mardi 24 octobre 2017

Comment Starbucks a construit sa croissance en associant ses salariés?#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.linkedin.com/pulse/comment-starbucks-construit-sa-croissance-en-associant-barois

Comment Starbucks a construit sa croissance en associant ses salariés ?

Christine Barois

Christine Barois


Le burn-out devient enfin l'objet de recommandation de la Haute Autorité de Santé. Le « syndrome d’épuisement professionnel » comporte des conséquences graves sur la vie des personnes et nécessite une prise en charge médicale. La HAS a publié des recommandations pour aider les médecins traitants et médecins du travail à diagnostiquer le burn-out, le prendre en charge de façon adaptée et accompagner le retour au travail. Il est donc primordial que les entreprises s'intéressent au bien-être de leurs salariés

À l'origine de la réflexion de Starbucks: L'expérience client et bien être des salariés
Starbucks a publié un programme « éthique et conformité – normes de déontologie ». Un service client de niveau exceptionnel est l’une des priorités absolues de Starbucks. Chaque client doit pouvoir repartir en ayant eu une expérience agréable et satisfaisante, c’est pour cela que le client est traité de la même façon que se traitent les salariés entre eux, c’est-à-dire avec respect et dignité. Starbucks incite et crée d’autant plus activement un environnement qui encourage l’inclusion de tous, pour favoriser la diversité. Enfin l’entreprise s’engage à veiller à ce que tous les partenaires soient justement récompensés pour le travail effectué.
Le bien-être du salarié est indispensable. La pleine conscience par exemple qui est directement inspirée de la philosophie bouddhiste, améliore la concentration, la capacité à gérer le stress et le travail en équipe. Souvent considérée comme optionnelle, c’est pourtant un outil précieux qui ne peut métamorphoser qu’en mieux, tout un environnement de travail.
En effet, l’attention étant centrée sur l’instant présent, l’individu est conscient et en conscience à ce qu’il se passe, à un moment précis. Lors de situations difficiles qui engendrent du stress, c’est une attitude vitale qui s’en dégage pour contribuer ainsi à tout prise de décision.
Enfin, cette attention à soi aide à la relation au sein de l’entreprise grâce à l’empathie et à la compassion qui en sont automatiquement engendrées.

S'intéresser à ses salariés n'est pas un centre de coût
S'intéresser au bien-être des salariés c’est redonner de la valeur et du sens au travail de chacun des membres d’une équipe. Son engagement sera multiplié et portera bien plus de fruits. Le bien-être de ses salariés c’est aussi la garantie du développement de leur fidélisation à l’entreprise.
Ce regard tourné vers ses équipes ne sera pas non plus une perte d’argent ni un investissement sans résultat. Le développement de la société passera au contraire par une meilleure écoute des clients. Ils seront alors plus fidèles et surtout, plus nombreux.
Enfin, s’intéresser à ses salariés c’est prévenir tous risques psycho-sociaux. Être bien dans son environnement de travail c’est la garantie de moins d’absentéisme et moins de symptômes tels que l’épuisement ou le burn-out.

Conclusion : Mettre l'humain au cœur de la stratégie de l'entreprise
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé mettent en lumière l'intérêt tout particulier des entreprises françaises à s'intéresser à la méditation de pleine conscience pour nous seulement faire de la prévention des risques mais en faire un outil de croissance et de développement pour l'entreprise.
Christine Barois

 

 

Netflix va lever 1,6 milliard de dollars en dette pour financer sa politique de contenus#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

Maxence Fabrion

Netflix va lever 1,6 milliard de dollars en dette pour financer sa politique de contenus


Le rouleau-compresseur Netflix n’entend pas ralentir sa cadence infernale. Pendant que ses rivaux peinent à contester sa suprématie, le géant américain de la vidéo à la demande continue de décupler sa force de frappe. Dans la foulée de ses bons chiffres au troisième trimestre, Netflix a ainsi annoncé son intention de lever 1,6 milliard de dollars sur le marché obligataire.
Cette opération doit permettre à la plateforme américaine de financer la production de contenus exclusifs. «Netflix a l’intention d’utiliser le produit de cette opération pour ses dépenses générales, ce qui peut inclure des acquisitions, de la production de contenus et du développement», a précisé le groupe dirigé par Reed Hastings. Et pour cause, Netflix prévoit d’investir 7 à 8 milliards de dollars dans la production de contenus originaux en 2018. Pour rappel, le géant américain avait débloqué une enveloppe de 6 milliards de dollars pour produire 1 000 heures de programmes originaux en 2017. Netflix souhaite atteindre 50% de contenus originaux dans sa bibliothèque, d’ici la fin de l’année prochaine.

Netflix proche des 110 millions d’abonnés,
la concurrence à l’agonie

Cette hausse du budget alloué à la production de contenus exclusifs vise à séduire de nouveaux abonnés dans un contexte très favorable pour Netflix. Au troisième trimestre, le spécialiste de la vidéo à la demande a engrangé 5,3 millions d’abonnés supplémentaires, dont 4,45 millions à l’international et 850 000 aux États-Unis. Ces chiffres sont meilleurs que les propres prévisions du groupe, qui tablait sur 4,4 millions d’abonnés supplémentaires, dont 3,7 millions à l’international. Après avoir passé la barre des 100 millions d’abonnés cet été, Netflix compte désormais 109,3 millions d’abonnés.
Entre juillet et septembre, Netflix a vu son chiffre d’affaires grimper de 30%, à 2,99 milliards de dollars. Dans le même, le bénéfice net a atteint 130 millions de dollars, contre 52 millions de dollars un an plus tôt. Même à l’international, qui était jusqu’ici le talon d’Achille de Netflix, la plateforme de vidéos en streaming, portée par des séries comme «House of Cards», «Orange Is The New Black» et «13 Reasons Why», est parvenue à dégager un bénéfice net de 62 millions de dollars au troisième trimestre alors qu’elle avait concédé une perte de 69 millions de dollars à la même période l’an passé.
Au-delà de ses bons chiffres trimestriels, Netflix continue surtout de creuser un peu plus le fossé avec la concurrence. En l’espace d’un an, le titre du mastodonte américain s’est envolé de 64% à Wall Street tandis que ses rivaux ne parviennent pas à décoller en Bourse. Selon CNBC, le titre de Disney a ainsi perdu 6% en un an, celui d’AT&T a chuté de 15% et celui de Discovery s’est effondré de 30%. Sur son segment d’activité, Netflix doit aussi affronter Amazon, qui a lancé son service de streaming vidéo en 2011. Baptisé «Amazon Prime Video», ce dernier était seulement accessible aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon, en Allemagne et en Autriche depuis son lancement. Cependant, la marketplace américaine a décidé de déployer son service dans 200 pays supplémentaires dans le monde, dont la France, en décembre 2016. Selon IHS, Amazon Prime Video comptera 64 millions d’utilisateurs actifs à l’horizon 2020.
Tags

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs