La maison AccorHotels est en pleine révolution. Depuis l'annonce d'un
vaste plan digital fin 2014 par lequel 225 millions d'euros ont été
consacrés, sur 5 ans, à la transformation digitale, le groupe hôtelier
est bien décidé à résister aux coups de boutoir des nouveaux acteurs.
Aux premiers rangs de ces nouveaux rivaux, l'américain Airbnb et ses 10
millions de nuits réservées en ligne chez les particuliers, mais
aussi les plateformes de réservation en ligne (Expedia, Booking) qui
rebattent les cartes du marché.
A la tête d'un parc de plus de 4 000 hôtels (Pullman, Novotel, Ibis,
Mercure…) dans 95 pays, le groupe AccorHotels doit bouger aussi
rapidement que l'Américain qui maitrise parfaitement la cible
touristique mais aussi désormais business, dans les 34 000 villes et 191 pays où il est déjà présent.
De ses engagements «mobile first, paiement dématérialisé, customer centric»,
c'est aujourd'hui sur le «business intelligence et l'anatlytics» que le
groupe, qui doit harmoniser les outils de 190 000 collaborateurs dans
le monde, veut accélérer. Après deux ans d'expérimentation autour du
sujet digital, le groupe distingue désormais «sept étapes dans le
parcours client», explique Sébastien Bazin, en poste depuis 2013. A 54
ans, le PDG veut implanter la culture de l'innovation est «faire que les
générations se parlent». Régulièrement, «un shadow comex de 13
personnes de moins de 35 ans» reçoit ainsi les infomations clé connues
uniquement du top management.
Aussi robuste qu'il soit, le paquebot AccorHotels
aux 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2015, doit donc
confirmer son changement de cap «dans un monde de nouveaux monopoles»,
constate Sébastien Bazin.
VOIR: L'interview de Sébastien Bazin, PDG du groupe AccorHotels
Quelles
startups peuvent faciliter votre vie, au point de changer votre
quotidien ? Maddyness a sélectionné huit pépites françaises dont les
services pourraient bien révolutionner votre emploi du temps.
Ménage,
lessives, réparations ou tâches administratives. Autant d’obligations
qui rythment votre quotidien et dont le temps d’exécution vous prive
parfois d’autres activités bien plus lucratives. Mais bien heureusement
pour vous, plusieurs startups se sont lancées sur le marché du service
quotidien au particuliers. Maddyness en a sélectionné huit d’entre
elles.
Cleanio, votre assistant pressing
Actif sur le marché de la conciergerie depuis 2014, Cleanio se présente comme un service de pressing à distance,
sept jours sur sept. La startup vous propose ainsi de venir récupérer
vos vêtements à domicile, puis de vous les ramener nettoyés en moins de
48h, pour des prix similaires aux pressings français. Pour cela, il vous
suffit simplement de réserver une prestation directement sur son site ou son application mobile, en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux, entre 6h30 et 23h.
La jeune pousse, qui travaille en étroite collaboration avec des pressings partenaires, compte à ce jour plus de 10 000 utilisateurs.
Pour le moment disponible uniquement en région parisienne, elle prévoit
d’ouvrir de nouvelles villes en province d’ici la fin de l’année grâce à
une récente levée de fonds de 350 000 euros.
Abricolis, le casier intelligent de vos colis
Il est
toujours compliqué de passer une commande sur internet sans en louper la
livraison à domicile quelques jours plus tard. Un problème que InPost a souhaité résoudre en proposant un service de mise à disposition de colis dans l’un de ses “Abricolis“,
des consignes automatiques pouvant héberger plusieurs dizaines de
colis près de chez vous. Chaque consommateur peut ainsi aller récupérer
son colis sept jour sur sept, 24h sur 24, le tout grâce à un code reçu
par SMS lui indiquant le code d’ouverture de son casier.
Lancée en 2014, la startup a déjà signé avec de nombreux partenaires tels que Carrefour, Cdiscount, Casino, Leader Price, Total et plus récemment Leclerc, qui implantera dans ses magasins français près de 900 Abricolis, dont 400 d’ici fin 2016.
Tidybear, l’assistant ménager de vos lendemain de soirées
Créé en juillet 2015, Tidybear
met en relation fêtards et professionnels du ménage. Pendant que les
premiers récupèrent de leur soirée de la veille, les seconds se chargent
alors de nettoyer entièrement leur logement, du lavage du sol à la vaisselle en passant par le traitement des déchets.
Chaque
prestation est comprise dans un forfait, qui évolue selon la taille du
logement. L’internaute doit simplement sélectionner la formule qui
correspond à ce qu’il recherche puis indiquer la date, le lieu et
l’heure de la prestation. La jeune pousse, pour le moment uniquement disponible à Paris, prévoit de se lancer d’ici peu à Lille, Strasbourg et Bordeaux.
YouSign, vos signatures en quelques secondes
Fondée fin 2013 à Caen, YouSign développe et propose des solutions de signature électronique.
Elle permet ainsi à chacun de signer n’importe quel document en
quelques secondes, sans avoir à se déplacer, le tout grâce à une
procédure simple et sécurisée de même valeur légale qu’une signature
manuscrite.
Une fois
signés, les documents peuvent ensuite être archivés en ligne pendant une
période de dix ans et de manière sécurisée grâce au partenariat tissé
entre Yousign et CDC Arkhinéo, filiale à 100% de la Caisse des
Dépôts. Un gain de temps non négligeable tant pour les professionnels
que pour les particuliers, qui a permis à la startup de séduire plus de 1 500 clients à ce jour.
Bricool, vos travaux bouclés en un clin d’oeil
Devoir fixer
une étagère, repeindre votre cuisine ou réparer votre évier en pleine
semaine, alors que vous travaillez ? Certainement pas, répondrons la
plupart d’entre-vous. Ces tâches, parfois ingrates et surtout pas
aisées, peuvent ainsi être repoussées pendant des semaines pour manque
de temps ou de motivation. Mais c’est sans compter sur Bricool, le concierge du bricolage.
La jeune pousse vous permet ainsi de trouver rapidement des professionnels du bricolage
dédiés aux tâches diverses que vous aurez à réaliser (plomberie,
électricité, menuiserie…). Les tarifs des prestations sont fixées à
l’avance, et des offres packagées pour vos achats Ikea et LeBonCoin sont
disponibles, de l’achat au transport en passant par le montage et le
démontage de meubles.
Le Comptoir Local se charge de vos courses
Si l’on ne compte plus le nombre de startups présentes depuis quelques années sur le marché de la livraison de courses à domicile,
de nouvelles jeunes pousses continuent à éclore, proposant de nouvelle
formules en accord avec leur temps. C’est par exemple le cas du Comptoir Local,
lauréat du prix de la créativité décerné par la CCI de Seine-et-Marne.
La startup vous livre vos courses à domicile, comprenant de délicieux produits de saison frais et locaux fabriqués par des franciliens.
Pour le moment seulement disponible en Ile-de-France, la jeune pousse compte aujourd’hui plus de 400 produits
sur son site internet. La livraison est offerte dès 60 euros d’achat
pour Paris, 80 euros pour la petite couronne et 100 euros pour la grande
couronne. Des tarifs que son fondateur, Adrien Sicsic, prévoit de faire
baisser avec l’évolution de sa startup.
HuriKat vous évite les files d’attentes
Anciennement JaimeAttendre, Hurikat se présente comme le « Waze de la file d’attente ».
L’application, lancée il y a un an, permet à ses utilisateurs de
connaitre précisément le temps d’attente dans n’importe quel lieu, que
ce soit au musée, à la préfecture ou à un guichet SNCF, ainsi que les
heures creuses auxquelles il est plus raisonnable de s’y rendre. Une
précision qui résulte de l’assiduité de ses utilisateurs, qui
communiquent chacun leur temps d’attente sur la plateforme pour permettre aux autres d’évaluer au mieux à quel horaire venir.
Disponible en six langues, Hurikat devrait lancer d’ici peu le Brésil, la Russie et le Royaume-Uni.
HelloTrip, votre voyage sur-mesure au meilleur tarif
En pleine période estivale, il nous était enfin difficile de passer à côté d’un service dédié à l’organisation de vos vacances.
Une activité qui peut en effet souvent prendre beaucoup de votre temps
libre si les outils mis à disposition ne sont pas efficaces.
Hellotrip, de son côté, vous propose de trouver votre prochaine destination de vacances en fonction de votre budget et de vos dates, le tout en une seule recherche. La destination finale choisie, la startup est ensuite capable de vous conseiller sur la date d’achat de votre billet, en calculant la probabilité d’augmentation ou de baisse du prix de vos billets d’avions.
La situation s'améliore pour les ETI et PME françaises
Les deux
dernières enquêtes de conjoncture* réalisées par Bpifrance Le Lab, sur
les ETI (en collaboration avec la Direction Générale des Entreprises) et
sur les PME, font état d'un niveau d'optimisme inégalé depuis 5 ans !
Retour sur les principaux points à retenir de ces deux enquêtes.
Activité et emploi au mieux depuis 2011-2012
PME
et ETI bénéficient de la reprise sur le marché intérieur, ce qui se
ressent sur leurs anticipations de CA, en nette amélioration.
Ces prévisions optimistes quant à l’évolution de l’activité favorisent l’accélération des embauches.
Chez les ETI comme chez les PME, ce sont toujours les entreprises innovantes qui tirent l’activité.
Construction
et tourisme restent encore un peu à la traîne, mais les anticipations
s’améliorent aussi de façon significative dans ces secteurs.
La situation financière confirme son redressement, avec un assouplissement de la situation de trésorerie
Chez
les PME, le jugement sur la situation de trésorerie se situe au-dessus
de sa moyenne sur 20 ans, et retrouve pratiquement son niveau
d’avant-crise.
Chez les ETI, on assiste à une nette amélioration
des trésoreries : le jugement sur les niveaux de trésoreries atteint un
niveau inégalé depuis 2011.
Des conditions d’accès aux financements externes très favorables
Chez les PME, les conditions d’accès aux financements externes n’ont jamais été aussi favorables depuis 2011.
Chez
les ETI, la moitié des besoins ont été couverts par l’autofinancement,
et seules 2% d'entre elles ont connu des difficultés d’accès au crédit
en 2015.
La reprise de l’investissement se confirme
L’investissement
se redresse au premier semestre pour les PME et les ETI avec des
prévisions volontaristes pour le reste de l’année 2016.
Chez les PME comme chez les ETI, les services et l’industrie sont les plus optimistes quant à leurs prévisions d’investissement.
Les
anticipations d’investissement sont en recul chez les PME de la
construction et du tourisme alors que le reste des secteurs prévoient au
moins un investissement en 2016.
Un
bien immobilier déclaré insaisissable ne peut pas être vendu par le
liquidateur lorsque l'entrepreneur est en liquidation judiciaire.
Tout
entrepreneur individuel (artisan, commerçant, agriculteur,
professionnel libéral...) dispose de la faculté de déclarer
insaisissables ses biens fonciers, bâtis ou non bâtis, autres que sa
résidence principale, qui ne sont pas affectés à son activité
professionnelle. Cette déclaration, souscrite par acte notarié, permet à
l'entrepreneur de mettre les biens concernés (résidence secondaire,
appartement, terrain...) à l'abri des poursuites de ses créanciers
professionnels dont la créance naît postérieurement à sa publication.
Lorsque
l'entrepreneur connaît des difficultés et est placé en liquidation
judiciaire, le liquidateur, auquel la déclaration d'insaisissabilité
publiée avant l'ouverture de la procédure de liquidation est opposable,
ne peut pas vendre les biens immobiliers objets de la déclaration. Déjà
affirmée par le passé, cette règle vient d'être rappelée par les juges.
Ces derniers ayant été amenés à préciser que la règle s'applique quand
bien même l'un des créanciers auquel la déclaration d'insaisissabilité
n'est pas opposable donnerait son accord pour vendre le bien. En
l'espèce, il s'agissait d'une banque dont la créance était antérieure à
la déclaration d'insaisissabilité. Cassation commerciale, 22 mars 2016, n° 14-21267
Benjamin
est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis
octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été
correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des
nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.
Depuis plusieurs jours, tout le
monde en parle et cherche à comprendre. Pourtant, pour savoir pourquoi
et comment l'agence australienne, The Woolshed Co, a réalisé un carton
viral depuis deux ans avec 8 films bidons, il suffisait de la contacter.
INfluencia l'a fait.
Depuis quelques jours l'annonce
officielle, tombée comme un couperet, fait du bruit dans Landerneau :
les vidéos n'étaient qu'un leurre, des attrape-curieux expérimentaux
destinés à distinguer la véracité de la viralité. Vus dans plus de 180
pays à travers le monde, cumulant plus de 500 000 commentaires, 1,6
million de likes et 205 millions de vues en ligne, les courts-métrages ont suscité le débat chez NBC, Fox News, CBS, CNN, Sky News, USA, le Guardian et Time Magazine, entre autres. Ils n'étaient donc que des "fake", du toc ostentatoire qui en se faisant passer pour du plaqué or s'est bien foutu de la gueule (sans le vouloir?) du reach. Le tordage de cou intitulé, The Viral Experiment, est signé The Woolshed Co, une agence australienne.
Même Libération s'est
fendu d'un article pour expliquer que ni la skieuse filmant en selfie sa
descente sans se rendre compte qu'elle est poursuivie par un ours, ni
le nageur tombant nez à nez avec un requin blanc, ni les deux chasseurs
prenant la pose devant un lion mort avant de se faire attaquer par un
félin con, et encore moins les danseurs du Burning Man,
n'ont jamais vraiment existé. Etalées sur deux ans, la réalisation et
la distribution (sur un compte différent à chaque fois) des 8 films
constituent dans notre ère social du partage vidéo le Graal viral après
lequel courent beaucoup d'agences et de studios.
Depuis quelques jours, après l'annonce officielle tombée comme un couperet, les canulars de The Woolshed Co
prennent de la place dans la presse spécialisée et même généraliste.
Tout le monde parle de leur coup de génie mais finalement, personne en
France ne leur a donné la parole. INfluencia a donc contacté Dave Christison, le Managing Director de l'agence de Melbourne.
INfluencia : avant toute chose, est-ce que The Viral Experiment représente une première du genre pour votre agence ?
Dave Christison : oui.
C'est le résultat d'une volonté nouvelle de faire des vagues dans cet
océan de contenu qu'est le viral. Nous avons, en amont, déterminé le
potentiel de reach d'une audience mondiale massive, puis exploré les
variables qui aident un contenu à devenir viral ou non. Il s'agissait
ensuite de capturer de façon répétée tous les enseignements que nous
avions tirés de notre étude préalable. C'était un peu "eurêka, j'ai
trouvé" mais encore fallait-il ensuite réaliser les films adéquats.
C'est ce qu'ont su faire Caspar Mazzoti, le co-réalisateur, et Terry
Tufferson, le créateur. Ils nous ont mis sur le chemin de ce qui allait
ensuite devenir l'Experiment.
IN : quelle est l'ambition à la genèse du projet ?
D.C. : le premier but
est de comprendre le processus holistique de vitalité : quels sont tous
les facteurs qui vont faire d'un contenu, un phénomène viral ! En plus
de cela, nous souhaitions vraiment divertir l'audience et chaque vidéo
est construite comme une narration avec un début, un milieu et une fin.
Nous avons à chaque fois respecté les principes fondamentaux du
storytelling. Nous sommes des storytellers et c'est pendant le processus
de création qu'une vidéo virale, quel que soit son format, nécessite un
arc narratif. Que l'histoire dure 20 secondes ou 2 minutes, nous avions
sincèrement envie d'emmener l'audience faire un tour avec nous, que ce
soit en la choquant, en la faisant rire, en l'effrayant… Notre parti
pris a été de vouloir susciter le débat car il est contributeur de
succès. Il fallait établir une promesse qui ferait penser à chacun, au
fond de lui, que c'était vrai alors que ses tripes lui disaient
l'inverse. Je me répète mais au final la volonté première est de
comprendre comment créer des courts métrages à regarder sur le pouce,
hyper partageables et capables de devenir viraux sans devoir dépenser
beaucoup d'argent dans un plan media ou pour une campagne de pub.
IN : comprendre est une chose, prodiguer en est une autre : quel est donc le message sous-jacent de cette opération ?
D.C. : il n'y pas pas
de message intentionnel. Nous voulions simplement divertir les gens et
explorer les capacités de notre agence. Nous sommes heureux de ce que
nous avons accompli en suscitant autant d'enthousiasme et de partage
dans le monde. Nous n'avions aucune attente préalable concernant le
retour sur image pour l'agence, donc tout ce qui arrive est pour nous un
énorme satisfaction.
IN : aviez-vous prévu, dès le début, de tourner 8 vidéos ?
D.C. : non, nous ne
savions absolument pas combien de films nous allions réaliser. Nous
avons organisé un brainstorm initial et décidé ensuite d'en tirer le
meilleur, sans déterminer de chiffres quant à la production des
contenus. Les restrictions budgétaires que nous nous sommes imposés nous
ont arrêté à 8.
IN : pensez-vous que le "fake" peut rapidement devenir une stratégie de reach à part entière des agences de communication ?
D.C. : le terme "fake"
est un peu trop radical je trouve. Il y a toujours eu depuis le début
des doutes sur l'authenticité de nos vidéos et ce sont eux qui ont
contribué au succès de l'opération. Sans parler de "fake" je pense que
notre expérience peut inspirer d'autres agences pour leur faire
atteindre des objectifs encore plus élevés avec leurs clients.
Benjamin Adler
Benjamin
est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis
octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été
correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des
nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.
LafargeHolcim receives approval for a simplified Group structure in India
07.21.2016
LafargeHolcim has received the approval of the Cabinet Committee on
Economic Affairs for the streamlining of its ownership structure in
India. The transaction has already been approved by all other
stakeholders including the independent directors, minority shareholders,
the Securities and Exchange Board of India, stock exchanges and
respective High Courts in India. LafargeHolcim is now awaiting formal
communication from the Foreign Investment Promotion Board (FIPB) in
order to close the transaction.
Through intragroup restructuring, LafargeHolcim will increase its
shareholding in Ambuja to 61.14 percent and Ambuja in turn will acquire
LafargeHolcim’s 50.05 percent stake in ACC Limited.
The transaction will be effected through a merger of Holcim India
Private Ltd. (“HIPL”), a wholly owned financial holding subsidiary, with
Ambuja. In a two stage deal, Ambuja will first acquire, through a
purchase, a 24 percent stake in HIPL for a cash consideration of INR
35,000 million, followed by a stock merger between HIPL and Ambuja. As
part of the merger, LafargeHolcim will receive 584 million new equity
shares of Ambuja resulting in an increase of its ownership in Ambuja
from the current 50.28 percent to 61.14 percent.
About LafargeHolcim in India LafargeHolcim is
one of India’s leading building materials companies with two strong
brands, ACC Limited and Ambuja along with an extensive network with over
100,000 dealers and retailers. The Group has a balanced footprint
across India with more than 60 million tonnes of cement capacity and
around CHF 3.3 billion in net sales in 2015. LafargeHolcim has more than
13,000 employees in India.
About LafargeHolcim With a
well-balanced presence in 90 countries and a focus on cement, aggregates
and concrete, LafargeHolcim (SIX Swiss Exchange, Euronext Paris: LHN)
is the world leader in the building materials industry. The Group has
100,000 employees around the world and combined net sales of CHF 29.5
billion in 2015. LafargeHolcim is the industry benchmark in R&D and
serves from the individual homebuilder to the largest and most complex
project with the widest range of value-adding products, innovative
services and comprehensive building solutions. With a commitment to
drive sustainable solutions for better building and infrastructure and
to contribute to a higher