samedi 3 décembre 2016

Un self made man à la Maison Blanche: Andrew Jackson (1767 - 1845)


Andrew Jackson prêtant serment lors de son investiture le 4 mars 1829

Andrew Jackson (1767 - 1845)

Un self made man à la Maison Blanche

SOURCE: https://www.herodote.net
Andrew Jackson est le premier président des États-Unis d’extraction modeste. Homme de l'Ouest, avocat autodidacte d'une honnêteté scrupuleuse, c'est aussi un self made man énergique et fonceur, impétueux et même brutal.
Il a 61 ans quand il est élu une première fois à la Maison Blanche en 1828. Il clôt pour de bon l'ère « des bons sentiments » et des patriciens de la côte Est et du Sud. Avec lui, les États-Unis accèdent à la maturité.

 

Mauvais garçon au grand cœur

Enfant posthume d’un immigrant irlandais, né dans une petite ferme de Caroline du Sud, rebelle aux études et joueur, Andrew Jackson prend part à la guerre d’indépendance dès l’âge de treize ans.
Rendu à la vie civile après la guerre, il apprend assez de droit pour entrer comme avocat au barreau de Caroline du Nord. Il s'enrichit dans la spéculation foncière et prend des cours de bonnes manières pour se faire admettre dans la bourgeoisie locale.
Il se lance dans la bataille politique, participe à la Convention qui rédige la Constitution du Tennessee et se fait élire représentant (« député ») de ce nouvel État quand il entre dans l'Union en 1796.
Il en devient sénateur l'année suivante  puis est élu en 1802 général de la milice du même État.
Alors s'affirment ses qualités de chef de guerre. À la tête d’une armée débraillée, il triomphe des Indiens Creeks et s’empare de leur territoire. Il adopte en passant un bébé orphelin pour lequel il s’est pris de pitié.
C’est toutefois la guerre avec l’Angleterre, en 1812, aussi qualifiée de « Seconde guerre d’indépendance », qui lui vaudra la célébrité. Avec l’aide du pirate français Jean Laffitte, il reconquiert La Nouvelle Orléans.

Naissance au forceps du Parti démocrate

Le président Monroe ayant annoncé son intention de ne pas se représenter au terme de son deuxième mandat, il s'ensuit une débauche de candidatures. Andrew Jackson arrive en tête du vote populaire et également du vote des grands électeurs. Mais avec 99 grands électeurs, il est encore loin des 131 voix de la majorité absolue. Du coup, il revient à la Chambre des représentants de désigner le futur président ! Elle fixe son choix sur le notable John Quincy Adams.
Indigné, Jackson démissionne du Sénat et se retire dans sa propriété de L'Hermitage, près de Nashville. Mais ses amis ne renoncent pas. Ils refondent le Parti républicain-démocrate et le rebaptisent Parti démocrate (Democratic party). C'est sous ce nom qu'il est aujourd'hui connu.

Président à poigne

Andrew Jackson, président des Etats-Unis (1767-1845)Élu enfin en 1828, Andrew Jackson s'en prend d'emblée à la corruption qui gangrène l'administration fédérale et destitue près de la moitié des fonctionnaires installés à des postes de responsabilité.
Il inaugure ce faisant le spoils system ou « partage des dépouilles », qui consiste à changer tout ou partie partie du personnel politique après chaque élection. Lui-même s'entoure d'un petit groupe de conseillers sans titre officiel : le kitchen cabinet ou « gouvernement de la cuisine ».
Fort de son assise électorale, le président engage un bras de fer avec le Congrès. Il oppose son veto à douze lois votées par le Congrès, soit plus que tous ses prédécesseurs.
Ses opposants dénoncent son emploi abusif du veto tout comme son clientélisme et le surnomment « roi Andrew ».

Lutte des classes

Pour la première fois, l'économie et la finance entrent dans les prérogatives présidentielles. Fidèle à l'idéal rousseauiste de Jefferson, Jackson défend les droits des États et engage la lutte contre la finance de New York : il s'oppose en particulier à la reconduction de la Banque fédérale des États-Unis fondée par Hamilton en 1791.
Mais dans le même temps, en 1832, Andrew Jackson sévit avec vigueur contre la prétention de la Caroline du Sud à « nullifier » les droits de douane de la fédération qu'elle juge trop élevés.
Il oblige la Caroline du Sud à s'incliner et n'hésite pas à agiter la menace d'une intervention militaire. La Caroline du Sud et les autres États sudistes repartiront à l'aventure 28 ans plus tard en faisant sécession mais c'est une autre histoire...
Version intégrale pour les amis d
Publié ou mis à jour le : 2016-10-23 14:58:22

Rumeur: la marque BREITLING serait à vendre.

Capture d'écran: http://journalduluxe.fr/
Capture d'écran et Source: http://journalduluxe.fr/
"Depuis 1992 que je travaille pour cette entreprise, j’ai déjà entendu cette rumeur plusieurs fois. Je ne souhaite pas la commenter", a sobrement répondu Jean-Paul Girardin, vice-président de Breitling contacté par Le Tempshttps://www.letemps.ch

Selon les estimations de la banque Vontobel, la marque au B ailé aurait réalisé un chiffre d’affaires estimé à 370 millions de francs l’an dernier en fabriquant des montres qui s’adressent essentiellement aux pilotes. Elle appartient à la très discrète famille Schneider depuis 1979.
Capture d'écran et Source: https://www.letemps.ch

Le FBI a-t-il exploité une faille inconnue pour traquer les utilisateurs de Tor ?

Donnez votre avis 

Le FBI a-t-il exploité une faille inconnue pour traquer les utilisateurs de Tor ? http://www.silicon.fr

JuridiqueMalwaresRégulationsSécuritéSurveillance
image: http://www.silicon.fr/wp-content/uploads/2014/07/r%C3%A9seau-Tor-surveill%C3%A9-684x513.jpg
 
Pour identifier et suivre des utilisateurs du réseau d’anonymisation Tor, le Bureau fédéral d’enquête américain (FBI) a utilisé une « vulnérabilité publiquement inconnue », selon un juge.
Dans un dossier opposant les États-Unis à un individu arrêté à la suite d’une enquête du FBI, un juge  explique qu’une « vulnérabilité publiquement inconnue » a été utilisée pour pister des utilisateurs du réseau d’anonymisation Tor, révèle Motherboard. Le juge en question s’est toutefois gardé d’utiliser l’expression « vulnérabilité zero day ». Celle-ci est habituellement associée une faille inconnue du fournisseur ou du développeur du programme ciblé, mais elle peut être connue par un ou des pirates l’exploitant sans éveiller les soupçons… Et le FBI n’est pas le dernier à en tirer profit.
En février 2015, par exemple, le Bureau fédéral d’enquête a utilisé ce qu’il appelle une technique d’enquête en réseau (NIT) – un malware – pour s’introduire dans les ordinateurs d’utilisateurs d’un service caché (Playpen, accusé d’héberger des contenus pédopornograpiques) et connaître leur véritable adresse IP. « Le NIT du FBI a été capable de faire tout cela en exploitant d’abord une fenêtre défectueuse, c’est à dire une vulnérabilité publiquement inconnue », a indiqué le juge Timothy L. Brooks dans un récent mémo judiciaire. « Avec la véritable adresse IP de l’utilisateur, le FBI est parvenu à déterminer l’identité et la localisation de l’utilisateur suspect de Playpen », a-t-il ajouté.

Quand le FBI pirate Tor

À propos de l’affaire Playpen, l’organisation de défense des droits Electronic Frontier Foundation (EFF) déclarait en septembre : « le FBI a obtenu un mandat et a saisi le serveur hébergeant le site en question. Mais le FBI ne s’est pas contenté d’arrêter le site. Au lieu de cela, il a exploité le site pendant près de deux semaines, permettant au passage le téléchargement de milliers d’images de pornographie infantile (un crime fédéral passible de lourdes sanctions). Cette décision, à elle seule, a suscité de sérieux débats ».
Le FBI a donc profité de cette prise de contrôle pour envoyer un logiciel malveillant aux visiteurs du site, en exploitant une vulnérabilité de Firefox sur lequel le navigateur Tor est en partie basé. Le gouvernement US « a nommé le malware utilisé un NIT, ou ‘Network Investigative Technique’. Ce NIT a copié certaines informations d’identification de l’ordinateur d’un utilisateur et a transmis ces données au FBI. [Au total], plus de mille ordinateurs localisés à travers le monde, ont ainsi été fouillés », a ajouté l’EFF.
En mai 2016, Mozilla a demandé au FBI de révéler la vulnérabilité utilisée dans l’affaire Playpen, et ce pour mieux protéger les utilisateurs de Firefox. Selon des documents judiciaires dont s’est fait l’écho Motherboard, 100 000 personnes se sont inscrites sur Playpen durant les 13 jours où le site a été contrôlé par le FBI. Il aurait obtenu, durant cette période, 8 700 adresses IP grâce à son malware.
Lire aussi :
Le FBI a recruté chez Tor pour démasquer les utilisateurs
Tor envahi par des noeuds espions ?
Le FBI et Carnegie Mellon en cheville pour casser Tor
crédit photo © Glebstock-Shutterstock

En savoir plus sur http://www.silicon.fr/fbi-faille-zero-day-pister-utilisateurs-tor-163973.html#79tsfXLP5rz2kGeJ.99

« Chantal reviens ! »


Image actu

« Chantal reviens ! » http://www.influencia.net


Publié le 02/12/2016

"Chère Chantal, à l’occasion de la diffusion de la pièce « Nelson » sur C8 ce samedi 3 décembre, permettez-nous de vous rendre un hommage publicitaire.

Souvenez-vous : c’était l’époque de « La Classe », en 1987… où, notamment pour Danone, vous déclariez à l’issue d’un test consommateur auquel vous aviez échoué : « Je suis embêtée pour votre métier… ». Et nous, 30 ans après, cela nous fait toujours rire. Alors, à quand les prochaines pubs ?



La rédaction

Comment les marketplaces de l’«Ubérisation» bousculent les acteurs traditionnels


Comment les marketplaces de l’«Ubérisation» bousculent les acteurs traditionnels

http://www.frenchweb.fr

Par | le 2 décembre 2016 | 

Confrontés à la digitalisation de leurs activités, près de la moitié des dirigeants s'inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise dans un délai de 5 ans à peine, révélait une étude publiée en octobre dernier. Deux ans après la déclaration de Maurice Levy, le patron de Publicis, qui utilisait pour la première fois l'expression d'«ubérisation de l'économie» qui remet en cause le positionnement des entreprises leader sur leur secteur, où en est-on réellement?
Qu'est-ce qui distingue l'évolution progressive d'un secteur, amené à intégrer le digital à son coeur de métier de l'«ubérisation»? C'est à cette question qu'a souhaité répondre la banque d'affaires Clipperton avec son rapport «The 'Uber-Economy': how marketplaces empowering casual workers disrupt incumbents».
Parmi les principales caractéristiques de ce que les auteurs appellent l'«Uber-economy», on retrouve notamment des modèles d'entreprises centrés sur l'humain, dans le sens où elles apportent un complément de revenu à une partie de leurs utilisateurs. Leurs modèles peuvent être soit centrés sur le capital travail, à l'image d'Uber ou d'Upwork, soit sur la mise à disposition d'actifs tangibles, comme AirBnB.  

 
LIRE aussi : 
 
Méthodologie: L'étude se focalise sur les modèle de marketplaces qui «ont un impact sur les industries et l'organisation du travail». Les entreprises européennes sont les premières concernées par l'étude, suivies par les Etats-Unis. Quelques places de marché asiatiques ont été ajoutées. Les Fintech n'ont pas été prises en compte. Les données agrégées proviennent d'Internet ou des sociétés Digimind et WhoGotFunded. Des interviews complémentaires ont été menées auprès de certaines start-up (Creads, BeMyEyes, Hopwork, Glovo, Helping, OneFineStay, TextMaster…).
Claire Spohr

Claire Spohr

Chargée d'études à la Rédaction at Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs