mercredi 9 mars 2016

Séverine Le Loarne : "Les femmes apportent des modèles économiques novateurs"

Séverine Le Loarne : "Les femmes apportent des modèles économiques novateurs"


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Pour Séverine Le Loarne, le renouveau économique passe par le femmes.
Pour Séverine Le Loarne, le renouveau économique passe par le femmes. (Crédits : Alexis Chézière)
"Les femmes ont une vision décalée. Elles vont apporter des idées différentes et par conséquent des modèles économiques novateurs." Telle est la vision de la spécialiste de l'entrepreneuriat féminin, Séverine Le Loarne, également professeur de management de l'innovation et management stratégique au sein de Grenoble École de management. Au sein de l'établissement, elle vient d'ouvrir une chaire nommée Femmes et Renouveau économique, en partenariat avec Les Pionnières, réseau d'incubateurs au féminin. 
 
Acteurs de l'économie - La Tribune. Selon les dernières estimations, le taux de femmes entrepreneures serait de 30 %, alors même qu'elles représentent plus de 50 % de la population active. Partagez-vous ce constat ?

Séverine Le Loarne. Je ne suis pas dans l'opposition hommes contre femmes, même si je pense qu'elles ne sont pas assez représentées. À mon sens, les chiffres ne sont pas toujours fiables, mais il est vrai que la part officielle d'entrepreneuriat féminin est de 36 % environ. Une donnée à prendre au sens large, car elle comprend aussi le coaching ou les auto-entrepreneurs. Si nous prenons au sens strict la définition de l'entrepreneuriat, ce taux tombe à 10 ou 12 %.
Selon le laboratoire de l'égalité, dans la culture, à peine 20 % des femmes dirigent une entité culturelle, alors même qu'elles sont surreprésentées dans ce secteur.

Comment expliquer justement que les femmes soient si peu représentées en haut de la pyramide hiérarchique ?

Plusieurs éléments sont à prendre en considération. Parmi eux, le regard de la société sur les femmes. Celles-ci doivent être des superwomen, au risque d'être confrontées à un discours culpabilisant tel que "Vous ne pouvez pas venir chercher votre fils avant 18h30 ?"

Or, dans le même temps, dans leur vie salariée, on leur demande d'être présentes aux rendez-vous. Si elles se lancent dans l'entrepreneuriat, elles doivent souvent être en déplacement en dehors de leur région.

Toutes les femmes doivent-elles entreprendre à tout prix ?

Non, c'est se tromper de débat que d'affirmer cela. En revanche, je souhaite susciter des interrogations. Autrement dit, amener les femmes à se demander si elles peuvent entreprendre ou pas. Certaines sont d'excellentes intrapreneures.

Vous avez aussi une vision sociologique de l'entrepreneuriat féminin puisque vous évoquez notamment des notions de prédispositions ou de déterminisme social.

Cette position concerne aussi bien les hommes que les femmes. Mais, nous nous sommes rendu compte, au cours d'une étude, que les femmes entrepreneures sont généralement issues de familles d'entrepreneurs, aussi bien des médecins que des artisans.

Cela ne signifie pas qu'une fille de fonctionnaire ne peut pas réussir, mais que certaines choses sont apprises à la maison. Elles s'intègrent et s'imprègnent grâce au vécu des parents. Chez les femmes, c'est d'autant plus visible, car le père de famille aura un discours volontariste tel que "tu ne vas pas t'arrêter là, tu peux le faire".Cette mentalité ne doit-elle pas, aussi, être transmise par l'école ?

L'éducation nationale ne le fait pas. Les professeurs ne sont pas tellement dans cette logique. Et une fois dans le supérieur, il est trop tard, la personnalité est déjà faite.

D'où la création d'une semaine de sensibilisation à l'entrepreneuriat féminin, du 7 au 12 mars, au cours de laquelle plusieurs personnes interviennent dans les collèges ou lycées. Une telle démarche a-t-elle une réelle portée ?

Bien entendu, mais elle est limitée, car cela n'a lieu qu'une fois, pendant une heure tout au plus. Alors, soit la personne vous touche, une alchimie se crée, soit il ne se passe rien.

Mais il faut laisser du temps à ce combat, ce n'est que la quatrième édition de cette semaine de sensibilisation. Or ces changements ne se réalisent pas en un claquement de doigts : c'est toute la société qui doit évoluer.

Pour l'instant, nous sommes au même point que dans les années 1980. Les blagues sur la jupe de Najat Vallaud-Belkacem sont les mêmes que celles adressées à Simone Veil.

Pourtant, ces dernières années les lignes bougent. Pour exemple, dans le numérique, secteur pourtant réputé masculin, de plus en plus de femmes se lancent.

Beaucoup de femmes contribuent aujourd'hui à ce renouveau économique, pas seulement dans le numérique. Il s'agit d'un mécanisme de survie. Dans les services publics ou les collectivités locales, les femmes sont actrices de ce changement, et essaient d'adapter ces mammouths. Elles se sont rendu compte qu'elles peuvent être un moteur.

Lire aussi : Numérique : où sont les femmes ?

Vous venez de créer la chaire FERE, hébergée au sein de Grenoble École de management. Quelle sera sa visée ?

Ce projet était en gestation depuis quelques années. La chaire Femmes et Renouveau économique, portée avec le réseau Les Pionnières, sera officiellement lancée ce jeudi 10 mars. L'idée est de promouvoir le renouveau économique par les femmes.

Mon combat ne s'exerce pas tant sur la parité que sur ce plaidoyer qu'est le renouveau.
Pour exemple, nous pouvons citer STMicroelectronics à Grenoble. 
La situation économique n'y est pas des plus florissantes. Il faut donc faire en sorte que des personnes soient capables de redresser la barre et évidemment, de préférence, des femmes.

Je fais ici tout simplement référence à la théorie de Schumpeter sur la destruction créatrice : l'économie ne va pas bien, et nous avons donc besoin d'innover. Cela passe par une nouvelle forme d'emploi. Les femmes ont une vision décalée, elles vont apporter des idées différentes et, par conséquent, des modèles économiques novateurs.

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La startup de la fête YOUSHOULD lève 690 k€ et s’internationalise à Londres

La startup de la fête YOUSHOULD lève 690 k€ et s’internationalise à Londres
08 mars 2016 à 10h07 http://www.fusacq.com/buzz
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Il y a à peine un an, Paul et Timothée décident de rendre tous les bars de France privatisables gratuitement et simplement. YouShould démarre.

Le service s’assure d’avoir le lieu parfait pour votre soirée, en deux minutes, tout en proposant des prix négociés sur les consommations.

Depuis un an, 150.000 personnes ont pu faire la fête avec Youshould !

Les heureux utilisateurs du service ont quitté leur appartement exiguë pour accueillir leurs invités dans un bar.

Les fondateurs de Youshould savent combien l’organisation d’une soirée peut-être stressante et qu’il ne faut rien laisser au hasard.

Une belle fête s’anticipe et le lieu est déterminant. Il faut pouvoir s’assurer que l’ambiance, la musique, le lieu et la déco correspondent aux attentes de l’organisateur. De Paris, le service s’est étendu rapidement à Bruxelles, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Grenoble… et désormais, Youshould attaque les soirées londoniennes !

L’équipe de YouShould est heureuse de partager la nouvelle de sa levée de fonds.

La startup lève aujourd’hui $550.000 pour accompagner le développement international après avoir levé $180.000 en 2015 pour son déploiement en France.

L’équipe embarque dans son aventure des investisseurs qui partagent leur vision festive et conquérante, dont Kima Ventures, TheFamily et Seier Capital - fonds d’investissement de Lars Seier Christensen, fondateur et CEO jusqu’en décembre 2015 de la Saxo Bank.

Paul et Timothée sont deux entrepreneurs optimistes qui adorent faire la fête et réussissent à convaincre les meilleurs bars.

Véritable dénicheurs de bars, technophiles et bourrés d’énergie positive, ils réussissent à convaincre tous les patrons de bar qu’ils croisent… et non des moindres !

A Paris, des bars prisés comme Le Boucan ou Le Marilyn figurent parmi leurs clients. Leur professionnalisme et l’apport d’affaire suffisent à créer des partenariats réciproquement bénéfiques.

“Le monde de la nuit est en train de changer pour les bars. On constate une baisse généralisée de la fréquentation depuis quelques années et elle a continué de s’aggraver depuis les attentats. En parallèle, le nombre de nos réservations augmentent. YouShould me garantit une stabilité et une clientèle régulière.”

Barbara du Baloo Bar. Rue du petit Pont à Paris

“On a rien à perdre ! On paie en fonction de la taille des groupes envoyés par Youshould. Les groupes jouent le jeu, ils restent jusqu’à la fermeture et consomment.”

Florian, patron du p’tit bar presque au bout de la rue (Saint Sauveur) à Paris

“Chez YouShould, nous prenons la fête très au sérieux.”
Entre la hausse des prix des loyers, une économie qui peine à redémarrer, les crises sociales qui s’enchaînent, les attentats et les phénomènes de radicalisation, voilà autant de signaux qui renforcent notre conviction : faire la fête est important.

Libératrice et fédératrice, plus il y a d’opportunités de faire la fête, mieux notre société se porte ! Si certains déplorent que la fête est structurellement en berne dans nos villes, c’est aussi parce que nos modes de vie changent. La densité des villes s’intensifie et le risque d’être déçu par la soirée augmente. Aujourd’hui, la technologie permet de résoudre ce problème simplement, en temps réel et en prenant en compte les critères des fêtards comme ceux des bars.

Source : Communiqué de presse













Capture d'écran: http://www.fusacq.com/fr/compte/compte.html



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Investisseur : - Kima Ventures(39)

Un durcissement du dispositif ISF-PME dans le projet de loi de finances rectificative pour 2015

Un durcissement du dispositif ISF-PME dans le projet de loi de finances rectificative pour 2015
08 mars 2016 à 14h03 http://www.fusacq.com/buzz
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Le dispositif ISF-PME serait recentré sur les entreprises de moins de sept ans (dix ans pour certains investissements via un fonds). Aucune limite d’âge ne serait toutefois exigée en cas d’investissement supérieur à la moitié du chiffre d’affaire de l’entreprise.
Le dispositif ISF-PME serait recentré sur les entreprises de moins de sept ans (dix ans pour certains investissements via un fonds). Aucune limite d’âge ne serait toutefois exigée en cas d’investissement supérieur à la moitié du chiffre d’affaire de l’entreprise.
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1. L’article 13 du projet de loi de finances rectificative pour 2015 prévoit de réformer la  réduction « ISF-PME » afin de mettre ce dispositif en conformité avec le droit d l’Union européenne.
Ce régime, qui permet de réduire son ISF de 50% du montant des sommes versées dans la limite de 45 000 € (ou 18 000 € en cas d’investissements via un fonds), serait recentré sur les entreprises de moins de sept ans (dix ans pour certains investissements intermédiés). Cette limite  ne serait toutefois pas exigée en cas d’investissement important.
Les grandes lignes du dispositif seraient maintenues.
La mise en conformité avec la réglementation de l’Union européenne est nécessaire compte tenu des textes adoptés par la Commission européenne en 2014 à savoir :
- les nouvelles lignes directrices(2014/C 19/04) du 22 janvier 2014 relatives aux aides d’Etat visant à promouvoir les investissements en faveur du financement des risques ;
- le nouveau règlement général d’exemption par catégorie (RGEC) (651/2014) du 17 juin 2014, déclarant certaines catégories d’aides, notamment en faveur de l’accès des PME au financement des risques, compatibles avec le marché intérieur.
L’article 13 du projet de loi propose d’adapter le  CGI (art. 885-0 V bis) et  le Code monétaire et financier (art. L 214-30 et L 214-31) afin de les rendre compatibles avec le droit de l’Union européenne.
A noter que le dispositif de la réduction d’impôt sur le revenuMadelin (CGI art. 199 terdecies-0A) ne serait pas modifié mais les modifications apportées au Code monétaire et financier affecteraient par ricochet le régime applicable en cas d’investissement via des fonds.

Les souscriptions éligibles seraient restreintes

2. Continueraient à ouvrir droit à réduction d’ISF les souscriptions en numéraire et les souscriptions de titres participatifs de sociétés coopératives. En revanche, les apports de biens en nature seraient désormais exclus.
3. Une modification substantielle serait apportée au dispositif s’agissant des souscriptions en numéraire effectuées à l’occasion d’une augmentation de capital. En effet, le redevable ne devrait pas être associé ou actionnaire de la société sauf investissement de suivi réalisé dans les conditions cumulatives suivantes :
- le redevable a bénéficié au titre de son premier investissement de l’avantage fiscal ;
- de possibles investissements de suivi étaient prévues dans le plan d’entreprise de la société bénéficiaire ;
- cette société n’est pas devenue liée à une autre.
En d’autres termes, les dirigeants  ne pourraient plus, sauf exceptions, réduire leur ISF en investissant  dans leur propre société.

Le dispositif serait recentré sur les jeunes entreprises innovantes

4. S’agissant des sociétés éligibles, le dispositif, applicable jusque-là sans limite d’âge,  serait recentré sur les PME de moins de sept ans. Ce délai serait porté à dix ans en cas d’investissement via un fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI).
Lors de l’investissement initial, la société devrait soit n’exercer son activité sur aucune marché, soit l’exercer sur un marché, quel qu’il soit, depuis moins de sept ans après sa première vente commerciale. Le seuil de chiffre d’affaires caractérisant la première vente commerciale ainsi que ses modalités de détermination devraient être fixés par décret.
Il serait néanmoins possible d’investir dans une entreprise de plus de sept ans (ou dix ans), si l’investissement est destiné à financer  l’intégration par l’entreprise d’un nouveau marché (géographique ou de produits) et si son montant est supérieur à 50% du chiffre d’affaires annuel moyen réalisé par la société au cours des cinq dernières années.

Les conditions tenant à la société seraient reconduites...

5. Outre la condition tenant à son âge, la société devrait, comme actuellement :
- exercer une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à l’exclusion des activités  financières, des activités de gestion de patrimoine immobilier, des activités immobilières et des activités procurant des revenus garantis en raison de l’existence de certains tarifs réglementés ;
- répondre à la définition communautaire de la PME (au sens du RGEC du 17-6-2014) ;
- avoir son siège de direction effective dans un Etat membre de l’Union européenne, en Islande, en Norvège ou au Liechtenstein ;
- être soumise à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun ;
- compter au moins deux salariés à la clôture de l’exercice qui suit la souscription ou un salarié si la société est soumise  à l’obligation de s’inscrire à la chambre des métiers et de l’artisanat.
Ses actifs ne pourraient toujours pas être constitués de façon prépondérante de métaux précieux, d’œuvres d’art, d’objets de collection, d’antiquités, de chevaux de course ou de concours ou, sauf si l’objet   même de leur activité consiste en leur consommation ou en leur vente au détail, de vins ou d’alcools.
Par ailleurs, ses titres ne pourraient pas être admis à la négociation sur un marché réglementé ou un marché multilatéral de négociation français ou étranger. Toutefois, une exception serait désormais prévue pour les titres admis aux négociations sur un marché où la majorité des instruments admis à la négociation sont émis par des PME.
Enfin, les souscriptions à son capital devraient toujours conférer aux souscripteurs les seuls droits résultant de la qualité d’actionnaire ou d’associé, à l’exclusion de toute contrepartie notamment sous la forme de garantie en capital, de tarifs préférentiels ou d’accès prioritaire aux biens produits ou services rendus par l’entreprise.
A noter que les exceptions prévues pour les entreprises solidaires seraient supprimées.
6. Il serait désormais expressément prévu que les conditions tenant à la nature de l’activité exercée, à la constitution  des actifs,  à la localisation du siège de la société et à l’absence de contrepartie doivent être respectées à la date de la souscription et de manière continue jusqu’au 31 décembre de la cinquième année suivant cette souscription.
A défaut, la réduction d’impôt serait remise en cause.

...et de nouvelles conditions introduites

7. Deux nouvelles conditions  seraient introduites :
- la société ne devrait pas être qualifiable d’entreprise en difficulté au sens du RGEC du 17 juin 2014 ;
- le montant total des versements reçus au titres des souscriptions (directes et  intermédiées) et des aides   au titre du financement des risques ne devrait pas excéder 15 M€. A défaut de précision, ce  montant devrait s’apprécier sur la durée de vie de la société. Rappelons que dans le cadre des anciennes règles européennes du capital-investissement, le plafond s’élevait à 2,5 M€ apprécié sur une période glissante de douze mois. 

De nouvelles exceptions à la remise en cause du dispositif seraient prévues

8. L’octroi définitif de la  réduction « ISF-PME » serait toujours subordonné à la conservation des titres remis en contrepartie des versements jusqu’au 31 décembre de la cinquième année suivant celle de la souscription. Le non-respect de cette condition continuerait à entraîner la remise en cause de l’avantage, sauf exceptions.
A cet égard, plusieurs nouvelles exceptions seraient introduites dans le texte légal, la plupart légalisant des solutions déjà admises par l’administration. Seraient ainsi légalisées, les exceptions prévues en cas de décès ou d’invalidité du souscripteur ou de son conjoint ou encore, sous certaines conditions, de donation des titres. L’article 13 du projet ajouterait l’hypothèse du licenciement.

Les dispositifs « holdings-ISF » et souscriptions de parts de fonds seraient aménagés en conséquence

9. En cas de souscriptions au capital de sociétés holdings agissant en tant que sociétés interposées  (« holdings-ISF »), celles-ci devraient satisfaire à l’ensemble des conditions applicables aux PME opérationnelles à l’exception de celles tenant à l’activité et au nombre minimum de salariés (règles inchangées) mais également de celles tenant à l’âge de la société (n°4) et au montant total des versements (n°7).
En outre, la société ne devrait pas être associée ou actionnaire de la société dans laquelle elle réinvestit, excepté en cas d’investissement suivi (voir n°3).
En outre, la société ne devrait pas être associée ou actionnaire de la société dans laquelle elle réinvestit, excepté en cas d’investissement suivi (voir n°3).
Les autres conditions seraient inchangées.
10. Le dispositif  applicable aux souscriptions de parts de fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et de parts de fonds d’investissement de proximité (FIP)  serait étendu aux souscriptions de parts d’organismes similaires d’un Etat membre de l’Union européenne, de l’Islande, de la Norvège ou du Liechtenstein. Cette mesure légaliserait la doctrine administrative. L’application du dispositif  aux organismes similaires nécessiterait l’obtention d’un agrément (voir n°11).
Les dispositions des articles L 214-30 et L 214-31 du Code monétaire et financier seraient aménagées pour tenir compte des modifications prévues en cas de souscriptions directes au capital de PME. On rappelle que l’âge de la société bénéficiaire serait porté à dix ans en cas d’investissements via un FCPI  (voir n°4).

La réforme entrerait en vigueur le 1er janvier 2016  

11. Le dispositif s’appliquerait aux souscriptions effectuées à compter du 1er janvier 2016. S’agissant des investissements de suivi (n°3), seuls seraient concernés ceux afférents à des souscriptions au capital initial effectuées à compter de la même date.
L’application du dispositif aux organismes européens similaires aux FCPI et FIP concernerait les versements effectués au titre de souscriptions aux parts de fonds dont l'agrément est délivré à compter du 1er janvier 2016.
C’est également à compter de cette date qu’entreraient en vigueur  les aménagements du Code monétaire et financier.
Capture d'écran: http://www.fusacq.com/fr/compte/compte.html

Stratégie publicitaire: Quand le dadaïsme fait mouche !

Stratégie publicitaire : quand le dadaïsme fait mouche ! Audace http://www.influencia.net/fr/actualites


Publié le 08/03/2016

Image actu

Avec la campagne « Smooth », DDB Stockholm et Perlorian Brothers importent le dadaïsme dans la pub pour du service de paiement en ligne. C’est barré, abstrait et génial d’audace.

Comment ça, les pubs sur la finance sont aussi soporifiques et rigides qu'une conférence d’experts-comptables alsaciens ? On vous arrête toute de suite, vous avez raison. Sauf que comme tout professeur de français vous le confirmera, il y a toujours une exception à chaque règle. DDB Stockholm en apporte la preuve sur un beau plateau. Sa campagne « Smooth » inspirée du dadaïsme pour la société de paiement en ligne, Klarna, est peut-être barrée et abstraite, mais c’est justement ce qui la rend géniale.

Pour vendre la facilité d’une transaction financière en ligne, ce mouvement intellectuel artisitique né à Berlin, en pleine 1ère Guerre Mondiale, devient donc nouvelle stratégie publicitaire. Car comme lui qui rejeta les conventions et les contraintes idéologiques, les trois spots online de 30 secondes, réalisés par Perlorian Brothers, cassent complètement les codes. Ou quand l’interprétation de l'abstrait par un pubard perché sert parfaitement le message commercial d’un client courageux. De quoi parle-t-on exactement ?

D’un poisson descendant un tobogan puis glissant sur le sol, d’une râpe coupant délicieusement une très longue tranche de fromage devant des olives subjuguées  ou encore d’un objet poilu non identifiable avançant sous l’eau avec la dextérité d’un poulpe. Dans les trois spots, une voix conclut l’ubuesque visuel par le même message : « Cela est smooth ». « Smooth » comme l’aisance de celle du consommateur qui achète en ligne avec Klarna.

La pub financière devient un projet d’art contemporain


« Le concept décrit très bien le sentiment général qui devrait se dégager d’une très bonne expérience de shopping online », commenteSebastian Siemiatkowski, fondateur et CEO de la firme suédoise, valorisée à plus de 2 milliards d’euros depuis son arrivée sur le marché US l’an passé, selon le Wall Street JournalAu-delà de la fulgurance créative et audacieuse du concept, la plus grosse réussite de DDB Stockholm est d’avoir convaincu le client de dire « banco, on fonce Moltès ». Adieu donc le jeune cadre dynamique en costard débitant son script comme un acteur de série B, oubliées les explications pédagogues ennuyeuses sur comment enrichir son capital. La pub financière peut donc ressembler à un projet vidéo d’art contemporain.

« L’approche créative était de rester minimaliste, intriguant, visuel et très smooth", explique Perlorian Brothers, connu du landerneau pour l’originalité décalée de ses pubs "Nous voulions vraiment que les spots soient étranges et artistiques ». C’est réussi et la musique composée par DeadMono y est aussi pour quelque chose. Relayée sur les réseaux sociaux et en affichage, la campagne a débuté le 1er mars en Suède.





LE GROUPE QOVANS® RENFORCE SON ACTIVITE DE CABINES SANITAIRES SUR SON SITE DE FALAISE


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LE GROUPE QOVANS® RENFORCE SON ACTIVITE DE CABINES SANITAIRES SUR SON SITE DE FALAISE

LE GROUPE QOVANS® RENFORCE SON ACTIVITE DE CABINES SANITAIRES SUR SON SITE DE FALAISE
Le Groupe QOVANS®, dans le cadre de sa réorganisation, renforce son activité de cabines sanitaires sur son site de Falaise et entame une nouvelle phase d’investissements.
Un projet porté en interne par un groupe de travail
En ligne avec sa stratégie, le groupe QOVANS®, poursuivant sa nouvelle phase d'investissements en vue de sauvegarder sa compétitivité, lance en 2016 une deuxième phase dédiée au développement de son activité industrielle de cabines sanitaires sous la marque SANICLIPS®.
La création par la direction de QOVANS® d'un groupe de travail porté par l'ensemble du personnel du secteur cabines sanitaires, et dédié à l'analyse de la performance de cette activité, a produit des résultats encourageants.
La société, soutenue par ses actionnaires du groupe VERDOSO, va pouvoir renforcer son offre dans ce domaine d'activités.
Un développement basé sur l'innovation
Ce secteur commercial chahuté ces dernières années a subi une forte concentration de ses acteurs économiques au niveau national. Ce ne sont pas moins de deux nouvelles gammes issues du programme d'innovation initié en 2013 qui vont permettre au groupe QOVANS de renouer avec la croissance, d'exporter et de devenir en 2017 un acteur industriel majeur sur ce secteur d'activités.
QOVANS® fabrique via sa filiale de production QOVANS INDUSTRIE implantée en Normandie toute une gamme de cabines et aménagements sanitaires pour l'hôtellerie de plein air, les collectivités et les ERP.
Un acteur reconnu sur le marché depuis plus de 25 ans
En 1989, l'entreprise CLIPS S.A.S fabrique ses premières cabines sanitaires en stratifié compact. Le développement d'une gamme d'équipements sanitaires suivra. En mars 2015 sous l'impulsion du groupe QOVANS®, CLIPS S.A.S devient QOVANS INDUSTRIE et son offre de cabines bascule entièrement sous la marque SANICLIPS®. 20 ans après son lancement, le savoir-faire industriel, la qualité des produits SANICLIPS® et les services associés sont aujourd'hui appréciés et reconnus sur le marché.
Pour plus d'informations
Visitez notre site internet www.qovans.com pour découvrir notre groupe et nos activités.

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