lundi 18 juillet 2016

LafargeHolcim enters into agreement with Nirma Limited for divestment of Lafarge India

Capture d'écran: http://www.lafargeholcim.com

LafargeHolcim enters into agreement with Nirma Limited for divestment of Lafarge India

07.11.2016

LafargeHolcim announces it has entered into a letter agreement with Nirma Limited subject to approval by the Competition Commission of India (CCI) for the divestment of its interest in Lafarge India for an enterprise value of approximately USD 1.4 billion. Lafarge India operates three cement plants and two grinding stations with a total capacity of around 11 million tonnes per annum. The company also markets aggregates and is one of India’s leading ready-mix concrete manufacturers. The proceeds from the divestment will be used to reduce debt further.

Eric Olsen, CEO, said: “This agreement is an important step in our CHF 3.5 billion divestment program. With this deal, two thirds of the program has been secured and the remainder of the program is well on track. We are confident that we will meet our target by the end of this year. With the proposed buyer we have found the right partner who will be able to develop the business further in the interest of all our stakeholders.”

LafargeHolcim will continue to operate in India through its subsidiaries ACC Ltd. and Ambuja Cements Ltd. with a combined cement capacity of more than 60 million tonnes and a distribution network that extends across the entire country.

The transaction with Nirma Limited as a purchaser will be submitted to the CCI for approval.

LafargeHolcim has a divestment target of CHF 3.5 billion in 2016 and has already completed the sale of its business in South Korea and signed an agreement to divest its minority shareholding in Saudi Arabia. The Group has also expanded its joint-venture with SNI, its historical partner in Morocco, by merging Lafarge Ciments Maroc and Holcim Maroc to create LafargeHolcim Maroc.


About LafargeHolcim
With a well-balanced presence in 90 countries and a focus on cement, aggregates and concrete, LafargeHolcim (SIX Swiss Exchange, Euronext Paris: LHN) is the world leader in the building materials industry. The Group has 100,000 employees around the world and combined net sales of CHF 29.5 billion in 2015. LafargeHolcim is the industry benchmark in R&D and serves from the individual homebuilder to the largest and most complex project with the widest range of value-adding products, innovative services and comprehensive building solutions. With a commitment to drive sustainable solutions for better building and infrastructure and to contribute to a higher quality of life, the Group is best positioned to meet the challenges of increasing urbanization.

About Nirma
Founded by Dr. Karsanbhai Patel and headquartered at Ahmedabad in Gujarat (India), Nirma Limited is one of India’s diversified conglomerates with businesses across industrial and consumer products ranging from soaps, detergents, salt, soda ash, caustic soda, cement, packaging and other household products. With over 12 manufacturing facilities in India and the USA, Nirma sells its products across 6 continents and has market leadership across several verticals. The Company has sales over US$ 1.1bn during FY16 (FYE March 31, 2016) and has a strong balance sheet.
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La pub française épinglée pour son décalage avec la réalité...


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La pub française épinglée pour son décalage avec la réalité...


Publié le 17/07/2016 Florence Berthier http://www.influencia.net/fr 
Twitter : @Berthierflo

Rétablir une communication honnête et véridique envers les consommateurs sur la nourriture d'origine animale plus qu’une critique de la pub et de son rôle sur la société, c’est le but du Trophée des bêtes noires de la publicité. Sa première édition épingle 26 campagnes dans des catégories aux intitulés sans concession.

En plus d’être issues de produits transformés d’origines animales, Charal, Brocéliande, Produits Laitiers, Quick, Lou Perrac et Filière Foie Gras ont désormais un autre point commun : être lauréates de la première édition du Trophée des Bêtes Noires de la Pub. Non pas parce que leur campagne brille par leur réalisation ou leur créativité. Mais parce que leur contenu est complètement en décalage avec la réalité vécue par les animaux, selon les 35 700 votes en ligne des 7100 internautes interrogés entre mai et juin 2016 (soit 70% de femmes, 21% d’hommes pour une moyenne d’âge de 46 ans). Arrivée chacune en tête de leur catégorie à l’intitulé sévère -« Mauvais goût », « Packagings trompeurs », « Alibi santé », « Victime consentante », « Illusion de l’élevage heureux », « Animal effacé »- elles décrochent ainsi le titre peu glorieux des 6 pires publicités aux côtés de 20 autres (voir ci-dessous).

Dur mais pas étonnant quand on sait qu’à la manœuvre de cet événement, il y a le Collectif d’associations de protection animale initié et coordonné par Animal Cross, en partenariat avec : L214, One Voice, OABA, Peta, Animalter, Combactive, Alliance anticorrida, CNSPA, Sentience, Cali, Combactive, PEA, Humanimo, Graal, Code animal, Avès, le CRAC Europe et la page Facebook Je suis une pub spéciste. « Les trophées des Bêtes Noires de la pub visent à rétablir une communication honnête et véridique envers les consommateurs », déclare Valérie Thomé, représentante du Collectif « car si légalement ces publicités qui montrent le plus souvent les animaux dans un cadre idyllique, heureux et satisfaits de fournir leur chair, leur lait ou leurs œufs, sont globalement acceptables, elles n’en sont pas pour autant légitimes ». D’ailleurs souligne le Collectif : « Pour soulager la conscience du consommateur, les producteurs et publicitaires font en sorte de lui cacher que ce qui se trouve dans son assiette est un animal qui a souffert. L’animal n’est plus que cuisse, jambon, steak ou pâté. Le publicitaire insiste alors sur la bonne humeur, ou bien on parle de tradition, forts rassurantes toutes les deux ! Mais tout cela n’est qu’un leurre ». Pourtant ces trophées se défendent d'être une critique simpliste de la publicité et de son rôle dans notre société. « Qu’un producteur de biens ou services essaie de les faire connaître à des acheteurs potentiels nous parait normal. Et qu’il cherche à les mettre en avant de manière avantageuse est l’essence de la publicité. Mais il existe une différence majeure entre enjoliver la réalité et la transformer, entre vouloir convaincre et vouloir tromper », confirment ses auteurs.


Décrypter les campagnes et renvoyer chacun devant ses responsabilités


D’autre part, déranger, provoquer et épingler ces communications de marque n’est pas leur seul but. Car c’est tout aussi important de savoir la responsabilité des agences et des annonceurs que d’impliquer les consommateurs dans le débat pour les inviter à mieux résister et à bien comprendre la part que joue la publicité sur la nourriture pour légitimer ou renforcer leur acte d’achat. D’autant que la plupart d’entre eux ne souhaitent pas faire souffrir les animaux en leur imposant de telles conditions de vie et d’abattage selon l’Eurobaromètre TNS Opinion &Social. Effectué dans les 28 États membres de l’Union européenne entre le 28 novembre et le 7 décembre 2015 et paru en mars 2016, il indique que 98 % des Français considèrent le bien-être des animaux d’élevage comme important (36%) ou très important (62%, 88% estiment que le bien-être des animaux d’élevage devrait être mieux protégé (certainement, 55%, probablement 33%, certainement 16%) soit 6 points au-dessus de la moyenne européenne et 3 points de plus qu’en 2006, 72% souhaiteraient plus d’information sur la façon dont les animaux d’élevage sont traités soit 8 points au-dessus de la moyenne européenne et 9 points de plus qu’en 2006.

Un sujet très engagé donc mené par des acteurs militants et qui n’a pas fini de faire débat mais avec cet événement participatif, informatif, « récréatif » et où des humoristes, comme Willy Rovelli, Anne-Sophie La Bajon, Christine Berrou, Sony Chan, Jérôme Daran, Giédré, Raphaël Mezzrahi, Guillaume Pot, Marion Séclin, étaient présents, le Collectif a réussi à communiquer en limitant le travers de toute association dans cet univers : à savoir jouer les terroristes écolos champions de la culpabilisation ou les critiques végétariens radicaux seuls à détenir la vérité. Et c’est important de dédramatiser car des sujets très sensibles comme les mauvaises pratiques répétées de certains abattoirs, leur rythme effréné avec 3 millions de bêtes tuées par jour en France, l’agriculture et l’élevage intensifs et l’alimentation carnée de notre société contemporaine qui a triplé en moins d’un siècle, méritent d’être remis sur le tapis et de faire le consensus… pour être solutionnés.

















Florence Berthier
Après des études d’Histoire, elle bifurque vers le journalisme et se pique de publicité, de créativité, de marketing et de conseil média chez CB News. Chez INfluencia pas de pré carré, mais de la diversité et du décryptage encore et toujours. Son idéal.

Twitter : @Berthierflo