samedi 26 mars 2016

La BCE, prête à recourir à la "monnaie hélicoptère" ?

La BCE, prête à recourir à la "monnaie hélicoptère" ?

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La BCE, prête à recourir à la ©Boursier.com
Boursier.com, publié le 18 mars
La Banque centrale européenne n'a pas dit son dernier mot. Dans un entretien accordé au journal italien 'La Repubblica', l'économiste en chef de la BCE, Peter Praet, n'a pas exclu une nouvelle baisse de taux, "si de nouveaux chocs négatifs aggravent le scénario économique".

"Monnaie hélicoptère"
"Nous pouvons encore faire beaucoup de choses. Nous pouvons créer de l'argent et le distribuer directement à la population. La question est : 'quand utiliser ce type d'instrument, vraiment extrême'", a ajouté Peter Praet. Il s'agit du concept de "monnaie hélicoptère", énoncé par l'économiste américain Milton Friedman en évoquant l'image d'un hélicoptère faisant pleuvoir des billets sur les gens. Lors de la réunion de la BCE qui s'est tenue jeudi dernier, le gouverneur Mario Draghi a encore répété que l'institution se tenait prête à utiliser tous les instruments à sa disposition si cela s'avérait nécessaire.

Nouvel arsenal
Jeudi dernier, la BCE a abaissé ses trois taux directeurs : celui de refinancement est passé de 0,05% à 0,00%, le taux de facilité marginal de 0,3% à 0,25% et le taux de dépôt a donc quant à lui été ramené de -0,3% à -0,4%. Parallèlement, la BCE va accroître dès avril de 60 à 80 milliards d'euros mensuels son programme de rachat d'actifs, qui sera étendu aux obligations "investment grade" (de bonne qualité) des sociétés non-financières de la zone euro. L'objectif est de retrouver une inflation proche de 2% au cours de l'année 2018, rappelle Peter Praet.

Une bataille sans concession...

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Une bataille sans concession...


Publié le 24/03/2016

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Continuer à avancer, continuer à avancer, continuer à avancer, continuer à avancer, continuer à avancer, continuer à avancer...



Rude, éreintant, poignant. « Le parcours », ce film conçu par TBWA\Paris et réalisé par Ben Briand (Moonwalk Films), raconte sans concession la bataille menée par l’Inter-LGBT et tous ceux qu’elle représente. Démontrant combien il faut du temps pour faire bouger une société. Et quel degré de ténacité voire de confiance en soi, il faut déployer pour faire valoir sa cause et faire ébranler de vieilles certitudes. Mais aussi pour que les peurs solidement ancrées, nourries de génération en génération, s’étiolent puis disparaissent. Et à juste titre, car combien de personnes -sous couvert de la différence mal acceptée, du quand dira-t-on, de non-dits, d’orgueil mal placé- ont été ignorées, rejetées, mises au ban de la société, combien sont mortes d’avoir eu raison avant l’heure ? En lançant cette campagne au cinéma et sur le web, l’association a mille fois raison de marteler son objectif urgent et crucial : faire prendre conscience que le combat contre les « LGBT-phobie » reste plus que jamais un parcours du-de la combattant-e.


Le spectateur mis dans la peau du personnage


Réalisé en caméra subjective, le film de plus de 2 minutes place le spectateur dans la peau d’une personne dont l’identité n’est jamais révélée (homme ? femme ? lesbienne ? gay ? bisexuel-le-s ? trans ? racisées ?), mais dont il peut partager les émotions au fil des épreuves rencontrées, dès le plus jeune âge. D’abord à l’école, puis dans toutes les étapes de la socialité adolescente et de la vie familiale, et ensuite dans leur recherche d’emploi, leur désir de vivre leur amour, de fonder une famille et de ne pas être stigmatisé-e. 2 minutes très longues et dures comme la vie de ceux dont elles parlent et qu'ils voudraient "normale". Pourtant, elles ne tombent pas dans le drame ni le pathos facile qui fermeraient inutilement le débat sur un simple constat. Car si tout est évoqué du suicide à la solitude en passant par le rejet, le silence, le dégoût, l’indifférence, le désespoir… finalement cette personne/spectateur qui se cogne, s’enlise, s’essouffle, avance quand même et surtout elle n’est pas seule. L’invectivant à ne rien lâcher en l’inscrivant dans un élan d’espoir plus que dans une fuite en avant.




Cette prise de parole forte et superbe est d’autant plus juste et justifiée qu'en plus de dénoncer un contexte où encore trop de pays et/ou religions militent pour l’éradication de l’homosexualité mais où les lignes bougent grâce à des figures emblématiques, l’association souhaite rappeler que les Droits Humains ne se négocient pas et qu'"elle  continuera d’avancer pour cela". Un message qui sera porté lors des Marches des Fiertés organisées dans toute la France à partir de juillet prochain. Diffusé à titre gracieux, une première fois, au cinéma Louxor et en roue libre sur la Toile, espérons que ce film digne d'un court métrage trouve des espaces de diffusion dans d'autres salles de cinéma et chaînes de télévision. Question d'humanité.



Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo

Victoria’s Secret recrute sur les réseaux sociaux

Victoria’s Secret recrute sur les réseaux sociaux

Victoria’s Secret recrute sur les réseaux sociaux

Chaque année, Victoria’s Secret demande à ses fans de voter pour les personnes qu’ils considèrent sexy. Cette fois, le concours s’ouvre aux réseaux sociaux.

Comment prouver que l’on est une marque ancrée dans la réalité quand on est jugée trop stéréotypée ? Choisir ses ambassadeurs parmi les utilisateurs des réseaux sociaux semble être une bonne idée, et c’est tout naturellement que Victoria’s Secret s’en est emparée.
Dans le cadre de son concours « What Is Sexy », la marque a demandé aux fans et aux consommatrices de voter pour des personnalités qu’elles estiment sexy. En ouvrant une catégorie « réseaux sociaux », Victoria’s Secret espère ainsi séduire les jeunes filles, dont une grande partie est accro à ces stars 2.0.
Parmi les nominées, et selon les catégories, on pouvait retrouver des vloggueuses et bloggeuses mode ou beauté, et des gourous du fitness… Toutes très jolies, mais pas de grosses surprises, et des standards qui restent tout de même très normés. Or en puisant volontairement parmi des personnes « comme tout le monde », on se dit que Victoria’s Secret aurait pu élargir ses horizons et choisir des ambassadrices de marque plus diversifiées. Pourtant, le mannequin Josephine Srkiver avait déclaré à propos de cette liste : « Ce que j’aime (…) c’est qu’être sexy ce n’est pas forcément être beau. C’est avoir du pouvoir, c’est être confiant ». Soit, mais quand même un peu beau aussi visiblement.
A voir si les catégories « bloggeuses littéraires », « food », ou « politique » feront leur apparition l’année prochaine. 

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Les salariés français payés à ne rien faire un mois par an ?

Les salariés français payés à ne rien faire un mois par an ? http://www.latribune.fr


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L'éditeur Olfeo, qui a réalisé l'étude, constate une progression l'an dernier de la consultation des sites d'actualité (de 7%).
L'éditeur Olfeo, qui a réalisé l'étude, constate une progression l'an dernier de la consultation des sites d'actualité (de 7%). (Crédits : © Regis Duvignau / Reuters)
Plus de la moitié du temps passé sur Internet au travail serait consacré à des fins personnelles, selon une étude. Le surf privé entraînerait ainsi une baisse de productivité de 17,6%.
Les Français passent toujours plus de temps sur Internet, mais pas forcément pour le travail. En 2015, les salariés français ont passé plus d'une heure par jour sur internet à des fins personnelles, ce qui représente un mois par an, selon une étude publiée jeudi 24 mars par l'éditeur de logiciels de filtrage du net Olfeo.
En analysant les connexions internet d'entreprises, l'éditeur a repéré que les salariés ont consacré l'an passé 2h10 de leur temps chaque jour à naviguer sur internet, dont 1h15 (58%) sans motif professionnel, soit 6h15 par semaine.
En 2013, les salariés passaient seulement 57 minutes de leur temps à naviguer sur Internet sans motif professionnel. Mais si le temps passé à visiter des sites webs non liés au travail a augmenté, il est resté dans les mêmes proportions ces dernières années, comparé au temps total passé sur Internet. L'éditeur estime la baisse de productivité induite par le surf privé à 17,6%,

Les sites d'actualité sont les plus visités

Hors moteurs de recherche type Google, les sites les plus visités au bureau sont ceux de Youtube, Facebook, Wikipédia et Yahoo actualités, suivis de Comment ça marche, Le bon coin, Linkedin et Amazon.
L'éditeur constate une progression l'an dernier de la consultation des sites d'actualité (de 7%), notamment dû à une actualité très forte en France avec les attentats de janviet et novembre. A contrario, les réseaux sociaux ont été en baisse (de 3%), parce que les Internautes "se connectent directement via les applications sur smartphone tout comme les webmails ou encore les sites de jeux d'argent en ligne".
L'étude a été menée en 2015 auprès de plus de 100 entreprises représentant plus de 150.000 salariés et se fonde sur l'analyse des journaux de connexion à internet fournis par les serveurs proxy.
(avec AFP)

Lire aussi : Il est 14h55, c'est le moment pour les salariés de faire un tour... sur Facebook

Snapchat s’offre Bitmoji pour 100 millions de dollars

Snapchat s’offre Bitmoji pour 100 millions de dollars

Snapchat poursuit l'enrichissement de son service. Le réseau social de partage de photos et de vidéos «éphémères» vient de racheter la société canadienne Bitstrips, qui édite notamment l'application de création d'émojis Bitmoji, rapporte le Wall Street Journal. Le journal américain évoque même une transaction de 100 millions de dollars (environ 89,5 millions d'euros).
Basée à Toronto, Bitstrips édite l'application Bitmoji qui permet aux internautes de créer des émojis personnalisés. Ceux-ci peuvente ensuite être partagés via les réseaux sociaux. Le service est disponible depuis un mobile iOS ou Android ou un ordinateur fixe via une extension pour le nivagateur Google Chrome. 

11 millions de dollars levés

Dans cette même application, une autre application de l'entreprise permet de créer des images proches de la bande dessinée. Le service propose également de superposer sur une photo des avatars auxquels s'ajoute une bulle comprenant un commentaire afin de faire parler les personnages.
Si le téléchargement de l'application est gratuit, la société se rémunère par le biais d'achats «in-app». Pour financer son développement, Bitstrips avait déjà levé des fonds. Par le passé, l'entreprise a bouclé plusieurs tours de table, réunissant un total de 11 millions de dollars, auprès d'investisseurs privés. Parmi eux, on retrouve notamment Horizons Ventures et Kleiner Perkins Caufield & Byers.
Cette nouvelle acquisition permettra à Snapchat d'enrichir son offre auprès de ses plus de 100 millions d'utilisateurs, et survient alors que la société aurait récemment levé 175 millions de dollars supplémentaires. D'autres acteurs s'intéressent aux applications de personnalisation. Facebook a ainsi acquis ce mois-ci MSQRD, un service qui permet d'ajouter des animations sur des vidéos.

Read more at http://www.frenchweb.fr/snapchat-soffre-bitmoji-pour-100-millions-de-dollars/235154#rS4RszPwbajc2uEz.99

Repenser les toits de Paris

AccueilEXPLORATIONREPENSER LES TOITS DE PARIS

Repenser les toits de Paris http://www.influencia.net


Publié le 07/03/2016

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Le cruel manque d’espace au sol et le futur Grand Paris conduisent à revoir les plans de la capitale intra muros. Les cimes de Paris sont aux premières loges de ce changement architectural, structurel et sociétal. Un défi pour les marques et les communicants qui voudront s’insérer dans cette réflexion.

Transformer les toits de Paris en habitat neuf et abordable, c’est le projet déjà bien avancé mené par Les Toits du Monde, agence de développement et de promotion immobilière spécialisée en surélévations urbaines. Son idée pleine d’avenir est simple : exploiter les espaces libres en haut des immeubles pour créer des logements. Permettant de pallier le manque de surfaces constructibles disponibles au sol intra muros et de contrer les tarifs (trop) élevés pratiqués au mètre carré. Un projet ambitieux et qui arrive à point nommé alors que la population citadine se densifie et que le Grand Paris se profile. Tout repose sur deux dispositions administratives qui incitent à une réflexion créative pour dégager le plus possible d’espace : la loi Allur qui a élargi les normes urbaines de construction en hauteur, et le fait que l’acquisition d’un bien à construire sur les toits peut se réaliser en contrepartie non pas automatiquement d’argent mais aussi d’une amélioration des parties communes, de la façade ou d’une mise aux normes. Permettant ainsi une maîtrise des coûts bas.


Libérer plus d’espace habitable incite à une réflexion créative


Un donnant/donnant qui ne peut que séduire toutes les parties prenantes. Et propice aux innovations proposée par des prestataires comme Les Toits du Monde dont les procédés de préfabrication en atelier et les structures modulaires et en kit brevetées, leur permettent de construire sans nuisance des logements neufs -puisqu’il suffit ensuite de les boulonner-, durables (certifiés HQE, BBC…), livrés clés en main en un temps relativement court et à des prix nettement inférieurs au marché. Tel est le cas pour le programme 3Box mené avec le cabinet Stéphane Malka Architecture dans le 10ème arrondissement. En cours de réalisation, il comprend trois « 4 pièces » se partageant 240m2 au prix de 672 000 euros. Faits de verre, d’acier et de boulons, ils sont nichés et intercalés en haut d’un immeuble dont forcément ils réveillent l’architecture. Leur implantation se fera d’autant mieux qu’ils sont agrémentés de plantes apportant une touche verte au quartier très urbain.

D’aucuns, bien sûr, ne manqueront pas d’évoquer des toits parasités, dénaturés, trop décalés. Pourtant d’autres apprécient ces réponses « perchées » qui bousculent, et l’engouement est tel que l’entreprise en commercialise déjà d’autres aux noms tous évocateurs comme « Le Beau-Bourg » (10 logements), « La Garçonnière » (T2 en duplex), « Le Saint Antoine » (12 logements) et le « IV Office » consacré à des bureaux.


Redémocratiser la ville et regagner du lien social


Pas étonnant que cette exploitation verticale et optimisée de Paris suscite autant d’enthousiasme. Car elle se positionne véritablement comme créatrice de lien social en apportant un vent frais, économique, écologique et démocratique à l’épineux problème des villes intra muros qui étouffent, mais pourtant doivent se développer. Notamment en permettant le renouvellement de population ou le maintien d’une autre qui, n’aurait pas les moyens de s’offrir un logement décent en centre ville. Et de fait, exploiter les toits de Paris contribue à l’objectif du ministère des Territoires et du Logement qui s’est engagé à construire 70 000 logements par an. Une gageure, et ce ne sont pas les terrains récemment cédés par la SNCF dans le 17ème et le 18ème, car impropres à l’exploitation ferroviaire, qui y suffiront. Même si le futur quartier Chapelle-International totalisera près de 900 logements dont la moitié en logements sociaux.

Ensuite, cette solution apporte tout un tas de nouveaux codes, qui doivent inciter les acteurs publics ou privés qui exploitent la ville ou s’expriment sur ses murs à penser l’utilisation de l’espace urbain d’une autre manière. Le plan de végétalisation des toitures lancé par la ville de Paris a justement pour mission de réduire la présence du béton, très énergivore, contre une végétalisation accrue des espaces urbains et va enrichir la biodiversité de Paris. Déjà trente-trois signataires (*) ont approuvé la charte présentée par la capitale avec comme objectif d’atteindre les cent hectares végétalisés d’ici 2020.

Un beau challenge à relever pour les marques, les communicants, les supports, et autres organisateurs d’événements qui vont devoir faire preuve à leur tour de pertinence et de créativité. Enfin, elle donne un vrai coup de jeune au concept de la ville en délivrant une vision contemporaine. Et en élevant le regard de tous vers l’horizon, elle lui ouvre de nouvelles perspectives. Désormais les toits de Paris feront rêver non pas seulement parce qu’ils sont romantiques, poétiques ou le théâtre de restaurants et de bars à ciel ouvert. Mais parce qu’en étant revisités, ils vont surprendre et conférer à la capitale une esthétique renouvelée en même temps qu’une dimension encore plus aérienne et plus vivante. Sur l’autel non pas du luxe ou de la récréation mais de la proximité et de l’utilité urbaine bien concrète.

(*) Parmi eux : Bouygues Immobilier, Eau de Paris, ERDF, GRDF, Monoprix, Nexity, la RATP, ou encore la SNCF et JCDecaux.

Projet 3box du cabinet Stéphane Malka Architecture







Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo