jeudi 13 octobre 2016

Presse : un journal qui se plante dans la terre après lecture


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CAPTURE D'ÉCRAN: http://www.influencia.net/fr


Presse : un journal qui se plante dans la terre après lecture


Publié le 12/10/2016


Et si pour enrayer son déclin programmé, la presse papier française devenait un activiste environnemental comme, The Mainichi, le quotidien japonais qui, avec Dentsu, a concocté un journal "plantable" ?

Si la France perd entre 4 et 5% de ses points de vente de presse par an, le phénonème ne va pas s'arrêter avec la baisse des ventes des magazines et de la presse quotidienne régionale qui s'ajoute cette année. En cause ? Une appétence digitale du lecteur qui couplée à une culture du journal papier moins enracinée que chez certains voisins, dont l'Allemagne et l'Angleterre, provoque en Hexagone une crise sans précédent. Pourtant, comme INfluencia l'explique depuis deux ans, il existe des synergies et des complémentarités engageantes entre le print et le numérique. Pour une presse papier sommée de se réinventer, des réponses existent à sa décroissance programmée. L'écologie en est une, la preuve avec le "Green Newspaper" du quotidien national japonais, The Mainichi.

Présenté comme le premier journal fertile, le journal écolo conçu par Dentsu dans sa brillante campagne de communication promouvant le retour à la terre du papier, ne constitue pas une première technologique. Intégrer des graines dans un papier qui, après utilisation, peut être planté pour faire pousser des plantes et des fleurs, cela n'a rien de nouveau. En France, Growing Paper le fait déjà, idem aux Etats-Unis avec Botanical Paper Works. Par contre, y parvenir à une aussi grande échelle, avec un papier aussi fin, une encre fertilisatrice et un journal intégralement "plantable" constitue une première mondiale.


Dépasser la seule information pour résoudre des problèmes globaux


Si vous doutiez encore du pouvoir attractif chez le consommateur des innovations écologiques dans les produits quotidiens, le succès du quotidien "eco-friendly" concocté par Dentsu achèvera de vous convaincre. Dans les chiffres, cela a donné une circulation de 4,6 millions d'exemplaires pour des ventes dépassant les 600 000 euros. Dans l'engagement physique complémentaire et parce que The Mainichi "n'agit pas uniquement en informant", la campagne a réussi son pari d'éveil et de conscientisation en s'invitant dans les écoles du pays. Le but ? Faire grandir la conscience environnementale et enseigner l'importance du recyclage auprès de la génération appelée à porter le combat écologique au coeur des préoccupations citoyennes de demain.

Avec cette initiative confirmant la valeur ajoutée pour une marque militante ou engagée de donner du sens à ses opérations marketing, le quotidien nippon n'en est pas à son coup d'essai. Dans une campagne publicitaire préalable, il avait encouragé et facilité les donations d'eau pour les populations dans le besoin. C'est bien simple, The Mainichi se présente comme un journal qui résout des problèmes globaux en dépassant la seule information. Le positionnement pourrait inspirer les quotidiens qui, chez nous, se demandent encore comment s'ajuster à la nouvelle donne de la consommation de masse d'informations.




RichKids : le réseau social des jeunes friqués

Capture d'écran: http://www.ladn.eu

RichKids : le réseau social des jeunes friqués

Publié par Jeremy Lopes le

Rich Kids est le réseau social le plus exclusif. Pour en être, il faut payer… cher !

« Être riche est ennuyeux quand personne ne vous voit » cette phrase vous la retrouvez sur la page d’accueil du site RichKids. Et c’est vrai que lorsqu’on est riche et flambeur, on a envie que ça se voit. N’est-ce pas Dan Bilzerian ?
Capture d'écran: http://www.ladn.eu



Pour briller devant les siens le réseau social RichKids mise sur l’exclusivité en proposant une création de compte payante. Il vous faudra donc débourser 1000 dollars par mois pour faire parti du club des riches. Le site ne manque pas d’indiquer que « si c’est trop pour vous, c’est ce que ce n’est pas pour vous ». Un ton sec et arrogant qui contraste avec l’engagement de l’entreprise qui reverse une partie de ses bénéfices pour aider les enfants à accéder à l’éducation.

Vous pouvez uniquement créer votre profil avec un Facebook connect et très vite… le numéro de votre carte bleue vous est demandé. Impossible d’aller plus loin sans passer par cette case.
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Les réseaux sociaux exclusifs ne sont pas à leur coup d’essai. On se souvient de Netropolitan (qui a  fermé) qui demandait 6 000 dollars à l’inscription et 3 000 dollars par an, ou de l’un des pionniers : A Small World qui s’est construit sur un modèle de recommandation avant de durcir sa politique avec un formulaire d’inscription pour éviter l’invasion de membres. Ce  changement de stratégie permet au réseau social de construire un marketing de sa communauté (comme sur Instagram), tout en conservant le droit de regard sur les membres qui la constituent. L’équilibre entre ouverture et exclusivité est trouvé.