne l’enquête « Les mots moches le font fuir. Ils nous dégoutent de la publicité, ce qui est le contraire du but recherché. On nous dira : peu importe du moment que ça marche. Nul besoin d'un beau marteau pourvu qu'il enfonce le clou. Le problème c'est que souvent le néologisme tape à côté ».


Une base de seulement 50 mots mais structurante


On pourrait toutefois reprocher à cette base de 50 mots "structurante" de rester somme toute assez réductrice avec comme conséquence de faire tourner en rond les prises de parole. Car en appauvrissant et en réduisant ces dernières au plus petit dénominateur commun, le risque est de donner le sentiment de moutonner. Cependant elle semble nécessaire face aux néologismes, qui tout en revisitant l’orthographe, ne sont pas toujours très heureux sous couvert d’oxymore, de jeux de mots, de barbarismes et de mots valises. Au rang desquels : "biotonomes" (Biocop), "malbouffophobes", "dindemaster" ou "chouettemaster" (Ticketmaster), "apéronomie" (Leffe), "aoutiennes" (Ford), "container" (à la place de prison) pour RSF, "Euuuuuuhhhh" (VW), … « Chaque année les néos sont de retour (…) », détaillent les auteurs « ils sont venus nous intriguer, nous choquer, nous séduire. Le plus souvent en vain. Nés en 2015, la plupart ne passeront pas l'été 2016. Artificiels, ces mots font mal aux oreilles et dénués de sens, ils glissent dans l'oubli, ni buzzés, ni likés ».

Une remarque qui vaut pour une catégorie particulière : ceux qui brandissent le nom du produit ou de la marque comme "Mamifique" (Mamie Nova), "Libertea" (Liptea), "Alineaversaire" (Alinéa). Selon l’étude, ces néologismes sont des pubologismes « conçus par d'obscurs rédacteurs ou d'anonymes logiciels, ils veulent sortir la marque de l'ombre ». Un artifice qui laisse dubitatif. Et de prendre pour exemple "Biotonome" de Biocop pour s’interroger : « qui est concerné en premier par l'autonomie ? Qui a envie d'être ainsi étiqueté Biotonome? La sensibilité écologique est plutôt publiphobe. Biotonome et son logo ont un fort gout de promo pour biocop. Sans compter le risque de confusion avec le concurrent direct Bio c'bon. Dommage car le manifeste biocop est juste, clair et bien formulé ». Argumentant a contrario : « Souvent pour durer, mieux vaut un nom provocant et simple: le mouvement des Anonymous, Occupy Wall Street, Nous sommes les 99%, les entrepreneurs « pigeons », et même les « zèbres » de Pascal Jardin ».


L’emblématique « Das Auto » disparait


Parmi les marques ayant créé une signature et non un claim ou une accroche, l’étude distingue celles qui sont nées en 2015 comme le magazine Humanoïde avec « La technologie est l’opium du peuple »; de celles qui existaient mais qui se dotent d’une signature pour la première fois, comme le musée Grévin avec « Grévin : l’art du vraisemblant ». L’occasion aussi d’énumérer les signatures qui disparaissent comme la fameuse « Das Auto » de Volkswagen. A juste titre car pour beaucoup car devenue obsolète et inutile compte tenu de l’actualité de l’entreprise et du comportement fautif de ses dirigeants. Mais d’aucuns pourront juger cette disparition injuste eu égard au travail de longue haleine des marketers et des publicitaires pour la construire.


L’anglais reste à sa place


Quant à l’utilisation de l’anglais, s’il a franchi la barre des 16% depuis 2014 en vertu d’une mondialisation certaine, sa progression s’opère lentement et stagne parfois même dans certains secteurs. Et selon les enjeux son pourcentage d’utilisation peut varier d’un indice de 1 à 15. « Il y a bien sûr encore beaucoup d'exceptions ! », confirme l’enquête « C'est le cas de toutes les marques qui n'ont pas à sortir de l'hexagone pour prospérer et n'ont donc pas à se poser la question : comment résumer mon positionnement à une seule expression compréhensible par tous mes publics sur tous mes marchés ? ».

Néanmoins la langue de Shakespeare entre dans l’élaboration des signatures quand il s’agit de multinationales d’origine étrangère présentes en France, de tourisme ou qu’on brigue un développement à l’international. C’est aussi la langue usuelle des marques internationales qui ne cherchent pas à s’adapter aux marchés locaux. Pour d’autres comme dans le BtoB ou l’électronique, il permet de s’adresser à tous les publics non francophones et pour lesquelles le monde est la seule frontière. De plus, il confère un statut mondial aux marques françaises qui y aspirent ou qui viennent de l’acquérir tandis qu'il aide celles qui ciblent les jeunes qui la considèrent comme la langue « la plus tendance ». Une utilisation qui doit donc se faire avec raison car dépendante des enjeux comme le résume l’observatoire : « Quand on s'adresse à la ménagère de 50 ans pour lui vendre une confiture, on continue à lui parler français, quand on s'adresse à son ado de fils pour lui vendre des chaussures de sport, on lui parle en anglais, de même lorsqu'un industriel vend à un autre industriel des équipements aéronautiques ou ferroviaires ».

In fine, si les néologismes inventés par les marques sont plus ou moins heureux, ils sont la preuve que la publicité est un langage qui sait récupérer et associer les mots pour créer des slogans. Une façon créative de faire rayonner le français, une langue bien vivante et moderne. Et pas seulement en France.

Cliquez sur l'image pour une recherche par secteur http://www.influencia.net/fr/actualites







Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo


 http://www.influencia.net/fr/actualites

Après 8 ans de décroissance, le marché du ciment pourrait se stabiliser en 2016

Après 8 ans de décroissance, le marché du ciment pourrait se stabiliser en 2016

Après 8 ans de décroissance, le marché du ciment pourrait se stabiliser en 2016http://www.batiweb.com/actualites
Raoul de Parisot, président du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), a déclaré mardi 26 janvier, que le secteur français du ciment a de nouveau reculé en 2015 passant de plus de 18 millions de tonnes à 17,1 millions. Mais après 8 années de décroissance, le syndicat mise aujourd’hui sur une stabilisation du marché, s’appuyant notamment sur la hausse des permis de construire enregistrée sur le dernier trimestre 2015.

Vie des sociétés |

En 2015, le marché du ciment « a encore reculé d’un million de tonnes », c’est le dramatique constat réalisé par M. de Parisot, président du Sfic.

Le niveau du marché, qui est passé de 18 millions de tonnes à 17,1 millions, représente en effet une chute de plus de 30% par rapport à 2007, qui marquait le point haut du cycle précédent, a-t-il précisé à l’AFP.

« Nos usines tournent entre 65 et 70%, donc on est très loin des 100% de fonctionnement de l'époque de 2007 », a ajouté le président du syndicat.

Par ailleurs, il a pointé du doigt la hausse de + 10% des importations du ciment, un élément qui a fortement pesé sur l’activité des usines françaises

Malgré cela, le Sfic table sur une stabilisation du secteur en 2016. En effet, le syndicat a aperçu « quelques signes d’optimisme ». Après avoir touché le fond, le secteur espère ainsi « repartir vers un cycle meilleur ».

« On n'aura pas une reprise de 10% du marché du ciment », a tempéré M. de Parisot. « Les prévisions de notre syndicat, c'est plutôt autour de zéro. Une stabilisation ».

Des signes d’optimisme

Comme élément d'optimisme, Raoul de Parisot a cité la hausse des permis de construire enregistrée sur le dernier trimestre 2015. Pour 2016, il mise sur une progression de + 10% des mises en chantier, qui pourraient atteindre 380 000 logements, en se référant aux prévisions du secteur du bâtiment.

Si la construction de logements devrait permettre au secteur de se stabiliser, l’activité des travaux publics n’en fera pas autant puisqu’elle « devrait continuer à baisser et les grands chantiers restent absents » a observé M. de Parisot, bien que « des petits débuts de travaux » pour le Grand Paris aient été lancés.

Concernant la baisse du prix du pétrole, le patron de l'industrie cimentière a assuré qu’elle ne remet pas en question l'objectif d'utilisation de produits de récupération dans les fours des cimenteries.

« Aujourd'hui, c'est économiquement moins intéressant de brûler des déchets qu'avant, mais ça ne remet pas en cause la stratégie de l'industrie là-dessus », a-t-il déclaré.

En 2015, 36% de l'énergie consommée par les cimentiers est issue du recyclage de déchets et l'engagement du secteur est de porter cette part à 50% d'ici 2020.

L'industrie cimentière recycle d'autre part des matières minérales issues d'autres industries dans la fabrication du ciment. En 2015, 2,6 millions de tonnes de matériaux recyclés ont été utilisés, soit environ 13% du total de matières premières, a précisé M. de Parisot.

R.C (Avec AFP) 

Capture d'écran: http://www.batiweb.com/

 

Sacré béton, quand tu nous tiens depuis longtemps

Evénements du bâtiment |

Sacré béton, quand tu nous tiens depuis longtemps
Le béton est le matériau de construction le plus utilisé dans le monde. Les chiffres sont impressionnants puisqu’il est admis que c’est le second matériau minéral utilisé par l’homme, juste après l’eau, pour environ 1m3 par an et par habitant. Mais on connaît moins son histoire, de son apparition chez les Égyptiens et les Romains, à son utilisation aujourd’hui. Pour en savoir plus, une exposition et un beau livre se proposent de nous livrer tous les secrets, architecturaux entre autres, de ce matériau multimillénaire.
Le livre, Sacré béton, Fabrique et Légende d’un Matériau du futur est publié à l’occasion de l’exposition éponyme qui se tient au musée Tony Garnier à Lyon, jusqu’au 18 décembre 2016. Ce livre est coécrit par seize auteurs qui vont de l’architecte au philosophe, en passant par l’historien et l’ingénieur et cette variété d’auteurs donne à l’ouvrage une large vision sur le matériau, dans l’art de construire qu’a développé l’humanité depuis le temps des Mésopotamiens.

Produit d’une histoire longue – du ciment des Égyptiens et des Romains aux procédés très complexes d’aujourd’hui – et véritable « héros » de la Modernité, le béton demeure pourtant en partie un mystère. Qu’on s’en défie ou qu’on l’admire, ce matériau est en effet plus qu’un instrument, une figure majeure de l’art de bâtir, de la modeste maison individuelle aux mégastructures, en passant par les équipements, les programmes de logement et les « grands projets » qui façonnent le paysage des villes d’aujourd’hui.

« Sacré béton ! » retrace la saga du béton, de son « invention » collective jusqu’aux applications actuelles les plus sophistiquées, interrogeant au passage ses implications économiques, politiques, sociales ou environnementales.


Et le débat sur son usage futur reste ouvert car son impact environnemental est important. Le sable, indispensable à son élaboration, est souvent extrait dans des conditions écologiques très peu respectueuses de la planète, quand on quitte les pays de l’arc Nord de la terre et le clinker, qui sert à la fabrication du ciment, est un fort émetteur de gaz à effet de serre.

Au delà du débat, ce livre a le mérite de lever un coin du voile et de rappeler que le béton a permis de construire des magnifiques ouvrages, aux modestes logements. Même si les fêtes sont derrière nous, c’est un beau cadeau à faire à tous les amateurs d’histoire et d’architecture.

RB

Sacré Béton !

Format : 22 x 28 cm, 208 pages,
200 illustrations, 28 € . Sous la direction de Philippe Genestier et Pierre Gras – Editions LIBEL - www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/sacre-beton/
Exposition  Sacré Béton, au Musée Urbain Tony Garnier, 4 rue des Serpollières à Lyon. Du 10 octobre 2015 au 18 décembre 2016, du mardi au dimanche de 14h à 18h fermé lundi, les jours fériés / ouvertures exceptionnelles 1er et 11 novembre.

http://www.batiweb.com

Quand la lingerie parle à toutes les tailles

Quand la lingerie parle à toutes les tailles

Aerie, l’un des principaux concurrents de Victoria’s Secret, sait se démarquer. La marque met en scène Barbie Ferreira, un mannequin aux courbes généreuses, dans sa dernière campagne.

Aerie, la marque de lingerie d’American Eagle, a des principes et s’y tient ! Si elle a déjà abandonné Photoshop il y a deux ans, elle choisit aujourd’hui de donner la parole à Barbie Ferreira, sa nouvelle égérie. Dans une vidéo intitulée Real Talk With Barbie, cette mannequin qui s’éloigne des standards de beauté imposés, explique l’importance de savoir dire non aux retouches. « Les gens savent à quoi je ressemble sans que personne ne dise comment doit être mon corps ».

Ce film s’inscrit dans le cadre de la campagne #AerieREAL, qui célèbre les femmes avec des physiques différents, depuis l’année dernière. Ainsi, l’actrice Emma Roberts avait été porte-parole de la marque l’été dernier. « C’est important pour moi de faire partie de cette campagne », avait-elle alors expliqué. « Je vois à quel point c’est compliqué pour les jeunes filles avec les médias sociaux, et l’impression qu’elles doivent ressembler à tel ou tel standard. Je veux partager l’idée qu’on a le droit de se ressembler à soi-même ».

Jen Foyle, Présidente de la marque, a déclaré avoir choisi Barbie « parce qu’elle n’a rien à cacher. Elle est forte et belle ». Un message positif ? Suite à la diffusion de ce teaser, Barbie Ferreira a été la cible de critiques sur Twitter. En réaction, elle a posté le message suivant, rappelant dans les commentaires qu'elle était loin d'être obèse, qu'elle avait une taille « moyenne » et qu'elle était en bonne santé. 

« Je suis obligée de me répéter que si les gens sont aussi cruels et ont aussi tort à propos des corps, c’est parce qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des corps normaux sur les écrans, et que c’est quelque chose de nouveaux pour eux ».

On doute que Victoria’s Secret fasse de même et que la marque soit prête à troquer ses anges contre des femmes, mais cette initiative pourrait bien permettre à Aerie de faire grimper ses ventes. Selon Business Insider, l’entreprise pourrait bien atteindre les 500 millions de dollars de ventes dans les années à venir…