vendredi 31 août 2018

Les «bébémojis» sont bien plus que des enfants avec un masque emoji#gerardpocquet#slate.fr#emoji




«Bebemoji» au supermarché | Montage Slate / Photo par Jomjakkapat Parrueng via Unsplash License by
Capture d'écran et source: https://www.slate.fr
«Bebemoji» au supermarché | Montage Slate / Photo par Jomjakkapat Parrueng via Unsplash License by
Vous en avez forcément aperçu sur Facebook ou Snapchat: des nourrissons et jeunes enfants dont la bouille toute mimi a été camouflée par un emoji. Ces «bébémojis», qui méritent bien un néologisme, ont de quoi surprendre.
À quoi bon en effet publier une photo de sa progéniture sur un réseau social si c’est pour qu’on ne la reconnaisse pas? Oui, pourquoi donc des parents postent-ils sur internet ces images cheloues, où l’on ne voit pas grand-chose à part des mains minuscules, des petits corps potelés, des bodies, des couches et des crânes plus ou moins chevelus?
On pourrait se dire qu’en accédant au statut de parents, les personnes se mettent à utiliser de manière décomplexée et systématique les pictogrammes d’origine japonaise, peut-être pour montrer qu’elles restent jeunes quand bien même se seraient-elles reproduites. Ou, plus simplement, considérer que les emojis ont contaminé toutes nos manières de communiquer, des textos à la photo.
En réalité, «cette monstration paradoxale, ce montré-caché, est un geste narratif bien moins simple que ce que l’on croit, énonce le maître de conférences en histoire visuelle à l’EHESS André Gunthert. Elle s’inscrit dans un mouvement d’effacement des visages privés sur internet».

Photo extraite du compte Instagram de notre collaborateur Thomas Messias, reproduite avec l'autorisation de l'auteur

«Dolto visuel»

D’abord, comme le fait remarquer la professeure de sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux-Montaigne Sandra Lemeilleur, «le fait de cacher le visage est caractéristique de ce qu’est le visage dans le social: c’est celui qui s’expose, qu’on ne couvre pas, sauf dans certains cas (prescriptions religieuses, circonstances particulières comme le carnaval). Gilles Deleuze parle du visage comme lieu de résonance. On pourrait dire qu’il est le lieu de résonance du social».
Masquer son enfant, poursuit la spécialiste, ce serait ainsi «couper le lien possible de l’enfant à la sphère sociale et le déplacer sur l’adulte», qui lui, le bébé dans les bras, au sein ou se tenant à côté de la poussette, expose sa face souriante.
Rien que de très logique que l’adulte soit visuellement le «réceptacle du lien social», étant donné que «l’enfant lui-même ne va pas communiquer sur les réseaux», même si sa photo s’y trouve.
Mais, après tout, quel besoin de cacher le gamin pour identifier que c’est l’adulte qui s’exprime, qui plus est sur des comptes Facebook, Instagram, Snapchat ou WhatsApp qui portent le nom du parent?
«L’autocensure du bébémoji, c’est un peu l’envers du selfie.»
André Gunthert, maître de conférences en histoire visuelle à l’EHESS
Pour André Gunthert, cette façon de faire nous vient entre autres de la popularité du selfie. Paradoxal? Pas tant que cela: «Le succès de la pratique du selfie a conduit à l’idée que l’image de soi doit être produite par soi-même, que l'on ne manipule pas l’image des autres. L’autocensure du bébémoji, c’est ainsi un peu l’envers du selfie, c’est du Dolto visuel».
En gros, même si les enfants ne parlent pas, ce sont des êtres de langage; idem pour la photo: s’ils ne sont pas en capacité de se prendre en photo –à part avec l'application Baby Selfie, les images d’eux n’ont pas à se trouver sur le net.
«Puisque [ma compagne] ne voulait pas qu’on la voie sur les réseaux sociaux, en tout cas pas sans son autorisation préalable, pourquoi aurait-ce été différent pour notre fille? Elle ne connaît pas Instagram ni Facebook, son vocabulaire est encore limité, mais est-ce que pour autant ça lui donne moins de droits sur son image?», se demandait ainsi rhétoriquement Giorgi, père interrogé par mon confrère Thomas Messias pour Slate.

Société de la défiance

Plus qu’une question de respect de droit à l’image, les bébémojis traduisent en fait une peur. Pas forcément une crainte que les photos de bambins soient récupérées par des réseaux pédophiles –ce qui conduit plutôt à ne pas du tout exposer son enfant sur internet. Davantage une «peur de la décontextualisation» des photos, précise André Gunthert.
«Un risque objectif: à partir du moment où une image se trouve sur internet, on ne la contrôle plus, donc on préfère prendre de l’avance sur ce risque, s’adapter à ce nouvel univers de circulation sans limite des informations.»
Quels détournements? Quels mésusages? On ne sait pas trop, mais on préfère être sur ses gardes. On ne sait jamais. «Cette peur est engendrée par la rumeur et les fantasmes», ajoute le spécialiste, en mentionnant la fake news de cette jeune Autrichienne ayant porté plainte contre ses parents pour avoir posté des photos d’elle jugées embarrassantes sur Facebook depuis son plus jeune âge. Rien d’étonnant à ce que cette histoire ait été reprise dans de nombreux médias: «Ça paraît tellement coller à ce nouvel horizon très dangereux de détournement des images».
C’est pourquoi, selon André Gunthert, «les bébémojis indiquent le passage d’une société de confiance à une société de défiance». Bye bye le web des débuts et la communication utopique entre pairs, sous sa véritable identité et avec sa vraie tête, «où tout le monde se dévoile dans un grand mouvement de confiance».
Face à «l’extension de la surveillance», voici venu le temps du «retrait des identités». Au point que «va venir un moment où l’apparition d’un visage va être le signe d’une production fictionnelle ou à visée professionnelle», suppose-t-il.

Incarnation numérique

Cette inquiétude n’empêche pas de vouloir manifester sur les réseaux sociaux des moments de bonheur et de familiarité –on ne va pas pour autant se couper du monde. Et c’est là que le bébémoji apparaît comme le compromis parfait.
Tout en permettant facilement (il suffit de sélectionner l’emoji, pas besoin de maîtriser Photoshop) de se présenter comme un parent et plus généralement un individu respectueux de l’image de son enfant –et en se construisant en parallèle une image de «persona numérique accomplie», note Sandra Lemeilleur, l’usage de l’emoji offre un côté joyeux et gai, tant par sa couleur tournesol que sa forme rondouillarde.
Pas de carrés noirs façon Nouveau Détective ni de floutage en mode caméra cachée. On se détache avec l’emoji de «ces références visuelles qui, culturellement, renvoient à l’univers des affaires criminelles», appuie André Gunthert. On reste dans la communication intime.
Car l’emoji, même s’il masque le visage du marmot, est aussi une façon de le montrer. La ressemblance entre la tête d’un bébé et un emoji est parfois frappante et, surtout, ce picto n’est pas un masque neutre: il est expressif, traduit des émotions, un état d’esprit.
D’après Sandra Lemeilleur, également autrice de l’article «L’intime dans les réseaux sociaux» (Mondes sociaux, 2016), «les parents utilisent les emojis pour renvoyer la chair, qui est absente du numérique. Car, selon l’emoji choisi, on ne transmet pas la même information». Entre un emoji aux joues rouges et un avec les yeux en forme d’étoile, voire des têtes d’animaux ou des cœurs, on peut faire preuve de créativité.
«Cette liberté d’agir sur l’image est plaisante. La possibilité de customisation est immense, on décide quel emoji on colle sur le visage de l’enfant et de ce que l’on va incarner.» Il ne s’agit pas juste de le cacher d’un simple masque, mais bien de trouver une manière safe et parlante de partager ses émotions dans un monde de méfiance.

jeudi 30 août 2018

THE ADECCO GROUP ANNOUNCES CHANGES TO ITS EXECUTIVE COMMITTEE#gerardpocquet#adecco#interim#prisme#travailtemporaire

Capture d'écran et source: https://www.adeccogroup.com/

   
THE ADECCO GROUP ANNOUNCES CHANGES TO ITS EXECUTIVE COMMITTEE
Zurich, Switzerland, 30 August 2018: The Adecco Group, the world’s leading HR solutions partner, today announced changes to its Executive Committee, effective 1 January 2019. The evolved leadership structure will enhance the Group’s strategic focus and streamline regional responsibilities, capitalising on geographic and business synergies across its portfolio of global brands.
John Marshall will retire from the Adecco Group, after 20 years of successful service. He will leave the Executive Committee (EC) and his role as Regional Head of North America, UK & Ireland, Professional Staffing on 31 December 2018. The Board of Directors and the EC would like to thank John for his significant contribution to the success and development of the Group, and wish him well for the future.

Sergio Picarelli will take over as Regional Head of North America, UK & Ireland, Professional Staffing and handover his responsibilities for Italy, Eastern Europe and MENA. Sergio will retain global oversight of Lee Hecht Harrison, General Assembly, Badenoch & Clark and Spring Professional, and expand it to include Pontoon. This will allow the Adecco Group to better realize synergies and opportunities for collaboration amongst the Group’s professional recruitment brands and global solutions. Sergio has been with the Adecco Group since 1993 and joined the EC in 2009. He brings a wealth of expertise from across the Group.

Enrique Sanchez will assume regional responsibility for Italy, Eastern Europe and MENA, in addition to maintaining his responsibility for Iberia. As Regional Head of Iberia, Italy & EEMENA, Enrique will further build on the excellent work done by Sergio and his team, and leverage best practices across the region. Enrique also joined the Group in 1993 and has been a member of the EC since 2009, leading the Group’s highly successful Iberia and Latin America (Latam) businesses.

Federico Vione, Regional Head of North America, UK & Ireland, General Staffing will take over additional regional responsibility for Latam from Enrique Sanchez. Federico joined the Adecco Group in 1999 and has been a member of the EC since 2009. Federico brings extensive experience and strong leadership to his expanded role, building on the solid foundations laid by Enrique and his team in the Latam region over the last 15 years.

Franz-Josef Schürmann, currently Chief Sales and Innovation Officer (CSIO), has decided to pursue opportunities outside the Adecco Group and will be leaving the company at the end of 2018. The CSIO position on the EC will not be replaced. The non-EC roles of Global Head of Sales and Global Head of Digital Operations will report directly to Group CEO Alain Dehaze. The Board of Directors and the EC would like to thank Franz-Josef for his dedicated service, having helped to build and grow a successful international sales operation and significantly develop and expand the Group’s digital ventures. The Board and EC wish him all the best for the future.

Alain Dehaze, CEO of the Adecco Group, said: “This enhanced management structure expands the responsibilities of proven leaders within the Adecco Group, illustrating the depth of experience and strength of our Executive Committee. It allows for a natural streamlining of regional responsibilities and will help to drive synergies amongst our brands, to add more value for our clients and candidates. We have an experienced team in place, committed to driving performance, transformation and innovation across the Group, and to making the future work for everyone.”

There will be no changes to the Group’s external segment reporting structure as a result of the above EC changes.
Press Release (PDF)
 
adeccogroup.com

Thaïlande: hausse du tourisme de 11 % (janvier-juillet 2018)#www.thailande-fr.com/tourisme#tourisme/gerardpocquet

Capture d'écran et source: www.thailande-fr.com/tourisme

La Thaïlande a accueilli 22 657 730 touristes sur la période janvier-juillet 2018, en hausse de 11% par rapport à la même période en 2017
Les dépenses estimées des visiteurs ont également augmenté de manière significative, en hausse de 14,44% à 1,18 milliards de bahts.
En terme de dépenses touristiques, le deux principaux pays les plus dépensiers sont désormais la Chine et la Russie qui à eux seuls représentent près de la moitié (44%) des recettes touristiques la Thaïlande.
Les dix principaux marchés sources de visiteurs en Thaïlande en janvier – juillet 2018 sont les suivants:
RangPaysNombre de visiteurs% Changement
1Chine6 860 92421,44
2Malaisie2 113 8756.80
3Corée1 035 0575,82
4Laos991.6799.31
5Inde919 13013.24
6Japon908,0595.62
7Russie900 71216.24
8Etats-Unis656 3275,82
9Vietnam630 5267.83
dixSingapour579 6772,97
Remarque: chiffres préliminaires
Source: Ministère du tourisme et des sports
Les indicateurs de performance clés des arrivées internationales en janvier-juillet 2018 sont les suivants:

La domination de la Chine et de l’Asean se confirme

L’Asie de l’Est a généré 15,45 millions de visiteurs, soit 68% du total. La Chine arrive en tête avec 6 860 924 millions d’arrivées. Les pays de l’Asean ont généré plus de 5,62 millions d’arrivées, avec une croissance en provenance des Philippines (+ 9,93%) et de la République démocratique populaire du Laos (+ 9,31%), Cambodge (+ 8,43%), Vietnam (+ 7,83%), Indonésie (+ 7,67%), Malaisie (+ 6,80%), Singapour (+ 2,97%), sauf Myanmar (-0,36%) et Brunei (-11,04%).

La Russie premier marché européen

Les arrivées d’Europe ont augmenté de 6,37% à 4,05 millions. La Russie est le plus grand marché source en Europe, avec des arrivées de 900 712, en hausse de 16,24%.

L’Inde nouveau marché de croissance

Les arrivées d’Asie du Sud ont augmenté de 12,11% à 1 133 057. L’Inde arrive en tête avec 919 130 arrivées, en hausse de 13,24%.
Les arrivées en provenance d’Océanie ont diminué de 1,49% à 532 296 visiteurs, en grande partie en raison de la baisse des arrivées d’Australie (-1,82%) et de Nouvelle-Zélande (+ 0,54%).
Les arrivées des Amériques ont augmenté de 2,99% à 948 872. Le principal marché, les États-Unis, a progressé de 5,82% à 656 327.
Les arrivées en provenance du Moyen-Orient ont diminué de 4,56% à 432 054.
Les arrivées d’Afrique ont augmenté de 7,48% à 106.394. Le marché le plus performant a été l’Afrique du Sud, en hausse de 14,56% à 54 651.
En termes de recettes, la ventilation des dépenses estimées par les dix principaux marchés les plus performants est la suivante :
RangPaysRecettes touristiques (million de bahts)% Changement
1Chine371 345,8227.86
2Russie72,010.8917,75
3Malaisie58 305,7911.21
4Etats-Unis49 681,887,96
5Royaume-Uni46.529.813.28
6Corée46 162,519.27
7Inde41,771.8415,39
8Japon38 194,337.33
9Australie37 498,920,67
dixAllemagne34 784,398.60
Remarque: chiffres préliminaires
Source: Ministère du tourisme et des sports
Source : Thailand Business News

mercredi 29 août 2018

Open de la Fraternité, première édition, samedi 22 septembre 2018 au Golf d' Apremont#golf#gerardpocquet#golfstar


Open de la Fraternité samedi 22 septembre 2018

- Tournoi de golf

 Open de la Fraternité, première Edition

Quoi de plus beau que d’associer golf, passion et générosité ? Le golf est un formidable tremplin pour collecter des fonds afin d’aider son prochain. C’est donc avec une spontanéité sans réserve que l’Institut Pour La Promotion de L’Homme (Fondation reconnue d’utilité publique  – J.O. du 18-12-2003 page 21544 : INTA 0300294D – Président : Jean-Pierre Servel) va oeuvrer pour collecter des fonds à destination d’un jeune privé de lumière ((et peut-être deux si beaucoup répondent présents !)
Golf Stars est très sensible à cette cause et sera naturellement Partenaire de la compétition qui se déroulera le samedi 22 septembre à l’Exclusiv Golf d’Apremont (60-Oise) au nord de Paris.
  "open-de-la-fraternite.jpg"

Programme du SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2018

12h : mise à disposition du practice.
13h : briefing des conditions de jeu : individuel stableford, parties de 3 joueurs. 3 prix Brut et 3 prix Net toutes séries confondues.
13h30 : shot gun pour les 72 joueurs, des gains exceptionnels :
Concours du Trou en 1 au trou n°8,
Concours du Trou en 1 au trou n°16,
Concours de drive Homme et Femme au trou n°18,
Concours d’approche en aveugle au trou n°12,
Concours d’approche mixte au trou n°3
20h : Remise des prix et Cocktail offert par les Provinces, photos.
20h30 : diner assis. Annonce du montant de la collecte des dons et citation des donateurs, présentation de la Fondation par son président JP Servel. Tombola avec 50 lots pour les 200 participants possibles.
Les entreprises et les personnes qui font un don à la fondation peuvent déduire de l’IS 60 % du montant et de l’IR 66%. Les donateurs seront présents sur le parcours et cités par le président lors du diner. 1 ou 2 diners seront offerts à chaque donateur selon le montant du don.
Dès maintenant, la Fondation recueille les promesses de don et les inscriptions individuelles

pour toutes vos questions : openfraternite@gmail.com


"open-de-la-fraternite.jpg"

A propos du Golf d’Apremont 4****

Accessible aux joueurs de tous niveaux, l’Exclusiv Golf d’Apremont,  groupe UGOLF est un parcours 18 trous 4 étoiles, ouvert depuis 1992 dans l’Oise à Apremont. Il s’étend sur 6395 mètres (par 72) dans un domaine de 120 hectares au cœur de la foret d’Halatte. Parcours aux larges fairways où vous pourrez vous perfectionner et prendre plaisir. Découvrez également Chantilly et sa passion pour les chevaux.
Retrouvez TOUS les SERVICES et EQUIPEMENTS en vous inscrivant sur https://www.golfstars.com/fr/ 
Visitez la page APREMONT ICI 

Crédit photo : Bruno Cohen
Crédit photo : Bruno Cohen
Photo Stéphane COUDOUX
Stéphane COUDOUX
Après un passage de 8 ans à l'Express, je suis devenu un passionné de golf et j'ai désormais à mon actif 25 années d'expérience dont 17 passées chez Golf Magazine et Golf Européen. Golf Stars est le fruit d'une longue réflexion pendant toutes ces années passées au service de notre passion commune.

Facebook étend au monde Watch, son service de contenus vidéos#facebook#gerardpocquet#google#frenchweb.fr#afp


Facebook étend au monde Watch, son service de contenus vidéos

Paris, 29 août 2018 (AFP) https://www.frenchweb.fr


Facebook a annoncé mercredi qu’il allait désormais proposer dans le monde entier son service de contenus de vidéo Watch, déjà déployé aux États-Unis depuis un peu plus d’un an. « Nous avons créé ce produit de manière à ce que les utilisateurs ne soient pas dans une logique de consommation passive des vidéos mais qu’ils puissent y participer», a expliqué la vice-présidente produits en charge de la vidéo et de la publicité, Fidji Simo.
#facebook#gerardpocquet#google#frenchweb.fr#afp
Le service doit permettre aux utilisateurs de proposer bien entendu de nouvelles vidéos mais également trouver les dernières vidéos classées par thème, de sauvegarder certaines vidéos, d’échanger avec les créateurs voire d’y interagir. Le groupe a par ailleurs « passé énormément de temps avec les éditeurs » de contenus afin de « laisser à chacun la possibilité de monétiser ses créations » via une série d’outils permettant d’intégrer de la publicités aux contenus, a ajouté Fidji Simo.

Trouver de nouveaux relais de croissance

Cette annonce du réseau social intervient deux semaines après celles concernant la diffusion gratuite et en direct des coupes d’Europe de football, Ligue des Champions et Ligue Europe en Amérique du Sud, et de la première division espagnole La Liga en Asie du Sud. « Les contenus que nous achetons ne sont qu’une part très faible des contenus qui seront disponibles sur Watch. Et nous sommes confiants dans le fait que la monétisation permettra de voir beaucoup de créations« , a insisté Mme Simo.
Le groupe californien vient également concurrencer un peu plus les autres géants américains du secteur, en particulier Google avec sa propre plateforme vidéo, YouTube, mais également Amazon, qui propose désormais de la vidéo à la demande avec son offre Prime. Il s’agit surtout d’une approche nouvelle de la part de Facebook, dont la croissance a ralenti sur les derniers mois et qui doit trouver de nouveaux relais, alors que le groupe tente par ailleurs de développer un usage plus responsable de son réseau social-phare par ses utilisateurs.
Le groupe avait notamment vu son titre fortement reculer fin juillet, perdant 19,34% sur une séance le 26 juillet, soit une perte de capitalisation de 130 milliards d’euros en quelques heures. Les marchés avaient alors sanctionné un chiffre d’affaires inférieur aux attentes sur le deuxième trimestre avec des perspectives jugées décevantes, alors que le nombre d’utilisateurs était également inférieur aux attentes.

Tags

La rédaction https://www.frenchweb.fr