dimanche 21 janvier 2018

Quelle sont les différences entre les crypto-monnaies, les tokens et les altcoins ?#gerardpocquet#

Capture et source : Capture d'écran et source :https://www.crypto-france.com/

Quelle sont les différences entre les crypto-monnaies, les tokens et les altcoins ?

Cet article présente les différences (subtiles) qui existent entre les “altcoins” et les “tokens”. Il permet également de comprendre pourquoi le terme “crypto-monnaie”, bien que couramment utilisé, est parfois mal approprié.
Pour le rédiger, nous nous sommes appuyés sur un excellent article publié sur le site MasterTheCrypto.com. (source :https://www.crypto-france.com). N’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour y accéder.

Les crypto-monnaies peuvent paraître complexes – d’autant plus que la technologie sur laquelle elles s’appuient, la blockchain, peut déjà sembler relativement difficile à appréhender.
En lisant ce guide, vous allez pouvoir découvrir, grâce à des concepts simples, quelles sont les principales différences entre les tokens et les altcoins – qui constituent tous deux ce que l’on appelle communément des “crypto-monnaies”.

Qu’est-ce que sont les crypto-monnaies ?

https://www.crypto-france.com/

Bitcoin Ether Litecoin
Commençons par une définition des crypto-monnaies.
Les crypto-monnaies sont des monnaies numériques (ou virtuelles), qui sont chiffrées (sécurisées).
Le chiffrement est un procédé de cryptographie grâce auquel on peut rendre l’accès à des actifs impossible à tout personne ne possédant pas de clé de déchiffrement.
Ici, il s’agit d’un chiffrement dit “asymétrique” – s’il est possible de consulter les transactions effectuées par un utilisateur, celui-ci sera le seul a pour pouvoir contrôler son portefeuille, à travers ses”clés privées” (private keys).
Le Bitcoin est la première crypto-monnaie décentralisée. Pour y parvenir, elle s’appuie sur un registre auquel tout le monde peut accéder – la blockchain – qui va être composé de blocs, sur lesquels seront enregistrées l’ensemble des transactions.
Même si d’autres monnaies numériques ont existé avant le Bitcoin – telles que l’E-gold, le Digital Monetary Trust, le Liberty Reserve ou le Digicash – celles-ci devaient être émises par une autorité centrale, qui permettait notamment d’éviter le problème de la fraude de la double dépense.
De son côté, le Bitcoin est le premier actif à offrir un système de transfert de valeur qui se veuille décentralisé.
Et depuis son déploiement en janvier 2009, le réseau Bitcoin a donné des idées à de nombreux développeurs – qui ont repris à leur compte la technologie blockchain pour proposer d’autres actifs numériques, avec des applications diverses et variées. On peut ainsi retrouver aujourd’hui des crypto-monnaies :
  • sans aucun frais de transaction, comme le RaiBlocks,
  • anonymes, avec une blockchain “non transparente”, comme le Monero
  • qui peuvent être utilisées dans les applications offertes par un écosystème, comme l’Ether
Pourtant, si tous ces actifs sont présentés comme des crypto-monnaies, ils n’ont pas tous été pensés comme tels (c’est le cas de l’Ether, qui peut toutefois être considéré à de nombreux égards comme une monnaie).

Des monnaies, vraiment ?

Les différentes monnaies : euro, dollar, livre,...
Si le terme crypto-monnaie peut-être mal approprié, c’est parce qu’une monnaie est traditionnellement associée à trois fonctions :
  1. Un moyen d’échange (ce qui peut d’ailleurs être le cas de n’importe quel bien)
  1. Une unité comptable (une mesure utilisée par les individus pour définir le prix des biens, et avoir la capacité de comparer leur valeur)
  2. Une réserve de valeur (qui va permettre aux individus de conserver de la valeur, en sacrifiant aujourd’hui du pouvoir d’achat pour pouvoir en disposer plus tard)
Toutes ces caractéristiques se retrouvent dans le Bitcoin – même si certains indiquent que son prix n’est pas suffisamment stable pour qu’il puisse faire office de réserve de valeur. Ce n’est pourtant pas le cas de nombreuses “crypto-monnaies”, qui ne sont pas capable de remplir ces trois fonctions.

Altcoins ou Tokens ? Classification des crypto-monnaies

La classification la plus communément utilisée pour les crypto-monnaies est la suivante :
  1. Les altcoins, ou crypto-monnaies alternatives au Bitcoin
  2. Les tokens
Différences entre les crypto-monnaies et les tokens

Les altcoins : des actifs qui évoluent sur leur propre blockchain

Altcoins
Ces “alternatives au Bitcoin” sont généralement présentées comme des altcoins, ou des “coins”.
La raison ? À l’origine, l’immense majorité des altcoins constituaient des variante (des forks) du Bitcoin, et s’appuyaient sur son protocole open-source – un protocole auquel certaines modifications avaient été ajoutées.
Les exemples d’altcoins qui se sont basés sur le code du Bitcoin sont nombreux : le Litecoin, le Bitcoin Cash, le Dogecoin, le Peercoin,…
Mais il existe aujourd’hui de nombreux altcoins qui s’appuient pas sur un code informatique radicalement différent. Les développeurs ont préféré concevoir ex nihilo leur propre blockchain, liée à une nouvelle “monnaie”. On peut citer l’Ether, le Ripple, le NEO, le Monero,…
Ainsi, le point commun de ces crypto-monnaies alternatives, c’est qu’elles s’appuient tous sur leur propre blockchain, sur laquelle est émis un actif numérique “natif”.
La liste des principaux altcoins est disponible sur CoinMarketCap.
Bon à savoir : le premier altcoin, Namecoin, fut créé en avril 2011. Il s’agit d’un système décentralisé qui permet notamment d’enregistrer des noms de domaine. Il s’échange toujours sur les marchés.

Les tokens : des actifs qui évoluent sur une “autre” blockchain

Tokens Ethereum 
Les tokens constituent des actifs qui évoluent, généralement, sur une blockchain “tierce”.
Ces tokens peuvent représenter n’importe quel actif fongible et échangeable: il peut être lié à des points de fidélité, à des actifs “réels”, à d’autres crypto-monnaies,…
Même si la création des tokens est plus encadrée, elle offre aux développeurs un moyen bien plus simple pour créer un actif. En effet, ceux-ci ne sont pas contraints de concevoir une nouvelle blockchain : il leur suffit d’avoir recours à un standard fourni par le réseau sur lequel ils souhaitent s’appuyer.
Ils peuvent ainsi choisir parmi plusieurs plateformes pour concevoir leur token – Ethereum, BitSharesWaves,… Et pour y parvenir, ces réseaux s’appuient sur des “smart-contracts” – des codes informatiques auto-exécutants qui ne nécessitent pas l’intervention d’un tiers pour fonctionner.
Bien souvent, ces tokens sont distribués à travers des Initial Coin Offerings (ICOs) – qui offrent ainsi la possibilité à des startups de lever des fonds.
La liste des principaux tokens qui s’échangent sur les marchés est disponible sur CoinMarketCap.
Bon à savoir : De nombreux réseaux ont défini des normes pour leurs tokens. Ces derniers peuvent ainsi être facilement référencés par les plateforme d’échange, et peuvent être stockés au sein d’un unique wallet. C’est par exemple le cas de la norme ERC-20 pour Ethereum, qui est déjà utilisée par un grand nombre de tokens évoluant sur le réseau.

En résumé

La principale différence entre les altcoins et les tokens réside dans à leur structure.
Les altcoins sont des monnaies “indépendantes”, qui sont liées à leur propre blockchain.
De leur côté, les tokens s’appuient sur une blockchain tierce, qui a été pensée pour permettre la création d’applications décentralisées.
Référence : MasterTheCrypto, Cryptoniam, CoinMarketCap https://www.crypto-france.com/