lundi 13 novembre 2017

Feu vert pour l’entrée de SoftBank au capital d’Uber#gerardpocquet


Feu vert pour l’entrée de SoftBank au capital d’Uber#gerardpocquet


La semaine passée, Dara Khosrowshahi, le patron d’Uber, se montrait confiant au sujet de l’investissement du géant japonais SoftBank dans la plateforme de VTC. L’opération est désormais confirmée. Uber a annoncé un accord de principe pour vendre une participation dans son capital au groupe dirigé par Masayoshi Son. «Nous sommes parvenus à un accord avec un consortium emmené par SoftBank et Dragoneer (une société de capital-investissement basée à San Francisco) concernant un éventuel investissement. Nous pensons que cet accord est un important vote de confiance au potentiel d’Uber à long terme», a déclaré un porte-parole d’Uber. En revanche, les détails financiers ainsi que le calendrier de l’opération n’ont pas été précisés.
Cependant, des sources, citées par TechCrunch, affirment que SoftBank pourrait dans un premier temps investir 1 milliard de dollars dans Uber dans ce qui serait une extension de son dernier tour de table. Dans le même temps, le mastodonte japonais prévoit également d’acheter jusqu’à 9 milliards de dollars d’actions d’Uber détenues par des employés et des actionnaires de la firme américaine. Dans cette optique, un processus financier baptisé «offre amicale» devrait être lancé. Prévu pour durer un mois, il est soumis à l’appréciation des actionnaires qui sont libres d’accepter de vendre leurs titres ou pas. Au total, l’investissement de SoftBank dans Uber atteindrait ainsi 10 milliards de dollars.

Une participation de 14% pour obtenir deux sièges au conseil d’administration

Une telle opération permettrait à SoftBank de porter sa participation à au moins 14% au sein du capital d’Uber, ce qui correspondrait aux attentes exprimées depuis plusieurs mois par le groupe nippon. Avec une part de 14%, SoftBank obtiendrait deux sièges au conseil d’administration d’Uber, lui octroyant ainsi un poids conséquent dans les décisions stratégiques de la plateforme de VTC.
L’investissement de SoftBank dans Uber a été rendu possible par l’accord trouvé entre Travis Kalanick, l’ex-patron de la firme américaine poussé vers la sortie en juin, et le fonds californien Benchmark, qui avait oeuvré pour écarter Travis Kalanick. L’accord entre les deux parties prévoit que Benchmark retire sa plainte contre Travis Kalanick et que ce dernier autorise le conseil d’administration à donner son avis, via un vote, sur les prochains administrateurs de la société.
L’arrivée de SoftBank doit permettre à Uber de préparer son entrée en Bourse, prévue pour 2019. En se laissant une année de marge, Dara Khosrowshahi espère disposer de suffisamment de temps pour redorer le blason d’Uber, fortement entaché par une avalanche de scandales (vol de technologies, mensonges sur les revenus de ses conducteurs, culture sexiste en interne aux États-Unis, espionnages des chauffeurs de Lyftdémission de Travis Kalanicklicence d’exploitation retirée à LondresUberPOP banni de plusieurs pays européens…), et récupérer la confiance des investisseurs. «Nous avons tous les inconvénients d’une entreprise cotée, avec les projecteurs braqués sur nous, sans aucun des avantages», a justifié le CEO d’Uber. Toujours est-il que la position de l’ancien patron d’Expedia tranche radicalement avec celle de Travis Kalanick, son prédécesseur, qui voulait qu’Uber reste une société privée le plus longtemps possible.
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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Musical.ly tombe dans le giron du Chinois Bytedance pour 800 millions de dollars#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

Maxence Fabrion

Musical.ly tombe dans le giron du Chinois Bytedance pour 800 millions de dollars


Très populaire auprès des adolescents, l’application Musical.ly a éveillé l’appétit du Chinois Bytedance. Le groupe, qui détient l’agrégateur d’informations Toutiao, connu également sous la dénomination «Today’s Headlines», vient de mettre la main sur la société chinoise. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été communiquées mais des sources proches du dossier, citées par Bloomberg et TechCrunch, affirment que le montant de la transaction est compris entre 800 millions et 1 milliard de dollars. Malgré son rachat, Musical.ly continuera de fonctionner comme une entreprise indépendante au sein de Bytedance.
Fondée à Shanghai en 2014 par Louis Yang et Alex Zhu, Musical.ly permet de réaliser de courte vidéos musicales et de les partager sur l’application et les autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…). Le concept de l’application est assez simple dans la mesure où elle s’est appuyée sur l’imitation de votre chanteur préféré devant votre miroir lorsque vous étiez enfant pour la transposer dans le digital. De ce cette manière, les utilisateurs de Musical.ly choisissent un extrait de chanson d’une durée de 15 secondes dans le catalogue de l’application, apprennent les paroles (ou font semblant de les connaître) et mettent au point une sorte de chorégraphie avant de lancer l’enregistrement en mode selfie, tout en veillant à bien synchroniser le mouvement de leurs lèvres avec les paroles de la musique.

200 millions d’utilisateurs sur Musical.ly,
120 millions sur Toutiao

Grâce à ce concept, l’application est devenue très populaire auprès des adolescents américains en 2016 avant de séduire les jeunes Européens, notamment en France. Aujourd’hui, Musical.ly revendique plus de 200 millions d’utilisateurs dans le monde, dont 60 millions aux États-Unis.
Avec une telle force de frappe, Bytedance entend renforcer son curateur d’information Toutiao, qui revendique 120 millions d’utilisateurs. L’agrégateur de presse chinois rassemble des infirmations et des vidéos de centaines de médias et utilise l’intelligence artificielle pour construire un flux d’information sur-mesure pour ses utilisateurs. En l’espace de cinq ans, il est devenu l’un des plus grands services d’information au monde.
Bytedance prévoit d’utiliser la technologie de Toutiao pour développer Musical.ly en termes d’utilisateurs et de créateurs en Chine, au Japon et en Asie du Sud-Est. «En intégrant la portée mondiale de Musical.ly à la vaste base d’utilisateurs de Bytedance en Chine et dans les principaux marchés asiatiques, nous sommes en train de créer une plateforme mondiale conséquente pour nos créateurs de contenu et nos marques afin de pénétrer de nouveaux marchés», a expliqué Zhang Yiming, fondateur de Toutiao. Cette année, le curateur d’information chinois devrait générer des revenus d’environ 2,5 milliards de dollars.
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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Uber planifie son IPO pour 2019#gerardpocquet

Capture d'écran et source:https://www.frenchweb.fr

Maxence Fabrion



Uber planifie son IPO pour 2019#gerardpocquet

L’entrée en Bourse d’Uber se précise. Lors de son arrivée à la tête de la firme américaine fin août, Dara Khosrowshahi, qui dirigeait depuis douze ans le site de réservation d’hôtels et de billets d’avion Expedia, avait fixé un délai de 18 à 36 mois pour introduire la plateforme de VTC sur le marché boursier. Deux mois plus tard, le nouveau patron d’Uber a confirmé ses déclarations initiales en annonçant que la société visait une entrée en Bourse en 2019, dans le cadre de la conférence DealBook organisée par le New York Times.
En se laissant une année de marge, Dara Khosrowshahi espère disposer de suffisamment de temps pour redorer le blason d’Uber, fortement entaché par une avalanche de scandales (vol de technologies, mensonges sur les revenus de ses conducteurs, culture sexiste en interne aux États-Unis, espionnages des chauffeurs de Lyft, démission de Travis Kalanick, licence d’exploitation retirée à Londres, UberPOP banni de plusieurs pays européens…), et récupérer la confiance des investisseurs. «Nous avons tous les inconvénients d’une entreprise cotée, avec les projecteurs braqués sur nous, sans aucun des avantages», a justifié le CEO d’Uber. Toujours est-il que la position de l’ancien patron d’Expedia tranche radicalement avec celle de Travis Kalanick, son prédécesseur, qui voulait qu’Uber reste une société privée le plus longtemps possible.

Waymo, principal dossier à régler d’urgence pour Dara Khosrowshahi

Par ailleurs, Dara Khosrowshahi a profité de la conférence DealBook pour revenir sur les tractations entourant le méga-investissement du géant japonais SoftBank. Ce dernier pourrait injecter jusqu’à 10 milliards de dollars dans la plateforme de VTC. «Cela n’est pas encore fait mais ce le sera», a-t-il affirmé. Il a également précisé que cet investissement majeur était indépendant du projet d’IPO d’Uber.
Dans les prochaines semaines, Dara Khosrowshahi tentera de trouver une issue favorable dans le conflit qui oppose Uber à Google. Waymo, la filiale de la firme de Mountain View dédiée à la voiture autonome, accuse la plateforme de VTC d’avoir volé sa propriété intellectuelle. L’entité d’Alphabet affirme détenir des preuves attestant qu’Anthony Levandowski, co-fondateur d’Otto, la filiale de camions autonomes d’Uber, a téléchargé plus de 14 000 fichiers confidentiels lorsqu’il travaillait chez Google. Pour le préjudice subi, Waymo réclame près de 1,9 milliard de dollars de dommages et intérêts à Uber. Lancée en février, la procédure judiciaire engagée par Google doit aboutir à un procès, qui doit s’ouvrir le 4 décembre.
A défaut d’être en bonne position sur le marché de la voiture autonome, Uber mise sur les taxis volants avec son service UberAIR. La firme américaine a officialisé cette semaine au Web Summit, à Lisbonne, sa collaboration avec la Nasa pour développer un logiciel permettant de gérer les itinéraires de ces futurs taxis volants. Uber a pour ambition d’envoyer dans les airs ses premiers engins à Los Angeles en 2020. Ces drones, fonctionnant comme des hélicoptères, pourraient voler jusqu’à 320 km/h. Avec ce service, un trajet entre l’aéroport de Los Angeles et la salle de spectacles Staples Center prendrait par exemple 27 minutes, soit trois fois moins de temps qu’en voiture.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Dataiku part à l’assaut de l’Asie avec son logiciel d’analyse prédictive#gerardpocquet

Capture d'écran et source:https://www.frenchweb.fr

Myriam Roche

Dataiku part à l’assaut de l’Asie avec son logiciel d’analyse prédictive#gerardpocquet


Dataiku, la start-up française qui édite un logiciel pour créer de nouvelle application prédictive, vient de nommer un vice-président, Albert Antoine, pour l’Asie-Pacifique. «Nous nous apercevons que les besoins et la maturité des clients en Asie sont assez avancés, au moins comparable à ce que nous avons en Europe, si ce n’est plus», détaille Thomas Cabrol, co-fondateur de Dataiku. L’entreprise travaille déjà avec plusieurs entreprises locales comme Samsung ou Hyundai. La société se donne un an pour «découvrir» et «connaître» le marché asiatique. Au cours de cette année, elle envisage la création d’une équipe de 5 personnes pour la région.

Dataiku a collaboré avec L’Oréal ou encore BlaBlaCar

Ce développement en Asie a notamment pu se faire grâce à la dernière levée de fonds de Dataiku. En septembre dernier, la start-up a bénéficié d’un investissement de 25 millions de dollars. Fondée en 2013 par Marc Batty, Thomas Cabrol, Florian Douetteau et Clément Stenac, Dataiku a développé Data Science Studio, une plateforme dont l’objectif est de rendre plus productif et efficace le développement d’une application prédictive.
Cette dernière collecte des données internes et/ou externes afin de construire un «data product» qui utilise le Machine Learning et l’Intelligence Artificielle. Dataiku se différencie de ses principaux concurrents, IBM ou encore SAP, par une approche collaborative: chaque corps de métier peut venir travailler sur la plateforme et pas seulement les Data Scientist ou les Data Engineer. En France, la société a notamment collaboré avec L’Oréal ou BlaBlaCar.

Les données clés:

  • Fondateurs : Marc Batty, Thomas Cabrol, Florian Douetteau et Clément Stenac
  • Création : 2013
  • Siège social : New York
  • Activité : plateforme de développement d’applications prédictives
  • Financements : 3 millions d’euros en 2014, 14 millions de dollars et 28 millions de dollars en septembre 2017

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Myriam Roche

Chef de projet éditorial at Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

#IA Le retour de l’Intelligence Artificielle, ou le syndrome du poisson rouge ?#IA#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.maddyness.com

#IA Le retour de l’Intelligence Artificielle, ou le syndrome du poisson rouge ?#IA#gerardpocquet

Le poisson rouge se caractérise par une capacité mémorielle extrêmement limitée. Cela implique que « tout est nouveau pour lui ». Nous vivons cela actuellement dans l’air de l’Intelligence Artificielle que nous découvrons avec enthousiasme mais également inquiétude.

Si l’Intelligence Artificielle n’est pas un concept novateur, pourquoi autant d’interrogations, que s’est-il passé ? Très globalement « rien » de particulier, nous avons eu un enflammement des esprits dans les années 80 avec des outils, des techniques, l’association avec les sciences humaines, et des progrès dans les matériels, qui nous laissaient espérer des applications toujours plus performantes et répondant aux nouveaux besoins utilisateurs. Et puis plus rien, car trop d’espoirs déçus.
Globalement le marketing de l’IA a placé trop d’espoirs dans un ensemble de techniques, méthodes et bonnes volontés, qui n’ont pas été au rendez vous en termes de visibilité. Par exemple dans les unités deservices militaires , le nucléaire et globalement les entités à forte technologie et à moyens économiques suffisants, les avancées ont été importantes, mais trop peu visibles (ou montrables).

Alors pourquoi autant d’engouement, aujourd’hui ?

Parce qu’entre temps les équipes de recherche et de développement ont continué à développer des solutions et des idées. L’ingénierie cognitive, l’analyse linguistique, la reconnaissance visuelle, les technologies et les calculateurs embarqués ont fait des progrès (énormes sur les trois décennies d’oubli de l’IA).
Des applications très visibles comme la voiture autonome, les robots assistants deviennent des réalités tangibles et accessibles.
Les constructeurs automobiles européens traditionnels ne sont pas totalement déconnectés, ils sont capables de faire presque aussi bien techniquement que les nord-américains, avec des moyens beaucoup plus modestes. Mais sans réelle envie d’abandonner la construction traditionnelle.

Et comme toujours, l’IA, suscite des convoitises… ou des peurs

IBM, qui ne croyait pas en l’IA dans les années 80, se pose aujourd’hui en leader du sujet. Xerox qui par ses recherches a largement contribué à l’évolution des technologies et en particulier de l’IA, n’est plus là, car trop occupé à gérer son virage vers le service.
Les japonais nous ont fait réellement très peur avec leurs calculateurs 5e génération dans les années 80 (MITI). Et l’on recommence avec les Chinois et AI-Maths qui a été présenté à la presse le 7 juin 2017. Peurs incontrôlées ou organisées, tout devient questions d’affolement dès que l’on pose la question d’l’IA. Un autre exemple frappant, celui de Facebook qui a été dénoncé par ses deux systèmes intelligents qui se sont mis à échanger entre eux dans un langage que nous ne comprenons pas. A bien y regarder il s’agit d’un non-événement. Les technophiles se sont bien amusés mais sans intérêt pour la science.
Reflet de la mode, notre président vient de nommer Cédric Villani (député, mathématicien et lauréat de la médaille Fields en 2010), « chargé de mission sur l’intelligence artificielle, en vue de construire une stratégie nationale ». C’est bien, mais c’est simplement dans la vague médiatique en cours. Que générera cette mission ? Je ne sais pas. Mais par expérience je ne fonde que peu d’espoir sur la mission d’une personne.
Alors oui l’Intelligence Artificielle existe depuis longtemps et progresse régulièrement. Il faut identifier les propositions, les projets intéressants, les équipes capables, élargir le cercle à l’Europe pour gagner en puissance, et donner les moyens humains et matériels pour que les projets se réalisent.
Une part seulement des projets seront des réussites totales ou partielles, mais ils peuvent donner une impulsion réelle à l’émergence (enfin) de projets réussis. Alors analysons l’histoire et son évolution, et en organisation mature, prenons les bonnes décisions pour faire évoluer notre société. Nous sommes capables de faire mieux que les poissons rouges.
Mots clés : ia, tribune