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#Étude 74% des salariés français prêts à se lancer dans l’intrapreneuriat d’ici 3 ans
Comment se porte l’intrapreneuriat, et le modèle tend-il à se développer ? Une question à laquelle tentent de répondre le Cabinet Deloitte, Viadeo et Cadremploi, dans une étude baptisée : “L’intrapreneuriat : Effet de mode ou vague de fond ?”.
Développé
depuis une trentaine d’années, l’intrapreneuriat ne compte, aujourd’hui,
que 37% d’entreprises françaises y ayant eu recours. Pourtant,
l’avantage d’un tel programme est considérable pour les sociétés,
confrontées à la difficulté de recruter durablement de bons profils,
eux-même à la recherche d’émancipation et de projets entrepreneuriaux
(jeune diplômé sur deux souhaite se lancer en tant qu’entrepreneur afin
de laisser exprimer sa créativité et son désir de construire son propre
projet). Un constat sur lequel le Cabinet Deloitte s’est appuyé pour lancer, en partenariat avec Viadeo et Cadremploi , une étude baptisée : “L’intrapreneuriat : Effet de mode ou vague de fond ?”.
Celle-ci, qui
s’est appuyée sur les réponses de 3 961 salariés français sur le sujet,
révèle ainsi que 12% d’entre eux auraient déjà eu une expérience
d’intrapreneur. Un faible résultat, alors même que 2/3 des salariés
français seraient attirés par des entreprises proposant une démarche
intrapreneuriale, estimant pour 41% d’entre-eux pouvoir lancer un
nouveau produit, ou même améliorer un produit ou un service existant
(22% des répondants).
Les raisons
principales de cet engouement auprès des salariés seraient avant tout le
développement professionnel (26% des répondants), mais aussi la volonté
de gagner en autonomie et en indépendance (24% des sondés) et le
challenge apporté (20% des répondants).
À relire : #Prospective L’intrapreneuriat comme nouveau pilier de croissance des entreprises, réalité ou illusion ?
Alors
pourquoi le taux de programmes d’intrapreneuriat dans les entreprises
est aussi bas ? En effet, l’étude met en relief les obstacles et freins
auxquels les salariés font face au sein de leur entreprise. 25% d’entre
eux estiment ainsi qu’il existe des risques financiers et 23% pensent
qu’ils manqueraient de temps pour réaliser leur projet. Enfin,
le principal obstacle à la mise en place de l’intrapreneuriat serait
pour 26% des salariés sondés à cause d’un management et de process trop
rigides dans l’entreprise.
Pour
autant, l’intrapreneuriat serait un véritable relai de croissance, 66%
des répondants affirmant que leurs projets développés au sein d’un tel
programme ont été, par la suite, adoptés par leur entreprise. Enfin,
l’intrapreneuriat permettrait, selon un répondant sur deux, de se
préparer à se lancer dans une véritable aventure entrepreneuriale.
Mots clés : deloitte, intrapreneuriat