lundi 7 mars 2016

Qu’est-ce que le negative SEO et comment s’en prémunir?

Qu’est-ce que le negative SEO et comment s’en prémunir? http://www.frenchweb.fr

Par Andréa Bensaid, fondateur de l'agence de référencement Eskimoz.

Les hackers ont leurs chevaux de Troie. Les référenceurs sournois ont leurs techniques pour tenter d’amener Google à pénaliser leurs rivaux sur le marché. C’est ce qu’on appelle le negative SEO et c’est une arme redoutable qui peut agir à la fois sur le positionnement de votre site et sur votre réputation. Voici comment s’en prémunir.

C’est quoi, le negative SEO?

Vous connaissiez le SEO Black Hat, cette pratique qui consiste à augmenter artificiellement le classement d’un site dans les résultats des moteurs de recherche? Voici désormais le negative SEO, qui puise dans les méthodes du Black Hat pour tenter de faire chuter la position d’un site concurrent, en faisant la victime des pénalités de Google.
Communément, on distingue deux techniques Black Hat utilisées dans le cadre du negative SEO. La première est celle du contenu dupliqué, une méthode qui vise à manipuler le positionnement du site concurrent. Imaginons par exemple qu’un référenceur parvienne à dupliquer le contenu de votre page en en copiant le contenu sur une autre page. Hop, voilà que Google le repère et fait subir une pénalité aux sites qui hébergent le contenu dupliqué. Il faut savoir que pour Google, le contenu dupliqué n’est rien de plus que du plagiat ! Et du plagiat lourdement sanctionné, qui plus est…
L’autre technique est celle des liens toxiques. Cette attaque NSEO est terrifiante parce qu’elle peut avoir des conséquences dramatiques sur votre positionnement, dans la mesure où elle consiste à pousser Google à pénaliser un site en créant des backlinks négatifs qui pointent vers celui-ci. Le risque, c’est la pénalité Pingouin, cauchemar éveillé des référenceurs. Au fil des mises à jour de Pingouin, Google tente d’ailleurs d’atténuer les menaces que cette sanction fait peser sur des sites victimes d’une campagne de negative SEO (une possibilité que Google a mis un certain temps à admettre). Vous vous demandez à quoi ça ressemble ? Voici un «bel» exemple de negative SEO qui s’appuie sur la technique des liens toxiques.

Au secours, je suis inondé de liens toxiques!

Bien qu’elle demande du temps et des moyens, la technique negative SEO des liens toxiques est assez simple à mettre en place, car ce sont bien souvent des robots qui génèrent automatiquement ces liens. Le ciblage des sites est aléatoire et peut aboutir, dans une majorité des cas, à un ajout de masse de liens NoFollow en commentaires. Le NoFollow n’ayant pas de poids au niveau du référencement, c’est un moindre mal. D’accord, mais votre profil d’ancres est entaché et la propreté de votre profil de liens aussi. De plus, si le robot parvient à déposer des commentaires sur des sites qui permettent des liens DoFollow, le cas est beaucoup plus grave. Ce sont votre positionnement et votre réputation qui risquent gros.
Prenons un cas concret. Mettons que votre page soit en première position sur la requête «pizza quatre fromages». Pour forcer Google à vous pénaliser, un référenceur va se rendre sur n’importe quel site et poster un commentaire, avec une ancre optimisée «pizza quatre fromages», et un lien vers votre page. C’est tout : une ancre optimisée, toujours la même, et un commentaire bidon du type «article très intéressant».
Le processus est répété sur un maximum de sites, peu importe leur thématique : culture, actu, cuisine, sciences, pêche à la ligne, jeux vidéo, etc. C’est ce que Google appelle les «commentaires de forum incluant des liens optimisés dans le message ou la signature», et cela tombe sous le coup de la pénalité Pingouin. Il ne vous reste plus qu’à espérer que ces liens soient en NoFollow, à défaut d’être pris dans les filets antispams. Mais cela dépend malheureusement du paramétrage du site.
Un jour, vous ouvrez votre outil Analytics pour visualiser les sources des clics générés par vos backlinks, et vous tombez sur des domaines référents très étranges. Habituellement, ces domaines sont plutôt liés à la pizza, à la restauration, voire à la gastronomie italienne ; mais là, les sites de high-tech se mêlent aux blogs beauté. Quelques recherches de plus suffisent pour voir qu’il s’agit de liens toxiques dont votre site se serait bien passé.
Pendant ce temps, Google Pingouin rôde, et à la mise à jour suivante vous risquez de voir votre site dégringoler dans les résultats. De plus, les lecteurs qui cliquent sur ces liens ont de bonnes chances d’être déçus, la page en question n’ayant aucun rapport avec l’article commenté. Aussi, les webmasters, eux, n’apprécient guère ce genre de techniques. Le Black Hat SEO, très peu pour eux. Vous vous retrouvez avec une liste de mails pour vous signaler gentiment (ou pas) que spammer les sites des autres ne va pas vous avancer à grand-chose, à juste titre.

Negative SEO, positionnement et réputation

Le risque représenté par le negative SEO, en réalité, est double. À la chute éventuelle de votre positionnement, ce qui est déjà suffisamment grave, il faut ajouter une conséquence plus insidieuse : la mauvaise réputation. Le Web n’est plus «le village sans prétention» chanté par George Brassens : c’est un monde riche et varié dans lequel l’information se diffuse à toute vitesse, surtout si elle est négative. Généralement, elle a même tendance à se propager d’autant plus vite qu’elle est péjorative.
Il reste toutefois possible de signaler à Google l’existence de ces backlinks gênants dont vous ne voulez pas. Le gros danger, c’est bien votre réputation, qui pourrait être entachée par cette attaque en laissant la communauté penser que vous êtes prêt à user des techniques les plus discutables pour obtenir des résultats.
À noter, tout de même, qu’il est communément admis que le negative SEO a moins d’impact (voire pas du tout) sur un site à forte notoriété, s’il est durablement installé dans le paysage et qu’il n’a pas l’habitude de transgresser les règles Google. Ce sont plutôt les sites encore jeunes qui sont considérés comme étant à risque.

Comment se défendre contre le negative SEO?

À la guerre, la meilleure défense, dit-on, c’est l’attaque. Or, cette affirmation ne s’applique pas au référencement, car une stratégie d’attaque en reviendrait à user du negative SEO contre ceux qui essaient de vous nuire. Ce que vous voulez, ce n’est pas descendre en flèche vos belligérants, mais contourner les conséquences de leurs nuisances. Voici deux méthodes pour lutter contre les liens toxiques.

La phase de nettoyage

Commencez par lister tous les liens créés lors de l’attaque de negative SEO pour veiller à tous les supprimer. Pour être efficace, cette procédure nécessite une vérification quotidienne avec les outils dédiés (Ahrefs, Majestic SEO, Open Site Explorer, Backlink Watch ou autres). Concrètement, il s’agit de lister les domaines référents où les liens ont été postés et de les contacter un par un pour leur demander la suppression du commentaire incriminé. Il faut simplement espérer que les pages sur lesquelles les liens ont été postés soient «vraies», animées par des webmasters de chair et d’os.
En attendant que la suppression soit effective, servez-vous de l’outil Disavow Tool de Google qui permet de désavouer un lien pointant vers votre site. Comme ça, le moteur de recherche ne le prendra pas en compte et vous éviterez, du moins, de voir votre positionnement souffrir de cette attaque en attendant la conclusion de votre phase de nettoyage.
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La phase de communication

Passez maintenant à la contre-attaque : quelqu’un veut nuire à votre réputation? Vous allez donc faire en sorte que celle-ci soit protégée. Prenez le temps de prévenir votre communauté de l’action de negative SEO qui a été menée contre vous, via un tweet explicatif, un post sur Facebook, etc.
Vous pouvez également rédiger un billet et le poster sur votre site, pour raconter cette expérience et faire en sorte qu’elle soit partagée au maximum au sein de la communauté. C’est, en outre, une méthode efficace de prophylaxie : vous aidez vos collègues et amis à se prémunir contre une éventuelle attaque NSEO.
Le but du jeu, c’est de rassurer votre communauté quant à vos techniques de référencement, que vous avez bien l’intention de garder propres. Non, vous n’avez pas brusquement choisi le côté obscur de la Force !
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Il n’y a plus qu’à espérer que Google développe des méthodes plus efficaces pour combattre ces abus, ce qui n’est pas gagné d’avance étant donné le succès de certaines stratégies Black Hat. Et croiser les doigts pour qu’un maximum de sites optent pour des extensions qui permettent de bloquer les spams.
  • A propos

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Andrea BensaidAndréa Bensaid est le fondateur de l’agence de référencement Eskimoz, basée à Paris et fort d’une expérience de 10 ans dans le SEO. Il accompagne les entreprises de toutes tailles dans leur stratégie de visibilité sur le Web.

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Capture d'écran: http://www.eskimoz.fr/negative-seo/

Les nouveaux formats publicitaires de Twitter décryptés

Les nouveaux formats publicitaires de Twitter décryptés http://www.ladn.eu

Les nouveaux formats publicitaires de Twitter décryptés

Les équipes de Twitter ont lancé de nouveaux formats publicitaires pour attirer les annonceurs et faire rentrer l’argent dans les caisses de l’oncle Jack. Une tribune signée Erwan le Pennec, social media manager de DISKO..



On voit partout depuis quelques semaines des messages alarmants sur l’état de santé de Twitter, le réseau social aux 339 millions d’utilisateurs. Mais si tout le monde semble s’accorder sur les difficultés rencontrées (baisse alarmante du nombre de tweets mensuels, stagnation du nombre d’inscrits, etc.), les équipes de la firme aux gazouillis ne baissent pas les bras et lancent de nouveaux formats publicitaires pour attirer les annonceurs.
Fort de plusieurs formats déjà connus et reconnus du plus grand nombre comme les videos cards, les websites ou Lead Generation Card et autres App Card, Twitter semble vouloir créer des formats plus “fun” afin d’engager plus facilement ses utilisateurs et donc promettre de meilleurs taux d’engagements à ses clients annonceurs.

FOCUS SUR LES NOUVEAUTES

Format Scratchreel
Le format Scratchreel part du constat simple qu’un tweet contenant un gif est 2,6 fois plus retweeté en moyenne qu’un tweet n’en contenant pas. Mais comment rendre encore plus attractif le format vedette des Internets ? Et bien pour Twitter, c’est en impliquant directement l’utilisateur et en le rendant acteur du gif plus que simple spectateur.
Car oui, Scratchreel c’est la promesse de gifs interactifs permettant à vos followers d’en contrôler la lecture : en avant, en arrière d’une simple glissade sur l’écran de leur device.
Il convient bien entendu d’intégrer cette dynamique dans le cadre d’une campagne s’y prêtant, comprendre dans laquelle vous aurez des assets où le fait de contrôler un gif trouvent une résonnance chez l’utilisateur. Un reveal de produit est par exemple un excellent exemple comme Samsung et son nouveau smartphone :


ou encore lorsque Sam Mendes dévoile la nouvelle Aston Martin DB10 pour le dernier James Bond Spectre :


D’un autre côté, si un gif fonctionne aussi bien avec que sans cette mécanique, il est peut-être bon de se demander si l’investissement en vaut la chandelle puisqu’un tel outil coûte tout de même 50 000€ d’investissement sur l’ensemble d’une campagne pour être activé sur votre compte pour une durée de 3 mois.

Format Conversational ads
Sur Twitter comme sur Facebook, la vidéo est au centre des habitudes de consommation des users et les taux d’engagements sur ces contenus explosent. Partant de ce constat, le format Conversational Video Ads tentent de faciliter l’interaction d’un user avec un contenu auquel il est exposé. Ce format va plus loin que la video card classique tout en conservant ses caractéritiques (Media forward donc visible directement dans le tweet, autoplay et compatibles desktop, iOS et Android) mais avec l’intéractivité en plus.



L’idée ici est d’inviter la personne exposée à aller plus loin et de partager son avis, ou faire un choix, et ainsi partager le contenu original à ses propres followers. L’annonceur gagne ici en engagement, en viralité et offre à ses followers une expérience unique et facile à mettre en place. Facile oui, mais pas donnée : 50 000€ une nouvelle fois pour pouvoir l’utiliser dans le cadre d’une campagne (pour 1 mois maximum).

First View – la vidéo publicitaire en autoplay sur Twitter
Nouveauté également sur la vidéo avec une nouvelle option d’achat de vidéo sponsorisée. First view proposera, comme son nom l’indique, d’afficher sa vidéo promotionnelle tout en haut de la timeline utilisateur lorsque celui-ci se connectera pour la première fois de la journée. Comme pour les Trending Topic Sponsorisés, cette option sera valable 24h et Twitter certifie qu’aucune autre vidéo ne sera proposée à l’utilisateur à cet emplacement le reste de la journée.

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Un groupe de métal vante les mérites de l'aluminium


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Un groupe de métal vante les mérites de l'aluminium http://www.batiweb.com/actualites

Un groupe de métal vante les mérites de l'aluminium
Aluminium et Architecture lance une web série de 4 épisodes et un clip pour le moins surprenant, dans le but de promouvoir les fenêtres aluminium. Pour démontrer les performances acoustiques, thermiques et esthétiques des menuiseries en alu, l'organisation a fait appel à un groupe de métal baptisé Alu Made In. Découvrez leur clip en avant-première.

Insolite |

Look rock et voix rauque, les trois membres du nouveau groupe de métal Alu Made In travaillent leurs cordes vocales pour promouvoir...des fenêtres en aluminium.

A l'initiative d'Aluminium & Architecture, filiale du SNFA, l'organisation professionnelle représentant les concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries aluminium, cette nouvelle campagne publicitaire étonne.

« Nous avons choisi d’adopter un ton résolument nouveau et décalé, en rupture avec les codes traditionnels de notre secteur, explique Jean-Luc Marchand, porte-parole d’Aluminium & Architecture. Nous souhaitons ainsi susciter la curiosité tout en valorisant les performances thermiques, esthétiques ou encore acoustiques de l’aluminium. »

L'expérience est en effet déconcertante, mais on ne peut s'empêcher de sourire devant les trésors d'ingéniosité déployées par l'organisation pour vanter les mérites de l'alu. Les métalleux, un peu beauf il faut l'avouer, se démènent dans les 4 épisodes de la web-série et chantent à tue-tête leur amour pour l'alu dans un clip diffusé sur You Tube.


Sur fond de plaisanterie, il reste encore un peu de sérieux. A chaque épisode, sa thématique : durable à mort, acoustique d'enfer, méchamment esthétique, terriblement isolant...

Les spots ne seront diffusés qu'à partir du 7 mars, mais font déjà des adeptes sur la toile. Alu Made In compte déjà 200 fans sur sa page Facebook, qu'il faudra vite satisfaire. Les enregistrements du groupe seront donc disponibles sur un compte SoundCloud, créé à cette occasion.
Et vous, que pensez-vous de ce concept publicitaire ? Top ou flop ?
C.T
Top ou Flop, le concept publicitaire ?
Aluminium et Architecture lance une web série de 4 épisodes et un clip pour le moins surprenant, dans le but de promouvoir les fenêtres aluminium. Pour démontrer les performances acoustiques, thermiques et esthétiques des menuiseries en alu, l'organisation a fait appel à un groupe de métal baptisé Alu Made In. Découvrez leur clip en avant-première. 

les emojis deviennent des rabatteurs

Media : les emojis deviennent des rabatteurs


Publié le 07/03/2016 http://www.influencia.net

Image actu

D’un côté, un journalisme en ligne qui change et s’adapte aux comportements digitaux. De l’autre, l’avènement des emojis comme narration imagée. Quand les deux univers se rejoignent, ça donne la nouvelle application d’information de Quartz.

Dans nos sociétés sur-consuméristes sans patience ni perspective chronologique, le temps est un ami masochiste : on lui court après mais en disposer rend anxieux et compliqué pour l'apprécier à sa juste valeur. Pas étonnant donc que dans le « Busyland » façonné par nos modes de vie et de consommation, l’information s’ingurgite façon fast food. La responsable ? La demande avide de contenu du consommateur exigeant et lassé. Répondre à ce paradoxe en informant mieux sans contraindre constitue un défi crucial pour les éditeurs comme pour les marques. En créant une plate-forme mobile complémentaire, le média online Quartz façonne un nouveau levier d’engagement.

Après Flags, le clavier où chaque drapeau d’un pays est un emoji, Quartz sort, un an plus tard, sa première application d’information en partenariat avec MINI. Disponible uniquement sur iPhone et Apple Watch, la plateforme reste dans le divertissement et dans l’iconographie puisqu’elle possède la particularité d’alerter ses abonnés par des textos, des GIFs, des emojis et des photos. Présentée par Quartz comme une « conversation permanente sur l’actualité », l’application constitue la réponse d’un média 100% digital au fait que 60% des citoyens connectés consomment aujourd’hui leurs news sur des supports mobiles. Autant donc leur délivrer l’info comme une discussion sur messagerie instantanée, non ? Si vous voulez interagir avec la notification, il suffit de cliquer sur le lien et un contenu plus complet mais lisible en quelques minutes apparaîtra pleine page. Ou comment garder son lecteur informé et diverti en imbriquant des leviers plus légers de storytelling dans une actualité quotidienne parfois indigeste.


La pub intégrée est forcément native


« Chaque cession de lecture sied parfaitement aux quelques minutes de temps libre que vous avez parfois », confirme d’ailleurs Quartz sur son site web. Où il est aussi précisé que si son application « vous alertera en vous amusant, que ce soit avec un haiku sur l’actu de la bourse, ou un emoji sur un événement économique important », tous les articles sont rédigés par une rédaction de journalistes professionnels dirigée par Adam Pasick, ancien de Reuters et de New York MagSponsorisée donc par MINI, la plateforme intègre évidemment de la pub. Et forcément, elle est native puisque promesse est fait qu’elle ne contrariera pas la lecture car complètement parallèle avec le contenu d’info. Le lancement de l’application de Quartz doit se comprendre dans un double contexte : primo, la montée en puissance d’une nouvelle forme de journalisme plus adapté au digital, secundo, l’avènement des emojis comme levier d’engagement des marques et surtout un mode d'expression populaire devenu incontournable. 


Byline, Coda, Reported.ly : le journalisme online change


Quasi en même temps que le lancement de l’application iOS de Quartz, le groupe de presse britannique Trinity Mirror annonçait aussi une nouvelle plateforme d’agrégation d’infos. Développée par son équipe de production digitale, Perspecs, et actuellement testée en beta sur Android et iOS, elle présente à l’utilisateur trois perspectives différentes d’une même information en puisant dans un catalogue de curation allant de la BBC à CNN et Russia Today.

Contrairement à Reported.ly, le média 100% Twitter lancé début 2015, ou Coda Story, qui concentre sa couverture sur un seul événement à la fois, la plateforme anglaise, Byline, fondée en avril 2015 par Seung-yoon Lee et Daniel Tudor, ancien journaliste chez The Economist, permet le financement participatif du journalisme indépendant au long cours. Byline se définit d’abord comme un média qui utilise le crowdfunding comme modèle et pas une plateforme du style Kickstarter sur laquelle les journalistes viendraient vendre un projet. Quid des marques ?


Ikea, parangon de la narration imagée


Comme la sagesse populaire dit qu'un bon dessin vaut bien un long discours, les marques de luxe ont bien compris que les emojis permettent de surfer sur la tendance des émotions. Si depuis avril 2015, il est possible d’inclure des emojis dans les hashtag sur Instagram, c’est parce que les marques et les consommateurs en raffolent au point de mériter une étude spécifique sur leur popularité, réalisée par Curalate.

Allons-nous bientôt cesser d’écrire ? L’alphabet va-t-il disparaitre au profit d’une narration imagée ? Certes l’expression écrite a encore de belles heures devant elle, mais il faut reconnaitre que l’utilisation des émoticônes fait désormais partie du quotidien pour nombre d’entre nous. Et ça, IKEA l’a bien compris en créant son application qui les revisite et offre ainsi une nouvelle variété d’images aux usagers.





 



Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA


 

« C’est en Afrique que réside le futur de l’innovation »

#MaddyFeed : « C’est en Afrique que réside le futur de l’innovation »

4 mars 2016 par Anais Richardin dans Prospective 
alisee-de-tonnac

Chaque semaine, Maddyness reprend dans sa revue de presse l’actualité startups qui a retenu l’attention de la rédaction dans les médias. 


What Startup Accelerators Really Do

startups
The well-advertised boom in startups and venture capital in recent years has coincided with the emergence of new players in startup ecosystems. One of these, startup accelerators, has received a great deal of attention but also little scrutiny. Moreover, they are commonly misunderstood or mistakenly lumped in with other institutions supporting early-stage startups, such as incubators, angel investors, and early-stage venture capitalists.

La France a un rapport «presque névrotique» au capital, estime Macron

macron
Lors de son passage à la Fondation France-Israël, le ministre de l’Economie a fait un plaidoyer en faveur d’une réforme fiscale plus avantageuse pour les investisseurs. Il appelle aussi les Français à la prise de risque pour bâtir «un pays plus heureux».
Source : Le Figaro
aliseedetonnac
Alisée de Tonnac est la directrice générale de Seedstars Word qui organise, le 3 mars à Lausanne, une compétition mondiale de start-up de pays émergents. Seize pays africains sont représentés.
Source : Le Monde

Uber Launches Bike Service In Bangalore

uber-moto
Uber has announced the pilot launch of its new service–uberMOTO in Bangalore. UberMOTO is a motorbike service to help people save time and money on short trips across town and provides last mile connectivity. The uberMOTO option on the app will go live today and will work the same way as the other options – uberGO, uberX and uberBLACK, available on the platform.
Source : Nextbigwhat

Twitter, AT&T, and other tech giants file legal briefs in support of Apple

TheVerge
Today saw the deadline for amicus briefs in the heated iPhone security trial, and dozens of companies took the opportunity to file in support of Apple. Twitter, Reddit, Github, Ebay, and CloudFlare submitted a brief with 12 other startup companies, emphasizing the values of privacy and transparency in online services.
Source : The Verge


La France a un rapport «presque névrotique» au capital, estime Macron. 
Lors de son passage à la Fondation France-Israël, le ministre de l’Economie a fait un plaidoyer en faveur d’une réforme fiscale plus avantageuse pour les investisseurs. Il appelle aussi les Français à la prise de risque pour bâtir «un pays plus heureux».
Source : Le Figaro

Peut-on apporter en nature un site internet au capital d'une société ?

Peut-on apporter en nature un site internet au capital d'une société ?


Oui, le créateur d'un site Internet peut tout à fait décider d'apporter en nature son site pour constituer le capital de sa société.
S'il s'agit d'une SARL, l'évaluation du site devra être réalisée par un commissaire aux apports nommé par les associés ou désigné par le Tribunal de Commerce.
Toutefois, lorsque aucun apport en nature n'excède 30 000 euros et que la totalité des apports en nature n'excède pas la moitié du capital social, les associés peuvent décider (à l'unanimité) de ne pas recourir à un commissaire aux apports.
Les associés sont alors responsables solidairement pendant 5 ans de la valeur qu'ils ont donnée aux biens (c'est-à-dire au site internet).

Les apports en société

En savoir plus sur les apports en société https://www.apce.com

Capture d'écran: https://www.apce.com

Les apports en société

Les apports en société 

Définition

Les apports en capital sont des biens (ex. : somme d'argent, fonds de commerce, immeuble, etc.) que les associés mettent à la disposition de la société en vue d'une exploitation commune.
En contrepartie, les apporteurs reçoivent des titres (parts ou actions) soumis aux aléas de la société.
La réunion des différents apports forme le capital de la société.


  Les différents types d'apport

Les apports peuvent être de natures différentes. On distingue en pratique trois types d'apport.
  Apport en numéraire

Il s'agit de tout apport d'argent.
Les sommes apportées doivent être déposées sur un compte ouvert au nom de la société en formation et bloquées jusqu'à son immatriculation. En principe, elles sont débloquées sur présentation de l'extrait K-Bis.
Dans certaines sociétés, comme par exemple les SARL, SA, SAS, SNC, il est possible de ne libérer, c'est-à-dire de ne verser effectivement, qu'une partie des apports en numéraire lors de la constitution de la société.
La partie non libérée figure à l'actif du bilan dans un compte intitulé " capital souscrit, non appelé ". Les modalités de libération des apports en numéraire doivent être précisées dans les statuts.
  Apport en industrieUn associé met à la disposition de la société ses connaissances techniques, son travail ou ses services. De tels apports ne peuvent concourir à la formation du capital social. Ils donnent cependant lieu à l'attribution de parts ouvrant droit au partage des bénéfices et permettant de voter aux assemblées générales.
La part des bénéfices qui revient à l'associé est égale à celle de l'associé qui a fait l'apport le plus faible en espèces ou en nature, sauf clause contraire des statuts.
Ces parts ne sont bien sûr ni cessibles ni transmissibles.
Exemple : une SNC a un capital de 10 000 euros divisé en 100 parts de 100 euros chacune. Elles sont réparties entre l'associé A (52 parts) et l'associé B (à concurrence de 48 parts).
L'associé B a également fait l'apport de ses connaissances techniques ce qui lui donne droit à 20 parts supplémentaires. En conséquence, le nombre total de parts passe à 120.
Au titre de l'exercice 2013, la société réalise un bénéfice de 51 000 euros.
L'associé A aura donc droit à 22 100 euros (51 000 x 52/120) et l'associé B à 28 900 euros (51 000 x 68/120).
Les apports en industrie sont autorisés pour les SARL, les SNC, les SAS, les associés commandités des sociétés en commandite par actions, les sociétés en participation, etc. En revanche, ils sont interdits dans les SA et pour les associés commanditaires des sociétés en commandite par actions.
  Apport en nature

Il s'agit de tout apport de biens autres que de l'argent, pouvant être évalués pécuniairement et cédés. Leur variété est pratiquement illimitée (ex. : fonds de commerce, créance, marque, brevet, ordinateur, voiture, etc.).
Précision : pour les apports de biens immatériels (marques, brevets, etc.), il est souvent conseillé de préférer l'apport en jouissance ou de conclure un contrat de licence avec la société plutôt que de faire un apport en nature. Ce choix permet à l'associé de préserver ses droits (notamment en cas de conflit entre associés) en ne transférant pas la propriété de ses biens à la personne morale.
Chaque apport en nature doit être évalué dans les statuts.
Principe : leur valeur ne peut être déterminée par les associés qu'au vu d'un rapport établi par un commissaire aux apports et annexé aux statuts.
Le commissaire aux apports est désigné dans :
- les SARL, par les associés à l'unanimité ou, à défaut, par le tribunal de commerce,-- les SA, par le tribunal de commerce.
Exception : les associés de SARL et l'associé d'EURL peuvent toutefois décider à l'unanimité de ne pas recourir à un commissaire aux apports si les 2 conditions suivantes sont remplies :- aucun apport en nature n'a une valeur supérieure à 30 000 euros,
- et la valeur totale des apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social.
Les associés doivent alors retenir la valeur vénale (valeur de revente) des biens apportés.
 Lorsque les associés décident de ne pas recourir à un commissaire aux apports, leur responsabilité solidaire est engagée pendant 5 ans sur la valeur qu'ils ont donnée au bien.
Exemple de clause devant figurer dans les statuts :
Article VI : Apports en nature
Monsieur X apporte à la société :
- un photocopieur de marque Y............ évalué à .......euros
- un véhicule de marque Z................... évalué à
.......eurosTOTAL
Indiquer un maximum de précisions sur les biens apportés.
Sont portés en annexe tous les justificatifs se rapportant aux biens apportés (ex. : factures, etc.).
En cas d'intervention d'un commissaire aux apports, son rapport d'évaluation est annexé aux statuts de la société.
A noter : le capital d'une société peut n'être constitué que d'apports en nature.

Apports en nature : droits conférés à la société

Les apports en nature doivent être libérés immédiatement lors de la constitution de la société.
L'étendue des droits conférés à la société sur les biens apportés varie selon que l'apport en nature est effectué :
en pleine propriété,
en jouissance,
en usufruit ou en nue-propriété.
  Apport en propriété
L'apporteur s'engage, dans les statuts ou dans un acte distinct annexé aux statuts, à transférer la propriété du bien à la société et à le mettre à sa disposition.
La propriété du bien est transférée à celle-ci à compter de son immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS).
  Apport en jouissance
L'apporteur met à la disposition de la société un bien pour un temps déterminé sans toutefois en transférer la propriété.
L'apporteur a en principe l'assurance de récupérer son bien en cas de dissolution de la société puisqu'il ne fait pas partie du patrimoine de la société et échappe par conséquent à l'action des créanciers.
  Apport en usufruit ou en nue-propriété
 Apport en usufruit
L'associé conserve la propriété du bien et n'apporte à la société que "l'usus", le droit de l'utiliser et le "fructus", le droit d'en percevoir les fruits, c'est-à-dire les revenus qu'il procure, pour une durée déterminée qui ne peut excéder ni 30 ans, ni la durée de vie de l'usufruitier.
 Apport en nue-propriétéL'associé apporte seulement à la société le droit de propriété sur le bien dépouillé de l'usus et du fructus. La société est donc propriétaire du bien mais ne peut ni l'utiliser, ni en percevoir les revenus.


  D'autres distinctions doivent être envisagées

  Apport pur et simple / Apport à titre onéreux
Très souvent, les associés apportent à la société un ensemble constitué à la fois d'éléments d'actif et de passif.

Ex. : apport d'un fonds de commerce composé d'une part, de matériel, clientèle, droit au bail, etc., et d'autre part, de dettes (à l'égard des fournisseurs par exemple).
Un tel apport dit "apport mixte" se décompose de la façon suivante :
la valeur nette de l'apport (c'est-à-dire la valeur de l'actif apporté moins la valeur du passif apporté) est rémunérée par l'attribution de titres (parts ou actions).
Cette partie de l'apport correspond à un apport à titre pur et simple classique.

le montant du passif apporté est, quant à lui, pris en charge par la société. Dans notre exemple, c'est la société qui va payer les dettes afférentes au fonds de commerce.
Cette partie de l'apport (le montant du passif) correspond à un apport à titre onéreux.
Les droits d'enregistrement applicables aux apports varient en fonction de leur nature : apports purs et simples ou à titre onéreux.
  Apports et compte courant d'associé
Les apports sont à distinguer des "apports en compte courant".
Ces derniers correspondent à des sommes d'argent consenties sous forme d'avances ou de prêts par les associés à la société (ex. : en versant des fonds dans la caisse sociale) pour lui permettre de faire face à des besoins de trésorerie.
Ils ne concourent pas à la formation du capital social et peuvent donc être repris à tout moment sous réserve de laisser à la société un délai raisonnable pour qu'elle puisse les rembourser.


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