lundi 25 janvier 2016

Twitter dans la tourmente après le départ de la moitié de sa direction




Nicolas Rauline / Journaliste |

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre cadres dirigeants sont partis, révélant de nouvelles dissensions.

Après ses r écents déboires en Bourse – le cours a perdu un tiers de sa valeur depuis le début de l’année -, Twitter ne pensait pas pouvoir tomber plus bas. Mais la vague de départs officialisée ce lundi par Jack Dorsey place la société dans une situation encore plus délicate. Le patron et co-fondateur de Twitter a préféré prendre les devants et annoncer ces quatre départs, soit presque la moitié de l’équipe de direction, alors que la presse américaine en faisait état dès ce week-end et que l’officialisation ne devait avoir lieu que dans le courant de la semaine. « Je suis triste de devoir annoncer qu’Alex Roetter, Skip Schipper, Katie Stanton et Kevin Weil ont choisi de quitter l’entreprise », a-t-il déclaré sur Twitter, avant de rendre hommage à leur travail et leurs qualités.
Alex Roetter, vice-président ingénierie, et Kevin Weil, vice-président produit, avaient largement contribué à l’élaboration du modèle économique de Twitter depuis cinq ans, et à la construction des produits publicitaires. Mais, selon le site Recode.net, le rôle du second avait été restreint depuis la vague de licenciements d’octobre et la reprise en main par Jack Dorsey... devenu de facto le responsable produit. La situation ne semblait donc plus vraiment tenable pour celui qui bénéficie par ailleurs d’une excellente réputation dans la Silicon Valley.

Nouveaux changements ?

Katie Stanton est, elle aussi, très bien vue parmi les géants du Net. Elle a d’ailleurs déjà travaillé pour Google et Yahoo. La presse américaine croit même savoir qu’elle ne devrait pas rester longtemps sans employeur. Installée un temps à Paris, elle a été classée à plusieurs reprises parmi les 100 femmes les plus influentes au monde par le magazine « Forbes ». Elle s’occupait chez Twitter des médias, avec l’objectif de renforcer les contenus sur la plate-forme. Skip Schipper était, lui, en charge des ressources humaines. Un cinquième départ a été enregistré, quelques heures après les quatre premiers : celui de Jason Toff, responsable de l’application vidéo Vine.
Ces annonces interviennent alors que l’ensemble de la direction de Twitter doit se réunir, cette semaine, au siège de San Francisco. A cette occasion, Jack Dorsey pourrait annoncer l’arrivée de nouveaux cadres. Par ailleurs, des rumeurs font état d’un renouvellement du conseil d’administration, qui pourrait intervenir après la publication des résultats trimestriels, le 10 février prochain. Reste à savoir si cela suffira à calmer l’impatience des marchés, qui n’se semblent toujours pas rassurés par les perspectives de la société. Le tout sur fond de rumeurs de rachat... 



En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021646163376-twitter-dans-la-tourmente-apres-le-depart-de-la-moitie-de-sa-direction-1195027.php?U5YQ2qwaxEjiVL7O.99#xtor=RSS-38

Capture d'écran: http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias

Entrepreneur ou salarié, lequel trime le plus?

Par Hervé Kabla, directeur général de be angels.


En France, on aime se plaindre, c’est connu. C’est même, à y réfléchir de plus près, un sport national. Tout le monde se plaint, les petits parce qu’ils sont petits et les grands parce qu’ils sont grands ; les chômeurs parce qu’il sont au chômage et les travailleurs parce qu’ils pensent travailler trop; les jeunes parce qu’ils sont trop jeunes et les vieux parce qu’ils sont trop vieux. On est tous mécontents de notre sort, et nous considérons tous que l’herbe est plus verte ailleurs (et maintenant que j’ai lu «Thinking fast and low» , je peux même vous dire que ça fait partie du caractère humain).
Alors quand un ministre prétend que la vie d’un entrepreneur est plus dure que celle d’un salarié, il n’est pas étonnant de voir le débat enflammer la toile.
A tort ou à raison?

C’est dur, la vie d’un salarié

Je peux vous le dire, oui, c’est dur. C’est dur parce qu’avec le temps, la lassitude vient, et que psychologiquement, c’est difficile à vivre. C’est dur parce qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut. C’est dur, parce qu’on a parfois un petit chef au-dessus de soi qui nous pourrit la vie (vous le reconnaissez?…). C’est dur, parce que les collègues nous font suer, parce que les trajets dans les embouteillages ou les transports en commun, c’est long, parce qu’on n’est jamais maître de son destin ni de son temps, parce qu’on se fait piquer les projets intéressants, parce qu’on est mal payé, parce que parfois le travail est physiquement difficile, parce que … (ajoutez ce que vous voulez). Bref, c’est dur, je le reconnais, j’ai été salarié pendant 18 ans.
Et puis un jour j’ai créé ma boîte. Croyez-vous que ma vie est devenue plus douce pour autant?

C’est dur, la vie d’un entrepreneur

Contrairement à ce que vous pouvez croire, c’est dur d’être entrepreneur, et largement plus dur que d’être salarié. C’est dur, parce qu’au début, vous êtes seul(e). Que le démarrage prend du temps. Que vous n’arrivez pas à vous payer. Que vous vous mettez à douter. Que vous n’avez pas de back-up, pas d’indemnités de chômage, pas de filet. C’est dur, parce que votre famille compte sur vous, et se demande si vous ne devriez pas redevenir employé. C’est dur, parce que vous passez 80, 90 heures par semaine à bosser. Que vous vous couchez en pensant aux problèmes non résolus la veille, et vous vous réveillez avec ceux à résoudre le matin même.
C’est dur, parce que quand ça démarre, vous vous retrouvez à faire le commercial, le manager, le consultant, le comptable, et même le responsable des moyens généraux. C’est dur, parce que les salariés ne sont pas toujours motivés, pas toujours stables, pas toujours fidèles, pas toujours talentueux (mais c’est vous qui les avez recrutés, et vous devez leur faire confiance). Parce qu’à leurs yeux vous n’êtes qu’un patron (même si vous avez été salarié pendant plus longtemps qu’eux), et que patron, ça rime avec c…
C’est dur parce que vous portez le risque de votre affaire, de votre entreprise. C’est dur parce que le salaire d’un chef d’entreprise, ce n’est ni celui d’un trader, ni celui d’un patron du CAC 40. C’est dur parce que vous connaissez les deux côtés du fleuve, mais que personne ne vous croit quand vous dites que c’est dur. C’est dur parce que même quand vous réussissez à vous développer, vous n’êtes pas à l’abri d’une catastrophe et de tout perdre. C’est dur parce que vos choix sont décisifs, qu’on vous les reprochera s’ils sont mauvais, et que personne ne reconnaîtra votre talent s’ils s’avèrent judicieux.
Oui, je peux vous le dire, c’est dur d’être entrepreneur.

Mais alors, d’où vient l’erreur?

L’erreur vient du fait que dans l’imaginaire des gens, entrepreneur = patron d’une entreprise du CAC. J’ai même entendu, hier, sur France Infos, un journaliste parler des entrepreneurs du CAC ! Belle manipulation intellectuelle: en quoi Stéphane Richard ou Alexandre Ricard sont-ils des entrepreneurs? Ont-ils créé les sociétés qu’ils dirigent? Absolument pas. Ils ne sont pas plus entrepreneurs que je ne suis trompettiste.
Des entrepreneurs, des vrais, j’en ai croisé, et j’en croise souvent. Des gens accessible, bosseurs, qui se donnent à fond pour leur boîte. Et dont la vie est loin d’être la sinécure que vous pourriez imaginer.
Alors, entre l’entrepreneur et le salarié, lequel trime le plus? Tout est une question de perception et de choix de vie. On peut se donner à fond dans les deux cas, ou bien décider de lever le pied dans les deux cas, mais les conséquences ne sont pas les mêmes: je connais peu d’entreprises dans lesquelles le ou les fondateurs ne se soient pas impliqués à 200%.
Et si jamais certains d’entre vous, salariés de leur boîte, pensent que j’ai tort, et bien je les invite à se lancer et à créer leur affaire. On reparlera de ce sujet deux ans plus tard…
  • A propos

image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/01/herve-kabla.jpg
herve-kablaHervé Kabla, directeur général de be angels et co-fondateur de Media Aces  
 
 

Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits


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Musiques et marques : les tendances 2016

Image actu

Quels sont les styles musicaux plébiscités par les annonceurs ? Qu’allons-nous entendre en 2016 ? Décryptage des dernières évolutions des tendances musicales dans la communication des marques.

La nouvelle vague électro déferle sur la pub


Après une utilisation outrancière du dubstep pendant quelques années, notamment dans le secteur automobile et les nouvelles technologies, place aujourd’hui à une nouvelle génération de jeunes producteurs majoritairement française. Loin du côté purement clubbing, cette nouvelle génération d’artistes propose une musique électronique qui met en avant les notions de modernité et d’élégance tout en évoquant douceur et d’évasion.

Avec leurs inspirations multiples puisées dans les genres world, lounge voire dubstep, leur sens de la mélodie et une maitrise technique certaine, ces artistes « new wave » tels que Bonobo, Fakear, Superpoze, Disclosure ou Darius séduisent de plus en plus les publicitaires et les marques.

Marques & artistes référents :http://www.influencia.net/fr/actualites

Lacoste – « You & Me » Disclosure (Flume Remix)



Pub Printemps du cinéma – « Neptune » Fakear




Darius – Inès de la Fressange – Citroën 




Les + : Si ce style met en exergue les notions de plaisir et d’évasion plébiscitées par les consommateurs, il est également parfaitement adapté aux films publicitaires qui exigent intensité et émotion.

Les - : Comme tout mouvement récent surexploité un temps (french touch 1.0, puis 2.0, dubstep, etc…), le risque d’une lassitude rapide est très présent et les films intégrant ce types de bandes-son feront bientôt « so 2015 ! »


Le rock garage – dirty & psychédélique


Prenant le contrepied d’un ultra-positivisme ambiant et un trop plein de « happy music », la tendance « rock garage » s’impose dans certains secteur, affirmant ainsi son caractère rebelle et désinvolte. Des riffs de guitares puissants et assez sombres, des instrumentations dirty, des voix plaintives ou torturées sont autant d’éléments qui caractérisent cet univers singulier qui s’étend du rock garage à l’électro-pop.


Marques & artistes référents :

YSL – « La nuit de l’homme » – Thomas Azier « Red Eyes »




Dior «  Sauvage » : musique originale de Ry Cooder, interprétée par Johnny Deep




YSL – Black opium : « Jungle » Emma Louise




Azzaro pour Homme : « Spread your Love » Black Rebel Motorcycle Club




Les + : Un style positionnant (rebelle, inaccessible, alternatif…) et des codes sonores très utilisés par les marques de luxe pour leur aspect underground

Les - : Il arrive parfois que cet univers soit mis en avant de façon « gratuite » sans  qu’il ne fasse forcément partie du patrimoine génétique de la marque ou du produit.


Le retro-vintage revisité 


Avec l’avènement du mouvement hipster, le style rétro vintage, notamment initié en publicité par Fiat et Parov Stelar dans le spot « Autoportrait » a semble-t-il inspiré plus d’une marque en jouant sur l’alliance de mélodies rétro et de sons modernes remixés. On ne compte plus le nombre de synchronisations récentes des titres de C2C, Caravane Palace, Parov Stelar

Le + : Un style optimiste, rythmé, qui surfe sur la vague néo-rétro, désormais devenue incontournable.

Le – : La scène retro-vintage, bien que très active, reste assez étroite et les marques se tournent toujours vers les mêmes artistes. Attention également à ne pas tomber dans une nostalgite aïgue du « c’était mieux avant ».

Marques & artistes référents :

Mon Chéri – « Sensation » Caro Emerald - « Liquid Lunch »





Very Irresistible Givenchy - The Swiss




Gifi – Campagne 2015 - "Swing For Jess" de Steeve Laffont Quartet





Gageons que l’electro-swing va progressivement laisser la place à une nouvelle vague électro puisant dans la musique world music. Après le succès planétaire du titre « Lean On » de Major Lazer, un nouveau sous-genre « d’electro dance-hall » mêlant beats électro et chansons traditionnelles débarque sur nos écrans pubs. A surveiller de près dans les prochains mois, ce mouvement a déjà séduit de grandes marques :

Grazia - Ibeyi, « Yanira »




Kenzo « Totem » – The Do




Sosh – Jain « Makeba »





Le mouvement indie-pop continue sur sa lancée


Qu’elle soit teintée de folk, d’électro ou bien encore de rock, la vague indie-pop a encore de beaux jours devant elle. En effet, les marques continuent de choisir massivement des dignes représentants du mouvement « alternatif » : First Aid KitThe DøAsgeir… des airs de liberté, de créativité et d’indépendance (que l’on a souvent envie de reprendre en chœur à l’image du célèbre « Ho Hey » du groupe The Lumineers et synchronisé sur les campagnes Nescafé). Ou quand l’alternatif devient mainstream…

Les + : Un univers musical qui plaît toujours autant aux consommateurs et est souvent la raison première de l’appréciation du spot publicitaire promettant ainsi au groupe en question une notoriété grand public assurée.

Les - : Un choix qui peut paraître ‘rassurant’ pour les annonceurs et en même temps assez opportuniste sans pour autant correspondre au code génétique de la marque ou du produit.


Marques & artistes référents :


Jeep Renegade – X Ambassadors – « Renegades »




Renault Kadjar – First Aid Kit « My silver Lining »




Vichy – Neovadiol Kiss Hollow Coves – Titre : « The Woods »




Caisse d’Epargne – The Do « Sparks »




Génération remix


Faire du neuf avec du vieux, c’est possible ! Un nombre croissant de marques utilisent des titres existants totalement re-pensés ou réinterprétés au service de leur communication. Que ce soit pour apporter une caution avec un classique du genre en lui apportant une certaine modernité ou nous replonger dans nos souvenirs, les reprises et remix se sont considérablement multipliés ces dernières années.


Marques & artistes référents :

Dacia Duster – Queen




Vichy Célestins – « Le Tourbillon de la vie »




Cartier : remix éléctro du « Le tourbillon de la vie »




Lipton – Remix classique, la Danse des Petits cygnes




Remix de La Marseillaise – Sound Design – Toyota Yaris




Les + : Reprendre des codes musicaux qui parlent déjà au consommateur et se les approprier au service du discours de la marque. Favorise l’émergence d’un spot parmi les autres en faisant instantanément appel à notre inconscient collectif, très efficace pour un lancement de marque ou de produit par exemple.

Les - : Un risque important de cannibalisation de la marque au profit du titre original et de ce qu’il évoque au consommateur. Des coûts très élevés pour l’acquisition des droits.

Aurélien Sooukian
Supervision musicale, identités et signatures sonores, spots radio, musiques de pubs, événements… Ce passionné supervise les projets sonores qui lui sont confiés en apportant sa double expertise marketing et créative aux marques (ADEME, Bonobo, HEC, Histoire d’Or, Groupe Malakoff-Médéric, Solvay, YSL…) et aux agences de communication.

Twitter : @sooukian


Aude Stochmal
Elle est en charge du planning stratégique de By Music. Sa passion pour la communication et sa connaissance du digital, associés à une solide culture musicale et la pratique de plusieurs instruments, lui permettent de répondre avec exigence aux briefs confiés à l’agence. Investie, elle anime également le réseau des jeunes communicants de Communication & Entreprise.

Capture d'écran: http://www.influencia.net/fr/actualites
 

Le service d’intelligence artificielle JAM lève 1 M€ auprès d’ISAI

22 janvier 2016 à 12h17 http://www.fusacq.com/buzz

Moins d’un an après sa création, Jam, l’intelligence artificielle par SMS au service des étudiants, annonce une levée de fonds de 1 million d’euros. L’opération a été réalisée via le fonds de capital risque ISAI (Seed Club) et a mobilisé 11 investisseurs aux côtés des actionnaires historiques l'Ange Basile (BA de Sciences Po), André et Arnaud St-Mleux, Mandarina Consulting et Patrick Benoît (ancien VP chez Cap Gemini). Cette levée de fonds va permettre à Jam d’accélérer son développement et de doubler l’effectif actuel de l’équipe dans les prochains mois.

A l’instar de Facebook, qui a d’abord été testé par les étudiants de Harvard avant de devenir le 1er réseau social mondial, Jam présente des indices de développement spectaculaires. Initiéauprès des étudiants de grandes écoles françaises, comme Sciences Po, durant les premiers mois de sa création, Jam entend devenir le service d’assistance àintelligence artificielle numéro 1 pour les étudiants.

Qu’est-ce que Jam ?https://hellojam.fr/

Capture d'écran: https://hellojam.fr/


Véritable partenaire et ami, Jam est un service qui répond à toutes les demandes des étudiants par SMS: bons plans, meilleurs restaurants, recherches de stages, ou même problèmes de cœur…« Jam, comment faire pour toucher l’aide au logement? »L’étudiant envoie sa question et entame dès lors une conversation avec Jam, qui lui répond au mieux et dans un délai très court. Jam apprend à connaître l’étudiant, et s’adapte aux autres modes de communication qu’il utilise pour être toujours accessible: en plus du SMS, le service fonctionne via Facebook Messenger, et bientôt via Twitter et WhatsApp. Aujourd’hui présent dans un millier d’établissements français, ce nouveau service d’assistance par SMS connaît une croissance fulgurante auprès des étudiants: sa fréquentation est en effet passée de 3 000 à 25 000 utilisateurs en à peine 4 mois, avec en moyenne 3000 à6000 messages échangés par jour, soit plus de 500 000 messages échangés depuis le lancement, avec une surreprésentation des grandes écoles et universités prestigieuses.

Jam compte actuellement plus de 40 partenaires et aggrégateurs qui enrichissent le service et bénéficient de ce nouveau canal privilégié, tels que Airbnb, Blablacar, Uber, Deliveroo, la CNAV, Engie, Solucom…

Ce sont des investisseurs de renom qui ont choisi de contribuer au financement du projet: des entrepreneurs confirmés comme Cyril Vermeulen, co-fondateur deAuFeminin.com, ou encore PierreKosciusko-Morizet et PierreKrings, co-fondateurs de PriceMinister, Quentin de Metz, Arthur Waller et Tancrède Besnard, trois des co-fondateurs de PriceMatch, PierreValade, co-fondateur et CEO de Sunriseainsi qu’Yves Grandmontagne, Ancien DRH chez Microsoft; les Business Angels Jean-Claude Boulet, ancien président-fondateur de BDDP (devenu TBWA) et Olivier Dousset et François Diéval, président et directeur de la société d'investissement Compagnie d'Anjou ainsi que les serial entrepreneurs Didier Kuhn (au board de Blablacar) et Jean-Philippe Couturier.

Pour Marjolaine Grondin, co-fondatrice de Jam, « L’ambition de Jam pour 2016 est claire : accélérer notre développement auprès de la population étudiante et créer pour eux la meilleure intelligence artificielle : l’objectif est de traiter 80% des requêtes grâce à cette IA. »

Pour Cyril Vermeulen, co-fondateur de AuFeminin.com: « En mixant son intelligence artificielle et l'incroyable intelligence humaine de ses fondateurs, JAM est en train de devenir un véritable phénomène dans le monde étudiant ! ».

Selon Pierre Kosciusko-Morizet, co-fondateur de PriceMinister, « L'une des grandes forces de Jam est d'avoir su rendre humaine et accessible l'intelligence artificielle, qui sera l'un des grands enjeux de demain ».

Pierre Valade, co-fondateur et CEO de Sunrise: « J'ai été impressionné par la croissance de Jam, et la qualité du service qu'il propose aux étudiants. C'est le meilleur ami qui connaît toujours les bons plans que j'aurais voulu avoir quand j'étais à l'école ».

Arthur Waller, co-fondateur de PriceMatch: « J'ai été impressionné par la croissance rapide du nombre d'utilisateurs de Jam et par la motivation et le focus des fondateurs. L'intelligence artificielle va révolutionner la manière dont les utilisateurs cherchent une information et Jam sera un acteur de cette révolution. »

Source : Communiqué de presse http://www.fusacq.com/buzz
Capture d'écran: http://www.fusacq.com/buzz/


Toute l'actualité de : - BLACKBIRD (JAM)
BLACKBIRD, société par actions simplifiée est en activité depuis 3 ans.
Implantée à PARIS 10 (75010), elle est spécialisée dans le secteur d'activité du conseil en systèmes et logiciels informatiques.
Sur l'année 2013 elle réalise un chiffre d'affaires de 300,00 €.
Societe.com recense 1 établissement actif et 3 événements notables depuis un an.
Marjolaine GRONDIN, est président de la société BLACKBIRD.

Read more at http://www.societe.com/societe/blackbird-750286874.html#4IlgbBVZH8zUjhKt.99
Les investisseurs et experts de l'opération
Investisseur : - ISAI (18)

La nouvelle égérie de LVMH n'existe pas


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En remplaçant ses traditionnelles mannequins maigrichonnes par l’héroïne d’un jeu vidéo iconique, la campagne Series 4 de Louis Vuitton surprend. 

Depuis deux semaines le landerneau de la pop-culture débat de l’héritage artistique et sociétal de David Bowie, icône avant-gardiste qui en plus d’assumer publiquement sa bisexualité a fait sortir l’androgynie du placard à tabous. C’était il y quarante ans. Au moment où Ziggy Stardust s’apprêtait à mourir une deuxième fois, début janvier, Louis Vuitton lui rendait le plus beau des hommages : engager un jeune adolescent androgyne de 17 ans, Jaden Smith, comme égérie publicitaire pour sa ligne de vêtements… féminins. Deux semaines plus tard, le directeur créatif de la maison de maroquinerie et de prêt-à-porter, Nicolas Ghesquière, va encore plus loin dans le cassage de codes en choisissant comme modèle un personnage de jeu vidéo.

Et oui, le gaming des geeks plus sensible aux codes html qu’à ceux de la sape peut prêter une de ses vedettes au parangon de la mode tendance élitiste et à ses yeux snobinarde ! La pub est capable de tout, même donc des mariages les plus étranges. Pour son audacieuse campagne Series 4, Louis Vuitton a osé le toupet : remplacer ses traditionnels porte-manteaux humains par l’héroïne d’un des jeux vidéos les plus populaires de la planète, Final Fantasy.

Mise en scène dans un le troisième film de la campagne de promotion de la collection printemps-été 2016, Lightning « repousse l’idée de l’héroïne au-delà des frontières classiques. Il est donc logique que la Maison Louis Vuitton explore les possibilités infinies du monde virtuel en demandant à ce personnage de fantaisie d’interpréter l’essence d’une héroïne », explique la marque de luxe sur son site web. « Il est clair que l’esthétique virtuelle des jeux vidéos est prédominante dans cette collection. Lightning est le parfait avatar d’une femme héroïque dont les actions sont si courageuses qu’elle devient iconique dans un monde ou les réseaux sociaux et la communication sont imbriqués dans nos vies », décrypte lui Nicolas Ghesquière.
Une preuve de plus qu’en pub virtuel rime avec réel

Pour assoir la justification de mettre en scène la star de la série de jeux vidéos aux 100 millions de fans, Louis Vuitton met en parallèle la question de l’immanence du rêve dans la réalité du monde de demain avec sa faculté « à repousser les limites du virtuel et du réel. » Le pitch s’inscrit dans la ligne directrice de la campagne Series 4, créée pour continuer le dialogue visuel entre plusieurs artistes de l’image, initié depuis Series 1.

« Toujours sous forme de triptyque, ces images se répondent et se complètent dans une narration où l’héroïne est au cœur du sujet et dont Nicolas Ghesquière a voulu explorer les multiples traits de caractère. Juergen Teller, Bruce Weber et Square Enix (Tetsuya Nomura et VW), créateurs japonais de jeux vidéo et de mangas, sont les auteurs de ce dernier chapitre où chacun exprime son point de vue sur ces inspiratrices d’un temps nouveau », décrit Louis Vuitton sur la plate-forme dédiée de la campagne.

Pour le plus grand malheur des plus puristes des puristes de Final Fantasy, Lightning a vendu son âme au diable avec l’accord de son créateur japonais, Square Enix. Dans un communiqué, le développeur met en avant les valeurs communes de Final Fantasy et Louis Vuitton. Il y aurait de quoi en perdre sa console si seulement le pari artistique de Nicolas Ghesquière ne reflétait pas deux réalités publicitaires confortées au fil des coups de buzz : le mélange des genres et le mariage du virtuel avec le réel. Enfin le luxe devient transgressif. Il était temps ! 







Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA