Benoît Coeuré (BCE) compare le bitcoin à une « émanation maléfique » de la crise financière
Avec l'AFP https://www.frenchweb.fr
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"2008 Krach financier! 2008 Naît le bitcoin, la cryptomonnaie. Le bitcoin sera-t-il le "cygne noir", "
"la queue de distribution" des 10 ans à venir. N'est-ce pas, "Il faut que tout change pour que rien ne "change" Réplique du Guépard, film de Visconti du roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Et, "pourtant, tout change, on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau d'un fleuve. Héraclite.
Gérard POCQUET
En cadeau l'anagramme "On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau d'un fleuve" de acques Pery-Salkow "La vague sans fin modifiée emmène nos jeux de sable".
« Malheureusement, toute idée intelligente n’est pas (forcément) une bonne idée« , a-t-il poursuivi, expliquant que la technologie dite de la blockchain ouvre de nombreuses opportunités, mais que les problèmes que pose le bitcoin sont, eux aussi, nombreux.
La naissance de la cryptomonnaie avait coïncidé avec la crise financière déclenchée il y a dix ans par la faillite de la banque américaine Lehmann Brothers, a rappelé M. Coeuré, soulignant que sa genèse avait même été associée à une couverture du Times faisant ses gros titres sur le sauvetage des banques britanniques.
« De bien des façons, le bitcoin est une émanation maléfique de la crise financière« , a-t-il imagé.
Le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché, que préside également M. Coeuré, s’est efforcé depuis dix ans de contribuer à renforcer le système financier dans le cadre des réformes lancées au lendemain de la crise de 2007-2008.
Il réunit pendant deux jours des économistes et banquiers centraux pour discuter aussi bien des cryptomonnaies que des réformes des chambres de compensation ou des systèmes de paiement au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI), une institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.
Mercredi, Christine Lagarde, la dirigeante du Fonds monétaire international (FMI), a fait valoir dans un discours que les banques centrales ont un rôle à jouer dans les monnaies numériques pour faire en sorte qu’elles puissent être utilisées de manière fiable et réglementée.
De nombreuses banques centrales ont mis la question à l’étude, a pointé M. Coeuré, notant cependant que les travaux ne se trouvent qu’à leurs débuts. Il est « peu probable » que les banques centrales émettent des monnaies numériques « au cours de la prochaine décennie« , y compris parmi celles dont les travaux sont les plus avancés, a-t-il jugé.