jeudi 10 décembre 2015

#Crowdfunding : Le Bureau Connecté, le tout-en-un qui allie esthétisme et technologie

2 décembre 2015 par Anais Richardin dans Startup 
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Le Bureau Connecté, c’est un véritable ordinateur encapsulé dans un joli meuble conçu et fabriqué dans les Vosges. A la recherche de 8000 euros sur Kickstarter, son cofondateur Florian Lecomte présente le projet.


Quand deux amis réinventent la fonction même du bureau cela donne Le Bureau connecté. Xavier Martin, ébéniste d’art, conçoit et fabrique la partie meuble et Florian Lecomte, administrateur réseaux, développe la partie logiciel, conçoit et assemble la partie matérielle. Cette association de deux compétences qui auraient pu ne jamais se rencontrer donne le projet de mobilier connecté Martin-Lecomte : un meuble élégant aux accents art déco couplé à une machine Android disposant d’un écran de 23 pouces, d’un disque dur de 250GO et des entrées/sorties habituelles (port USB 3, des ports USB 2 , un lecteur de carte SD pour les appareils photos numériques et une entrée/ sortie mini jack pour le son).
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Le Bureau Connecté Martin-Lecomte a été pensé pour dispenser ses utilisateurs de tout un équipement encombrant et « propose de réconcilier la tradition des meubles de prestige et toutes les fonctionnalités d’un outil moderne adapté aux modes de vies actuels et futurs« , indique la page Kickstarter du projet.  Car Le Bureau Connecté est en campagne de crowdfunding jusqu’au 5 décembre.
A la recherche de 8000 euros, la startup utilisera ces fonds pour « constituer la société en SAS, terminer la mise au point des prototypes et enfin, commencer le développement commercial de ce, peut-être, nouveau marché » , indique Florian Lecomte. Un nouveau marché, plutôt BtoB selon l’informaticien :
Je pense que le BtoB est la première cible de ces meubles connectés. Les professions à rendez-vous (type notaire, avocat etc), l’accueil (type hall d’hôtel ou offices du tourisme) et les professions de services généralistes (plateau SAV, secrétariat etc) sont les marchés à viser en priorité. Il s’agirait de proposer des postes de travail « all inclusive », faciles à installer.
Installés dans les Vosges, une région de forte tradition bois, les deux associés ont pour ambition de se « placer très en amont sur ce nouveau marché et devenir un acteur français majeur des mobiliers connectés. D’une part, la production de modèle « de série » à  coût raisonnable qui répondrait au concept de meuble « all-inclusive ». D’autre part, la réalisation de pièces uniques, sur commande de clients, de meubles haut de gamme connectés, réalisés à la main, en France,  par un ébéniste d’art dans des matériaux précieux.« 

Capture d'écran: http://www.maddyness.com/

Les lauréats du Prix du Livre Numérique sont…

Par | le 9 décembre 2015 | 

image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2015/03/Youboox.jpgYouboox
  • And the winner is…

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bandeau-livre-numérique-550x259Youboox, la plateforme de lecture en streaming, organise depuis quatre ans le «Prix du Livre Numérique». Comme les Goncourts en somme, mais avec moins de papier et sans doute moins d'egos. A l'origine de cette inititiave, «la volonté de mettre en lumière des oeuvres aux qualités innovantes, présentant un réel intérêt à la fois pour le milieu de l’édition numérique et pour les lecteurs», précise Youboox qui s'appuie également sur le vote des lecteurs pour choisir les oeuvres. Cette année, l'événement en partenariat avec Clear Channel, IDBoox le labo de l'édition et Zagatub, a récompensé: – Prix du Jury 2015: L’ebook Alice au Pays des Merveilles créé par les Editions Diane de Selliers «qui a fait l’unanimité. Fruit d’une réflexion éditoriale et d’une innovation technique inédite, ce livre enrichi propose une lecture simultanée, interactive et vivante du texte de Lewis Carroll et des vingt-quatre tableaux de Pat Andrea créés pour ce roman». 
– Prix des lecteurs: Les romans d'amour sont dangereux, l’oeuvre de Catherine Choupin a remporté les suffrages. «Publié chez Librinova, l’une des premières plateformes d’aide à l’autoédition, ce roman d’amour aux traits humoristiques a su charmer un lectorat numérique», indique la start-up cofondée par Héléne Mérillon (en photo), Fabien Sauleman et Vincent Daubry.
Revoir l'interview de YouBoox par Frenchweb.

Le chiffre: +35%

Mister Bell, la régie publicitaire spécialiste de la performance et des datas sur mobile, a fait +35% de croissance sur son chiffre d'affaires au dernier trimestre 2015 par rapport à la même période l'année dernière. La raison: sa nouvelle plateforme Mokshaa a séduit de nouveaux clients tels Allianz, Nexity, Se loger, Viadeo, Cdiscount, ou Sport Bet. «Mister Bell est désormais capable de diffuser les campagnes mobiles en temps réel avec toujours plus de précision, mais elle est surtout en mesure de délivrer des données analytiques sur la typologie et le comportement des utilisateurs», indique la société fondée par Philippe Lourenço. Il précise: «Jusqu'à présent, il fallait traiter des milliers d'évènements pour garantir un ROI acceptable à nos clients. Aujourd'hui, il faut désormais en traiter des millions et, qui plus est, en temps réel. Nous avons, non seulement, consenti d'importants investissements technologiques depuis plusieurs années, mais également collecté et enrichi de manière anonyme des millions d'ID uniques (IDFA et AdID) depuis plus de 5 ans.»

Paris, un Hub de demain?


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Tokyo by NightSans surprise, les technologies disruptives de ces trois prochaines années révélées par une étude du cabinet de conseil KPMG sont: le cloud, l'imprimante 3D, la santé connectée, et l'intelligence artificielle. On en apprend un peu plus sur les freins au développement de ces technlogies. Viennent d'abord les questions de cybersécurité, la complexité, pour le risk management. Du côté des nouveaux «tech hubs»: Tokyo est championne, suivie par New York, et Shanghaï. But where is Paris?


Microsoft et Adecco s'allient sur les nouvelles formations


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ValueAct_Microsoft_FrenchWebMicrosoft rejoint le projet de «l'école de l'alternance« lancé par Adecco. L'Américain s'associe à l'initiave en certifiant les deux premiers cycles de formation de Adecco. «L’ambition du Groupe Adecco et de Microsoft France est de former sur deux filières métiers 800 alternants sur trois ans et de permettre à 100% d’entre eux une mise à l’emploi à l’issue de leur période d’alternance» indiquent les deux groupes. Ces cycles qualifiant de 6 à 24 moins s'adressent en priorité aux jeunes.  «Notre ambition avec l’école de l’alternance est de réunir entreprises, écoles et candidats afin d’agir concrètement en faveur de l’emploi et notamment de l’emploi des jeunes. Nous croyons fortement aux opportunités offertes par la filière numérique et sommes convaincus que l’engagement de Microsoft à nos côtés permettra de donner une véritable impulsion en faveur de l’alternance sur ce secteur » indique Christophe Catoir, Président du Groupe Adecco en France. La première promotion sera lancée en janvier 2016.

Cowork'In Aix veut se faire une beauté


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large_large_Pics_002-1449584171-1449584178L'espace de coworking Cowork'in Aix lance une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank pour améliorer les conditions de ses ouailles au sein de la structure. Situé dans la zone d'activité d'Aix Les Milles, le site a ouvert ses portes en février 2015. Il a été créé par «deux passionnés de l'économie collaborative et de l'entrepreneuriat», inspirés notamment par la Silicon Valley.  

Le dessin: le recrutement à travers les âges

Il est envoyé par MyJobCompany, la société fondée en 2012 par Grégory Herbé. L'entreprise spécialisée dans la cooptation sociale résume en quelques bulles l'évolution du recrutement sur ces soixante dernières années… 

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Les nominations 


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Filipe-Da-CostaFilipe Da Costa a été promu au poste de directeur général chez RE-MIND.PHD, du groupe Omnicom Media. Il était précédemment directeur business chez RE-MIND depuis 2012. Il aura à sa charge la direction et le management de l'entreprise, et devra accélérer la réunion de RE-MIND et PHD. Filipe Da Costa a commencé sa carrière comme assistant chef de marques chez OMD Omnicom Media Group de 2002 à 2004. Il a enchaîné la même année en entrant chez MEDIACOM en tant qu'Account Executive. En 2007, il a été nommé Account Manager en 2007, puis Account Director en 2009. Il a quitté MEDIACOM en 2010. De 2010 à 2012 Filipe Da Costa est entré chez MEC comme directeur commercial.   
LaFourchette renforce son équipe de direction avec Matthieu Bagur nommé Head of Belgium, France and Switzerland, Guillaume de Lacroix nommé Chief Marketing Officer et Anna Kowalska nommée Global HR Director. 

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matthieu-bagurMatthieu Bagur dirigeait précédemment les bureaux français de l'agence digitale Natexo. Il a commencé sa carrière chez Promovacances.com comme responsable des ventes, puis comme responsable produit. Il est ensuite entré au sein du groupe Companeo en étant successivement directeur de marchés et directeur du développement. Par la suite, Matthieu Bagur a intégré InfoProDigital en tant que directeur commercial des activités market-place.
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Guillaume-de-lacroixDiplômé de l'ESSEC en 1997, Guillaume de Lacroix a travaillé chez Altran de 1997 à 1999 comme vendeur. Il est Marketing chez BlackOrange de 1999 à 2001. En 2001, il est entré chez Canal Distribution en tant que Strategic Marketing Canal+ & Canalsat and innovative projects, il y est resté jusqu'en 2004. Guillaume de Lacroix a poursuivi au sein du groupe Canal+ au poste de Business Development de 2004 à 2007. Il est ensuite entré au groupe M6 comme Head of Marketing pour Mistergooddeal.com. Deux ans plus tard, il a changé d'environnement en intégrant Cdiscount en tant que Head of Marketing, jusqu'en 2009, où il est entré chez Staples Europe au poste de European Marketing Director. 
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Anna KowalskaAnna Kowalska a commencé chez Chanel comme Sales Executive, de 2005 à 2006. Elle a ensuite intégré Robert Walters comme Executive Research & Recruitment Consultant pendant un an. De 2007 à 2008, elle est rentrée à la Société Générale Asset Management. Elle a continué les missions d'un an chez NYSE comme Internal HR Officer de 2008 à 2009, puis chez Steria en tant que Deputy Group HR Manager de 2010 à 2011. Anna Kowalska a ensuite participé à la création d'Human Equity et occupe depuis 2011 le poste de HR Advisory Service. Avant d'intégrer LaFourchette, elle a été VP Global Human Ressources chez Deezer de 2011 à 2015.  En bonus, leurs bonnes adresses de restaurants…
Matthieu Bagur : Chez Fernand, 9, Rue Christine 75006 Paris, «pour son cadre chaleureux et sa cuisine conviviale»
Guillaume de Lacroix Les vins des Dames , 42 rue des Dames, Paris 17, «pour sa cave à vins exceptionnelle !»
Anna Kowalska: "Ze Kitchen Galerie – William Ledeuil, Paris 6, «pour ses bouillons incroyable


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Pacte d’actionnaires: les pièges à éviter.

Une série pour tout savoir sur le pacte (2/2)


image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2015/12/pi%C3%A8ge-sourici%C3%A8re-souris-%C3%A9viter.jpgMousetrap Ratonera Trappola per topi Mausefalle Le pacte d'associés, signé en même temps que le dépôt des statuts de l'entreprise, réserve parfois quelques surprises. Ses fondamentaux sont rappelés dans une première partie.  Pour rappel, le pacte d'associés est le document juridique qui organise les relations entre les associés d’une société à responsabilité limitée (SARL). Il a pour synonyme le pacte d'actionnaires qui concerne les membres d'une société anonyme (SA). Les clauses y sont similaires, seule la forme sociale de l'entreprise diffère.
Frenchweb propose une série de points de vue d'experts pour venir l'éclairer. Dans cette seconde partie, Baptiste Robelin, avocat au barreau de Paris, co-fondateur d'Adopte un CTO, Olivier Sanviti, fondateur et Managing Partner, Head of the Venture d'Aston société d'avocats, et Jérémy Dahan (AssurUp), insistent sur les pièges à éviter. 
 

FrenchWeb: Quelles sont les mauvaises clauses à éviter dans un pacte?


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Baptiste-Robelin-Adopte-un-CTOBaptiste Robelin, avocat au barreau de Paris, co-fondateur d'Adopte un CTO: De façon générale, les clauses imprécises sont à proscrire. Toute clause mal rédigée pourrait donner lieu à un contentieux préjudiciable à la société. Il est donc conseillé d’établir une procédure précise pour chaque point abordé par le pacte, limitant les risques de contestations. Inversement, une clause trop rigide peut donner lieu à des situations de blocages réguliers. La société doit disposer d’une souplesse de fonctionnement pour parer à toutes les situations (changement de majorités, de politiques d’investissements, etc..). Il est donc conseillé de ne pas introduire trop de règles de gouvernance dans le pacte.
Il est également conseillé de prévoir les cas de transmission à titre gratuit (donation ou succession) afin que les ayants droit soient liés au pacte signé par le défunt ou le donateur.
Enfin, si le nombre de signataires est important, la nomination d'un mandataire responsable de la gestion du pacte peut s'imposer, avec pour mission de centraliser les demandes concernant chaque associé et de tenter de les concilier en cas de difficulté.

Peut-on dire qu’il existe des clauses «inacceptables»?

Un certain nombre de clauses sont interdites ou réputées non écrites, elles ne produiront aucun effet. Il en est ainsi des clauses léonines ou purement potestatives (clauses dont l’efficacité dépend de la seule volonté de celui qui s’oblige). 
Sont également interdites les clauses ayant pour objet ou pour effet d’interdire aux associés d’agir en justice, ou prévoyant qu’ils devront solliciter l’autorisation préalable des dirigeants pour mettre en cause leur responsabilité.
Dans le cas où elles seraient mal encadrées, certaines clauses comportent également un risque de spoliation des associés. Il en est ainsi des clauses d’exclusion.
Ainsi, si une clause prévoit l’exclusion d’un associé pour faute ou comportement contraire àl’intérêt social, qui sera juge d’un tel comportement? Les majoritaires? Les dirigeants? Afin de prévenir les abus, il est conseillé de confier l’appréciation d’une éventuelle faute de l’associé à un tiers indépendant (juge ou arbitre).
Et dans cette hypothèse, quel sera le sort des titres de l’associé exclu? Certains pactes prévoient que l’associé devra céder automatiquement ses titres et qu’en cas de refus, la société pourra ordonner le transfert. 
Pour se défendre, l’associé n’aura d’autre choix que de demander au tribunal la désignation d’un séquestre de ses actions, préservant ses intérêts. C’est le risque d’une clause trop sévère: dégénérer en contentieux dans un contexte où on avait en l’occurrence voulu l’éviter.
Sur un plan général, il est conseillé d’éviter toutes les clauses introduisant un déséquilibre significatif entre les parties. Il faut garder à l’esprit que le pacte est un instrument destiné à éviter les conflits en conciliant les intérêts divergents des actionnaires entre eux et ceux de la société.
 
Olivier Sanviti fondateur et Managing Partner, Head of the Venture d'Aston société d'avocats et avocat aux Barreaux de Paris et Madrid: 

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Olivier-sanvitiIl est difficile de répondre à cette question, cela dépend de la typologie du deal. Certaines clauses peuvent être inacceptables dans un dossier en particulier alors qu’elles peuvent être acceptées dans d’autres. La clause qui est toujours difficile à négocier est celle de bad leaver, elle est parfois vécu comme une épée de Damocles par les dirigeants. Les autres clauses les plus délicates à négocier sont les suivantes :
La clause d’inaliénabilité («lock-up») interdit aux fondateurs de céder leurs actions pendant plusieurs années. Toute la difficulté est, lors des négociations, d’intégrer une clause de respiration. Celle-ci permettra à un fondateur de céder un petit pourcentage de ses titres et ainsi par exemple, pouvoir financer l’achat d’un appartement.
La clause de bad leaver est la clause la plus emblématique. Elle a pour objet d’organiser le rachat des titres détenus par le fondateur, selon un prix de rachat déterminé à l’avance et très fortement décoté, lorsqu’il cesse ses fonctions dans des circonstances fautives. La négociation est parfois très dure, les fondateurs considérant qu’ils ont crée de la valeur avant l’entrée de l’investisseur et que dans l’hypothèse d’une faute commise, leurs titres devraient tout de même être rachetés à une valeur très supérieure à leur valeur nominale. A l’autre extrémité, les VC considéreront que la faute commise par le fondateur doit entrainer un rachat de ses titres à une valeur très faible. Il sera important à ce moment précis de bien définir le type de fautes commises.
Il est également recommander de négocier une clause de good leaver dans l’hypothèse d’un départ autorisé, par exemple pour cause de maladie.
La clause de liquidation préférentielle («preferred shares») permet d’assurer à l’investisseur une valorisation majorée de sa participation, tandis que celle des fondateurs sera réduite. Si cette clause est intégrer par le fonds d’investissement, il est très important de se faire accompagner par un avocat afin de la négocier au mieux, les pièges étant nombreux et les effets de seuils, parfois important.
Au-delà des mauvaises clauses, les associés du pacte doivent aussi connaître des clauses d'assurances peu connues des entrepreneurs et qu’il faut connaître.
 
 

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jeremy-Dahan-Assur'UpJeremy Dahan, chargé de clientèle chez Assur'Up, un courtier d'assurances spécialiste des jeunes entreprises innovantes: Pour éviter les mauvaises surprises, l'assurance «malveillance informatique» est recommandée: Depuis peu, certains investisseurs imposent cette assurance aux start-up ayant un site Internet ou une application mobile afin de palier à un acte de malveillance, de sabotage, de panne interne etc… qui pourrait nuire à l’activité et à l’image.
Nous retrouvons des obligations d’assurances très différentes selon le type d’actionnariat et le montant de la levée (parfois aucune obligation pour des levées inférieures à 500 000 euros).
En résumé, si je devais investir dans une start-up et ce quelque soit le montant, j’imposerai ces différents points de couvertures pour protéger mon investissement ainsi que les dirigeants.
 
Lire aussi: Pacte d’actionnaires: les clauses de base à connaître


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Pacte d’actionnaires: les clauses de base à connaître.

Une série pour tout savoir sur le pacte (1/2)

Par | le 8 décembre 2015 | 
Le pacte d'associés, signé en même temps que le dépôt des statuts de l'entreprise, réserve parfois quelques surprises. La mission du pacte est de compléter les statuts, en précisant les principes de gouvernance de la société et les règles entre les associés. Le pacte est donc une étape complexe pour la jeune entreprise.
Pour rappel, le pacte d'associés est le document juridique qui organise les relations entre les associés d’une société à responsabilité limitée (SARL). Il a pour synonyme le pacte d'actionnaires qui concerne les membres d'une société anonyme (SA). Les clauses y sont similaires, seule la forme sociale de l'entreprise diffère.
Frenchweb propose une série de points de vue d'avocats pour venir l'éclairer. Dans cette première partie, Baptiste Robelin, avocat au barreau de Paris, co-fondateur d'Adopte un CTO et Olivier Sanviti, fondateur et Managing Partner, Head of the Venture d'Aston société d'avocats et Jérémy Dahan (AssurUp), livrent les clauses fondamentales à connaître. 

FrenchWeb: Quelles sont les clauses les plus importantes du pacte d'associés?


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Baptiste-Robelin-Adopte-un-CTOBaptiste Robelin, avocat au barreau de Paris, co-fondateur d'Adopte un CTO: Le pacte d'associés offre plusieurs avantages par rapport aux statuts: durée limitée des engagements souscrits, nombre défini d’associés engagés, discrétion (le pacte n’est pas publié), possibilité de révision sans passer par les formalités du greffe, et mise en place de clauses sur mesure qui ne seraient pas permises dans des statuts. C’est un outil de cohésion qui permet, s’il est bien pensé, de concilier les intérêts des actionnaires et de prévoir l’avenir de la société.  Parmi les clauses les plus courantes, on trouve notamment :
  • celles fixant les modes de désignation des dirigeants et leur rémunération ; 
  • celles déterminant les règles de distribution des dividendes et la politique d’investissement ;
  • les clauses relatives à l’actionnariat et aux modalités d’entrée et de sortie dans la société ;
  • les clauses relatives aux droits de vote.
Les clauses portant sur la désignation des dirigeants permettent de définir les conditions d'accès aux fonctions gouvernantes, d’instituer des organes de contrôle et de fixer les modalités de rémunérations des mandataires sociaux. 
Les règles de distribution des dividendes offrent une garantie financière aux actionnaires, en leur assurant un certain pourcentage de bénéfices. Il est conseillé de concilier les intérêts des associés avec ceux de la société, en intégrant également des clauses relatives à la politique d’investissement de la société. 
Les clauses relatives à l’actionnariat et aux modalités d’entrée et de sortie des actionnaires offrent de nombreuses possibilités, à définir selon les besoins des associés. À titre d’exemple :
  • un droit de préemption destiné à prévenir l'entrée d'un actionnaire externe ;
  • une clause de sortie conjointe par laquelle l'actionnaire majoritaire s'engage, en cas de cession, à garantir les mêmes conditions aux autres actionnaires souhaitant se désengager ;
  • une clause dite «buy or sell», obligeant un actionnaire à acheter l'ensemble des parts des autres signataires ou à vendre les siennes s'il ne peut procéder à l'achat (en fixant le prix de cession) ;
  • ou encore une clause d'antidilution, offrant la possibilité à un associé de conserver sa quote-part dans la société à l'occasion d'une ouverture du capital.
Les clauses relatives aux droits de vote ont un intérêt évident, puisqu’elles ne peuvent figurer dans des statuts. On peut ainsi prévoir un renoncement temporaire au droit de vote d’un associé, ou encore son engagement à voter d’une certaine façon.
On trouve également les engagements de non-concurrence pris par les associés à l’égard de la société. Attention aux clauses de non-concurrence concernant des associés salariés qui, pour être valables, doivent être encadrées et comporter une contrepartie financière.
Enfin, à côté des clauses concernant la société proprement dite, on trouve les clauses liées au pacte lui-même, comme celles relatives à sa durée, définie ou indéfinie, obligations éventuelles de renégociation, aux possibilités d’opposer le pacte aux nouveaux actionnaires, ou encore aux modalités de gestion des litiges: arbitrage, tribunal et éventuelles procédures amiables.
Olivier Sanviti, fondateur et Managing Partner, Head of the Venture d'Aston société d'avocats

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Olivier SANVITIIl existe deux types principaux de clauses clés :
  • celles relatives aux aspects décisionnels, autorisations préalables, information renforcée, véto, répartition des sièges ;
 
  • celles relatives à l’actionnariat : inaliénabilité, préemption, agrément, relution, Tag along (cession conjointe), Drag along (cession forcée), good leaver, bad leaver. 
En règle générale, la clause de liquidation ou cession préférentielle est assez peu connue des entrepreneurs. Les conséquences de cette clause peuvent être parfois dramatiques… 
 
Au-delà des clauses, les associés du pacte doivent aussi connaître certaines garanties à prendre en matière d'assurance.

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Jeremy DahanJeremy Dahan, chargé de clientèle chez Assur'Up, un courtier d'assurances spécialisé sur les jeunes entreprises innovantes: Trois assurances s'avèrent essentielles dans la constitution du pacte. La première: la Garantie Hommes-Clés qui permet d’assurer les personnes considérées comme «Clé» au sein d’une société. 
L’entreprise souscrit un capital X (généralement égal au montant de la levée de fonds) auprès d’une compagnie d’assurance sur la tête d’un homme-clé. En cas de décès ou d’invalidité suite à un accident ou une maladie la société perçevra le capital souscrit. Celui-ci sert généralement à la recherche d’une nouvelle personne, il permet de proposer des welcome bonus au nouvel homme-clé, ou tout simplement de gérer la communication de crise de la société. 
La Responsabilité Civile des Dirigeants et Mandataires Sociaux : Elle protège le dirigeant des conséquences pécuniaires dont il est responsable en cas de faute de gestion. Cette assurance couvre les dommages et intérêts dus aux tiers lésés (les actionnaires principalement mais aussi les créanciers, les dirigeants entre eux, les autorités de contrôle et de tutelle, etc.) ainsi que les frais de défense au civil comme au pénal.
Et la Responsabilité Civile Professionnelle : Elle permet d’assurer la sécurité d’une société dans le cadre de son activité pour des dommages causés à autrui (clients, fournisseurs, partenaires etc.)
 

A suivre, les pièges à éviter dans le pacte d'actionnaires. 


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Capture d'écran: http://www.frenchweb.fr/actualite