jeudi 18 mai 2017

Mounir Mahjoubi obtient un secrétariat d’État pour le numérique


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Source et capture d'écran: http://www.frenchweb.fr

Mounir Mahjoubi obtient un secrétariat d’État pour le numérique http://www.frenchweb.fr

Par | le 17 mai 2017 |  Emmanuel Macron et son premier Ministre Edouard Philippe ont opté pour un secrétariat d'Etat confié à l'ancien président du Conseil national du numérique CNNum, Mounir Mahjoubi, également candidat aux legislatives dans le 19eme arrondissement.
A la différence des secrétariats d'Etat précédents rattachés à Bercy, il reportera directement au Premier ministre. De quoi probablement lui offir une vision transversale, parmi 18 ministres et trois autres secrétaires d'Etat. Mounir Mahjoubi avait quitté sa fonction de président du CNnum en janvier 2017 pour rejoindre le cabinet de campagne d'Emmanuel Macron.
Mounir Mahjoubi est membre du Parti socialiste, avec lequel il a pris des distances, depuis l'âge de 18 ans, et a fait ses armes dans le syndicalisme au cours de ses divers emplois. Il a démarré sa carrière en tant que technicien Internet au sein du groupe Club Internet entre 2000 et 2007. Côté start-up, il a cofondé le projet «LeBridge», destiné à mettre en relation les investisseurs et les start-up européennes, ainsi que le projet collaboratif «La Ruche qui dit Oui». Il fût, jusqu'à sa nominination au CNNum en janvier 2016, directeur général adjoint de l'agence digitale BETC Digital (groupe Havas).
A 32 ans, il prenait la tête du Conseil national du numérique, sur décision de François Hollande. Mounir Mahjoubi est en effet l’homme derrière la conception et la réalisation du site web de campagne du candidat socialiste de l’époque. Ce trentenaire issu d’une famille originaire du Maroc avait aussi conçu le site Segosphere.net avec Thomas Hollande pour booster la campagne de Ségolène Royal en 2007. 
Il est également candidat aux élections législatives de juin dans le XIXe arrondissement de Paris, face à Jean-Christophe Cambadélis.
Il prend ainsi la suite des chantiers ouverts par Fleur Pellerin avec la French Tech, la loi pour une république numérique d'Axelle Lemaire, puis Christophe Sirugue. Ces derniers secrétaires d'Etat étaient en charge «de l'Industrie, du Numérique et de l'Innovation». Or, pour ce mandat d'Emmanuel Macron, l'innovation se voit rattachée au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, dirigé par Frédérique Vidal, directrice de l'université de Sophia Antipolis depuis 2012. Un choix qui illustre aussi la vision d'Edouard Philippe, qui, en mars dernier, partageait une approche sectorielle du numérique.
 
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