lundi 6 juin 2016

Le retraité créateur

Capture d'écran: https://www.afecreation.fr

 Le retraité créateur https://www.afecreation.fr


 

grosse_puce.gif  Départ en retraite : obligation de cesser toute activité

triangle.gif Les personnes désirant partir à la retraite (liquider leur retraite) doivent cesser totalement toute activité, qu'elle soit salariée ou non salariée, de droit public ou de droit privé.
Cette règle s'applique même si l'assuré ne souhaite bénéficier que de sa pension de retraite de vieillesse issue uniquement de son activité salariée.
Cette règle ne leur interdit pas de reprendre ultérieurement une activité rémunérée, mais cette situation peut avoir des incidences sur la perception de leurs pensions
Si la reprise d'activité a lieu chez le précédent employeur, aucun délai d'attente n'est requis mais un nouveau contrat de travail doit être signé.
A l'instar des régimes de base, la liquidation des retraites Agirc et/ou Arrco est subordonnée à la cessation des activités salariées et non salariées.
Pour les assurés nés à compter du 1er janvier 1955, l'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite est fixé à 62 ans et l'âge à partir duquel il est possible de bénéficier d'une pension de retraite de base à taux plein quelle que soit la durée d'assurance est fixé à 67 ans.
triangle.gif Attestation de cessation d'activité
Pour bénéficier de sa pension de retraite, chaque assuré atteste sur l'honneur avoir cessé son activité rémunérée, salariée ou non salariée donnant lieu à un régime de retraite de base, et indique, le cas échéant, s'il poursuit une activité rémunérée en application d'une dérogation.
nouveau.gifDans une circulaire datée du 11 mai 2016, le régime social des indépendants (RSI), précise que contrairement aux autres actifs, les commerçants et les artisans sont autorisés à maintenir et poursuivre leur activité lorsqu'ils demandent la liquidation de leur retraite (situation de cumul emploi-retraite) et ne sont pas tenus de fournir un justificatif de cessation d'activité de travailleur indépendant.

grosse_puce.gif   Cumul libre ou CER (cumul emploi retraite) libéralisé depuis le 1er janvier 2015


Pour cumuler librement intégralement retraite et revenu d'une autre activité salariée ou non salariée, le retraité doit remplir les 2 conditions suivantes :
triangle.gif bénéficier d'une retraite à taux plein :
- soit le retraité a atteint l'âge minimum pour partir à la retraite et a validé le nombre nécessaire de trimestres permettant de percevoir une retraite à taux plein,
- soit il a atteint l'âge permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein automatique (entre 65 ans et 67 ans - pour les assurés nés à partir de 1955).
triangle.gif avoir liquidé toutes ses pensions de retraite (de base et complémentaire, en France et à l'étranger).
Pour remplir la 2ème condition de liquidation de toutes les pensions de retraite, on ne prend pas en compte les pensions de retraite dont l'âge d'ouverture des droits est supérieur à l'âge légal (c'est notamment le cas de certaines retraites complémentaires de professionnels libéraux).
Cette règle de cumul libre concerne tant les retraités du régime général de la sécurité sociale, que les retraités du Régime social des indépendants, de l'assurance vieillesse des professions libérales et du régime agricole.
Des dérogations peuvent être accordées sous certaines conditions si la personne exerce une activité de faible importance ou une activité littéraire ou scientifique accessoire : Circulaire interministérielle 2014/347 du 29 décembre 2014

 grosse_puce.gif Cumul plafonné   

Les personnes qui ne remplissent pas les conditions pour bénéficier du cumul libre peuvent cependant cumuler leur pension de retraite avec les revenus issus de leur nouvelle activité indépendante, dans la limite d'un plafond propre à chaque régime de retraite.

En cas de dépassement de ces plafonds, l'assuré doit en informer sa caisse de retraite et le versement de sa pension sera réduit (et non plus plafonné) à due concurrence de ce dépassement dans des conditions fixées par décret.
petite_puce.gif Artisan ou commerçant retraité qui reprend ou poursuit une activité artisanale ou commerciale :
Sa pension de retraite de base et complémentaire sera maintenue si ses revenus professionnels sont inférieurs :
triangle.gif à la moitié du plafond annuel de sécurité sociale (soit 19 308 € pour 2016),
triangle.gif ou au plafond annuel de la sécurité sociale (soit 38 616 € pour 2016) lorsque l'activité est exercée dans une zone de revitalisation rurale (ZRR) ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV).


petite_puce.gif Professionnel libéral qui reprend ou poursuit une activité libérale :

Sa pension de retraite de base sera maintenue si ses revenus professionnels sont inférieurs au plafond annuel de sécurité sociale (soit 38 616 € pour 2016).
En cas de dépassement, le versement de la pension est suspendu.

Les dirigeants qui transmettent leur entreprise entre l'âge de 60 et l'âge de 65 ans ne sont pas soumis à la règle du non-cumul pendant les 6 mois suivant le 1er jour du mois qui suit la date de transmission.
petite_puce.gif Reprise ou poursuite d'une activité salariée ou assimilée par un retraité du régime général ou des salariés agricoles :
Lorsque le salarié retraité crée une entreprise dans laquelle il relève du régime général de la sécurité sociale (ex. : dirigeant minoritaire de SARL, dirigeant de SAS ou de SA), ses pensions de retraite seront maintenues si le montant total de ses ressources (pensions et revenus professionnels) est inférieur, soit au dernier salaire perçu avant la liquidation de sa retraite, soit à 160 % du smic en vigueur (la caisse de retraite retiendra le plafond le plus favorable au retraité).

grosse_puce.gif  Régime social en cas de cumul retraite / activité professionnelle

petite_puce.gif Au niveau des cotisations sociales
Les retraités qui créent leur propre entreprise, sont redevables des allocations familiales, de l'assurance maladie et vieillesse. triangle.gif Les cotisations au régime d'assurance maladie sont dues simultanément au régime dont relève la retraite et celui dont relève l'activité professionnelle.
triangle.gif Les cotisations sont dues pour l'assurance vieillesse, même en l'absence de revenus imposables. Dans ce cas, il est fait application des cotisations minimales.
petite_puce.gif Principe de cotisations non génératrices de droitstriangle.gif Depuis le 1er janvier 2015, un assuré qui liquide une première pension de retraite, quel que soit le régime versant la pension de retraite (identique ou différent de celui auquel le retraité est affilié dans le cadre de sa nouvelle activité), ne peut plus se créer de nouveaux droits à la retraite dans une autre régime.

triangle.gif Les cotisations de base et complémentaires versées ne sont plus productives de nouveaux droits à la retraite même si la retraite du régime dont dépend l'activité exercée n'est pas liquidée.Et ceci, quel que soit l'âge auquel la personne liquide ses droits.

Il y a une exception à cette règle : les assurés demandant une retraite progressive se créent de nouveaux droits.
petite_puce.gif Au niveau de la protection sociale
Concernant les prestations sociales, le droit aux prestations en nature maladie-maternité est ouvert dans le régime d'affiliation antérieur à la date de la situation de cumul, si l'assuré en remplit toujours les conditions.Il a cependant la faculté d'opter auprès de l'autre régime, par tout moyen permettant la preuve de sa date de réception. L'option prend effet au plus tard le 1er jour du 2ème mois civil suivant la date de réception de sa demande.Il est, dans tous les cas, conseillé au créateur de se rapprocher des caisses de retraite dont il relève, afin de vérifier ses droits.  

Février 2016 https://www.afecreation.fr


Entre Tinder et Viadeo, le réseau social professionnel Shapr s’installe dans le paysage

Capture d'écran: https://www.maddyness.com/entrepreneurs/2016/06/03

Entre Tinder et Viadeo, le réseau social professionnel Shapr s’installe dans le paysage


L’application Shapr, qui vous donne tous les jours une dose de contacts professionnels inspirants, développe sa communauté. Jusqu’où la jeune pousse ira-t-elle ?

Si LinkedIn est le leader incontesté des réseaux sociaux professionnels, son positionnement prix très élevé ouvre des brèches dans lesquelles certains tentent leur chance. C’est très clairement le pari de Ludovic Huraux et de son équipe, qui ont lancé en janvier 2015 Shapr, une application smartphone qui vous propose des profils recommandés par vos proches. À la manière de Tinder, vous prenez ou laissez tomber d’un coup de pouce la proposition de contact. Simple et rapide, avec une ergonomie très proche de Once, la startup française des mises en relation amoureuses.

La startup avait levé 3,1 millions d’euros en 2015 pour conquérir la France et surtout les États-Unis

À partir d’une belle levée de fonds sur Anaxago, complétée par l’arrivée de business angels prestigieux comme Fréderic Mazzella, la startup a su convaincre autour de sa stratégie de développement international.  Le radar  Inside Onecub, fondé par la startup calaisienne Onecub et par SNCF Développement, en montre les résultats :
shapr
Dans un marché du réseau social professionnel très concurrentiel, Shapr présente, en France, la plus grosse croissance devant Shocase, réseau social dédié au marketing, et Amplement, une autre startup française. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’atteindre les tailles des communautés colossales de Viadeo et de LinkedIn, mais la bataille promet d’être intéressante.
Surtout que de nombreux acteurs s’affrontent : Xing, Startupers.fr, Yammer, SmartPanda, Zerply, Jamespot, Beeleev et Biilink, et que Facebook est en train d’installer facebook@Work dans de nombreux grands comptes.

Shapr saura-t-il se tailler la part du lion dans un marché hyper concurrentiel ?

Le pari est audacieux, et il semble que Shapr parvienne à réussir la première phase : devenir un usage collaboratif suffisamment viral pour que se développe et grandisse une communauté. Il lui faudra ensuite transformer cette communauté en modèle économique, ce qui semble complexe lorsque l’on regarde l’aventure de son grand grand frère ViadeoUne belle aventure à suivre.

Marque employeur: la plateforme Glassdoor lève 40 millions de dollars

ordinateur

 

Marque employeur: la plateforme Glassdoor lève 40 millions de dollars


image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2014/06/ordinateur.jpg

Le montant

La start-up américaine Glassdoor, qui édite une plateforme permettant aux employés d'évaluer leur entreprise, vient de boucler une levée de fonds de 40 millions de dollars (environ 35,8 millions d'euros) auprès de T. Rowe Price Associates, en tant que principal investisseur, et de ses actionnaires historiques Battery Ventures, Google Capital, Sutter Hill Ventures et Tiger Global. Par le passé, la société était déjà parvenue à atteindre des tours de table importants. Cette nouvelle opération porte à 200 millions de dollars les investissements reçus depuis sa création. La nouvelle valorisation de l'entreprise n'a pas été communiquée.

Le marché

Fondée en 2007, la plateforme Glassdoor propose aux internautes de consulter toutes sortes d'informations relatives aux conditions de travail des entreprises. Après avoir renseigné une ville et le nom d'une société, il est possible de consulter des « avis » d'employés ou même les niveaux de salaires. Les contenus sont générés par les utilisateurs qui renseignent eux-mêmes ces données.
Glassdoor a cependant dû diversifier ses activités. En complément de son service historique, un agrégateur d'offres d'emploi a été développé, une stratégie censée attirer toujours plus d'internautes. Au final, le site revendique aujourd'hui plus de 30 millions de visiteurs uniques par mois et affirme disposer de données sur plus de 540 000 entreprises dans 190 pays.
Son modèle économique repose à la fois sur des solutions publicitaires à destination des entreprises qui souhaitent mieux mettre en avant leurs annonces d'emploi, et sur des offres de « marque employeur » afin d'aider les recruteurs à gagner en visibilité. Facebook, Goldman Sachs ou encore Procter & Gamble utiliserent ses solutions.

Les objectifs

Avec ce nouvel investissement, Glassdoor annonce vouloir poursuivre ses investissements afin d'améliorer ses produits et sa stratégie marketing. « Nous croyons que Glassdoor change fondamentalement la façon dont les demandeurs d'emploi recherchent des offres et la manière dont les entreprises recrutent des talents », déclare dans un communiqué Henry Ellenbogen, portfolio manager chez T. Rowe Price New Horizons Fund.
  • Glassdoor : les données clés
PDG : Robert Hohman
Création : 2007
Siège social : Mill Valley (Californie, Etats-Unis)
Activité : plateforme pour l'emploi
Financement : 200 millions de dollars levés depuis la création
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La créativité, l'arme absolue des Français ?


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La créativité, l'arme absolue des Français ?


Publié le 05/06/2016 Rémy Oudghiri

Le XXIe siècle sera religieux ? Spirituel ? Chaud et pluvieux dans l'hexagone ? Google a ses réponses que nos chiffres ne confirment pas. Une étude de l'Observatoire Sociovision nous apporte à croire qu'il sera plein de fantaisie : la création dans notre société contemporaine a la cote.

La créativité n’a jamais été aussi valorisée dans l’Hexagone. En 1980, 50 % des Français déclaraient « avoir une grande confiance » dans leurs « capacités à créer » et dans leur propre « imagination ». Aujourd’hui, ils sont 65 % à l’affirmer, selon l’étude réalisée par Sociovision*. Ce bond de quinze points traduit un changement majeur dans la façon dont les Français appréhendent leur mode de vie. Et les 25-34 ans sont au cœur de cette dynamique : 75 % d’entre eux estiment qu’ils possèdent un potentiel créatif et croient en leur puissance d’imagination.

L'esprit start-up au quotidien

Derrière ces chiffres s’affirme une mutation de long terme : les Français accordent une importance croissante au fait de créer, de fabriquer et de concevoir eux-mêmes. Cette valeur est de plus en plus présente dans le cadre privé (loisirs créatifs, bricolage, cosmétiques auto-produits, pratique de la photo, de la vidéo, informatique, cuisine, etc.), mais pas seulement. Elle a le vent en poupe dans la sphère professionnelle – l’esprit « start-up » se diffuse aujourd’hui au sein des grandes entreprises –, et dans la vie quotidienne : on désire maintenant personnaliser ce que l’on fait et ce que l’on consomme.

Le succès du « Do It Yourself » annonçait déjà cette tendance à la créativité, mais aujourd’hui, le phénomène a pris une tout autre ampleur. Dans les années 1990-2000, cette vogue du DIY était un écho au repli des Français sur la sphère familiale et la montée en puissance des préoccupations économiques. Conséquence : le marché du bricolage et des loisirs créatifs ont profité de la vague, reflétant les envies de nos compatriotes de se créer et d’aménager leur bulle intérieure (succès des poses de papier peint, de moquette, kits, déco, etc.). Dans un contexte tourmenté (attentats du 11-Septembre 2001, augmentation des difficultés économiques, accélération technologique), le DIY représentait une envie générale de bien-être individuel et familial.


La vie, c'est dans quel sens ?


Aujourd’hui, ces motivations persistent, en se greffant aussi d’autres dimensions. Parmi elles, le besoin de donner un sens à sa vie dans une société où les repères ont été fortement ébranlés ces dernières décennies. Ainsi, de plus en plus de Français pensent que le monde a « de moins en moins de sens » : ils sont 68 % aujourd’hui, contre 48 % au début des années 1990. Et ce n’est pas seulement le « monde » qui a moins de sens, car 33 % de nos concitoyens ont aussi l’impression que leur propre vie « manque de sens » ; ils n’étaient que 25 % dans les années 1990.

La montée de la créativité comme valeur est à replacer dans ce contexte. Au-delà du bien-être, ce qui est recherché aujourd’hui, c’est avant tout une vie plus sensée et plus riche. On ne veut plus seulement bricoler, rafistoler, décorer, agencer, ou réparer. On veut aussi créer, apporter de la beauté et du sens à sa propre vie.

C’est manifeste, la créativité est devenue une valeur fondamentale et les Français sont très enclins à l’exprimer. Ce désir passe, entre autres, par l’apprentissage et l’acquisition de techniques et de compétences. De fait, les Français ont envie d’apprendre. L’analyse des données permet d’identifier les trois principaux leviers de cette envie de développer cette aptitude.


Ne plus seulement comprendre, mais s’approprier

Dans un monde où l’innovation technologique s’est immiscée dans notre réalité quotidienne et où l’on assiste à une démultiplication des nouveautés et des informations, les Français se contentent de moins en moins d’en être les spectateurs. Fini la passivité, ils aspirent à en être des acteurs. Une proportion croissante d’entre eux veut pouvoir maîtriser les instruments du nouveau monde. 45 % disent ainsi « avoir besoin de s’approprier physiquement les choses » et pas uniquement de « comprendre leur fonctionnement ». Ce chiffre est majoritaire chez les moins de 35 ans, confirmant le souhait de la jeunesse d’être partie prenante des évolutions en cours.


Ne plus seulement être un disciple, mais devenir un maître

Être plus créatif implique aussi de développer des compétences pour faire soi-même et se donner les moyens de progresser. Ainsi, 75 % des Français soutiennent que, dans les années à venir, ils feront leur possible « pour rester au maximum de leurs compétences et pour en acquérir de nouvelles ».

Acquérir de nouvelles compétences est donc une aspiration largement partagée, mais il faut apprendre vite si possible, car les connaissances se périment rapidement de nos jours : 71 % des Français pensent « qu’aujourd’hui, pour réussir dans la vie, le principal c’est de savoir apprendre vite ». De fait, c’est déjà le cas pour 51 % d’entre eux, qui « consacrent beaucoup de temps à apprendre en permanence de nouvelles choses ».


Être capable de sortir du cadre

Pour être pleinement créatif, il faut non seulement acquérir des compétences, mais aussi être capable de s’en émanciper pour inventer des choses qui nous soient personnelles. En d’autres termes, être plus créatif exige de ne pas suivre aveuglément les règles et les usages en vigueur et d’explorer de nouvelles voies. Une large proportion des Français y est préparée. Pour 61 %, il faut savoir « se trouver des combines » pour avancer dans la vie. Et un Français sur deux affirme « essayer des choses même si cela risque de ne pas marcher ».





Une soif de changements


Au-delà de la sphère des loisirs, l’appétit grandissant pour une vie plus créative est en train de bouleverser des pans entiers de la société. Cette influence est attendue par les Français : 62 % d’entre eux disent aspirer « à une société très différente, avec plus d’ouverture, de libertés, de possibilités d’entreprendre ». Conséquence : trois domaines vont subir une redéfinition en profondeur dans les années qui viennent.


Vers une redéfinition des frontières du travail

Promesse de ces évolutions, on sera plus créatif au travail et plus ouvert à de nouvelles façons de travailler. La proportion d’entrepreneurs est susceptible de se développer. En effet, ces Français qui se verraient bien créer une entreprise sont en augmentation significative. Ils étaient 49 % en 2014, contre 40 % en moyenne dans les années 1990. De même, l’idée de travailler après la retraite est désormais admise par une très large majorité ; 77 % des Français trouvent cela normal aujourd’hui, contre 40 % dans les années 1990.


Vers de nouvelles façons de consommer

En matière de consommation, les consommateurs font déjà une partie par eux-mêmes. Cela va probablement continuer à se développer. À l’avenir, ils mixeront leurs modes de consommation entre ce qu’ils achèteront à des marques, ce qu’ils produiront et ce qu’ils demanderont ou produiront avec d’autres particuliers.


Vers un nouveau rapport à l’autre

Les particuliers ont de plus en plus conscience qu’ils ont des choses à échanger ou à partager entre eux. Pas seulement des produits ou des objets, mais aussi des compétences. La transmission intergénérationnelle de savoir-faire est de plus en plus favorisée, tout comme la transmission d’un individu à l’autre. C’est peut-être là la véritable signification de ce qu’on appelle aujourd’hui la révolution « collaborative ».

*Méthodologie de l’enquête : pour ces analyses réalisées à l’occasion du lancement de Sprout par HP, Sociovision s’est appuyé sur les données collectées en 2014 à travers l’Observatoire des Français. Depuis 1975, celui-ci interroge chaque année un échantillon représentatif de 2 000 Français âgés de 15 à 74 ans sur de très nombreuses dimensions : valeurs, opinions, état d’esprit, loisirs, modes de consommation, etc.

Illustrations : Laura Ancona

« Sois créatif mon fils, sois créative ma fille, et le monde t’appartiendra ! »
Article extrait de la revue INfluencia N°14, "La Créativité"