jeudi 31 mars 2016

Ransomware, haro sur le monde hospitalier

Ransomware, haro sur le monde hospitalier

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Locky, SamSam, Maktub… Les rançongiciels (ou ransomwares) constituent une menace croissante pour les hôpitaux et établissements de santé. Les États-Unis sont exposés, la France aussi.
Les ransomwares chiffrent les données et verrouillent l’accès de systèmes et terminaux d’utilisateurs appelés à payer pour en reprendre le contrôle. En Amérique du Nord, comme en Europe, plusieurs établissements en ont fait l’expérience ces dernières semaines. En France, dans les Vosges, un médecin du Centre Hospitalier d’Épinal aurait cliqué sur un fichier zip compromis, le 1er mars dernier. Un ransomware a infecté la machine utilisée et le réseau connecté au PC, selon Zataz.
Dans le Pas-de-Calais, à Boulogne-sur-mer, l’hôpital Duchenne a été ciblé par un ransomware à trois reprises en peu de temps. « Les 25 février, 4 et 7 mars, nos postes informatiques ont fait l’objet de trois cyberattaques via le virus Locky », a expliqué le directeur de l’établissement dans les colonnes de Nord Littoral. Jusqu’à 10 000 fichiers auraient été chiffrés (soit 3 % du contenu du SI de l’établissement). « Nous avons eu le temps de tout sauvegarder puis de tout réimplanter », a assuré la direction de l’hôpital.

Locky sévit toujours, SamSam est en embuscade

Aux États-Unis, un mois après que le Hollywood Presbyterian Medical Center a accepté de payer pour retrouver l’usage de son réseau, d’autres hôpitaux américains ont été ciblés. MedStar Health est le dernier en date. MedStar Health gère une dizaine d’hôpitaux dans le Maryland et la région de Washington, D.C. Lundi 28 mars, il a été contraint de désactiver son réseau, à la suite d’une attaque informatique ayant ciblé certains de ses systèmes à Baltimore. Le groupe n’a pas indiqué si l’attaque a été accompagnée d’une demande de rançon. Toutefois, d’après des sources proches du dossier interrogées par Ars Technica, un ransomware aurait été utilisé dans cette affaire. Le FBI enquête.
De leur côté, des chercheurs en sécurité de Cisco Talos ont souligné dans un billet de blog que le secteur de la santé semble particulièrement ciblé, ces dernières semaines, par une variante de ransomware (Samas/Samsam/MSIL.B/C). « Contrairement à la plupart des ransomwares, SamSam ne se lance pas par le biais d’une attaque centrée sur l’utilisateur (fichier joint corrompu, phishing, kit d’exploitation…). Mais via des serveurs compromis, afin de se déplacer dans le réseau, puis de compromettre des machines supplémentaires qui sont ensuite bloquées dans le but d’obtenir une rançon ».
Les pirates utilisent l’outil Open Source JexBoss pour tester et exploiter les failles de serveurs d’application JBoss. Une fois l’accès au réseau obtenu, le malware se répand sur les systèmes Windows du même réseau et sont chiffrés par SamSam. L’alerte a également été donnée par Check Point à propos du ransomware Maktub. Ce dernier, en plus de chiffrer les fichiers, les compressent.

Des sauvegardes et des vies

Aux États-Unis toujours, le Methodist Hospital à Henderson, Kentucky, a versé ce mois-ci une rançon d’au moins 17 000 dollars pour reprendre le contrôle de son SI. En Californie, deux hôpitaux (Chino Valley Medical Center et Desert Valley Hospital) gérés par Prime Healthcare Services ont eux aussi été contraints de fermer leurs systèmes en mars, et ce à la suite d’une attaque par ransomware. Comme dans l’affaire du Hollywood Presbyterian Medical Center, Locky, qui exploite les macros d’Office, serait en cause dans ces dossiers (Methodist Hospital et Prime).
Au Canada, les rançongiciels sévissent aussi. L’Hôpital d’Ottawa a confirmé que quatre ordinateurs de son réseau de 9800 postes ont été touchés début mars par un ransomware. L’établissement dit avoir utilisé ses sauvegardes et nettoyé les disques durs exposés lors de l’incident.
Ces attaques témoignent des vulnérabilités de SI d’hôpitaux, de problématiques de maintenance, de mise à jour et de support technique pas toujours résolues. Et la situation n’est pas meilleure dans d’autres secteurs. Mais dans un domaine comme celui de la santé, des vies peuvent être impactées.
Lire aussi :
Le ransomware Locky inonde la France, via de fausses factures Free Mobile
Ransomware : un hôpital US paye pour retrouver son réseau
Les implants médicaux, prochaines cibles des ransomwares
crédit photo © sfam_photo / Shutterstock.com

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Brand content : le Dark Web expliqué aux "nuls"

Brand content : le Dark Web expliqué aux "nuls"http://www.influencia.net


Publié le 30/03/2016

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Vous voulez comprendre le côté sombre d’Internet et les ficelles de la cybercriminalité ? Norton vous scotche devant l’écran avec une web-série documentaire qui constitue un modèle de brand content.

Le Dark Web c’est un peu comme un slogan de frites, ce sont ceux qui en parlent le plus qui le comprennent le moins. Pour cause, son fonctionnement échappe au pseudo expert vulgarisateur invité sur les plateaux TV. Trop complexe, trop opaque, trop sous-terrain, l’Internet caché sert une cybercriminalité qui grâce à des serveurs dits « bulletproof » échappe à la justice internationale. Vous voulez essayer de comprendre ses arcanes, son évolution et ses enjeux ? Regardez la série documentaire, « The Most Dangerous Town on the Internet ». Le plus fort est qu’elle est produite par Norton et réalisée par Grey San Francisco.

Quand le brand content à la Vice se prend pour Cash Investigation, la pub deviendrait presque d’utilité publique. En tout cas, elle informe en traitant un sujet complexe par un storytelling journalistique qui sur le fond comme sur la forme, constitue un modèle de contenu de marque audacieux. La web-série, intitulée « Where Cybercrime Goes to Hide » explore le monde secret de ces hébergeurs bulletproof, qui dans les années 2000, offraient de stocker des données sans poser de questions ni répondre à celles des autorités -devenant ipso facto des repaires de cybercriminels.

Réalisé pour Grey San Francisco par Daniel Junge de HeLo, le docu de 20 minutes nous emmène notamment dans un bunker aux Pays-Bas et dans la principauté auto-proclamée de Sealand, ancienne plateforme pétrolière basée dans les eaux internationales et reconvertie en un datacenter uniquement accessible par hélicoptère. Vous la sentez venir la stratégie marketing en filigrane ? Convaincre sans bidonner que la menace, notamment des botnets, est tellement flippante que le recours à un logiciel anti-virus est incontournable. L’an dernier pour la diffusion de son premier épisode, Norton s’était intéressé aux hackers en Roumanie.


« La cybercriminalité, la nouvelle menace du 21ème siècle »


« Avec cette série nous plongeons dans les lieux cachés qui floutent la frontière entre les mondes physique et digital. Nous exposons le vrai visage de la cybercriminalité et révélons comment la menace online a de vraies conséquences sur le monde réel. Nous portons un regard biaisé sur la liberté et le chaos que l’anonymat peut créer, sur comment il peut être utilisé en bien ou en mal », commente Norton sur la plate-forme dédiée à « The Most Dangerous Town on the Internet ». En plus de la série, le site propose d’ailleurs plusieurs autres contenus complémentaires.

Si la cybercriminalité est aujourd’hui passée du monde caché et souterrain des bunkers au monde aérien du cloud, rendant identifications et arrestations encore plus difficiles pour les forces de l’ordre, le content marketing de Norton réussit son pari éditorial, visuel et surtout publicitaire. Si cela fonctionne aussi bien c’est aussi parce que le Dark Web fascine dans l’imagerie populaire. L’opinion publique s’y intéresse comme elle regarderait un James Bond.

« Le Dark Web est un vrai problème, car les malfaiteurs les plus pointus techniquement l'utilisent de plus en plus pour des actions liées au terrorisme, aux trafics de stupéfiants ou au blanchiment d'argent. Nous sommes démunis, car nous n'avons pas assez d'outils pour l'explorer. Par définition, on ignore ce qui se passe sur le Dark Web, donc il est très difficile de le combattre. La cybercriminalité est clairement la nouvelle menace du 21ème siècle. Elle est d'autant plus difficile à appréhender qu'il prend des formes diverses et n'a, par définition, pas de frontières », expliquait l’an dernier dans La Tribune, la directrice générale de la Police Judiciaire et présidente du comité exécutif d’Interpol, Mireille Ballestrazzi.






Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA


 

Vignoble : Peter KWOK rachète le CHATEAU LE REY

La propriété de 12 hectares en Appellation d'origine contrôlée Castillon Côtes de Bordeaux, Châteaux le Rey (Sainte-Colombe/ Gironde) a été acquise durant le mois de mars par l'investisseur chinois Peter Kwok.

Il s'agit de la septième propriété viticole en gironde pour Peter Kwok.
Capture d'écran: http://www.chateaudurey.fr/

Source : Flash-infos http://www.fusacq.com/
Capture d'écran: http://www.fusacq.com/

Avec trois châteaux, 
Peter Kwok fait sa campagne des primeurs
Avec trois châteaux, Peter Kwok fait sa campagne des primeurs
Capture d'écran: http://www.sudouest.fr/2013/04/09
Peter Kwok : « J’ai rencontré courtiers et négociants de la place pour présenter nos vins et nouer des partenariats. » © PHOTO 
PH. F. COTTEREAU

MARKETING
Ce Hongkongais de 64 ans passe 20 jours en Bordelais pour promouvoir ses vinsS

ourire avenant et regard franc, Peter Kwok semble heureux de passer une vingtaine de jours en Bordelais pour promouvoir les vins de ses propriétés. Premier Asiatique à avoir investi dans le vignoble, il est à la tête depuis 1997 du Château Haut-Brisson, 22 hectares à Saint-Émilion.

« Banquier à Hong Kong et Taïwan, et mes enfants étudiant aux États-Unis, j’ai pensé à l' ’époque à investir en France, à mi-chemin, pour nous y retrouver ensemble en vacances. Et quoi de mieux que le vignoble girondin, estampillé chez nous comme le plus qualitatif du monde ? » s’amuse celui qui est né à Saigon (Vietnam), où il a vécu jusqu’à ses 17 ans. « Là-bas, nous grandissions dans la culture française : les églises s’appelaient « Notre-Dame » et notre rêve était de visiter Paris. »

Devant lui, une vue ensoleillée sur des parcelles dont les bourgeons commencent à poindre. L’homme d’affaires a d’ailleurs installé de grandes jumelles d’observation dans une salle de réunion. « Au début, ce fut dur de s’occuper de cette activité viticole. Désormais, notre équipe s’étoffe et nous passons à la vitesse supérieure », précise celui qui ne buvait pas de vin avant cette acquisition. C’est maintenant devenu une passion.

Ayant trois enfants, Peter Kwok a en effet acheté l’'an passé deux autres châteaux. Un pour chacun, donc. Haut-Brisson pour sa fille Elaine, et désormais Tour Saint-Christophe (toujours en AOC Saint-Émilion, 11 hectares) avec son autre fille Karen, et La Patache (AOC Pomerol, 3 hectares) pour son fils Howard. Soit un total substantiel de 200 000 bouteilles à vendre tous les ans.

Et la fenêtre de tir promotionnelle est idéale en cette Semaine des primeurs pour le faire savoir. Rappelons que près de 6 000 professionnels venus du monde entier arpentent ces jours-ci le Bordelais pour découvrir le millésime 2012 en le dégustant dans une quarantaine de lieux collectifs (siège des appellations, clubs, « écuries » des œnologues-conseils…) et bien sûr dans les châteaux.Enchaîner les rendez-vous

« Alors que nous commercialisons à ce jour l’essentiel de nos bouteilles directement en Asie - surtout en Chine -, nous changeons de stratégie pour passer par la place de Bordeaux, c'’est-à-dire le circuit traditionnel des courtiers et négociants. Un bon vin est d’abord reconnu par le marché domestique », annonce le néovigneron.

D’où son enchaînement des rendez-vous pendant toute cette période pour se présenter - l’homme était jusqu’alors discret -, faire goûter ses vins, expliquer sa stratégie qualitative, annoncer ses investissements et espérer convaincre des négociants d’acheter ses bouteilles en primeur. Eux-mêmes utiliseront ensuite leurs réseaux mondiaux tissés depuis des décennies pour distribuer ces trois châteaux qui, à ce jour, il est vrai, n’ont aucune véritable notoriété.

Une manière aussi de reconnaître qu’il n’est pas facile pour un producteur - sans équipe commerciale étoffée - de se lancer seul dans la bataille mondiale de la distribution. En la matière, le savoir-faire du négoce est souvent unique. D’où les choix de Peter Kwok, entouré de Sandrine Bosc (directrice des domaines), Jérôme Aguirre (responsable technique) et Charles Lemoine, en charge justement de ce volet commercial capital.

« Je sais que le millésime 2012 n’est peut-être pas le meilleur pour se lancer. Je n’espère pas de grands succès de vente cette première année. Le travail sera de longue haleine pour construire nos marques et les installer sur le marché », reconnaît l’homme d’affaires chevronné, a priori bien au courant des arcanes de la commercialisation des vins haut de gamme.

On annonce même pour le Château Tour Saint-Christophe l’éventualité de se présenter au classement de Saint-Émilion en 2022 (classement décennal, sa dernière mouture date de l’automne dernier). Preuve qu’il est une source d’émulation pour ce vignoble.

« Regardez ces terrasses plantées de vigne devant le château, elles sont superbes. Je vais les restaurer. Saint-Émilion, classé à l’Unesco, est une pépite. » Si ses enfants attrapent aussi le virus, les Kwok seront pour longtemps en Bordelais.
 

Présidentielle 2017: Democratech mise sur le Web pour organiser une primaire «indépendante et ouverte»

Présidentielle 2017: Democratech mise sur le Web pour organiser une primaire «indépendante et ouverte»

Alors que la droite prépare sa primaire en vue de l'élection présidentielle de 2017, et que plusieurs personnalités ont appelé à un telle consultation à gauche, Democratech veut organiser une primaire hors des partis politiques. Cette association a ainsi lancé le site LaPrimaire.org dont l'ambition est de désigner une personnalité qui sera candidate à l'élection présidentielle de 2017. Pour se présenter aux suffrages des internautes, les personnes intéressées devront obtenir 500 soutiens de citoyens.
«L'idée est d'utiliser la technologie pour organiser une primaire démocratique ouverte, c'est-à-dire une primaire à laquelle tout le monde peut être candidat et sur laquelle toutes les idées peuvent être représentées», explique à Frenchweb Thibault Favre, l'un des initiateurs du projet aux côtés de l'avocat David Guez. «On pense que les partis ne nous représentent plus, et le problème est qu'ils ont le monopole sur la désignation des candidats. Nous voulons donc venir ouvrir le jeu (…)», poursuit-il.
Sur son site Internet, LaPrimaire.org revendique plus de 21 000 inscriptions. Mais au-delà de la désignation sur le site, la tâche ne sera pas facile puisque la personnalité choisie devra par la suite obtenir 500 parrainages d'élus afin d'être, effectivement, dans la course à la présidentielle.
Interview avec Thibault Favre, cofondateur de Democratech :

A lire également : 6 solutions qui veulent «changer le système» politique en France
  • Democratech: les données clés
Initiateurs : Thibault Favre et David Guez
Création : 2015
Activité : éditeur du site LaPrimaire.org
  • L’entreprise de demain
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Airbnb propose une nuit dans les bras de 35 requins

Airbnb propose une nuit dans les bras de 35 requins http://www.frenchweb.fr

Par | le 31 mars 2016 | 
Opération réussie pour Airbnb et l'Aquarium de Paris qui ont noué un partenariat le temps d'une nuit… insolite. La plateforme de locations de logement entre particuliers sponsorise un jeu concours organisé avec le centre aquatique pour faire gagner une nuit, avec vue à 360°, sur une colonie de 35 requins «colocataires». Le tout depuis une nacelle de verre transparente plongée dans l'immense bassin de l'Aquarium. 
Postée sur la plateforme, l'annonce fait le buzz sur le Web: «Que diriez-vous de passer une nuit dans un aquarium de 3 millions de litres d’eau, 10 mètres de profondeur et 35 requins?». Pour être choisi parmi les trois gagnants, l'Aquarium de Paris fera son casting: «Écrivez-nous et dites-nous ce qui fait de vous le candidat idéal. Précisez également où vous habitez, et faites-nous parvenir votre candidature avant le 3/04/2016». Seules conditions, avoir 18 ans et «être en mesure de descendre dans la chambre et d’en sortir via une échelle». Airbnb et l'Aquarium feront gagner des entrées gratuites pour les autres participants.
Le site Américain n'en est pas à sa première opération insolite. Il a déjà noué de nombreux partenariats avec des châteaux pour proposer des expériences exceptionnelles à sa communauté. Moins glamour, mais dans la même stratégie de visibilité, un partenariat avait été noué avec la SNCF pour faire gagner des billets de train. Une idée, qui, en France, avait tourné court. Les requins de l'Aquarium de Paris ont, eux, saisi l'occasion.


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