jeudi 30 juin 2016

Comment les réseaux sociaux ont pris le contrôle de la consommation de l’information

UNDER SIEGE

Comment les réseaux sociaux ont pris le contrôle de la consommation de l’information

Présélection des articles, recommandation, alertes...


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En matière de consommation de l'information, le place grandissante de Facebook est inéxorable et désormais actée. En 2016, près de la moitié des internautes ont déclaré utiliser les réseaux sociaux pour s’informer, selon la dernière édition du Digital News Report du Reuters Institute of Journalism. En France, 9% des internautes déclarent même que les réseaux sociaux sont leur principale source d’information. C'est deux fois plus qu’en 2015.
Plus surprenant, les informations postées par des médias traditionnels, au Royaume-Uni et au Canada, sont moins clairement identifiées sur le site de presse que lorsque ces même infos sont postées sur un réseau social. De même, au Japon et en Corée du Sud, la marque média n'est perçue qu'une fois sur quatre lorsqu'elle provient d'un agrégateur comme Google, note l'étude. Dans ces conditions, les auteurs s'interrogent sur ce qui, à terme, restera en parts publicitaires et en audience aux sites médias.

Les internautes confiants dans les algorithmes de recommandation des réseaux sociaux


image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/06/reuters-2016-1.png
reuters-2016-1Si les réseaux sociaux connaissent une telle croissance sur le segment news, c'est d'abord grâce à l'expérience et aux outils qu'ils proposent. Interrogés sur les raisons qui les poussent à privilégier les réseaux sociaux pour s’informer, 60% des répondants citent la possibilité de recevoir des alertes et d’avoir accès à la primeur de l’information. La moitié d’entre eux mettent en avant la possibilité d’avoir facilement accès à différentes sources d’information, et 35% apprécient le fait de pouvoir commenter et partager facilement l’information. Enfin, ils sont 16% à souligner le fait que les réseaux peuvent détecter leurs centres d’intérêts (voir le graphique ci-contre). L'étude rappelle aussi, et sans surprise, que ce sont les internautes les plus jeunes qui utilisent le plus les réseaux sociaux (64% des 18-24 ans). Les plus âgés leurs préfèrent la télévision (53% des plus de 55 ans).
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les internautes apprécient aussi que les informations qui leur arrivent via les réseaux sociaux soient pré-sélectionnées pour eux. Plus du tiers considèrent que les informations sélectionnées à partir de ce qu’ils ont lu auparavant sont les plus pertinentes, et 30% d’entre eux s’en remettent au jugement des journalistes et des éditeurs pour choisir le contenu pour eux. Enfin, près du quart des répondants pensent que les informations recommandées sur la base de ce que leurs contacts ont apprécié sont les plus pertinentes.  
S’ils apprécient les possibilités offertes par les algorithmes de recommandation des réseaux sociaux, les internautes expriment malgré tout des inquiétudes concernant leur utilisation systématique. Aux Etats-Unis, ils sont ainsi 59% à craindre de manquer de points de vue divergents sur un sujet, et 49% à s’inquiéter pour la protection de leur vie privée.

11% des Français ont payé pour de l'info en ligne

Avec près de 40% des internautes qui s’informent via les réseaux sociaux, la France suit la tendance. De plus, les réseaux ont également dépassé le print depuis deux ans. C’est Facebook qui arrive en tête des réseaux préférés des Français pour s’informer (à 42%), suivi de Youtube (à 21%). Twitter arrive en 3e place, avec 8% des internautes qui l’utilisent pour s’informer. On notera que le matin, les Français privilégient malgré tout la radio (à 30%), suivie de près par la télévision (à 28%). 

image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/06/reuters-2016-2.png
reuters-2016-2 Autre constat de l’étude, seuls 11% des internautes français déclarent avoir payé pour de l’information en ligne sur les douze derniers mois. Ils sont également 30% à utiliser un adblocker, ce qui place la France au 4e rang des pays les plus consommateurs d’adblocking de l’étude. Parmi les raisons évoquées par les répondants: le trop grand nombre de publicités en ligne et leur caractère intempestif (à 65%), et leur caractère trop intrusif (à 51%). Enfin, 39% des Français estiment que c’est un moyen d’augmenter la vitesse de chargement de leurs pages. Autant de contraintes sur lesquelles les réseaux sociaux ont bien compris qu'ils avaient une carte à jouer.
 
** Méthodologie: réalisée par YouGov pour le Reuters Institute of Journalism, l’enquête en ligne a été menée en janvier et en février 2061. Les auteurs de l’étude insistent sur le fait que le choix de réaliser le questionnaire en ligne exclut de fait du champs de l’étude les personnes utilisant peu Internet, qui peuvent toutefois être de grands consommateurs d’actualité. 53 330 personnes ont répondu au questionnaire en ligne, réparties à parts égales entre les 26 pays visés par le champs de l’étude.
 
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Claire Spohr

Claire Spohr

Chargée d'études à la Rédaction chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

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Les entreprises du « mieux vieillir » ont le vent en poupe





Secteur émergent et éclaté en une quantité de start-up et PME, l'économie du "mieux vieillir" connaît une croissance de +27% en trois ans. - Shutterstock
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Les entreprises du « mieux vieillir » ont le vent en poupe
http://business.lesechos.fr

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EXCLUSIF. Le réseau francilien Silver Valley vient de publier la première étude sur les tendances de l’économie du « mieux vieillir » et la croissance de ses entreprises. Des pistes prometteuses que les Echos Entrepreneurs vous livrent en exclusivité. http://business.lesechos.fr


Evaluer l’économie du mieux vieillir n’est pas simple. Car à côté des « pure players » qui réalisent 100% de leur business dans la Silver économie, un nombre croissant d’entreprises diversifient leur activité en créant produits ou services destinés aux « cheveux gris ». Secteur émergent et éclaté en une quantité de start-up et PME toujours plus nombreuses, à quel rythme progresse-t-il et combien d’emplois génère-t-il ? Bien que limité à la région Ile-de-France, le baromètre de la Silver Valley (*) a le mérite de donner pour la première fois des indications précises sur les tendances de l’activité et les performances de ces entreprises d’avenir.

Une croissance continue

Première constatation, le secteur est globalement en croissance (+27% en trois ans), l’étude portant sur des structures franciliennes créées depuis au moins 2013. Quelle que soit la conjoncture, la progression est continue. En 2015, 18% des entreprises réalisaient un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros contre 10% en 2013. Au global, le chiffre d’affaires des sociétés sondées se monterait en 2016 à 460 millions d’euros.


Pour le moment l’Hexagone reste le terrain de chasse privilégiée. Mais les trois-quarts des entreprises interrogées déclarent vouloir se développer à l’international. A noter que dans leur grande majorité, les acteurs du secteur poursuivent une stratégie de « distribution multicanale ». Couramment, ils démarrent en ciblant des professionnels comme le milieu médical ou les maisons de retraite tout en ouvrant un site Web marchand pour le grand public.

Une filière qui crée de l’emploi

Ce dynamisme économique a un impact sur l’emploi. « La filière montre sa capacité à créer de l’emploi, ajoute Benjamin Zimmer, directeur de Silver Valley. 70% des sondées assurent vouloir embaucher en 2016 ». Si l’on s’en tient à l’échantillon de l’étude, cela représente 425 créations de postes prévues cette année, « majoritairement dans les fonctions R&D commerciales».
En rupture ou à l’inverse dans la continuité de produits ou services existants, on retrouve de façon équilibrée tous les degrés d’innovation, selon le baromètre. Toutes les formes de créations cohabitent avec néanmoins une prédominance des innovations produit devant les innovations de service et celles « d’usage » (simplification des fonctionnalités d’un téléphone portable par exemple).

Levée de fonds moyenne : 1 million d’euros

Une forte majorité de ces entreprises innovantes compte moins de 20 salariés. Pour financer leur développement, une sur deux a déjà levé des fonds avec un montant moyen de 1 million d’euros par opération. Et en 2016, 52% a l’intention de faire appel à des investisseurs.  « Les possibilités de lever des fonds sont de plus en plus nombreuses grâce à l’émergence de véhicules publics et/ou privés dédiés à la Silver économie », commente-t-on chez Silver Valley.


* Etude réalisée entre janvier et avril 2016 sur un échantillon de 49 entreprises crées depuis au moins trois ans, basées ou/et employant des salariés en Ile-de-France.


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Secteur émergent et éclaté en une quantité de start-up et PME, l'économie du "mieux vieillir" connaît une croissance de +27% en trois ans. - Shutterstock
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EXCLUSIF. Le réseau francilien Silver Valley vient de publier la première étude sur les tendances de l’économie du « mieux vieillir » et la croissance de ses entreprises. Des pistes prometteuses que les Echos Entrepreneurs vous livrent en exclusivité. http://business.lesechos.fr


Evaluer l’économie du mieux vieillir n’est pas simple. Car à côté des « pure players » qui réalisent 100% de leur business dans la Silver économie, un nombre croissant d’entreprises diversifient leur activité en créant produits ou services destinés aux « cheveux gris ». Secteur émergent et éclaté en une quantité de start-up et PME toujours plus nombreuses, à quel rythme progresse-t-il et combien d’emplois génère-t-il ? Bien que limité à la région Ile-de-France, le baromètre de la Silver Valley (*) a le mérite de donner pour la première fois des indications précises sur les tendances de l’activité et les performances de ces entreprises d’avenir.

Une croissance continue

Première constatation, le secteur est globalement en croissance (+27% en trois ans), l’étude portant sur des structures franciliennes créées depuis au moins 2013. Quelle que soit la conjoncture, la progression est continue. En 2015, 18% des entreprises réalisaient un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros contre 10% en 2013. Au global, le chiffre d’affaires des sociétés sondées se monterait en 2016 à 460 millions d’euros.

Pour le moment l’Hexagone reste le terrain de chasse privilégiée. Mais les trois-quarts des entreprises interrogées déclarent vouloir se développer à l’international. A noter que dans leur grande majorité, les acteurs du secteur poursuivent une stratégie de « distribution multicanale ». Couramment, ils démarrent en ciblant des professionnels comme le milieu médical ou les maisons de retraite tout en ouvrant un site Web marchand pour le grand public.

Une filière qui crée de l’emploi

Ce dynamisme économique a un impact sur l’emploi. « La filière montre sa capacité à créer de l’emploi, ajoute Benjamin Zimmer, directeur de Silver Valley. 70% des sondées assurent vouloir embaucher en 2016 ». Si l’on s’en tient à l’échantillon de l’étude, cela représente 425 créations de postes prévues cette année, « majoritairement dans les fonctions R&D commerciales».
En rupture ou à l’inverse dans la continuité de produits ou services existants, on retrouve de façon équilibrée tous les degrés d’innovation, selon le baromètre. Toutes les formes de créations cohabitent avec néanmoins une prédominance des innovations produit devant les innovations de service et celles « d’usage » (simplification des fonctionnalités d’un téléphone portable par exemple).

Levée de fonds moyenne : 1 million d’euros

Une forte majorité de ces entreprises innovantes compte moins de 20 salariés. Pour financer leur développement, une sur deux a déjà levé des fonds avec un montant moyen de 1 million d’euros par opération. Et en 2016, 52% a l’intention de faire appel à des investisseurs.  « Les possibilités de lever des fonds sont de plus en plus nombreuses grâce à l’émergence de véhicules publics et/ou privés dédiés à la Silver économie », commente-t-on chez Silver Valley.


* Etude réalisée entre janvier et avril 2016 sur un échantillon de 49 entreprises crées depuis au moins trois ans, basées ou/et employant des salariés en Ile-de-France.


E-administration et citoyens: l’autre choc de simplification

Close up stack of paper on the office desk

E-administration et citoyens: l’autre choc de simplification http://www.frenchweb.fr

Par Clarisse Moisand, fondatrice de WEDO Studios


image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/06/Admin.jpg
 
Les services en ligne des administrations françaises sont loin d’être des stars de l’ergonomie et de la cohérence. Quel en est l’impact pour les institutions et, surtout, pour les usagers-citoyens ? Comment se donner les moyens de penser l’e-administration de demain ?
Si notre société a désormais largement intégré le numérique dans ses pratiques, l’apparition des entreprises «uberisées», telles qu’Airbnb, Netflix ou BlaBlaCar, a fait émerger de nouveaux usages dans notre quotidien. Les citoyens ont ainsi pris l’habitude d’être entourés de services qui s’adaptent à leurs besoins, leur facilitent la vie, leur font gagner du temps, voire les divertissent. Ces services que nous consommons et que nous payons fonctionnent à merveille. Mais ils créent aussi de nouvelles exigences en termes d’ergonomie et d’expérience utilisateur.
La confrontation de ces nouveaux standards avec les services publics en ligne creuse l’écart entre l’administration et ses usagers. Elle contribue également à accroître les inégalités de manière plus large sur l’accès à l’emploi, à la formation ou aux politiques publiques. Des initiatives telles que «France Connect», portée par le SGMAP, sont salutaires car elles vont dans le sens d’une fluidification de l’expérience utilisateur, mais elles restent encore trop éparses.
Ainsi, il est urgent que les administrations publiques fassent de la question de leur accessibilité une priorité.

Un enjeu de confiance

Aujourd’hui encore, les services en ligne des administrations françaises sont trop souvent labyrinthiques et peu lisibles. La question de la navigation par l’usager n’est pas au centre de leur conception et l’expérience utilisateur n’est pas prise en compte en tant que tel.
Ce point n’est pas sans conséquence : si le design d’un site n’est pas pensé du point de vue de l’usager, c’est alors ce dernier qui doit s’adapter à la «logique» du site. Irritant mais sans conséquence pour un site lambda, ces enjeux sont autrement plus importants sur une application de service public.
Pour l’usager, cela donne une image diminuée du rôle et de la capacité qu’a l’État d’être en mesure de répondre à ses besoins. Il faut rappeler que le recours à des services de l’e-administration, dont l’offre est plutôt bien fournie en France, intervient souvent à des moments clés de la vie du citoyen : l’utilisateur a donc besoin d’un cadre rassurant, directif et clair qui lui facilite la tâche et le sécurise.

Un devoir d’inclusion

La question de l’accès aux services publics en ligne a aussi une dimension sociale. Au-delà du fait que le numérique n’est pas encore accessible à 100% des Français, la vraie fracture réside aujourd’hui dans la maîtrise des usages liés au numérique. Pour les citoyens peu familiers des usages numériques, nul doute que l’ergonomie, la sémantique et les éléments de navigation proposés constituent aussi des barrières à l’entrée. Par ailleurs, si les sites des administrations françaises sont complexes pour un grand nombre de personnes nées en France, comment peuvent-ils être accessibles à des publics qui ne maîtrisent pas la langue ou qui ne connaissent pas les procédures administratives ?
Dans son rapport d’octobre 2013 sur l’e-inclusion, le Conseil national du numérique soulignait l’importance d’harmoniser les sites d’accès aux services publics par des interfaces cohérentes. Depuis deux ans, les pays anglo-saxons l’ont bien compris et s’illustrent par leurs efforts pour repenser les offres de services publics et amener de la cohérence sur l’ensemble des interfaces. Aux États-Unis, l’agence gouvernementale 18F partage en open source les standards visuels et typographiques qui doivent être appliqués sur les sites du gouvernement fédéral américain pour permettre une expérience utilisateur homogène et agréable.
De la même manière, au Royaume-Uni, une charte de sept principes, «Digital by Default», a été définie pour simplifier le langage, les parcours d’usage et l’architecture de l’information. Le gouvernement britannique a également privilégié une logique «web first» pour encourager les ministères à revoir leurs sites, à créer des formats «responsive» dont les contenus s’adaptent à n’importe quel support (ordinateur, smartphone, tablette). À terme, cette approche permettrait de réaliser une économie d’environ 5 millions d’euros en quatre ans.

Penser utilisateur et écosystème

Pour gagner en efficacité, deux changements sont nécessaires dans la manière de concevoir l’e-administration.
Le premier est un changement de focale : de manière globale, tout service doit partir des besoins et de l’expérience de ses utilisateurs cibles pour être efficace. Ici, il s’agit donc de l’ensemble des citoyens susceptibles d’avoir recours à l’e-administration.
Analyser les besoins des utilisateurs permet d’avoir un site dont l’expérience est spécifiquement pensée pour apporter des réponses à ces besoins, qui peuvent être autant de points d’entrée simplifiés pour le service en question.
L’autre changement majeur dans la conception de ces services, c’est d’arriver à les concevoir non pas individuellement, mais davantage comme des écosystèmes de services. Il faut être en mesure d’assurer une continuité de services sur l’ensemble des points de contact qui seraient susceptibles de toucher l’utilisateur lors de son parcours.
Par exemple, ne serait-il pas plus simple de reprendre une démarche complexe là où on l’a laissée sur le site via un autre canal, et la finir lors d’un rendez-vous physique ou par téléphone ? 
  • A propos

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Clarisse Moisand 
Diplômée de Sciences Po Bordeaux en 2008 et après une première expérience en Asie, Clarisse Moisand fonde, à son retour début 2011, WEDO Studios une agence de conseil en innovation et design d’expérience. Depuis sa création, WEDO Studios accompagne des grands groupes, start-up et organisations dans la conception, le développement et l’implémentation de projets innovants. Passionnée par les sciences sociales et le numérique, Clarisse travaille sur les nouvelles stratégies globales d’innovation, qui allient le fonctionnel à l’émotionnel. Clarisse a participé à l’essor du «design thinking» et du «design de services» en France en tant que professeur à l’ESSEC Business School. Elle est régulièrement sollicitée pour intervenir lors de conférences spécialisées, en France et à l’étranger.
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