dimanche 26 février 2017

« Il faut être indépendant pour vivre mais unis pour gagner » Thierry Marx

 
Capture d'écran:Source https://www.maddyness.com

#FounderStory « Il faut être indépendant pour vivre mais unis pour gagner » Thierry Marx

Numa organise régulièrement des « Founder Story », des rencontres avec des entrepreneurs inspirants avec lesquels les startuppers passés par ses bancs peuvent discuter et échanger. Désormais, l’accélérateur de la rue du Caire donne rendez-vous chaque trimestre au Silencio, le club de David Lynch, a une poignée de privilégiés pour rencontrer une personne à part, un profil différent. Pour cette première « édition spéciale », rendez-vous était donné début février avec Thierry Marx, chef émérite qui s’est assis face à une salle comble pour raconter son parcours de vie, pas toujours simple, son succès mais aussi ses échecs et son combat pour en arriver là où il en est aujourd’hui.

Naissance dans le quartier de Belleville, compagnon du devoir en pâtisserie, puis service militaire et 5 ans de « para », Thierry Marx revient en France à l’âge de 23 ans, incertain devant son destin. Habitué des cages d’escalier, il passe son brevet des collèges à 24 ans et se met en tête de se former chez les plus grands. Échec sur réussite, réussite sur échec, il trace sa voie « solitaire mais solidaire. »
«  À chaque fois que j’ai attendu quelqu’un pour m’aider, ça s’est tari, parce que les gens sont rarement sur le même projet que toi. En revanche c’est l’énergie de ton projet qui fait que l’on te fait confiance », confie-t-il à son auditoire attentif. Silhouette carré, sourire aux lèvres, Thierry Marx s’est révélé au fur et à mesure de son récit un véritable maître de la punchline.
Mais qu’est-ce qu’un chef peut apprendre à des entrepreneurs qui ne sont pas dans le secteur food ? Si la question avait effleuré les esprits, elle se dissipe des les premières minutes. Modèle de combativité et véritable force de la nature, Thierry Marx parle management et leadership avec tant d’humanité et de passion qu’on ne peut faire autrement que boire ses paroles.
« On s’accroche à des projets, pas à des personnes. N’oubliez jamais qu’il faut être indépendant pour vivre mais unis pour gagner, souffle-t-il, citant Bonaparte. L’entreprise c’est pareil. » Celui qui avoue « être d’une grande lâcheté avec les ressources humaines » révèle ce qui lui donne envie chez les autres « je m’attache à la petite mention sport en bas du CV et j’ai le syndrome du cancre.
” Les questions que je pose sont simples : pourquoi voulez-vous travailler avec moi ? Où vous voyez-vous dans deux ans ? Il faut un projet. Je m’en moque de quelqu’un qui me dit vouloir grandir à mes côtés. Ce que je cherche ce sont ceux qui font naître le désir . Alors là j’aime prendre du temps et prendre de ma vie pour côtoyer cette personne 
Sa marque de fabrique ? « Faire des gentlemen au service de gentlemen. » Les profils qui le font chavirer ? Des professionnels bien sûr mais aussi des comédiens, des personnes qui apprennent à être des gentlemen. Mais surtout, des individus qui n’avaient pas forcément le bon CV ni la bonne scolarité. Son modèle managérial, il l’a créé sur-mesure en puisant des enseignements dans la pratique du judo. Lorsqu’il reprend les rênes du Mandarin Oriental en 2010, il embauche un professeur de Tai-chi et un professeur de yoga. « Les collaborateurs se mêlent autrement quand ils font du sport, ça permet de dédramatiser, de se parler et de se connaître autrement. »
Le but ? Faire d’individus isolés un groupe soudé, uni, recréer une fraternité d’armes, qu’il  a bien connue à l’armée, et qui apprend à respecter sa parole, le sens de l’honneur et la loyauté. Le plus important ? Faire que ce groupe soit capable de livrer une émotion. Pour « donner de la mémoire à l’éphémère » et offrir aux clients la meilleure expérience possible.
Tombé plusieurs fois au cours  de sa vie, -notamment lorsqu’en l’espace d’un an il obtient une étoile Michelin avant de voir l’établissement couler- aujourd’hui à la tête d’une marque forte, Thierry Marx dit abhorrer deux mots : échec et réussite. « ce qui importe c’est le chemin, pas l’échec, pas la réussite. » Et le chemin du chef, on ne peut plus sinueux, l’a aujourd’hui conduit à transmettre son savoir-faire aux jeunes sans diplôme et aux personnes en réinsertion via sa formation gratuite “Cuisine mode d’emploi(s)” et à ouvrir aux entrepreneurs présents au Silencio, une petite fenêtre sur ce que des années de vie de voyages, de combats et de passion lui ont enseigné.
 

samedi 25 février 2017

Allons-nous devoir donner un état civil aux robots ?


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Allons-nous devoir donner un état civil aux robots ? http://www.influencia.net


Publié le 23/02/2017



Selon les juristes de l'UE, accorder une sorte d'identité aux robots permettrait d'établir plus facilement les responsabilités et de régler les différends. Un statut de "personnes électroniques" est en discussion à la commission des affaires juridiques du Parlement européen. Il ouvre le débat sur l'intelligence artificielle au service du quotidien de l'Homme.

"Les machines de reconnaissance vocale ont pour la première fois surpassé les humains en la matière. Les progrès effectués par celles-ci sur les trois dernières années ont été supérieurs à ceux des trente dernières années ". Le constat a été dressé début 2016 par Tim Tuttle, CEO et créateur de MindMeld, start-up spécialisée dans les technologies vocales. Un an plus tard, le CES 2017 a confirmé l'avènement des assistants personnels virtuels. L'intelligence artificielle se met service de l'Homme : qu'ils équipent des voitures, des robots, un réveil, des réfrigérateurs ou même une console de jeu, les assistants sont prisés. Au Japon, l'arrivée sur le marché de l'hologramme en 3D, Azuma Hiraki, comble même la solitude des moutons en costard-cravate qui bondent les métros et les bus de l'archipel.

Depuis les échanges avec Siri ou Cortana, l'assistance par interaction vocale a franchi un cap. Alexa d'Amazon, Google Assistant, SmartThings Hub chez Nvidia, Bonjour de Holi : tous se veulent de véritables domestiques capables de gérer votre maison, vos agendas, vos courses, vos déplacements. Et dans nos vies professionnelles ? Si l'homme non augmenté est appelé à mourir dans certaines industries, le surhomme augmenté sera (avant tout ?) un "suropérateur" assisté d'un robot ? Ce débat autour de l'avenir du robot humanoïde dans nos vies professionnelles, INfluencia s'y était invité à l'automne dernier en interrogeant Alexis Girin, responsable de l'équipe robotique, cobotique et réalité augmentée de l'Institut de recherche technologique Jules Verne de Nantes.

Début 2017, les membres du Parlement européen ont estimé qu’il serait bien d’accorder un jour des droits aux robots en leur conférant un statut de "personnes électroniques". Pour approfondir et élargir une discussion fondamentale, qui concerne la prochaine civilisation humaine, INfluencia a sollicité l'expertise de Nils Lenke, senior director of corporate research de Nuance, développeur d’assistants virtuels (comme Emilie de Numéricable) et éditeur de solutions de reconnaissance vocale et de compréhension du langage.


INfuencia : comment juger de ce qu’un robot peut et ne peut pas faire ?

Nils Lenke : c’est une très bonne question. Il est en effet difficile pour les humains de déterminer ce qu’un robot peut et ne peut pas faire. D’un point de vue scientifique, cela signifie que nous avons besoin de quelque chose qui nous permette d’aller plus loin que le test de Turing, comme le Winograd Schema Challenge par exemple. Dans la vie de tous les jours, nous avons besoin de nous assurer que les robots possèdent des métaconnaissances, c’est-à-dire des connaissances sur leurs connaissances, afin de répondre à des questions comme "que sais-tu ?" ou encore "que sais-tu au sujet de X ?".


IN : où se situent les limites de leur champ d’action ?

N.L. : les systèmes actuels d’intelligence artificielle sont bien souvent restreints à certains domaines. Même si les technologies sous-jacentes, comme les réseaux neuronaux poussés, peuvent être appliquées à un grand nombre de tâches différentes, le réseau neuronal peut seulement résoudre la tâche pour laquelle il a été entraîné. Ces systèmes sont particulièrement performants pour faire ressortir des modèles et des informations depuis un large ensemble de données, par exemple en matière de reconnaissance vocale, d’analyse de l’image, d’analyse du comportement humain en vue d’anticiper ses préférences personnelles.


IN : comment s’assurer que le processus de décision d’un robot est bien traçable et peut être remis en question si nécessaire?

N.L. : cela constitue une faiblesse des réseaux neuronaux. Une fois entraînés, il est difficile de dire où la connaissance se situe exactement et comment les réseaux parviennent à leurs conclusions. Les systèmes d’intelligence artificielle, basés sur des expressions logiques, sont davantage performants à ce niveau car ils permettent de retracer le processus de raisonnement et de l’expliquer.


IN : faut-il considérer un robot comme une personne morale ou une aide à l'Humain augmenté ?

N.L. : dans le futur, les systèmes d’intelligence artificielle et les robots prendront des décisions et agiront de façon de plus en plus autonome -je pense, par exemple, à la voiture autonome. Ils manquent cependant de conscience et de connaissance d’eux-mêmes, ce qui, à mon avis, sera le cas pour un bon moment. Mais il s’agit là d’une question philosophique fondamentale. C’est pour cette raison que les systèmes d’intelligence artificielle devraient être vus comme des outils permettant d’aider les humains. Par ailleurs, la responsabilité des actions est celle des designers et propriétaires des systèmes, pas des systèmes eux-mêmes.


IN : l'avenir des robots en entreprise est-il possible uniquement s'il complète et accompagne l'Homme, notamment en le déchargeant de certaines tâches ?

N.L. : la technologie a toujours à la fois remplacé certains métiers tout en en créant de nouveaux. Dans le passé, cela a été particulièrement vrai pour les métiers manuels dans le domaine de l’industrie manufacturière par exemple, mais les cols blancs sont aussi de plus en plus affectés. Ici encore, la quantité de travail ne se verra pas réduite, il s’agira seulement d’effectuer un travail différent. Par exemple, dans le domaine du service client, l’automatisation d’une partie du travail de l’opérateur lui permet de se concentrer sur des tâches plus complexes. De leur côté, les entreprises peuvent se permettre d’offrir davantage de services à leurs clients toujours plus exigeants. Evidemment, cela peut créer des problèmes et questions d’ordre politique, notamment sur l'évolution du régime fiscal si la façon dont les entreprises créent de la valeur change.


IN : l'assistant virtuel est-il l'équivalent du cobot pour les particuliers ?

N.L. : les systèmes d’intelligence artificielle peuvent avoir plusieurs formes et être basés sur diverses plateformes. Certains sont liés à un terminal spécifique, à l’image des assistants virtuels qui fonctionnent sur des smartphones. L’assistant automobile de Nuance fonctionne lui sur du hardware dans une voiture (et dans le cloud), tandis que les voitures autonomes possèdent une autre forme d’intelligence artificielle qui contrôle la fonctionnalité de conduite etc… D’autre part, les chatbots et les assistants virtuels "vivent" entièrement virtuellement sur internet. Les robots sont juste une autre forme de plateforme hardware. C'est spécial parce que cela peut s’apparenter à un humain et peut être capable de manipuler des objets directement en extrayant de l’intelligence artificielle de façon concrète et visuelle. Mais du point de vue de la technologie d’intelligence artificielle, les robots ne sont pas spéciaux.


IN : les limites à la nouvelle phase de démocratisation du robot en entreprise sont-elles technologiques, morales ou culturelles ?

N.L. : les trois facteurs jouent un rôle. Comme déjà mentionné, l’intelligence artificielle et le machine learning sont performants pour un certain type de tâches et ne le sont pas autant pour d’autres. Cela signifie aussi que nous, en tant que designers de systèmes d’intelligence artificielle (mais aussi les médias), devons être prudents afin de ne pas promettre des solutions qui permettraient de résoudre tous les problèmes du monde. D’autres limites seront créées par les législateurs, notamment autour de la confidentialité et de la protection des données, mais aussi pour protéger les humains des dommages créés par les terminaux autonomes et les robots. Ces limites peuvent être différentes selon les régions, l’Union Européenne étant peut être plus avancée que les Etats-Unis par exemple. Ensuite, la vision de la technologie varie selon les pays. Elle est bien souvent vue plus positivement en France qu’en Allemagne par exemple. Mais elle évolue aussi au cours du temps. Ce qui semble inacceptable aujourd’hui peut être considéré comme normal demain.


IN : comment les industries de la pub et de la communication peuvent-elles profiter de la robotisation et de l'IA ?

N.L. : nous constatons déjà de nombreuses applications aujourd’hui. Les systèmes d’IA aident à l’analyse de la communication écrite dans le domaine des réseaux sociaux ou des communications orales dans les call centers (via la reconnaissance vocale): ils détectent les émotions ressenties face à un produit ou à un sujet spécifique et peuvent aussi identifier de nouvelles tendances. Les "bots sociaux" ont d’ailleurs déjà commencé à influencer l’opinion publique comme on a pu le voir avec l’élection présidentielle américaine. Il s’agit d’un domaine qui a clairement besoin de règles et de régulations. Mais de façon plus positive, ces technologies peuvent aider à créer des conversations interactives personnalisées en fonction des besoins et des préférences de chaque individu, comme les publicités ciblées de façon individuelle (et potentiellement interactives). De nouvelles agences, notamment dans la sphère financière ou dans des domaines où les communications écrites sont très structurées ou formelles (par exemple pour les rapports de météorologie) ont commencé à laisser des systèmes d’IA gérer la création de textes. Il est certain que de nombreuses autres applications apparaitront dans le futur. Pour ce qui est du court terme, l’IA nous aidera à suivre le rythme de la quantité grandissante des communications, qu’elles aient lieu sur Internet ou ailleurs.


jeudi 16 février 2017

Transmission d'entreprise : qu'est-ce que le pacte Dutreil ?



Le pacte Dutreil permet de faciliter la transmission d'une entreprise

Transmission d'entreprise : qu'est-ce que le pacte Dutreil ?

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S'engager à conserver les titres

Au moment de la transmission (donation ou succession), un engagement collectif de conservation doit être en cours. D'une durée minimale de deux ans, cet acte doit être enregistré aux services des impôts, ou rédigé par un notaire. Ce pacte doit ensuite être signé entre aux moins deux associés et porter sur au moins 34% des parts (des droits de vote) d'une société non côtée en bourse. Si la société est côtée, l'engagement doit réunir 20% des droits financiers et droits de vote de la société. 
L'un des signataires, au moins, doit être un dirigeant. Ce dirigeant (président du conseil de surveillance, gérant, président du conseil d'administration, directeur général, délégué ou membre du directoire) se doit d'exercer cette fonction de direction pendant 3 ans. 
Lors de la transmission, les donataires ou héritiers s'engagent à conserver les titres reçus jusqu'au terme de l'engagement collectif de conservation en cours, puis pendant une durée minimale de 4 ans. Cet engagement individuel qui succède à l'engagement collectif porte donc la durée de conservation à 6 ans.

Réservé à certaines sociétés

Ce dispositif est réservé uniquement aux sociétés ayant une activité (et non civile) prépondérante. Il s'adresse donc aux sociétés exercant une activité industrielle, commerciale, agricole, artisanale ou libérale. En sont exclues celles qui gèrent leur propre patrimoine, qu'il soit mobilier ou immobilier. 
Les sociétés holding animatrices de groupe sont également éligibles au dispositif. Est reconnue animatrice la holding qui participe activement à la conduite de la politique du groupe et au contôle de ses filiales. Dans le cas d'une holding non animatrice (ou passive), c'est la holding elle-même qui s'engagera à conserver les titres de sa filiale.

Dispositifs complémentaires

La donation en nue-propriété permet de diminuer la valeur donnée et donc les droits de donation. La valeur de la nue-propriété est déterminée selon un barème légal en fonction de l'âge du donateur qui se réserve l'usufruit. Par exemple, si le donateur est âgé de 65 ans, la nue-propriété est estimée à 60% de la valeur de la pleine propriété. Le cumul du pacte Dutreil avec une donation en nue-propriété est particulièrement intéressant car au décès de l'usufruitier, la pleine propriété est reconstituée, sans fiscalité, entre les mains du nu-propriétaire. 
Si la donation est faite en pleine propriété et que le donateur est âgé de moins de 70 ans, les droits de succession sont réduits de 50%. 
Par ailleurs, lorsque l'actionnaire ne peut bénéficier d'une totale éxonération d'ISF (impôt de solidarité sur la fortune) au titre des biens professionnels, il peut signer un pacte Dutreil afin de bénéficier de l'abattement de 75% sur la valeur des titres taxables à l'ISF.

Trucs et astuces

Cet abattement de 75% sur la valeur des titres transmis s'effectue avant l'abattement général de 100 000€ avec lequel il se cumule pour les donations aux enfants. Il est donc vraiment intéressant dans le cadre de donations de titres évalués à plus de 100 000€.

vendredi 10 février 2017

Techni Drone rejoint le Groupe Delta Drone

Capture d'écran: http://techni-drone.com/

Techni Drone rejoint le Groupe Delta Drone pour former un ensemble leader dans deux segments clés du marché : la formation de télé-pilotes professionnels de drones civils et les prestations de services pour le secteur des carrières

Le Groupe Delta Drone et la société Techni Drone annoncent la signature d’un accord aux termes duquel Delta Drone devrait acquérir 51% du capital de Techni Drone. La transaction sera payée en actions Delta Drone existantes. Les actionnaires cédants sont les investisseurs présents au capital de Techni Drone depuis juin 2016, ainsi que, pour le complément, les deux managers de la société. A l’issue de l’opération, ces deux derniers conserveront ensemble 49% du capital et demeureront à la direction de l’entreprise.
Créée en 2013, Techni Drone s’est rapidement imposée comme le leader de la formation de télé- pilotes professionnels de drones civils en France, avec plus de 600 personnes formées sur les deux sites actuels de la société, à Baix (Ardèche) et Pornic (Loire-Atlantique). Un troisième centre de formation a été ouvert début 2017, sur le site aéronautique très emblématique de Brétigny-sur-Orge (Essonne) pour étendre sa couverture géographique.
A partir de 2015, Techni Drone s’est diversifié avec succès dans les prestations de service pour le secteur des carrières, grâce notamment à la mise en place d’une équipe de traitement de données et à la constitution d’un réseau de télé-pilotes permettant de réaliser des missions en divers points du territoire national. La société fait partie, comme Delta Drone, des partenaires retenus par Eurovia début 2017 pour les relevés de données par drones dans ses carrières.
En 2017, Techni Drone prévoit de démarrer une activité de prestation de service dédié au secteur de l’eau, grâce à de nombreux contacts commerciaux progressivement noués durant l’année 2016.
Pour l’exercice 2016, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 730 K€ et un résultat négatif de 430 K€, lourdement impacté par les investissements liés à la mise en place du centre de traitement des données et la structuration de l’équipe, qui compte aujourd’hui 17 personnes.
Techni Drone vise pour l’exercice 2017 un chiffre d’affaires supérieur à 1 M€ et un résultat bénéficiaire.
L’adossement de Techni Drone au Groupe Delta Drone va permettre très rapidement de mettre en œuvre d’importantes synergies, notamment commerciales :
  • –  En matière de formation des télé-pilotes de drones professionnels, l’alliance Techni Drone / EFD – Ecole Française du Drone (filiale de Delta Drone) constituera désormais un pôle très largement leader en France, avec 7 centres de formation (Baix, Pornic, Brétigny-sur-Orge, Lyon, Toulouse, Grenoble, Bordeaux) et une palette très large de cursus de formation sans équivalent, depuis les offres de formation simples jusqu’au Master 1 de gestion de projet drones développé en collaboration avec INSAValor. L’ensemble du nouveau pôle formation du Groupe sera dirigé par Pierre-Emmanuel Leclere, actuel co-dirigeant et fondateur de Techni Drone,
  • –  Au niveau des prestations de service pour le secteur des carrières, l’accord signé prévoit le maintien des deux enseignes Techni Drone et MTSI (Groupe Delta Drone) et un développement en parallèle des deux marques de manière autonome, même si chacune pourra bénéficier de l’expertise et de l’expérience de l’autre.
    Les deux entités sont en effet concernées à l’heure actuelle par les premiers grands appels d’offre nationaux lancés par plusieurs groupes industriels majeurs du secteur (LafargeHolcim, Eurovia, Colas) et chacun doit pouvoir concourir avec ses propres atouts. L’ensemble du pôle « carrières France » sera dirigé par Michaël Pastor, actuel co-dirigeant de Techni Drone.
    • –  En termes d’opérabilité de proximité, la combinaison des réseaux de télé-pilotes respectifs dote l’ensemble d’une capacité d’exécution renforcée et densifie la présence opérationnelle sur le territoire français. En outre, l’ensemble des équipes sera progressivement doté de systèmes de drones identiques (Delta X et Delta Y) améliorant ainsi la qualité des acquisitions dans le strict respect de la sécurité des personnes et des biens.
    • –  Enfin, le développement commercial initié par Techni Drone dans le secteur de l’eau pourra très largement s’appuyer sur l’expertise technique et l’expérience de 15 ans d’existence de la société Hydrogéosphère (filiale de Delta Drone).A l’occasion de la signature de l’accord, Christian Viguié, PDG du Groupe Delta Drone a déclaré : « Cette opération s’est négociée et conclue dans un contexte très amical, grâce à une vision commune de la meilleure stratégie à conduire pour le futur. Pierre-Emmanuel Leclere et Michaël Pastor vont occuper toute leur place parmi l’équipe dirigeante du Groupe, et leur expérience professionnelle sera un atout supplémentaire puissant. Avec ce rapprochement le Groupe Delta Drone va occuper une place de leader incontesté dans plus plusieurs segments clés du secteur des drones civils à usage professionnel en France : la formation, le secteur des carrières, le secteur de l’eau. En additionnant cette nouvelle force à la position de leader du marché occupée en Afrique australe par notre filiale Rocketmine dans le secteur des mines, ainsi qu’aux développements commerciaux importants opérés en inspection industrielle (contrats Orange) et en agriculture (partenariat Farmstar), je ne peux qu’être confiant pour l’avenir, d’autant que nous disposons d’une chaine de valeur complète incluant des systèmes de drones propriétaires bénéficiant des meilleurs niveaux de sécurité et de traçabilité ».De son côté, Pierre-Emmanuel Leclere, Président et fondateur de Techni Drone, a précisé:« L’adossement de Techni Drone au Groupe Delta Drone constitue une opportunité fantastique pour la société et traduit la pertinence de la stratégie menée jusqu’alors. Nous allons désormais bénéficier d’un cadre élargi de potentialités pour poursuivre notre développement. Cette opération a pu être menée à bien grâce au soutien actif des investisseurs qui nous ont accompagnés et qui nous permettent aujourd’hui, grâce à leur adhésion au projet, d’entamer une nouvelle période très prometteuse de notre existence. Mon associé Michaël Pastor et moi-même ainsi que la totalité de l’équipe Techni Drone sommes dès à présent totalement mobilisés au service de cette nouvelle aventure ».A propos de Delta Drone : Le Groupe Delta Drone est un acteur reconnu du secteur des drones civils à usage professionnel. Il développe une offre de service global, depuis l’acquisition des données jusqu’à leur traitement informatique au moyen d’un système d’information développé spécifiquement et incluant la mise à disposition de pilotes professionnels. 
    • Ces pilotes sont formés et certifiés par EFD, filiale du Groupe. 
    • L’action Delta Drone est cotée sur le marché Alternext d’Euronext Paris. 
    • Code ISIN : FR0011522168.
      www.deltadrone.com Télécharger le communiqué de presse du 10 Février 2017


Groupe DLSI - 1ère acquisition pour 2017 : BOVA SERVICE SA

Capture d'écran: http://bova-service.ch/
Groupe DLSI - 1ère acquisition pour 2017
Le Groupe DLSI poursuit son développement international avec l’acquisition, par le biais de sa filiale Suisse PEMSA SA, de la société BOVA SERVICE SA basée à Bienne (canton de Berne).
BOVA SERVICE SA est spécialisée dans le domaine de la construction depuis plus de 40 ans et offre une belle opportunité de diversification de clientèle et de métier.

Cette 3ème agence germanophone vient renforcer les agences de Bâle et de Lucerne. Egalement à l’étude, une agence Zurichoise qui devrait rejoindre ce réseau en 2017 afin de permettre à PEMSA SA d’affirmer pleinement son rayonnement national. 
communiqué de presse:

Groupe CRIT / 2016 / Croissance organique à deux chiffres / Objectif des 2 milliards d’euros dépassé

Capture d'écran: http://www.groupe-crit.com
Communiqué de presse Le 31 janvier 2017
ACTIVITE 2016
Croissance organique à deux chiffres
Objectif des 2 milliards d’euros dépassé

Progression de 10,6% sur l’exercice +11% au quatrième trimestre
En 2016, le Groupe CRIT affiche un niveau d’activité record avec un chiffre d’affaires 
de plus de 2,1 Mds€ , en croissance de 10,6%. 
Cette forte progression permet ainsi au Groupe de dépasser significativement l’objectif de 2 Mds€  fixé pour l’exercice.
Le quatrième trimestre a pleinement contribué à cette excellente performance. 
Sur la période, le chiffre d’affaires ressort ainsi à 556,5 M€ , en hausse de plus de 11%. 
A périmètre et taux de change constant, la progression dépasse les 10%.

Travail temporaire : + 11,3%
Sur la division Travail Temporaire et Recrutement (85,3% de l’activité totale), le chiffre d’affaire progresse de 11,3% pour atteindre 1,83 Mds€ (1) . Le quatrième trimestre participe pleinement à cette dynamique avec un chiffre d’affaires de 477,1 M€ , en hausse de 11,4%.

France : croissance organique de plus de 14%
Avec un chiffre d’affaires de 1,4 Mds€ , le Groupe affiche une croissance organique de 14,1% 
en 2016 sur un marché en progression de 6,7% sur les onze premiers mois de l’exercice 
(source Prism’emploi). 
Pour la quatrième année consécutive, le Groupe continue ainsi à renforcer ses parts
de marché, porté en particulier par ses positions solides dans l’industrie. 
Au quatrième trimestre, la progression ressort à 13,9% avec un chiffre d’affaires de 363,5 M€ .

Progression de 3,3% à l’international
A l’international, la croissance est également au rendez-vous avec un chiffre d’affaires annuel de
437,3 M€ , en croissance de 3,3%. L’activité est restée soutenue en Espagne avec un chiffre
d’affaires 2016 en hausse de 16,6% à plus de 105 M€ . Aux Etats Unis, le chiffre d’affaires est resté
stable à 285,9 M€  sur un marché contrasté. Au quatrième trimestre, l’activité internationale affiche

une croissance de plus de 4% à 113,6 M€ .

Pôle multiservices : + 7,2%
Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires réalisé sur la division multiservices s’établit à 334,5 M€ (1) , en croissance de 7,2%. Au quatrième trimestre, l’activité ressort à 84,7 M€ , en progression de 10,3%.
Les activités aéroportuaires (73,2% de l’activité du pôle) continuent à performer avec un chiffre d’affaires annuel de 244,9 M€  en progression de 5,8%. Le quatrième trimestre a été particulièrement dynamique avec une croissance de 8,5%, dont +11,6% en France.

Prêt pour réussir 2017
 La solide croissance enregistrée en 2016 se traduira positivement dans les résultats de l’exercice.
Pour 2017, tous les indicateurs sont au vert. En France, le groupe devrait continuer à profiter pleinement de la bonne orientation de la demande sur ses principaux marchés.
Aux Etats-Unis, le Groupe bénéficiera de l’intégration en année pleine de la société américaine
TeamSoft, acquise en novembre 2016. Sur ce marché, le Groupe CRIT entend par ailleurs poursuivre au cours des prochains mois sa stratégie d’acquisition volontaire.
Dans l’aéroportuaire, le début d’année a été marqué par le rachat de Cobalt Ground Solutions, numéro 3 de l’assistance aéroportuaire sur London Heathrow, 1er  aéroport européen. Cette opération ouvre de nouvelles perspectives de croissance sur cette activité à l’International.
(1) hors éliminations inter-activités

Prochain rendez-vous :
Résultats annuels 2016 : 28 mars 2017 après Bourse

Le Groupe CRIT est l’un des leaders des services en Ressources humaines en France. Il
bénéficie également d’un fort positionnement dans le secteur de l’Assistance Aéroportuaire. Le
Groupe CRIT est coté sur Euronext Paris (compartiment B FR0000036675) et fait partie des
indices CAC All-tradable, CAC All-shares et CAC Mid&Small.

CONTACTS
Groupe Crit
Michèle Chartier michele.chartier@groupe-crit.com
Tél : 01.45.19.20.31

Actifin
Stéphane Ruiz sruiz@actifin.fr
Relations Presse : adoucoure@actifin.fr
Tél : 01.56.88.11.11 www.actifin.fr

Groupe CRIT poursuit son expansion aux Etats-Unis: Acquisition de EHD Technologies

Groupe CRIT poursuit son expansion aux Etats-Unis
Acquisition de EHD Technologies
Communiqué de presse Le 7 février 2017 après clôture Bourse
http://www.groupe-crit.com/
Groupe CRIT poursuit sa stratégie d’expansion sur le marché nord-américain et annonce le rachat,
à travers sa filiale américaine PeopleLink, du fonds de commerce de la société EHD Technologies.

L’activité reprise devrait représenter un chiffre d’affaires de 31 M$ en 2016.
Créée en 2002 et basée à Brentwood (Tennessee), EHD Technologies est spécialisée
dans les services d’inspection et d’assurance qualité pour les secteurs de l’automobile,
de l’industrie et de l’électronique et bénéficie d’une expertise dans le recrutement
et la délégation de profils qualifiés.

La société compte des implantations au Tennessee, en Alabama, en Caroline du Sud
et dans le Missouri.
Avec cette nouvelle acquisition, le Groupe poursuit son expansion sur le territoire nord-américain
et renforce à la fois sa division Contrôle qualité et sa division Staffing sur des profils qualifiés.
EHD Technologies sera intégrée dans les comptes en février 2017.

mercredi 8 février 2017

De combien a progressé le chiffre d’affaires des GAFA depuis 2011?



 Par | le 8 février 2017 | 0 Commentaire

De combien a progressé le chiffre d’affaires des GAFA depuis 2011? http://www.frenchweb.fr 

Facebook a vu ses bénéfices pratiquement tripler en 2016 tandis qu'Amazon a connu une augmentation de son chiffre d'affaires de l'ordre de 27% en un an. De son côté, le chiffre d'affaires de Google a progressé de 21% sur la période. Les derniers résultats annoncés par des géants de la Tech américaine le confirment, il n'y a pas eu de ralentissement dans le secteur en 2016. Seule Apple fait figure d'exception, avec un chiffre d'affaires en baisse de 8% à la fin de son exercice fiscal 2016.
Quelle a été la progression des chiffres d'affaires des quatre sociétés emblématiques du digital depuis 5 ans? Les taux de croissance constatés en 2016 s'inscrivent-ils dans la durée?
La réponse est oui pour Facebook, qui a vu son chiffre d'affaires progresser de plus de 50% depuis 2013, à l'exception de l'année 2015, où ce dernier n'a progressé «que» de 43%. Même constat pour Amazon, qui affiche des taux de croissance relativement stables depuis 2011. Google a connu deux légers ralentissements dans sa croissance en 2013, puis en 2015, avec des taux de croissance de son chiffre d'affaires passant sous la barre des 15%.
Apple affiche quant à elle des performances plus irrégulières: une croissance de 45% entre 2011 et 2012, suivie d'un ralentissement en 2013 et 2014. Après un pic de croissance à +28% en 2015, la firme dirigée par Tim Cook affiche un chiffre d'affaires en baisse en 2016, pour la première fois depuis 2001.
 

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en milliards de dollars

Google

Apple

Facebook

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CA 2016

90,3

215,6

27,6

135,9

Progression 

+21%

-8%

+54%

+27%

CA 2015

74,9

233,7

17,9

107

Progression 

+13%

+28%

+43%

+20%

CA 2014

66

182,8

12,5

88,9

Progression 

+19%

+7%

+58%

+19%

CA 2013

55,5

170,9

7,9

74,4

Progression 

+11%

+9%

+58%

+22%

CA 2012

50

156,5

5

61

Progression 

+32%

+45%

+35%

+27%

CA 2011

37,9

108,2

3,7

48

 
Sources : Google, Statista

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Claire Spohr

Claire Spohr

Chargée d'études à la Rédaction at Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs
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