mardi 31 mai 2016

« Acquérir pour bondir » sur la croissance externe organisée par BPI France et sponsorisé par FUSACQ

« Acquérir pour bondir » sur la croissance externe organisée par BPI France et sponsorisé par FUSACQ http://www.fusacq.com/buzz
30 mai 2016 à 10h33 par Bpifrance Inno Génération
Capture d'écran: http://www.bpifrance.fr/innogeneration

À l’occasion du Bpifrance Inno Génération qui s’est déroulé les 25 et 26 mai dernier à l’AccorHotels Arena à Paris, Bpifrance a organisé un colloque dédié à la croissance externe et intitulé « Acquérir pour bondir ».

Cette conférence animée par Jacques SOLLEAU, Directeur des fonds filières chez Bpifrance, avait pour objectif de sensibiliser les dirigeants à ne pas rester dans l’immobilisme mais à « acquérir » - réaliser des opérations de croissance externe - pour « bondir » en utilisant les leviers de développement.

D’autant que la France semble mauvaise élève comparée à d’autres économies européennes. Le nombre annuel de build-up réalisés se situe à moins de 500 opérations par an et pénalise le développement des ETI. « Il faudrait 4000 ETI supplémentaires pour corriger notre déficit par rapport à l’Allemagne » nous informe ainsi Philippe Mutricy, Président de Bpifrance Le Lab venu présenter les résultats de la dernière étude BPI sur la croissance externe en France.

Outre ce constat d’insuffisance, il apparait que l’envie d’acquérir croît avec la taille de l’entreprise. En effet alors que 86% des ETI ayant plus de 2000 salariés ont fait une acquisition entre 2010 et 2012, seules 45% des PME en avaient réalisées entre 2005 et 2010. Enfin, et par voie de conséquence, la croissance externe reste concentrée sur un nombre restreint d’entreprises.

Philippe Mutricy s’est ensuite attelé à mettre à mal certaines idées reçues qui ont la peau dure. La première voudrait que la croissance externe soit pour ceux qui n’ont pas de vision. L’étude montre au contraire que les entreprises faisant de l’acquisition-agrégation (ou build-up) sont très souvent des PME qui ont une vraie vision stratégique de leur marché et de leur croissance.

Par ailleurs, le taux d’échec n’est pas de 1 sur 2 comme on l’entend parfois mais bien de 25%. Le risque est donc non nul mais l’immobilisme peut l’être souvent davantage, et surtout si les concurrents procèdent quant à eux à des acquisitions.

Enfin, à l’idée que le premier objectif de la croissance externe est de faire des synergies de coûts, l’animateur répond que dans la plupart des cas, les effets vertueux du rapprochement entre entreprises se situent principalement dans les synergies de croissance : développement des revenus grâce à la complémentarité des gammes de produits, cross-selling, mutualisation des investissements de R&D et de communication…

Néanmoins, la croissance externe n’est pas à la portée de tous et doit être pilotée par un dirigeant « bâtisseur d’empire », au profil plutôt CAP (Croissance – Autonomie – Pérennité) c’est-à-dire animé par un désir, voire une obsession de croissance. Il est ainsi disposé à prendre des risques, à s’endetter, voire à ouvrir son capital. Or, seul 20% des chefs d’entreprise auraient ce fameux profil CAP et auraient donc les qualités pour réaliser ce type d’opération.

D’où la mise en place par la Bpifrance d’un module de préparation à la croissance externe, présenté durant cette conférence par Mathieu Roux, Associé INSIGHT CONNECT et Franck WILLENBUCHER, Responsable de développement partenariats chez Bpifrance, et dédié aussi bien aux entreprises primo-acquérantes qui souhaitent par exemple compléter une gamme d’activités pour se positionner sur leur marché, qu’à celles qui envisagent de mener une politique d’acquisitions successives.

Ce module de 10 jours a pour vocation d’aider ces entreprises à se préparer à la mise en œuvre d’un tel processus et à se poser les bonnes questions en amont de l’opération.

Pour conclure, deux chefs d’entreprise et « serial acquéreurs agrégateurs » au profil CAP ont partagé leur expérience auprès de l’auditoire.

Le premier, Jean-Louis LOUVEL, Président du groupe PGS, leader des supports de manutention « palettes bois », a démarré comme artisan autodidacte pour être aujourd’hui à la tête d’une ETI de 1300 salariés pour 250M€ de CA. Pour croître, il a notamment mené une stratégie d’intégration verticale afin d’acquérir toutes les étapes de production de sa filière : sciage, bois et forêt.

Le second, Alain THIBAUD, Président du Groupe JULHIET STERWEN spécialisé dans le conseil en management a fait passer son groupe de 4 à 45M€ de CA en dix ans. Il a ainsi bâti un vrai projet industriel avec l’acquisition de compétences complémentaires : « chaque entreprise absorbée l’était soit pour compléter une spécialité, une méthode ou une famille de clients ».

Les deux entrepreneurs s’accordent à dire que l’aspect humain est le facteur le plus important lors d’une opération d’intégration. « Les premiers axes que je regarde sont les ressources humaines et la culture de l’entreprise. Mon premier risque est en effet de rentrer au capital d’une entreprise dont la culture serait à l’opposé de la mienne, ce qui pourrait donc ralentir considérablement l’opération » confie Jean-Louis LOUVEL. Alain THIBAUD confirme : « En amont, il est nécessaire de bien vérifier le gap de culture entre les deux entreprises, car une culture ça ne se change pas en 3 mois. Et vous n’arriverez pas à changer la culture à la bonne vitesse si le gap est trop important. »

Ainsi, la phase de pré-acquisition est primordiale. Pour Alain THIBAUD, « les 5 premières années, toutes mes acquisitions étaient de confrères et concurrents que j’ai peu à peu appris à connaître afin notamment de vérifier comment ils se comportaient avec leurs clients et leurs fournisseurs. C’est essentiel pour préparer la phase d’intégration ».

Il ajoute qu’ « il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce que le dirigeant a expliqué avant le closing car il ne sait pas lui-même comment il va évoluer dans votre projet une fois l’opération réalisée. Bien souvent après 18 mois, l’ancien dirigeant veut redevenir indépendant et quitte le groupe. Il ne faut donc pas trop capitaliser sur le dirigeant mais surtout tenir compte de l’équipe, des méthodes ou encore des clients pour minimiser les risques ».

Cependant, l’un comme l’autre ont toujours conservé le dirigeant de l’entreprise acquise car « le dirigeant est souvent charismatique, ses collaborateurs le suivent et restent pour la plupart dans l’entreprise après l’intégration ».

Lorsque l’animateur les questionne sur la notion de prix, ils précisent qu’en général ils commencent par en parler très tôt pour ne pas perdre de temps et laisser d’aigreurs. Ils recommandent cependant de ne pas dépenser trop d’énergie dans la négociation du prix : « utilisez-la plutôt pour gagner de nouveaux clients ou développer un nouveau secteur, qui rapporteront plus qu’une négociation interminable pour des gains anecdotiques.»

En outre, leur expérience a révélé qu’une entreprise au prix de cession peu élevé n’est généralement pas une bonne affaire alors qu’une société chère sur le papier dispose souvent d’un gros potentiel.

Ils rajoutent enfin que le plus important n’est jamais le prix, mais bien que l’acquisition s’inscrive dans une stratégie claire de développement.

Capture d'écran: http://www.fusacq.com/buzz



CITIZEN marks 40th anniversary of its proprietary light-powered technology with Eco-Drive Lounge exhibition at International Hub Airports

Capture d'écran: http://www.citizenwatches.com.au/

CITIZEN marks 40th anniversary of its proprietary light-powered technology with Eco-Drive Lounge exhibition at International Hub Airports

In June 2016 we will showcase the CITIZEN “Eco-Drive Lounge” across nine international airports. This exhibition celebrates the 40th anniversary of the launch of Eco-Drive, the world’s first analogue light-powered watch.
Through the Eco-Drive Lounge, CITIZEN will demonstrate Eco-Drive1 technology. An innovative technology which converts any source of light into electrical energy to continuously power the watch.
At the Eco-Drive Lounge, our flagship “Eco-Drive One” models for 2016 will be on display. Eco-Drive One is the world's thinnest2 light-powered watch and was unveiled at Baselworld earlier this year.

40 years of Eco-Drive technology advancements has enabled CITIZEN to create a series of Eco-Drive watches that are thinner and lighter than ever before. The Eco-Drive One collection has movement thickness of 1.00mm (design value) within a watchcase size of only 2.98mm.
The Eco-Drive One highlights CITIZEN as a pioneer of light-powered technology and a true manufacture d'horlogerie.
Our brand statement “Better Starts Now” is the simple belief that, no matter who you are or what you do, it is always possible to make something better - and now is the time to start.
We hope that the global audience experience the allure of Eco-Drive through the Eco-Drive Lounge.
1 Eco-Drive is CITIZEN’s proprietary technology which powers the watch using any natural or artificial light source, eliminating the need to replace batteries. Certified as an Eco Mark product for the first time in the watch industry.
2 As of May 2016, for an analogue light-powered watch according to research by Citizen Watch Co., Ltd.

“Eco-Drive Lounge” exhibition schedule

Country City Airport Month
1 Australia Sydney Sydney International Airport June-July
2 China Shanghai Shanghai Hongqiao International Airport August
3 Singapore Singapore Changi Airport, Singapore September
4 Dubai Dubai Dubai International Airport September
5 China Beijing Beijing Capital International Airport October
6 Thailand Bangkok Suvarnabhumi Airport
(Bangkok Airport)
November
7 Brazil São Paulo Aeroporto Internacional de Guarulhos
(GRU Airport)
November
8 Germany Frankfurt Frankfurt Airport November-December
9 China Hong Kong Hong Kong International Airport December

* Cities, airports and months are subject to change.
About Citizen Watches
Citizen Watch is a true manufacture d'horlogerie with a comprehensive manufacturing process that extends from creating a watch’ s individual components to its final assembly. The company operates in more than 100 countries around the world. Since its founding in 1918, CITIZEN have held the belief of “Better Starts Now” - that is, no matter who you are and what you do, it is always possible to make something better, and now is the time to start doing it. Sharing this belief, we have made watches, invented and improved technologies and explored the future of watches such as our proprietary light-powered Eco-Drive technology, which originally debuted 40 years ago, and state-of-the-art satellite-synchronised timekeeping.


 

Make- A-Wish Partnership

Citizen Watches Australia are extremely proud to announce a partnership with Make-A-Wish® Australia, helping to make vital wishes come true for seriously ill kids and teenagers.
CITIZEN sees the world as a work in progress, a place to support each other and grow together. Partnering with Make-A-Wish gives us the chance to shine the light on a cause that betters others and their surrounding loved ones, enabling them to experience things they once thought weren’t achievable.
Make-A-Wish makes the cherished wishes of children and teenagers battling life-threatening medical conditions come true – giving them hope for the future, strength to face the challenges of their illness, and joy from their incredible wish experience.
Make-A-Wish wishes are vital, build resilience and, together with medical treatment, give seriously ill children the best chance of survival. We’re committed to working with Make-A-Wish to help ensure each and every one of the really sick kids and teens around the country experiences the healing power of a wish.

To see how you can get involved, visit makeawish.org.au or call 1800 032 260.

New charity ambassador Gwyneth Paltrow gives her thoughts on the new Delight Automatic in an exclusive interview

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Capture d'écran: May, 4th http://frederiqueconstant.com/

ShaLast Baselworld, the Swiss watchmaker Frederique Constant announced its new global charity ambassador Gwyneth Paltrow.
Strongly involved in charity work, Gwyneth Paltrow and Frederique Constant are supporting DonorsChoose with a new international charity advertising campaign.
During the shooting, Mrs Paltrow gave us an exclusive interview and a photo diary that we are happy to share with you. You shall discover her favourite Frederique Constant timepiece and her passion for the charity world.
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In this advertising campaign Gwyneth Paltrow wears the new Classics Delight Automatic watch which features a jewel automatic movement, and of which 50 dollars of the sale price will contribute to support the DonorsChoose association. With mother’s day just around the corner, Gwyneth Paltrow and Frederique Constant are delighted to introduce two new models to the dazzling Classics Delight collection. Most women will be thrilled to feel that such a beautiful gift is also helping someone, somewhere to live a better life.
New Delight Automatic
The Oscar-winning actress and the Delight Automatic is a match made in heaven. With her natural elegance and her touching beauty, Gwyneth Paltrow embodies perfectly the Classics Delight Collection.
Classical, elegant and feminine, these two new models feature a unique simple and discreet dial. Indeed, with just two hands and Roman numeral indexes, the guilloche dial looks slick and is easy to read. The mother of pearl outer-ring picks up and plays with the nuances of light, which compliments every detail of the Delight Automatic. As befitting such a feminine piece, the slim 33mm diameter case, gently embraces the wrist for the perfect fit.
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Quality is found throughout the piece; you feel safe knowing that below the delicate curves of this timepiece the 306 hand-assembled FC-306 caliber is ticking away quietly. Tracking hours, minutes and the date. This automatic movement with its 25-jewels, has a 42-hour power reserve and beats at a frequency of 4 Hz (28’800 alt/h).
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The fine metal bracelets that finish these timepieces elevate the Delight Automatic to delicate heights of beauty. While the gem-set crown is hidden delectation, catching the light for keen eyes to see.
Whether in steel or bicolor rose-gold plated, the Delight Automatic with its noble exterior will attract those who appreciate the most sophisticated design.
The collection has definitely seduced our international charity ambassador Gwyneth Paltrow. We let you discover her thoughts in an exclusive interview.
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Interview with Gwyneth Paltrow
Frederique Constant’s motto is « Live your passion ».
Do you adopt this slogan also in your life? Or what is yours?
Gwyneth Paltrow: I am an absolute believer in living one passion. I feel incredibly fortunate that my work has always stemmed out of passion and continues to do so.
Which Frederique Constant watch is your favorite one?
Gwyneth Paltrow: Difficult to answer, because I like a lot! But my favorites are the Manufacture Slimline Moonphase for Ladies and the new Delight Automatic models.
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Describe your first watch, who bought it, where you wore it and any memories you have it?
Gwyneth Paltrow: My first watch was a swatch watch. It was the 80’s and they were a massive trend. I was given a blue swatch by my parents for Christmas in 1984 and I was so thrilled! I thought it was the coolest thing I had ever owned.
How does „time” affect your life? For what activity can you always spare 10 minutes and for what activity do you never seem to have the time?
Gwyneth Paltrow: Like almost everyone I know in the world today, there never seems to be enough time to achieve all that we are meant to achieve on any given day. Time with my children provides the very best ROI for everyone involved, so I make sure to keep the same routine every week day so I never miss my time with them. I never seem to have a spare 10 minutes these days, but I meditate when I can.
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Does a watch define your outfit? Red carpet Look, Casual Look
Gwyneth Paltrow: To me a watch is a good anchor. I always feel grounded when I have a watch on. It’s very presence reminds you that time is ticking away and we should always be doing what we are doing to the best of our ability.
Your involvement with Frederique Constant is driven by your passion for charity what is your first memory of being involved with a charity and did it set the tone for your adult life?
Gwyneth Paltrow: I grew up very involved in my community efforts to feed people with very little resources. I both prepared and served food both in California and NYC in soup kitchens. My mother always instilled in me a sense of responsibility to the society at large, and having the experience of working closely with populations who were struggling definitely engaged my empathy, my anger at the systemic problems, and my passion to be involved.
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What causes are you most passionate about? Do you feel that there are any that are often overlooked and in greater need of public attention?
Gwyneth Paltrow: I can become very passionate about every single cause on the planet, GMO labeling, Clean water, Global warming, starvation; I could go on and on. I feel that education is power and that so many of our issues will be addressed if we have an education system in place that bolsters critical thought and passion in our next generations.
Today we see shoppers being more conscious of the goods they are buying where they came from and what the sales revenue ultimately benefits. When a shopper buys a Frederique Constant women’s timepiece, a donation is made to significant women’s/children’s charities. How do you see this trend of “shopping to give back” evolving?
Gwyneth Paltrow: I believe that we are becoming more and more conscious as people and as consumers we want value besides the physical thing we are buying. What is the story behind it? How am I relating to it? What does it mean to me? I always say that people want a context around product. The more they feel the story, the more the product has an emotional component.
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One of the best things about a fine timepiece is that it lasts in value – not only monetarily but also in sentimentality as an heirloom that is passed down through generations. What heirlooms were passed down to you, and what do you hope to pass down to your kids? 
Gwyneth Paltrow: My father’s wedding ring is my most precious heirloom. I will never take it off.
You are a globally recognized lifestyle expert. How do fine timepieces, like those crafted by Frederique Constant, fit as a quintessential lifestyle must-have? (Handcrafted in Switzerland, privately owed family company, charitable initiatives, lasting classic beauty in the design, etc..)
Gwyneth Paltrow: The reason I was so drawn to work with FC not only because they are a family owned company, making beautiful and reliable watches at a surprising price points, but that there is a deep sense of giving back.
What aspect of the watch world do you find most interesting and what are you most looking forward in terms of your work with Frederique Constant?
Gwyneth Paltrow: I am hoping I will be able to go to Geneva to have a look inside the FC watch factory! I have always wanted to see a watch maker at work.

Browsing for bread – the fast rising future of online bakery sales

Capture d'écran: https://www.rabobank.com

Browsing for bread – the fast rising future of online bakery sales

Bread may not be the first thing that springs to mind when thinking about online retail. However, sales of bakery and particularly fresh bread products are among the fastest growing areas for online grocery retailers. The rise of online bakery sales has profound implications for retailers, producers, and consumers alike, says the Rabobank ‘Online Bakery: Browsing for Bread’ report.
“Whether producing branded or private label, fresh, frozen, or long-life bakery products sooner or later producers will have to learn the ropes of selling online,” explained Cyrille Filott, Rabobank’s Global Strategist Consumer Goods. “In essence this means that producers will have to rethink their assortments, marketing and supply chain strategies. Closer collaboration with retailers is likely to be key in this regard, in order to gain and share knowledge. And to be able to deliver a fresher product to the consumer."
The report notes that searchability and the right product assortment are key to success online. Producers will need to consider the visibility of their products online, particularly on retailer’s websites. Generating online sales also requires a more dynamic way of marketing bakery products, to stand out to consumers.
As online grocery retailers gradually reach critical mass, they will increasingly invest in more efficient supply chains, in order to be able to meet consumer demand for fresher and better-quality products. This will provide opportunities for bakery providers.
To date, the rise of online bread shopping has revealed some interesting differences across cultures. The UK and France, for example, have similar levels of online grocey shopping, with penetration rates nearing 5%. However, British consumers tend to buy more limited and long-life bread when compared to the French, who buy a greater share of their bakery products from artisanal bakeries.
As a result, British online grocery groups tend to offer much larger bakery ranges than their French counterparts – an average assortment of 850 items compared to 150. In a relatively underdeveloped online grocery market like the Netherlands, the average offer amounts to 275 items.
Nevertheless, while differences in shopping habits will remain between countries, the overall trend is clear; online shopping is gaining ground rapidly. Rabobank anticipates online grocery shopping to account for between 20-25% of all grocery sales in Western Europe by 2030.
There are already strong online sales trends for long-life and morning goods like bagels and pastries. Fresh products have had a slower start, but are beginning to catch up.
The report recommends that bakery producers act now, in response to these trends. A sit-and-wait approach may eventually result in loss of market share and a hard-to-bridge gap with competitors that do embrace digital channels.

Press contact


Madelon Kaspers

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madelon.kaspers@rabobank.com
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Design : au bureau comme à la maison !


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Design : au bureau comme à la maison !


Publié le 30/05/2016 Illustrations : Elise Enjalbert
Frédéric Therin

Ouvrez, ouvrez les portes des sièges sociaux ! Regardez-les s’envoler c’est beau ! Les lieux de travail se transforment et s’humanisent. Peut-être trop d’ailleurs... 


Le visiteur du soir aurait presque tendance à demander la clé de sa chambre tant le hall d’accueil ressemble à celui d’un hôtel de luxe. Ces deux superbes tours de verre de 105 mètres de hauteur, situées à Utrecht aux Pays-Bas, n’abritent toutefois pas le dernier palace de la ville, mais les bureaux de Rabobank. Cet établissement financier néerlandais a mis les petits plats dans les grands pour satisfaire les 6 500 salariés de son nouveau siège social. Derrière les portes d’entrée du bâtiment, quatre charmantes demoiselles tirées à quatre épingles comme des hôtesses de l’air de Singapore Airlines attendent les visiteurs.


L'expérience au service du travail


Les salariés sont au dilemme, car ils doivent, eux aussi, s’enregistrer auprès de leurs jolies collègues pour savoir... où aller travailler. Car dans ce lieu qui abrite notamment un atrium haut de quatre étages, où sont plantés des arbres irrigués par l’eau de pluie, les postes de travail fixes ont été supprimés. Ni plus ni moins. Ce concept baptisé « Rabo Unplugged » a été testé avec succès dans une ancienne filiale du groupe. L’idée est de permettre aux collaborateurs de travailler là où ils sont le plus utiles à un moment donné. Des salles constellées de profonds canapés, des tables rondes ou rectangulaires de tailles diverses et variées, une quiet room où sont prohibés téléphones portables et usage de la parole... Ce siège social comprend de nombreux univers censés satisfaire les besoins et les habitudes de travail de tous les salariés.

À chaque étage, de la nourriture est également disponible gratuitement. La lumière naturelle est omniprésente et de nombreux espaces, y compris des murs richement décorés de plusieurs mètres de hauteur, sont fabriqués à partir de cartons d’emballage. Ce projet se veut en effet aussi durable. 98 % des matériaux issus de la démolition de l’ancien siège de Rabobank ont été réutilisés. « Ces bureaux sont une véritable tuerie », s’émerveille le patron d’une agence de brand management parisienne en « pèlerinage  » à Utrecht pour trouver des idées à adapter au marché français. Car, avouons-le, nos entreprises sont encore très peu nombreuses à utiliser le design pour améliorer le quotidien de leurs employés.


Bureau or not bureau


« Si, en Scandinavie, les sociétés cherchent souvent à créer des lieux de travail dans lesquels leurs salariés se sentent bien, ce souci est encore très peu présent dans l’esprit des dirigeants en France », résume Sébastien Poirel, le gérant de l’agence de design Evok basée près de Nancy. Les multinationales parisiennes sont aussi en retard dans ce domaine. « Il n’existe chez nous aucune démarche globale concernant l’amélioration de l’aménagement des espaces de travail, avoue Karine Buisson-Caillard, la Global Brand Design Manager de Citroën. Ce paramètre n’est pas ancré dans les mentalités en France, car beaucoup voient encore cela comme un luxe... surtout dans la période actuelle où les entreprises ont tant de soucis. Mais une évolution va très vite se produire dans notre pays. » La présidente de l’Institut français du design Anne-Marie Sargueil le confirme : « Une plus grande importance est donnée au confort de vie des collaborateurs. Cette préoccupation commence à se développer. » Mieux vaut tard que jamais...

Les raisons de ce phénomène sont avant tout culturelles. « Nous sommes un vieux pays qui a été riche pendant trop longtemps, explique Anne-Marie Sargueil. Les dirigeants ont pris l’habitude de s’enfermer dans des tours d’ivoire et ils ont aujourd’hui du mal à organiser différemment leurs espaces de travail », en encourageant notamment la disparition des « bureaux de direction » pour les remplacer par des lieux ouverts à tous et à toutes... Certaines compagnies ont toutefois commencé à franchir ce Rubicon managérial.

La plupart des start-up, surtout celles spécialisées dans les NTIC et Internet, ont abattu depuis longtemps les cloisons qui compartimentaient artificiellement leurs espaces de travail. « Le bâtiment que nous avons imaginé en 2006 est éco-conçu, décrit Sébastien Poirel. Nous voulions que cet espace ressemble à un loft afin que les salariés se sentent ici comme à la maison. En étant bien au bureau, ils s’approprient leur lieu de travail. Et même si beaucoup de gens pensent le contraire, beaucoup d’éléments de confort ne coûtent pas forcément chers... »





Verger, rondelles de citron, bien-être


Certains grands groupes commencent, eux aussi, à suivre ce modèle. Le nouveau siège du Crédit Agricole à Montrouge a été imaginé pour améliorer le quotidien des 9 000 personnes qui y travailleront dès 2015. Construit sur le site d’une ancienne usine de Schlumberger dans le sud de la banlieue parisienne, Evergreen abrite crèches, club de sport et médiathèque. La conciergerie offre, elle, des services de pressing et de cordonnerie, ainsi qu’une aide pour des démarches administratives, comme l’obtention de visas. Longtemps cloîtrés dans des bureaux alignés le long d’interminables couloirs au sein de l’immeuble de Montparnasse qui les accueillait, les salariés de la banque verte se rencontrent désormais à longueur de journée dans cet espace imaginé comme un campus. Entre deux parties de billard et de minigolf, les employés peuvent consulter un dossier sur leur ordinateur grâce au wifi qui couvre l’ensemble du bâtiment. De nombreuses salles de réunion, toutes différentes les unes des autres, ont aussi été imaginées par les architectes.

Le Crédit Agricole n’est pas le seul et unique exemple de ce type dans l’Hexagone. Dans son nouveau siège social à Issy-les-Moulineaux, Coca-Cola Entreprise a ainsi installé un « verger » de 40 m2. Des troncs d’arbres supportant des tablettes en forme de rondelles de citron et d’orange servent de mange-debout pour les salariés qui foulent des allées de gazon pour atteindre ces sièges de massage à disposition. Ces espaces de convivialité sont très importants, car des études montrent que 80 % des échanges qui s’y tiennent sont de nature professionnelle. La discussion à côté de la machine à café est remplacée par l’échange d’idées avec un putt dans la main... Pour les plus « paresseux », la société d’infogérance Linkbynet a construit une salle de réunion, baptisée Paradise Room, équipée d’un... hamac. Les plus téméraires peuvent, quant à eux, descendre trois étages en empruntant un toboggan en colimaçon de 7 mètres de haut. Un graffeur s’est chargé de décorer les cages d’escalier pour leur donner un look de campus, et un énorme aquarium donne un peu de vie à une grande salle de réunion. Ici, d’anciennes télécabines de l’Alpe d’Huez ont été recyclées en labo pour les ingénieurs amateurs de babyfoot ou de piano, entre deux sandwiches avalés à la cafétéria...


L'entreprise qui cajole


Ces charmantes « petites attentions » envers le personnel ne sont pas dénuées d’arrière-pensées. « Les dirigeants d’entreprise cherchent de plus en plus à ce que leurs salariés se sentent bien au travail  » constate Martin Piot, le directeur général de l’agence W. Cette préoccupation, qui devient une tendance de fond en France, permet en effet de favoriser l’efficacité des employés, de les fidéliser et de recruter plus facilement de nouveaux talents.

Les jeunes sont fascinés par les start-up et les structures courtes qui stimulent l’esprit entrepreneurial, et les grands groupes ont du mal à rivaliser avec ces PME. De plus en plus d’entreprises commencent donc à réfléchir aux moyens d’améliorer le quotidien de leurs collaborateurs, qui passent de plus en plus de temps au bureau. Mais à force de vouloir aider leurs employés à se sentir « bien au boulot », et en réduisant sans cesse les frontières entre la vie professionnelle et la sphère privée de leurs personnels, les dirigeants prennent le risque d’être accusés de paternalisme.

L’entreprise « à la papa » commence ainsi à connaître une seconde naissance. Le siège de Google aux Pays-Bas peut ainsi faire rêver ou faire peur, c’est selon... « La société a mis en place des programmes pour encourager les salariés à arrêter de fumer, et les personnes en surpoids ont des coaches à leur disposition pour les aider à maigrir, explique un client de la firme, un rien apeuré. » Les collaborateurs rentrent chez eux le soir avec un panier de produits sains sous le bras, et les meilleurs sont récompensés par des massages chaque fin de semaine. La nourriture sur le site est aussi gratuite, mais on n’a pas accès à un Coca-Cola ou à des frites. Il y a un côté assez effrayant dans cette volonté de contrôle du groupe. Chez Google, on est « googleur » ou rien. En imaginant des designs très sympas pour des bureaux, le risque est de créer des lieux de vie où les collaborateurs sont incités à être « libres » et « heureux » selon le modèle imaginé par leurs employeurs. Mais la liberté et le bonheur ne sont-ils pas avant tout le fruit de choix personnels ?

Illustrations : Elise Enjalbert

Frédéric Therin
Il est journaliste depuis près de 25 ans. Basé en Bavière depuis 9 ans, après 4 ans en Australie, 4 ans à Londres et 5 ans à la rédaction du Nouvel Economiste à Paris. C'est un ancien élève du Celsa. Il collabore très régulièrement pour Le Point, Les Echos, Challenges et le quotidien financier belge L'Echo. Frédéric a aussi travaillé plusieurs années pour Le Monde et L'Express ainsi que le Temps, le Soir et L'Agefi.