lundi 31 octobre 2016

Les 111 mots incontournables de la communication


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Les 111 mots incontournables de la communication

La conversation
Florence Berthier http://www.influencia.net
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo

Publié le 27/07/2016

En toute objectivité, bien sûr, le français est une des plus belles langues. Le pouvoir de ses mots est immense. Mais souvent distordus et décontextualisés notamment dans la com, ils prêtent à l’auto dérision. Le petit dictionnaire décapant de Pascal Maccioni remet les points sur les « I », et à leur place une centaine de termes aussi fleuris mais un poil énervants car trop souvent répétés à mauvais escient comme impactant, holistique, fertilisation croisée, expérience unique, paradigme, disruption... 

De Coluche aux Nuls en passant par Les Inconnus et autres, le jargon de la communication est souvent l’objet de sketchs (très) piquants mais (tellement) désopilants et nécessaires… Tant les termes choisis et utilisés prêtent facilement à l’auto dérision. L’occasion aussi pour ces humoristes de dénoncer les excès de notre société de consommation et, peut-être, de ramener le public vers un peu plus de bon sens dans son statut de consommateur. D’auto dérision, il en est aussi question avec « Les 111 mots incontournables de la communication » (Editions Berg International). Ecrit par Pascal Maccioni, diplomate et haut fonctionnaire, ce petit dictionnaire recense en 116 pages, une centaine de mots employés dans les médias, les discours politiques, le monde de l’entreprise, les marques et les agences de communication qu’il juge récurrents et qu’il décortique sans concession.

Décapant, ce recueil dont on vous livre quelques bonnes feuilles (ci-dessous) démontre l’effet de mode et les déviances sémantiques de certains. Qui n’a jamais entendu : holistique, disruption, global, outils, innovation, paradigme, révolution, expérience unique ou encore gouvernance, fertilisation croisée, efficient, impacter, ADN, cibler… Ces mots et ces néologismes itératifs, parfois anglicisés et souvent utilisés à toutes les sauces, qui jalonnent le langage finalement très convenu de la communication, Pascal Maccioni, les remet à leur place. Tout simplement en revenant à leur étymologie pour mieux en révéler leur « customisation ». C’est drôle, sévère, instructif.


Revenir à l’étymologie pour mieux en révéler la « customisation »


Un excellent travail clair et didactique qui nous fait entrevoir l’immense richesse de notre belle langue, en même temps que le pouvoir des mots… celui de la manipulation et de la séduction. Mais qui nous fait aussi prendre conscience que leur répétition ou leur distorsion peut user leur sens au point de déclencher l’effet inverse recherché, c’est-à-dire, saturer, ennuyer. D’autant que le public auquel ces mots sont adressés est soit parfaitement capable de décrypter ce qui se cache derrière telle ou telle expression tant il est rompu aux circonvolutions verbales et aux tours de passe-passe des marketers, soit en cas d’incompréhension le pousser à se détourner du sujet dont on l’abreuve. Et ça, ce n’est pas bon du tout. Destiné à « tout public intéressé par la langue française et ses transformations », ce dictionnaire de large utilité publique, permet à chacun d’apprécier s’il est un beau parleur ou un bon communiquant. Car comme le souligne Pascal Maccioni : « il laisse au lecteur jubilatoire le soin de constituer sa propre liste de mots incontournables ». Et peut-être la satisfaction de renouer enfin avec la pertinence ! 






Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo


Jamais 2 sans 3 ! Après My Little Box créé il y a cinq ans et My Beautiful Box il y a quelques mois, le groupe Auféminin se lance un nouveau challenge : celui de conquérir le marché de la nourriture. Conseillée par Marmiton, l'équipe de Delphine Groll, soutenue par la PDG du groupe Marie-Laure Sauty de Chalon, a sorti le 25 octobre 2016 la box Gretel.
Basée sur le même principe que ses grandes soeurs, Gretel est une box envoyée chaque mois à ses abonnés, avec 5 snacks différents à l'intérieur. Gula et Kitchen Trotter proposent le même concept. Cependant Delphine Groll explique à Frenchweb que ces boxs ne «sont pas des concurrents». Pourquoi ? Gretel a une particularité et pas des moindres, celle de la personnalisation. Les abonnés peuvent choisir eux-mêmes les snacks qu'ils vont recevoir. 50 en-cas sains sont listés sur le site. Selon la fondatrice, près de 300 millions de combinaisons sont possibles.
Un univers a aussi été créé autour de la box avec différents personnages : commissaire Pruneau, Alba Nana, Casse-Noisette… De cette manière, Gretel souhaite fidéliser rapidement une clientèle et se démarquer. Delphine Groll compte sur les fidèles abonnés des autres marques (Auféminin, My Little Paris, Marmitton, pour les principales) du groupe pour fédérer une nouvelle communauté.
Interview de Delphine Groll, directrice de la communication du groupe Auféminin et fondatrice de la box Gretel : 

  • Gretel (Auféminin) : les données clés
Fondatrice : Delphine Groll
Siège : Paris
Date de création : 25 octobre 2016
Effectif : 5
Concurrents : Gula, Kitchen Trotter…