vendredi 8 septembre 2017

#Tribune L’hologramme, cette méthode de communication en vogue qui ne date pourtant pas d’hier#gerardpocquet

 
Capture d'écran et source: https://www.maddyness.com

Selon vous quel est le point commun entre Jean-Luc Mélenchon (député français), Claude François (chanteur), et Christian Nibourel (président d’Accenture France & Benelux) ? Ils ont tous les trois fait des apparitions en hologramme ! Des jolis coups de comm avec une techno pas si novatrice.

Jean-Luc Mélenchon se gargarisait il y a quelque mois, de réitérer l’exploit technique de son hologramme dans sept villes simultanément. Un superbe coup de communication, oui. Une prouesse technique, pas vraiment. Redéfinissons exactement ce qu’est un hologramme.

Définition d’un vrai et d’un faux hologramme

Scientifiquement, un hologramme est une matière lumineuse présente dans l’air, sans aucun support ou dispositif d’illusion, visible à 360°. C’est le résultat d’une maîtrise d’onde lumineuse qui relève encore du domaine expérimental. Il s’agit d’une technique compliquée à mettre en place. Cela coûte extrêmement cher, et, pour l’instant l’hologramme en couleur n’est pas possible. Même si le consortium ETRI, qui rassemble 16 laboratoires d’optique dirigés par LG, a présenté un protoype de vidéo projection ultra rapide (en couleurs donc) comme une hologramme.
La plupart des hologrammes que vous avez pu apercevoir lors d’événements (Web Summit, CES, VivaTech, etc…) sont également en réalité générés par un dispositif d’illusion d’optique. Une source lumineuse (écran de projection ou moniteur vidéo) est réfléchie par l’intermédiaire d’un miroir qui possède deux caractéristiques : il est réflectif et transparent. Ainsi, nous pouvons voir le reflet de l’image généré par l’écran, et le décor derrière ce miroir, puisque celui-ci est transparent. Mais il ne s’agit pas d’une véritable image en 3D.

Peut-on parler d’une innovation ?

La première fois que ce système d’hologramme par réflexion a été réalisé, ce fut par un certain Charles-Émile Reynaud en 1879. Il y a donc près de 140 ans ! Alors peut-on parler de dispositif innovant ? non, c’est indéniable.
Mais Il y a tout de même eu une petite révolution ses dernières années : les outils de conceptualisation 3D n’existaient pas il y a 140 ans (à l’époque, c’était un acteur, camouflé dans un faux plancher, qui était réfléchi dans le miroir).
Aujourd’hui, c’est une image entièrement numérique, calculée par des ordinateurs capables de générer des images en 3D temps réel, ou à partir d’un tournage en studio sur fond vert.
Cette maîtrise des outils de graphisme informatique redéfinit les possibilités de conception d’hologramme. Alors même si on ne parle pas en réalité d’hologramme dans des termes scientifiques, les hologrammes par illusion d’optique réinventent des moyens de communication innovants.
L’innovation n’est pas que technologique, ce sont les usages qui sont innovants.

Les nouveaux usages

Lors d’une convention avec les managers du groupe, le président d’Accenture France, Christian Nibourel, a choisi d’apparaître en hologramme en introduction pour « avoir un impact supplémentaire avec une technologie numérique et qui fait wouhaou devant ses collaborateurs ».
Jean Luc Mélenchon à indiscutablement réussi un grand coup de communication en utilisant à deux reprise la technologie l’hologramme lors de ses meeting politique. « Je suis présent à deux endroits » disait le député de la France insoumise. Démonstration d’un nouvel atout qu’apporte cet outil. Christian Nibourel le disait aussi, c’est la « possibilité d’intervenir à plusieurs endroits simultanément ».
Le spectacle mettant en scène Claude François, Sacha Distel, Dalida et Mike Brant, produit par David Michel fait apparaître un bémol : « on annonce Claude François, Claude François rentre en hologramme sur la scène du palais des congrès, il y a des applaudissement mais, une sensation bizarre, Claude est là, en hologramme, est ce qu’il faut applaudir ? Hurler ? Est-ce qu’il faut se lever pour une image ? C’est quelque chose qui n’est pas dans les codes, qui n’est pas dans la nature humaine de se lever pour un hologramme. »
Les hologrammes ont tous eu pour objectif de capter l’attention d’un public, de le surprendre. Finalement, les usages de la technologie hologramme sont multiples, il s’agit tout d’abord d’analyser la problématique : célébrité disparue que l’on souhaite faire réapparaître sur scène, dirigeant de grande entreprise souhaitant capter l’attention et donner une image de haute technologie, ou encore personnage politique souhaitant faire plusieurs meetings simultanément, tout en créant un buzz médiatique.
Même si la technique ne date pas d’hier, les nouvelles technologies de création d’image offrent une nouvelle vie aux hologrammes, permettant maintenant à chaque responsable de communication d’utiliser un outil pour se démarquer, capter l’attention, ou enfin, répondre à des problématiques qui jusqu’à aujourd’hui n’avait pas de solution.

Etude Banque de France ACSEL/UNIIC – « Le secteur n’a pas terminé sa mutation »#gerardpocquet

Capture et source: http://uniic.org

Etude Banque de France ACSEL/UNIIC – 

« Le secteur n’a pas terminé sa mutation »


AVANT-PROPOS

La mise en garde de Pascal Bovéro, Délégué général de l’UNIIC

L’étude UNIIC/Acsel Banque de France participe d’une volonté de l’UNIIC d’offrir à ses membres un diagnostic financier général, adossé à des ratios-types dont l’analyse permet de redéfinir le regard que tous les acteurs associés au développement des industries graphiques se doivent d’avoir, pour qualifier et évaluer un secteur industriel aux caractéristiques complexes. C’est pour tendre vers cet objectif que l’UNIIC a souhaité observer, comprendre et interpréter en disposant d’un référentiel métier.

Observer

Le diagnostic financier hors contexte n’a qu’une valeur relative, c’est pourquoi il nous faut disposer de référentiels de positionnement pour éclairer les entreprises mais aussi les préteurs… L’étude annuelle qui comporte plusieurs focus régionaux participe de cette approche.

Comprendre et interpréter

Tout diagnostic, a fortiori financier portant sur un secteur ou une filière, est avant tout un art d’interprétation. Cet art s’adosse dans le cas présent à l’information comptable qui forme le matériau de base du diagnostic. Comprendre et interpréter suppose de retraiter l’information comptable et construire des représentations pertinentes.

Les grilles d’analyse

Comme tous les outils d’observation, les grilles d’analyse et surtout les ratios et indicateurs significatifs doivent être utilisés avec discernement. Discernement car un ratio n’est représentatif que dans la durée surtout pour les ratios de rotation, de même pour les ratios de structure qui sont ici détaillés dans l’étude Acsel, les témoins lumineux que sont ces ratios ne peuvent s’interpréter qu’en fonction des contraintes technico-financières liées à la nature des activités des entreprises et des plan stratégiques d’investissement de celles-ci, qui relèvent de leur souveraineté. C’est aussi pourquoi, il serait inefficace voire dangereux de se focaliser sur une référence standardisée. Ainsi pendant plusieurs années, le secteur graphique frappé d’une part par la décroissance structurelle amorcée au début des années 2000 puis par la crise financière de 2008 a été évalué selon une conception patrimoniale. Centrée sur la seule solvabilité et la liquidité, l’analyse des établissements financiers était appréciée  au travers de la capacité de l’entreprise à couvrir ses engagements à court terme. Les analyses qui prévalent aujourd’hui ont progressivement (mais insuffisamment) rompu avec cette logique et privilégie l’aptitude de toute imprimerie à financer ses emplois stables par des ressources stables. L’ensemble des paramètres que nous valorisons dans l’étude n’a donc de sens qu’adossé à un diagnostic stratégique des entreprises pour bien passer d’une logique comptable statique à une logique économique et financière dynamique.


« Le bilan de santé du secteur graphique » : c’est ce que nous promettait de détailler l’actualisation des principaux ratios financiers de la branche, présentée par Françoise Carré, chargée d’étude économique pour la Banque de France…
Présentant la particularité d’un triple focus régional Auvergne Rhône-Alpes, Bourgogne & Franche Comté, Provence Alpes Côte d’Azur, cette remise à jour de référents professionnels statistiques et financiers, symbolise le regard lucide que nous nous devons d’avoir sur nos métiers et ses principaux équilibres économiques. « Dès septembre, nous travaillerons également sur des champs connexes, étiquettes adhésives et cartonnage notamment » précise Pascal Bovéro, dans une volonté d’étendre le spectre d’analyse, de l’imprimerie de Labeur aux industries de la transformation. L’objectif : dresser un panorama économique et financier aussi complet et fiable que possible, de sorte à éclairer les dossiers des entreprises au mieux et au plus juste, auprès des établissements financiers… « Plusieurs hypothèses avaient été émises lorsque nous avons réactualisé cette enquête sectorielle : soit le rebond, soit la stagnation, soit le reflux. Or, en fonction des ratios, nous n’obtenons pas les mêmes tendances » prévient Françoise Carré, qui laisse déjà entendre qu’il n’est pas question ici de décrire un élan univoque, mais bien de décrypter les variations et en donner une ou des lectures.
Françoise Carré, chargée d’étude économique pour la Banque de France.


Volet panoramique

Déployé sur le champ de l’imprimerie de Labeur (1812Z) et du prépresse (1813Z), ce premier volet comparatif met donc en perspective les tendances observées au sein des industries graphiques d’une part et de l’industrie en général d’autre part. Premier constat : si sur la période 2011/2016, on déplore sans surprise une diminution du nombre d’entreprises (- 7,7 % sur la période considérée pour le Labeur, – 0,7 % pour le prépresse, contre + 0,6 % pour l’industrie), les mêmes tendances s’en trouvent globalement reproduites au sein des trois bassins étudiés, qui affichent pour le segment Labeur – 7,4 % en Rhône-Alpes, – 7,9 % en Bourgogne et – 3,9 % en PACA. C’est en termes de tailles d’entreprises que des différences notables commencent à poindre : « On a des entités sensiblement plus petites en PACA, où la proportion de microentreprises de moins de 9 salariés atteint 86,3 %, contre 78,2 % en Rhône-Alpes et 65,1 % en Bourgogne » précise Françoise Carré. Des écarts pour partie liés selon elle aux spécificités historiques desdits territoires, la Bourgogne étant notamment connue et reconnue pour ses vins et ses spiritueux, se dotant ainsi logiquement des moyens industriels adéquats pour produire les étiquettes adhésives associées… Mais on constate également que les entreprises en PACA sont globalement décrites comme « plus récentes et plus agiles », au point de sembler résister un peu mieux puisque la diminution du nombre d’entreprises sur la période étudiée y a été plus faible qu’au niveau national (3,9 % versus 7,7 %). Parmi les particularités plus ou moins « locales » mises en évidence par l’étude, notons ce que Françoise Carré qualifie de « coup de jeune » en Bourgogne, où l’âge moyen des dirigeants se révèle sensiblement moins élevé. « Nous y observons que presque la moitié des dirigeants a moins de 50 ans » souligne-t-elle en effet, voyant là les probables effets collatéraux d’une vague de cessions/transmissions plus importante qu’ailleurs. L’occasion également de noter que seulement 17 % des gérants d’entreprises sont des femmes (30,7 % en cogérance), soit une proportion relativement faible mais nouvellement mesurée, dont il sera intéressant de voir si elle évolue à l’avenir vers un rapport plus équilibré…


On note, en outre, sans que ce chiffre soit alarmant, que 2016 a enregistré une nouvelle recrudescence (accidentelle ?) de défaillances : on en dénombre exactement 109 contre 85 en 2015. « Cela représente 2,4 % de la population des entreprises d’imprimerie de Labeur, 1,9 % en prépresse pour 1,8 % dans l’industrie en général » détaille Françoise Carré. Il s’agit en l’occurrence toujours du même profil-type : des entreprises qui avaient plus de 12 ans, de petite taille (70 % de moins de 10 salariés) et qui étaient « historiquement implantées »… Une vulnérabilité que l’on ne retrouve pas chez les entreprises plus récentes, plus agiles et innovantes, visiblement mieux insérées dans la réalité du marché en 2017. Un constat qui, selon Pascal Bovéro, « va à l’encontre de ce que l’on observe dans le reste de l’industrie où les start-ups ont une durée de vie moyenne de 3 ans »… D’où l’absolue nécessité de travailler à la recapitalisation de cette famille d’entreprises, potentiellement porteuses, sans les amalgamer aux start-ups susmentionnées, factuellement plus fragiles. Autre tendance : « Le secteur de l’imprimerie est sujet aux restructurations, bien davantage que dans l’activité prépresse, et autant que dans l’industrie. Ces regroupements vont nécessairement contribuer à la consolidation du secteur et seront bénéfiques à l’activité. C’est un axe de progrès : il vaut mieux travailler à ces regroupements que d’enregistrer des défaillances ».

Volet économico-financier (entreprises avec bilan cotées par la Banque de France avec un seuil de CA supérieur à 750 000 €) Analyse économique
Pour Françoise Carré, difficile de ne pas noter que « si les entreprises de 50 à 249 salariés sont relativement peu nombreuses, leur poids économique représente plus des 2/3 de l’activité globale ». Elle ajoute : « Le chiffre d’affaires est constitué aux 2/3 de production de biens, 3,6 % de ventes de marchandises et 26,4 % de prestations de services (papier fourni notamment) ». Rien de surprenant a priori, jusqu’à cette relative contrariété : « On observe une baisse d’activité notable entre 2014 et 2015 (- 1,6 points) et une baisse encore plus importante de la valeur ajoutée (- 2,4 %) ». Un phénomène qui se décline quasiment tel quel au sein des bassins régionaux étudiés et qui vient entraver les espoirs d’une reprise, émis quelques mois plus tôt. Le taux de marge brute, lui, bien que toujours supérieur à celui de l’industrie, enregistre une baisse en 2015 (- 0,4 points) après un rebond en 2014 finalement resté sans suite… Françoise Carré note toutefois que « Le résultat net sur chiffre d’affaires se maintient au même niveau qu’en 2014, du fait de la baisse d’activité, ce qui se traduit par une stabilisation de l’investissement » bien que celui-ci s’avère dans le détail extrêmement concentré. Enfin, Françoise Carré souligne que « Le nombre d’entreprises bénéficiaires est en amélioration », ce qui amène heureusement à tempérer les déceptions nées de la non-continuité des dynamiques positives enregistrées pour l’année 2014 et présentées en cette même-occasion lors du précédent Congrès.
Analyse financière
« Un quart des entreprises possède des fonds propres inférieurs à 24 % et un quart se situe au-delà de 56 % (27 % et 60 %  pour l’industrie) » ce qui traduit pour Françoise Carré la réalité d’une sous-capitalisation d’une part significative des entreprises de l’imprimerie de Labeur. « Cependant, la capacité de remboursement des imprimeurs et des entreprises de prépresse est globalement meilleure que dans l’Industrie » notre Françoise Carré, qui précise que « plus de 60 % des entreprises 1812Z et 65 % des entreprises 1813Z se situent dans la tranche la plus basse des délais de remboursement, à savoir moins de 3 ans et demi ».


La cotation Banque de France
Deux tiers des entreprises 1812Z sont cotées favorablement, voire se sont vues attribuer la cotation d’excellence. Entre 2011 et 2015, le nombre d’entreprises positivement cotées s’est ainsi nettement renforcé même si parallèlement, le nombre d’entreprises vulnérables a également légèrement augmenté… « Sur 200 entreprises qui avaient une trésorerie nette inférieure au premier quartile, presque 18 % sont en difficulté » précise en effet Françoise Carré. Une réalité que l’on retrouve plus ou moins à l’échelle plus locale puisqu’en Rhône Alpes et en Bourgogne/Franche Comté, on constate effectivement à la fois une amélioration de la cotation des entreprises les plus solides, ainsi qu’une dégradation par le bas, créant une situation de grand écart où les extrêmes s’accentuent. Il n’y a qu’en PACA que la dégradation est générale, passant de 17,2 % d’entreprises vulnérables en 2011 (dont 2,5 % très vulnérables) à 31,7 % en 2015 (dont 8,5 % très vulnérables).
Des contrastes qui ne doivent cependant pas faire perdre de vue la réalité d’un renforcement global, malgré des disparités évidentes en fonction de la façon dont les entreprises sont à ce jour structurées et conduites sur le plan stratégique, dans un contexte de mutation des marchés qui n’est visiblement pas achevée…

Airobotics, 32,5 millions de dollars pour faire décoller ses drones autonomes à l’international

Airobotics, 32,5 millions de dollars pour faire décoller ses drones autonomes à l’international

07/09/2017 http://www.frenchweb.fr

Le montant

La start-up israélienne Airobotics, qui fabrique des drones autonomes, a bouclé un tour de table de 32,5 millions de dollars mené par BlueRun Ventures China. Microsoft Ventures et OurCrowd.com ont également participé à l’opération. Celle-ci porte à 61 millions de dollars le montant total levé par la société depuis sécrétion.

Le marché

Fondée en 2013 par Meir Kliner et Ran Krauss, Airobotics développe des drones autonomes, capables à terme de se déplacer seuls dans une ville quadrillée par l’intelligence artificielle. De cette manière, il pourrait être utilisé pour transporter des organes dans l’e-santé et des produits dans l’e-commerce, intervenir sur des accidents et des incendies, ou encore faire du routine d’informations. «Cela va prendre au moins dix ans», tempère néanmoins Efrat Fenigson, la VP marketing de la jeune pousse basée à Petah Tikva, une zone industrielle de la banlieue de Tel-Aviv.
Parmi ses produits phares, le drone Optimus est relié à un logiciel d’analyse des données. Autonome pendant 30 minutes et disposant de son propre parachute, il peut aussi embarquer un objet d’un kilo. Pour l’instant, les premiers clients d’Airobotics se trouvent dans les zones minières en Australie, mais l’ambition est bel et bien d’envahir les centres urbains densément peuplés.
Sur son segment d’activité, Airobotics doit faire face à la concurrence de l’Israélien ParaZero, du Chinois DJI ou encore du Français Parrot. Sur l’association software et hardware, la société s’estime en position de «leader».

Les objectifs 

Avec cet investissement, Airobotics prévoit d’étendre ses activités aux secteurs de la défense et de la sécurité intérieure. En parallèle, la jeune pousse israélienne veut poursuivre son envol à l’international. Pour l’heure, Israël est le seul pays à avoir donné son entière approbation à la société pour qu’elle puisse utiliser ses drones. Elle a également obtenu une approbation partielle en Australie et aux États-Unis, où un humain doit obligatoirement observer les appareils lorsqu’ils sont en vol.

Airobotics : les données clés

Fondateurs : Meir Kliner et Ran Krauss
Création : 2013
Siège social : Petah Tikva (Israël)
Activité : fabrication de drones autonomes
Financement : 32,5 millions de dollars en septembre 2017
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Microsoft Experiences les 3 et 4 octobre 2017

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Cyberattaque sur Equifax: 143 millions d’Américains concernés, mouvements financiers suspects#gerardpocquet

Cyberattaque sur Equifax: 143 millions d’Américains concernés, mouvements financiers suspects http://www.frenchweb.fr

08/09/2017
L’agence d’évaluation de crédit américaine Equifax a annoncé jeudi soir avoir été victime d’une attaque informatique d’ampleur inédite en juillet dernier. Les pirates ont exploité la faille dans une application web.
143 millions de clients américains, canadiens et britanniques sont susceptibles d’être touchés. Noms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance, numéros de permis de conduire : autant de données personnelles et sensibles, parce qu’elles facilitent l’usurpation d’identité, ont été compromises dans l’attaque.

209 millions de cartes de crédit compromises

La déclaration officielle d’Equifax indique aussi que « les numéros de carte de crédit d’environ 209 000 consommateurs américains et des documents de 182 000 clients américains avec des informations permettant de les identifier ont été consultés. »
Equifax a détecté le problème en juillet et aurait « immédiatement agi » pour colmater la brèche et diligenter une enquête auprès d’une société de sécurité informatique. La société, spécialisée dans le calcul de creditscore pour plus de 820 millions de particuliers et 91 millions d’entreprises, a mis en ligne un site spécial pour permettre aux personnes concernées de vérifier si leurs données ont été compromises. Elle promet une « aide gratuite » en cas d’usurpation d’identité. Rick Smith, chairman et CEO d’Equifax, a enregistré une vidéo d’excuses et d’explications sur l’incident.

Trois dirigeants sur la sellette pour mouvements financiers suspects

Par ailleurs, des documents financiers disponibles sur le site d’Equifax indiquent que trois dirigeants de l’entreprise, dont le directeur financier, ont vendu des titres pour un montant total d’1,8 million de dollars en août, quelques jours après la découverte de l’attaque. Selon Bloomberg, ces opérations n’étaient pas prévues. Interrogée par l’AFP, Equifax s’est défendue en affirmant que les intéressés «qui ont vendu une petite proportion de leurs actions Equifax le mardi 1er août et le mercredi 2 août, n’avaient aucune connaissance de l’intrusion au moment de la vente de leurs titres». L’action Equifax était en retrait de 13%, à la clôture de la Bourse de New-York.
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Carolina Tomaz

Computer Girl depuis 2000. Stratégie numérique, innovation, direction éditoriale. Spécialisée en médias, TV et internets.