lundi 31 octobre 2016

Les 111 mots incontournables de la communication


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Les 111 mots incontournables de la communication

La conversation
Florence Berthier http://www.influencia.net
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo

Publié le 27/07/2016

En toute objectivité, bien sûr, le français est une des plus belles langues. Le pouvoir de ses mots est immense. Mais souvent distordus et décontextualisés notamment dans la com, ils prêtent à l’auto dérision. Le petit dictionnaire décapant de Pascal Maccioni remet les points sur les « I », et à leur place une centaine de termes aussi fleuris mais un poil énervants car trop souvent répétés à mauvais escient comme impactant, holistique, fertilisation croisée, expérience unique, paradigme, disruption... 

De Coluche aux Nuls en passant par Les Inconnus et autres, le jargon de la communication est souvent l’objet de sketchs (très) piquants mais (tellement) désopilants et nécessaires… Tant les termes choisis et utilisés prêtent facilement à l’auto dérision. L’occasion aussi pour ces humoristes de dénoncer les excès de notre société de consommation et, peut-être, de ramener le public vers un peu plus de bon sens dans son statut de consommateur. D’auto dérision, il en est aussi question avec « Les 111 mots incontournables de la communication » (Editions Berg International). Ecrit par Pascal Maccioni, diplomate et haut fonctionnaire, ce petit dictionnaire recense en 116 pages, une centaine de mots employés dans les médias, les discours politiques, le monde de l’entreprise, les marques et les agences de communication qu’il juge récurrents et qu’il décortique sans concession.

Décapant, ce recueil dont on vous livre quelques bonnes feuilles (ci-dessous) démontre l’effet de mode et les déviances sémantiques de certains. Qui n’a jamais entendu : holistique, disruption, global, outils, innovation, paradigme, révolution, expérience unique ou encore gouvernance, fertilisation croisée, efficient, impacter, ADN, cibler… Ces mots et ces néologismes itératifs, parfois anglicisés et souvent utilisés à toutes les sauces, qui jalonnent le langage finalement très convenu de la communication, Pascal Maccioni, les remet à leur place. Tout simplement en revenant à leur étymologie pour mieux en révéler leur « customisation ». C’est drôle, sévère, instructif.


Revenir à l’étymologie pour mieux en révéler la « customisation »


Un excellent travail clair et didactique qui nous fait entrevoir l’immense richesse de notre belle langue, en même temps que le pouvoir des mots… celui de la manipulation et de la séduction. Mais qui nous fait aussi prendre conscience que leur répétition ou leur distorsion peut user leur sens au point de déclencher l’effet inverse recherché, c’est-à-dire, saturer, ennuyer. D’autant que le public auquel ces mots sont adressés est soit parfaitement capable de décrypter ce qui se cache derrière telle ou telle expression tant il est rompu aux circonvolutions verbales et aux tours de passe-passe des marketers, soit en cas d’incompréhension le pousser à se détourner du sujet dont on l’abreuve. Et ça, ce n’est pas bon du tout. Destiné à « tout public intéressé par la langue française et ses transformations », ce dictionnaire de large utilité publique, permet à chacun d’apprécier s’il est un beau parleur ou un bon communiquant. Car comme le souligne Pascal Maccioni : « il laisse au lecteur jubilatoire le soin de constituer sa propre liste de mots incontournables ». Et peut-être la satisfaction de renouer enfin avec la pertinence ! 






Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo


Jamais 2 sans 3 ! Après My Little Box créé il y a cinq ans et My Beautiful Box il y a quelques mois, le groupe Auféminin se lance un nouveau challenge : celui de conquérir le marché de la nourriture. Conseillée par Marmiton, l'équipe de Delphine Groll, soutenue par la PDG du groupe Marie-Laure Sauty de Chalon, a sorti le 25 octobre 2016 la box Gretel.
Basée sur le même principe que ses grandes soeurs, Gretel est une box envoyée chaque mois à ses abonnés, avec 5 snacks différents à l'intérieur. Gula et Kitchen Trotter proposent le même concept. Cependant Delphine Groll explique à Frenchweb que ces boxs ne «sont pas des concurrents». Pourquoi ? Gretel a une particularité et pas des moindres, celle de la personnalisation. Les abonnés peuvent choisir eux-mêmes les snacks qu'ils vont recevoir. 50 en-cas sains sont listés sur le site. Selon la fondatrice, près de 300 millions de combinaisons sont possibles.
Un univers a aussi été créé autour de la box avec différents personnages : commissaire Pruneau, Alba Nana, Casse-Noisette… De cette manière, Gretel souhaite fidéliser rapidement une clientèle et se démarquer. Delphine Groll compte sur les fidèles abonnés des autres marques (Auféminin, My Little Paris, Marmitton, pour les principales) du groupe pour fédérer une nouvelle communauté.
Interview de Delphine Groll, directrice de la communication du groupe Auféminin et fondatrice de la box Gretel : 

  • Gretel (Auféminin) : les données clés
Fondatrice : Delphine Groll
Siège : Paris
Date de création : 25 octobre 2016
Effectif : 5
Concurrents : Gula, Kitchen Trotter…

samedi 29 octobre 2016

Chiffre d'affaires en baisse pour Prismaflex (69)



Chiffre d'affaires en baisse pour Prismaflex (69)

Chiffre d'affaires en baisse pour Prismaflex (69) http://www.graphiline.com

Baisse des ventes dans l'activité hardware et décoration intérieure, mais croissance de l'activité d'impression.

Le  par 

Prismaflex, fabricant de panneaux d’affichage et imprimeur grand format basé à Haute-Rivoire dans le Rhône (69), a enregistré au premier semestre de l’exercice 2016-2017 un recul de son chiffre d’affaires de 12,6 % à périmètre courant et 9,9 % à devises constantes.
Le chiffre d’affaires du groupe s’établit ainsi au premier semestre à 22,18 millions d’euros, contre 25,38 millions lors de l’exercice précédent à la même période. Le groupe souligne une baisse marquée des ventes sur la période estivale. Une baisse qui concerne particulièrement le hardware et l’activité décoration intérieure (affectée par la mise en place des nouveaux produits chez le principal donneur d’ordre).
L’activité hardware enregistre néanmoins une forte progression du carnet de commandes (surtout sur les panneaux leds mais également sur les produits analogiques).
Au 30 septembre 2016, le groupe affiche un carnet de commandes principalement composé de commandes "cadres" en forte croissance pour atteindre 15,12 millions d’euros, contre 5,85 millions d’euros l’an dernier.

Croissance de l’activité d’impression

Hors décoration intérieure, l’activité d’impression enregistre une croissance de 4,8 % à 12,05 millions d’euros contre 11,50 millions l’an dernier à la même période. Prismaflex note de bonnes performances en Afrique du Sud, en France et en Espagne.
Suite à la faible activité sur le premier semestre, Prismaflex annonce que le résultat opérationnel du groupe enregistrera une perte d’environ 1 million d’euros au 30 septembre. Prismaflex prévoit une activité plus dynamique au second semestre.

Plan d’économies

Pour accompagner et transformer ce redressement, le groupe annonce la mise en place d’un plan d’économies "qui produira ses premiers effets à compter du premier trimestre de l’exercice 2017-2018".
"À moyen terme, le Groupe tirera profit de ses succès dans l’activité LED, de son savoir-faire dans l’impression traditionnelle numérique et de la mise en place de son plan d’économies", précise le groupe dans un communiqué.
Johan Maumus
Rédacteur

lundi 24 octobre 2016

Développeur, Chief Data Officer, Traffic Manager: qui sera le mieux rémunéré en 2017?

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Développeur, Chief Data Officer, Traffic Manager: qui sera le mieux rémunéré en 2017?

Par | le 24 octobre 2016 | 
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Claire Spohr

Claire Spohr

Chargée d'études à la Rédaction chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs
Pour contacter la rédaction: cliquez ici Devenez "la start-up de la semaine" : faites-vous connaitre! Ajoutez un événement à notre agenda: cliquez ici

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Près de 7 directeurs des ressources humaines sur 10 déclarent être préoccupés par le départ de leurs meilleurs collaborateurs, selon les résultats de l'«Etude de rémunérations 2017» réalisée par Robert Half. Et en effet, près des trois quarts des salariés admettent être «ouverts pour discuter avec la concurrence», toujours selon les résultats de l'étude. 
Au-delà du recrutement des talents, le défi est donc de taille pour les entreprises, à savoir réussir à retenir les bons éléments une fois ces derniers intégrés au sein de l'entreprise. Un meilleur niveau de rémunération reste en effet le principal motif pour changer d'employeur, rappellent les auteurs de l'étude. Ces derniers ont déterminé, pour chaque type de postes, une échelle salariale type, en fonction du niveau d'expérience du salarié. Qu'en est-il pour les profils digitaux? 

2,1 millions d'emplois créés dans les nouvelles technologies

Premier enseignement de l'étude, les nouvelles technologies sont l'un des principaux moteurs de croissance à l'heure actuelle, et cela se traduit directement en termes de création d'emplois. On attend ainsi la création de 2,1 millions de nouveaux emplois dans l'informatique, les mathématiques, ou encore dans l'ingénierie.
Parmi les principales motivations évoquées par les entreprises pour recruter dans le domaine de l'IT, on retrouve la participation à de nouveaux projets (à 65%), la conquête de nouveaux marchés (à 35%), et la croissance à l'international (à 33%). Plus d'un directeur de systèmes d'information sur deux consacre en effet de 30 à 60% de son temps de travail au développement de l'innovation au sein de son entreprise. 
Si les entreprises ont de forts besoins en recrutement dans l'IT, elles ne parviennent pas toujours à recruter à ces postes. 78% des responsables de systèmes d'information (SI) admettent ainsi avoir des difficultés à «recruter les bons profils», selon les auteurs de l'étude. En ce qui concerne le recrutement de compétences digitales, les entreprises sont donc confrontées à une problématique de rareté des bons profils, et doivent donc mettre en place une politique de rémunération attractive pour fidéliser ces profils très courtisés. 
  • Le Top 3 des compétences les plus recherchées
Dans les systèmes d'information (SI) : 
  • Sens de la communication
  • Sens du service client
  • Capacité à évoluer vers des postes de management
 
Dans le digital :
  • Agilité
  • Capacité à communiquer avec les autres métiers et à les engager dans une démarche de transformation digitale
  • Compréhension des enjeux business, marketing et IT
 

DSI et Chief Data Officer: les profils techniques les mieux rémunérés

Au-delà de ces grandes tendances en matière de recrutement, les auteurs de l'étude ont établi, pour chaque grand type de métier, une échelle salariale type. 
Premier constat, si l'on s'intéresse uniquement aux profils techniques (travaillant dans les systèmes d'information), ce sont les directeurs de systèmes d'information qui peuvent prétendre aux niveaux de rémunération les plus élevés: de 149 000 à 201 000 euros de rémunération brute annuelle pour les plus expérimentés d'entre eux (15 ans et plus), et de 103 000 à 151 000 euros pour les profils «juniors» (10 à 15 années d'expérience). Un Chief Data Officer peut quant à lui prétendre à une rémunération annuelle comprise entre 146 000 et 186 000 euros s'il est expérimenté, et de 103 000 à 147 000 euros s'il est encore «junior». 
En termes d'évolution attendue entre 2016 et 2017, ce sont les développeurs mobiles les plus expérimentés qui voient leur niveau de rémunération augmenter le plus (+4%, pour une rémunération pouvant atteindre 64 000 euros pour les plus expérimentés), ainsi que les chefs de projet qualification logiciel (+4%, jusqu'à 78 000 euros par an pour les plus expérimentés) et les experts CRM de plus de 5 ans d'expérience (+4%, jusqu'à 80 000 euros par an). 
  • Le Top 3 des métiers les plus recherchés dans les SI
  • Développeur mobile 3 – 5 ans : rémunération en hausse de 2% en 2017, 5 – 10 ans : +4% en 2017, développeur web 3 – 5 ans : +2% en 2017, 5 – 10 ans : +0% en 2017, 10 – 15 ans : +2% en 2017.
  • Administrateur systèmes et réseaux 3 – 5 ans : +0% en 2017, 5 – 10 ans : +0% en 2017, 10 – 15 ans : +2% en 2017.
  • Chef de projet, rémunération variable suivant les postes.
 

Traffic Managers et Data Scientists, deux profils très prisés

Autre constat, si l'on considère maintenant les profils digitaux à proprement parler, les niveaux de rémunération ainsi que leurs évolutions en 2017 sont d'un tout autre ordre. 
Un Chief Digital Officer perçoit ainsi une rémunération annuelle brute allant de 150 000 à 350 000 euros s'il est expérimenté (15 ans d'expérience et plus), et de 120 000 à 160 000 euros s'il a entre 10 et 15 ans d'expérience. A noter, son niveau de rémunération devrait diminuer en 2017 (-2% pour les plus expérimentés, -7% pour les autres). Les directeurs des opérations peuvent quant à eux percevoir de 140 000 à 220 000 euros par an s'ils sont expérimentés, et de 95 000 à 135 000 euros par an s'ils ont entre 10 et 15 ans d'expérience. 
En termes d'évolution salariale, deux profils seront particulièrement privilégiés par les entreprises en 2017: les Traffic Managers, qui devraient voir leur rémunération annuelle progresser de 19% (pour une rémunération allant jusqu'à 60 000 euros), et les Data Scientists, qui peuvent s'attendre à des hausses de salaire de l'ordre de 18% pour les plus expérimentés d'entre eux (jusqu'à 75 000 euros par an). Les responsables social media débutants pourront quant à eux relever leurs prétentions salariales de 15%, jusqu'à 50 000 euros. Enfin, on notera que les métiers en lien avec la production de contenus ne verront pas d'évolution dans leurs niveaux de rémunération l'année prochaine.  
 
  • Le Top 3 des métiers les plus recherchés dans le digital
  • Chief Digital Officer 10 – 15 ans : -7% en 2017, + 15 ans : -4% en 2017. 
  • Product-Owner 0 – 3 ans : +9% en 2017, 3 – 5 ans : +9% en 2017. 
  • Data Analyst 0 – 3 ans : +13% en 2017, 3 – 5 ans : +18% en 2017. 
 
 
**Méthodologie: étude réalisée sur la base de différents éléments, parmi lesquels les retours terrain des consultants en recrutement Robert Half, les informations recueillies par les consultants lors des entretiens candidats, les enquêtes réalisées auprès de plus de 200 directeurs ou responsables de ressources humaines, auprès de 200 directeurs ou responsables administratifs, et de 100 directeurs informatique, ainsi qu'une analyse des tendances de recrutement dans différents secteurs. 
 

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Claire Spohr

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vendredi 21 octobre 2016

Protection des données: une majorité d’entreprises françaises ignorent les enjeux

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CAPTURE D'ÉCRAN: http://www.frenchweb.fr

Protection des données: une majorité d’entreprises françaises ignorent les enjeux

Par | le 20 octobre 2016 | 
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Claire Spohr

Claire Spohr

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Plus de 9 entreprises européennes sur 10 n'ont qu'une compréhension partielle du nouveau règlement européen en matière de protection des données, selon les résultats du rapport européen sur la confidentialité des données, réalisé par Symantec en partenariat avec le cabinet d'études indépendant Vanson Bourne
Adopté le 14 avril dernier, avec une mise en application prévue dès 2018, le nouveau Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) alignera les mesures de protection des données entre tous les pays de l'Union Européenne. En France, il remplacera la loi «Informatique et Libertés» actuellement en vigueur.
Au coeur de ce nouveau règlement se trouve notamment la question du partage des données en dehors de l'Union Européenne. Ce dernier ne sera possible que si l'entreprise peut garantir à ses utilisateurs que leurs données seront protégées de la même manière en dehors de l'Union Européenne. Pour rappel, le 1er août dernier est déjà entré en vigueur le «Privacy Shield», un dispositif encadrant le transfert de données personnelles entre l'Union Européenne et les Etats-Unis. Il garantit aux entreprises européennes que les données personnelles de leurs clients sont protégées de la même manière Outre-Atlantique, dans la mesure où elles les transfèrent à des entreprises enregistrées auprès de l'administration américaine. 
Autre élément-clé du nouveau règlement européen: l'exercice du droit à l'oubli, rendu possible pour tous les clients d'une entreprise dans un délai d'un mois. Cette dernière doit donc être capable d'identifier l'ensemble des données qu'elle possède sur ses clients, de les localiser, et de les supprimer rapidement. 
C'est donc une petite révolution qui attend très prochainement les entreprises européennes en matière de protection des données, et à laquelle elles ne se préparent aujourd'hui pas suffisamment. 

Le respect de leur vie privée, «pas une priorité pour mes clients»

Premier constat de l'étude, ce sont les entreprises allemandes qui sont le moins bien informées sur la question du RGPD, avec 99% des répondants qui déclarent n'avoir qu'une connaissance partielle du dispositif. Et au-delà d'un manque d'informations, les entreprises européennes doutent de leurs capacités à être en conformité avec la nouvelle règlementation, à 91%.
Un peu plus de la moitié (55%) des répondants ne sont pas certaines de leurs capacités à satisfaire intégralement les attentes de leurs clients en matière de sécurisation des données, et les trois quarts des répondants estiment que le respect de leur vie privée n'est pas une priorité pour leurs clients. Là encore, l'Allemagne se distingue des autres pays européens étudiés, avec «seulement» 68% des répondants qui estiment que leurs clients ne s'inquiètent pas de leur vie privée. 

Le droit à l'oubli, grand gagnant de la nouvelle règlementation

C'est pourtant le volet concernant le droit à l'oubli de la nouvelle règlementation qui pourrait avoir l'impact le plus important sur les entreprises, si l'on en croit les résultats de l'étude. En effet, 8 répondants sur 10 s'attendent à ce que leurs clients exercent ce droit à l'oubli, et à peine 40% estiment avoir un système permettant de satisfaire ce type de demandes. En France, ce chiffre frôle les 50%. 
En retard sur le sujet par rapport aux autres pays européens, les entreprises françaises sont d'ailleurs celles qui se préoccupent le plus de la question de l'éthique en matière de gestion des données. 56% d'entre elles déclarent en effet que c'est l'une de leurs priorités, contre 47% à l'échelle de l'Europe. Au Royaume-Uni, ce chiffre tombe à 40%. 

De lourdes sanctions financières 

Enfin, à peine plus du quart des entreprises européennes estiment qu'elles seront prêtes pour la mise en application du RGPD d'ici deux ans (32% pour les entreprises françaises). Elles ne sont d'ailleurs que 22% à déclarer que ce sujet fait partie de leurs priorités pour les deux années à venir. A peine plus du quart des répondants prévoient de revoir intégralement leur approche en matière de sécurité en réponse à cette nouvelle règlementation (35% en France). 
En cas de non-respect du RGPD, l'entreprise s'expose pourtant à de lourdes sanctions financières, pouvant aller d'une amende d'un montant équivalent à 2% du chiffre d'affaires mondial de l'enteprise à 20 millions d'euros (ou 4% du chiffre d'affaires mondial, le montant le plus important des deux étant retenu) pour les infractions les plus graves. L'enjeu de conformité est donc de taille pour l'ensemble des entreprises. 
 
  • RGPD, 8 points à retenir:
Adopté en avril 2016, le RGPD entrera en vigueur en 2018. Il doit permettre aux citoyens européens de reprendre le contrôle sur leurs données personnelles. 
  • Le règlement s'applique aux entreprises européennes, mais aussi aux entreprises non-européennes qui ont un pan de leur activité en Europe, et qui traitent de fait des données de citoyens européens.  
  • Les photos, mais aussi les informations partagées sur les réseaux sociaux sont désormais considérées comme des données personnelles. 
  • Les entreprises souhaitant collecter des données doivent avoir un consentement explicite de leurs utilisateurs
  • Elles devront tenir un registre de traitement des données, permettant de déterminer si les données quittent l'Union Européenne et dans quelles conditions.  
  • Les données stockées par l'entreprise devront être protégées contre la perte, le vol ou la détérioration. 
  • L'ensemble des citoyens européens auront le droit d'accéder à leurs données personnelles, et de demander leur suppression
  • Les citoyens pourront exercer leur droit à la portabilité des données
  • En cas de fuite des données, les entreprises sont tenues d'informer l'autorité nationale responsable de la protection des données dans les meilleurs délais
 
 

** Méthodologie: Etude réalisée auprès de 900 décideurs informatiques et dirigeants d'entreprises de plus de 50 personnes en France, en Allemagne, et au Royaume-Uni. 
 
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Claire Spohr

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BlaBlaCar, vente-privee, Konbini… Quels sont les secrets d’un lancement réussi à l’international ?

CAPTURE D'ÉCRAN: https://www.maddyness.com/entrepreneurs/2016

BlaBlaCar, vente-privee, Konbini… Quels sont les secrets d’un lancement réussi à l’international ?

https://www.maddyness.com/entrepreneurs/2016

Crédit : iStock by Getty Images par

Quel est le point commun entre Vente-privee, BlaBlaCar, Konbini ou OLX ? Leur déploiement à l’international, bien évidemment. Une réussite sur laquelle revient TextMaster dans CEO Stories, un recueil de témoignages de 10 entrepreneurs à succès. 

BlaBlacar, c’est aujourd’hui 30 millions de membres répartis dans 22 pays. Vente-privée, de son côté, a vendu 220 millions de produits dans le monde, pour un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros. Enfin, Talensoft revendique aujourd’hui 40 millions de chiffre d’affaires, dont la moitié est générée à l’étranger.
Si ces pépites françaises ont réussi à l’international, c’est en grande partie grâce à des stratégies de déploiement bien ficelées. 10 entrepreneurs à succès ont accepté de revenir, pour le recueil CEO Stories de TextMaster, sur ce qui a pu faire leur réussite et leur notoriété dans le monde entier : Fabrice Grinda (OLX), Jacques-Antoine Granjon (vente-privée), David Creuzot et Lucie Beudet (Konbini), Nicolas Brusson (BlaBlaCar), Jean-Luc Robert, (Kyriba), David Lebée (Dayuse), Eric La Bonnardière (Evaneos), Jean-Stephane Arcis (Talentsoft), et Véronique Morali (Webedia).

Bien choisir ses marchés cibles

Si la stratégie de Fabrice Grinda, fondateur d’OLX, a été d’orchestrer le lancement de son entreprise directement dans 100 pays et en 50 langues afin d’observer où celle-ci avait le plus de traction, Jacques-Antoine Grajon a débuté, pour Vente-privée, par la construction d’un leader national fort afin de mieux se développer à l’international par la suite, et en particulier en Europe en procédant à des acquisitions d’envergure dans un deuxième temps.
Nous avons une vision à long terme de notre aventure, c’est pourquoi nous ne nous intéressons qu’à des entreprises profitables, leaders sur leur marché
Jacques-Antoine Granjon
David Creuzot et Lucie Beudet, fondateurs de Konbini, ont quant à eux opté pour un positionnement international en cohérence avec leur ligne éditoriale, c’est-à-dire en se basant sur toutes les zones géographiques où la génération des millenials occupe une place prépondérante, mais également sur les marchés où le taux d’équipement mobile et le taux de pénétration des réseaux sociaux sont suffisamment importants. Avec 7 millions de millenials touchés en France, Konbini a ainsi connu un véritable succès au Mexique et au Nigéria, et prévoit désormais de s’implanter en Inde et en Corée du Sud.
On a fait le choix de laisser la Chine de côté pour l’instant, compte tenu de la relative complexité d’accéder aux réseaux sociaux, canal primordial pour Konbini
David Creuzot et Lucie Beudet
Blablacar lui aussi a établi une liste de critères exhaustive, basée sur les comportements locaux, pour évaluer la pertinence de son service à l’étranger. On y trouve ainsi le coût moyen du kilomètre parcouru, les distances qui séparent les grandes villes, ou encore l’état des routes.  C’est ainsi que l’Inde et le Brésil se sont révélés être des pays à fort potentiel pour la startup, le coût aux 100 km élevé rendant le covoiturage très compétitif, tandis qu’elle s’est refusée à investir le marché américain : ” Du fait des longues distances et de l’absence de péage, le coût aux 100 km y est 2 fois moins élevé qu’en Europe “, explique Nicolas Brusson, cofondateur de BlaBlaCar.
international blablacar

Se lancer au bon moment

C’est l’un des points sur lesquels les entrepreneurs ont des points de vue différents, révèle TextMaster. Pas étonnant, lorsque l’on sait le nombre de critères entrant en compte dans un lancement à l’international, selon l’âge, la taille, le service proposé et le marché investi par chaque startup. Jacques-Antoine Granjon, Fabrice Grinda et Jean-Luc Robert, CEO du spécialiste de la gestion de trésorerie dans le cloud Kyribaconsidèrent ainsi qu’il faut avoir atteindre une taille critique et une certaine assise sur son marché domestique avant de chercher à se développer à l’international.
C’est un sujet qui demande des investissements forts et beaucoup d’attention, il faut s’assurer de pouvoir y consacrer les moyens nécessaires
Jean-Luc Robert
À l’inverse, les fondateurs de Konbini ou Dayuse recommandent d’intégrer la dimension internationale le plus tôt possible. Ce dernier, fondé par David Lebée et spécialiste des réservations d’hôtels en journée a ainsi démarré son développement à l’étranger à peine un an après son lancement, en commençant par Londres : ” Dans la mesure du possible, il vaut mieux ne pas trop attendre afin d’éviter de voir émerger des concurrents locaux “, précise David Lebée.

Instaurer un vrai modèle de développement à l’international

Le choix de la période de lancement et des marchés à cibler fait, il est ensuite important d’adapter le modèle de son produit ou de son offre au(x) pay(s) dans le(s)quel(s) on souhaite s’implanter. C’est par exemple ce qu’à fait Jean-Luc Robert pour Kyriba, qui précise cependant ne pas vouloir adapter plus de 10% de chaque produit existant sur un nouveau marché
Si le travail d’adaptation est trop important, c’est probablement que le marché n’est pas pertinent pour Kyriba
Jean-Luc Robert
D’où l’importance d’adopter une approche segmentaire, voire régionale selon les continents. Il est par exemple extrêmement difficile de se développer simultanément sur la côte Est et la côte Ouest des États-Unis. Et c’est cette capacité d’adaptation locale, tant sur ses produits qu’au niveau de la législation européenne, qui représente l’un des éléments clés de succès de Talentsoft, selon Jean-Stéphane Arcis. Même chose pour Konbini, qui après s’être buté au marché américain en essayant d’y dupliquer sa ligne éditoriale, a su adapter son modèle aux différents marchés.
Enfin, Fabrice Grinda a fait le pari d’instaurer deux pages d’accueil différentes sur le site d’OLX : l’une sous forme de listes et catégories, l’autre sous forme de cartes géographiques, selon la pertinence des marchés cibles. 
Je pense qu’il est essentiel de paraître le plus local possible tout en veillant à conserver des éléments homogènes à travers le monde. Le but étant de profiter des doubles bénéfices de la localisation et des leçons apprises dans les autres pays
Fabrice Grinda, fondateur d’OLX
Une adaptation locale qui a même poussé OLX a faire évoluer les couleurs, les catégories, le ton employé, les campagnes de communication et même le nom de domaine de son site en fonction des préférences locales.

Transmettre sa culture d’entreprise

Souvent sous-estimée, la transmission de la culture d’entreprise et du savoir se révèle être un facteur clé de réussite à l’international, selon les retombées des interviews réalisées par textMaster.  C’est ainsi que Webedia a fait le choix de mettre à la tête de ses équipes internationales des talents français. Un choix d’autonomie qui leur permet de faire leurs premières armes d’entrepreneurs, ces derniers devant prendre en main l’intégration de l’entreprise localement, mais aussi les contacts avec  les agences et annonceurs locaux et les relations médias.
Ces talents ne proviennent pas toujours des équipes de Webedia mais ils passent systématiquement par une période d’immersion à Paris. Il est essentiel qu’ils s’imprègnent de notre savoir-faire et de notre culture d’entreprise
Véronique Morali
BlaBlaCar, de son côté, s’appuie sur trois piliers d’intégration des talents : l’aqui-hire, en recherchant des startups locales déjà établies dont la connaissance intime du marché local se révèle être un véritable atout, le spin-off, en proposant à certains de ses collaborateurs étrangers basés à Paris d’ouvrir une filiale dans leur pays d’origine, et le local hire, en créant un bureau et en recrutant localement : ” C’est ce que nous avons fait en Turquie, en Inde et au Brésil. C’est une méthode plus difficile mais qui fonctionne bien si on s’en donne les moyens “, explique Nicolas Brusson. 
C’est enfin le cas chez Konbini, qui a placé la globalisation au cœur de sa culture. La société, dont la majeure partie des 100 collaborateurs ne se sont jamais rencontrés physiquement, estime essentiel d’entretenir le lien entre ses différents bureaux grâce à la technologie : ” Cette hyperconnexion nous a permis de créer une véritable culture d’entreprise et de nouer des amitiés entre des collaborateurs qui ne se sont parfois jamais vus physiquement. C’est une de nos grandes réussites “, se réjouissent ses fondateurs. 

S’assurer d’avoir les moyens de ses ambitions

C’est un point de vue sur lequel les entrepreneurs sont unanimes, insiste TextMaster. Un développement à l’international implique un investissement important, tant sur le point financier que stratégique, mais également personnel. Un dernier point que certains entrepreneurs peuvent négliger. Il est ainsi fondamental pour un dirigeant de s’impliquer personnellement dans cette aventure, suivre ses équipes et se rendre régulièrement sur place afin d’en comprendre les problématiques et les anticiper.
Les imprévus prennent facilement des proportions importantes avec la distance. Il faut s’assurer de pouvoir tenir sur le long terme et persévérer ” 
Véronique Morali
Une rigueur qui passe, entre autres,  par le recrutements de profils expérimentés, le déploiement d’équipes complètes et un support permanent sur plusieurs fuseaux horaires, souligne Jean-Stéphane Arcis de Talentsoft.
Enfin, Les États-Unis restent indéniablement un marché particulier pour tout entrepreneur souhaitant s’y lancer. Un critère à ne surtout pas prendre à la légère, selon David Lebée de Dayuse : ” Il faut malheureusement intégrer que cela coûte très cher. Mieux vaut faire les choses vite et y mettre les moyens que d’y aller timidement. Le marché américain est prometteur mais très délicat, on ne peut pas y faire les choses à moitié.”

Retrouvez l’intégralité du carnet CEO Stories de TextMaster ici.

 

jeudi 20 octobre 2016

Les 7 erreurs à ne pas commettre lors d’un réseautage

zarah-issany-2016
Article initialement publié sur le blog de Zarah Issany

Les 7 erreurs à ne pas commettre lors d’un réseautage

Par Zarah Issany, coach en développement de carrière et développement personnel

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Zarah Issany est coach en développement de carrière et développement personnel. Elle aide les personnes à prendre leur place dans leur vie professionnelle et personnelle, les inspire, les motive et les encourage à définir leurs objectifs. 

 


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Courir les réseautages, distribuer des cartes d’affaires, discutez et parlez de vous c’est bien mais le faites-vous bien? Est-ce que vos efforts sont récompensés? Lorsque vous faites appel à votre réseau, répond-il?
Mai 2012, la date de mon premier réseautage. Une belle expérience qui m’a permis d’oser aller vers les gens. J’ai aussi découvert que le monde était gentil. Par contre, j’ai aussi appris les rudiments du réseautage en quelques semaines. Je faisais 3 réseautages par semaine et j’ai maintenu le rythme pendant près de 3 mois! Pensez-y…j’ai une famille. Après ces quelques semaines, j’ai compris certaines choses. Je n'ai pas la science infuse et je ne suis pas une spécialiste du réseautage, mais voici ce que j'ai remarqué.
Pour les personnes qui veulent pousser plus loin le concept du réseautage, dans un de ces articles le journal des affaires parle du livre, Dans la jungle du réseautage, Valérie Lesage et Réjean Gauthier. Vous y trouverez un extrait intéressant.
Voici donc les 7 erreurs les plus communes qui vont vous épargner du temps, de l’énergie et vous faire garder le focus. À chaque erreur, je vais vous dire ce qu’il faut faire, selon moi.

Je dois parler à tout le monde


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zarah-issany-1 Vous avez réservé votre place à un réseautage et près d’une centaine de personnes sont attendues. La première erreur est de vouloir faire vite pour parler à tout le monde. Vous arrivez à l’ouverture et vous faites la fermeture du réseautage. Yes, vous avez réussi à ramasser 50 cartes…et après?
STOP ARRÊTEZ-VOUS!
Faire du réseautage demande du temps et de l’énergie. Vous avez certainement envie qu’il vous serve à quelque chose. Passez aussi vite de personnes en personnes ne sert à rien car vous ne vous souviendrez pas de la moitié des gens, vous ne les écoutez pas totalement et vous ne tissez aucun lien. Vous terminez le réseautage probablement essoufflé pour ne pas dire éreinté. Pourtant, la base d’une relation c’est que «ça clique» entre vous. N’est-ce pas?
Avoir un objectif clair
Allez-y avec un objectif concret. Que vous soyez un employé, un entrepreneur ou un travailleur autonome, vous devez savoir ce que vous allez chercher à cet événement. Par exemple: je dois trouver un contact dans le domaine des réseaux sociaux ou encore une finissante en gestion veut trouver une personne en ressource humaine car elle est en recherche d’emploi.
Avoir une cible en tête
Lorsque je dis cible, je parle de clientèle cible pour les entrepreneurs et les travailleurs autonomes, mais l’employé aussi doit avoir en tête sa cible. Par exemple, une femme travaillant dans un organisme pour femmes à besoin d’aide pour ces réseaux sociaux et elle a le mandat de trouver une femme spécialiste dans le domaine. Elle sait qu’au réseautage elle va parler en premier aux femmes. Oui, elle peut parler aux hommes, car les hommes ont des contacts, mais par expérience, y aller avec la clientèle cible est plus simple et efficace. Alors décrivez cette cible du mieux que vous pouvez: le sexe, la tranche d’âge, sa tenue vestimentaire etc.
Parler à l’hôte de l’événement
Si vous arrivez tôt, essayez de vous présenter à la personne qui organise le réseautage, car il se pourrait qu’en lui disant qui vous cherchez il vous présente directement à la bonne personne. C’est le meilleur moyen d’entrer en relation, être présenté donne vraiment un coup de pouce et vous permet de tisser plus rapidement un lien.
Une fois que vous avez eu quelques contacts pertinents, partez si vous le voulez, inutile de rester trop longtemps à moins que vous en ayez envie.

Peur d’être irrespectueux

Lorsque l’on est nouveau en réseautage, on n’ose pas entrer dans un groupe de peur de déranger, de déplaire ou d’être irrespectueux. Je me souviens du conseil d’un monsieur qui avait vu que j’étais dans un coin lors de mes premiers réseautages. Il m’a dit: «c’est un réseautage, les gens savent et s’attendent à se faire aborder, alors fonce!» WOW quelle révélation.
J’essaye à mon tour d’aider les nouveaux à avoir une meilleure expérience de leur premier réseautage.

Parler tout le temps

Le mot d’ordre ici c’est: écouter. J’ai laissé tomber des réseaux car les gens ne faisaient que se présenter sans écouter. Tout le monde veut vendre, veut trouver un client. Je vous le donne, c’est quand même un des objectifs. Mais franchement, il n’y a pas que cet objectif.
Personnellement, je veux avoir du plaisir avec les personnes que je rencontre et tisser de vraies liens sincères.
Arrêtez de vouloir vendre, écoutez
Vous en apprendrez tellement en écoutant l’autre. Il se peut que vous puissiez l’aider dans un défi qu’il vit. Mieux le connaître c’est connaître ces besoins et voir comment vous pouvez contribuer à son travail et à sa vie.

Ne pas être vrai

Tout finit par se savoir, le monde est si petit! Alors soyez vrai et honnête.
Vous savez, je pense qu’il n'y a qu’une seule personne au travail et à la maison. Nous sommes un être unique. Nous devons être vrai en tout temps. Nous sommes qui nous sommes avec nos réussites, nos défis, nos blessures, nos croyances, nos forces, nos faiblesses et nos émotions. Cacher ou arranger la vérité ne vous permettra pas de construire une vraie relation.
Je reviens à cette relation de plaisir. Lorsque je rencontre un client, un partenaire d’affaires je veux avoir du plaisir. Je prends le temps lorsque je suis en sa présence de voir si j’arrive à être moi afin de bâtir une vraie relation.

Penser que l’on doit voir la personne pour tisser des liens

Le réseautage peut se faire de manières différentes. Il y a le face à face mais il y a aussi les réseaux sociaux. Vous pouvez entrer en relation par internet en commentant un article, en écrivant un courriel, en mettant du contenu pertinent dans les réseaux.

Ne pas faire de suivi

Beaucoup de gens n’osent pas faire de suivi. Si la personne a pris le temps de vous parler, vous a donné sa carte et en plus vous dit de la contacter pourquoi ne pas le faire? Connectez sur LinkedIn les personnes avec qui vous voulez rester en contact et remerciez-les. Si vous aviez promis de leur envoyer les coordonnées d’un contact faites-le, c’est le moment.

Ne pas demander de l’aide

Je ne vais pas en dire plus long sur le sujet. Vous devez demander de l’aide à votre réseau. Lorsque vous faites un événement ou vous voulez qu’un article soit partagé, demandez à vos contacts. Vous vous rendrez compte que vous allez vous sentir soutenu par les personnes que vous aurez touchées et avec qui vous avez pris le temps de tisser des liens. D’où l’importance d’être vrai. Comme vous voyez tout est relié.
Allez je vous souhaite un bon réseautage!
  • A propos
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Zarah Issany est coach en développement de carrière et développement personnel. Elle aide les personnes à prendre leur place dans leur vie professionnelle et personnelle, les inspire, les motive et les encourage à définir leurs objectifs. 
 

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Apple pourrait vous reconnaître à votre rythme cardiaque

Apple pourrait vous reconnaître à votre rythme cardiaque

Introduction
Apple s’intéresse de près aux battements de cœur de ses utilisateurs. La firme vient de déposer un brevet qui leur permettrait de déverrouiller leur smartphone en le prenant simplement dans les mains.

Nous sommes encore loin de l’implant ou la puce RFID (quoique…), toujours est-il que les grandes firmes ne se contentent plus de recueillir les données physiologiques de leurs utilisateurs en vue d’optimiser leurs performances (quantified-self). Ces données pourraient s’avérer très utiles pour sécuriser les différents device. Plus besoin de taper son code à huit chiffres, d’avoir recours à un système d’eye-tracking ou de laisser son empreinte digitale,… les simples battements cardiaques de l’utilisateur perçus activeraient les différents systèmes.

Apple vient de déposer un brevet en ce sens. La marque y détaille un processus qui permettrait de mesurer la teneur en oxygène dans le sang. Un système d’émetteurs lumineux et de capteurs qui permettrait de capturer les données physiologiques et de les comparer aux datas mémorisées et associées à une identité d’utilisateur. Selon Apple, chaque système vasculaire aurait des caractéristiques propres permettant de nous identifier. Ainsi plus de frontières homme/ machine, le device devient un extension du corps humain.

mercredi 19 octobre 2016

ShopInvest met la main sur Lemon Curve pour se lancer dans la lingerie féminine

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