vendredi 13 juillet 2018

Panorama des lois anti-fake news dans le monde#gerardpocquet#pro#https://www.frenchweb.fr

Panorama des lois anti-fake news dans le monde https://www.frenchweb.fr

Paris, 13 juillet 2018 (AFP)

Quelques pays ont adopté ou sont en passe d’adopter des législations pour lutter contre la propagation de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux ou contre les tentatives de désinformation en période électorale. Les nouvelles dispositions sont généralement l’objet de fortes critiques au nom de la défense de la liberté d’expression.

Allemagne

Les députés allemands ont adopté en juin 2017 une loi contre la diffusion sur les réseaux sociaux de propos haineux mais aussi de fausses informations, de propagande terroriste et de pornographie infantile. Les réseaux sociaux comme Facebook risquent dans le cadre de cette loi une amende allant jusqu’à 50 millions d’euros et leurs dirigeants peuvent écoper d’amendes individuelles de 5 millions d’euros s’ils n’obtempèrent pas en cas de demande de retrait de contenus. Les détracteurs de la loi, à gauche comme à droite, dénoncent un texte liberticide qui aboutit à restreindre la liberté d’expression et à confier aux géants de l’internet le rôle de censeur.

France

Deux propositions de loi controversées contre « la manipulation de l’information » en période électorale sont actuellement en discussion au Parlement. Elles visent à permettre à un candidat ou parti de saisir la justice pour faire cesser la diffusion de « fausses informations » durant les trois mois précédant un scrutin national. Le texte voulu par Emmanuel Macron cherche en particulier à contrer « les tentatives de déstabilisation, notamment de l’extérieur » par « la diffusion virale de fausses informations ». Des députés de l’opposition et les principales organisations de journalistes se sont élevés contre le projet qu’ils jugent inutile ou dangereux pour la liberté d’expression. Les tentatives pour définir ce qu’est une fausse information ont également attisé les critiques.

Brésil

Le pays ne dispose pas de législation spécifique sur les fake news, mais pas moins de 14 projets de loi sont actuellement à l’étude sur le thème, un au Sénat et 13 à la Chambre des députés. Celui du Sénat prévoit des peines pouvant aller jusque trois ans de prison pour toute diffusion sur internet de fausses informations « relatives à la santé, la sécurité, l’économie nationale, le processus électoral ou tout autre sujet d’intérêt public ». Alors que l’élection présidentielle doit se tenir en octobre, 10 des 35 partis politiques brésiliens ont signé en juin avec la haute instance en charge des élections, le Tribunal supérieur électoral, un accord pour combattre « la dissémination de fausses informations ».

Malaisie

Le parlement malaisien a approuvé en avril 2018 une loi contre les fake news punissant la propagation d’informations « partiellement ou totalement fausses » de peines allant jusqu’à six ans d’emprisonnement et 130 000 dollars d’amende. L’opposition, qui avait à l’époque critiqué la mesure comme une nouveau moyen de censure politique, a remporté les élections de mai. Issu de ses rangs, le nouveau Premier ministre, Mahathir Mohamad, a causé la stupeur en indiquant qu’il conserverait cette loi avant de faire marche arrière et d’assurer qu’elle serait supprimée.

Kenya

Une loi promulguée en mai par le président kényan Uhuru Kenyatta qui vise la cybercriminalité entend aussi prévenir la propagation des fake news. Un des articles prévoit une amende de 50 000 dollars (42 000 euros) et/ou deux ans de prison pour la publication de « données fausses, trompeuses ou fictives ». Selon Article 19, organisation de défense de la liberté de la presse basée à Londres, plusieurs dispositions de cette loi ont toutefois été suspendues fin mai par la Haute cour du Kenya en attendant de statuer sur un recours déposé par l’association des blogueurs du Kenya. Les défenseurs de la liberté d’expression dénoncent un environnement de plus en plus hostile pour les journalistes depuis la dernière campagne électorale et réélection en octobre 2017 de M. Kenyatta.

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Le véritable 'Loup de Wall Street' dit que la valeur du bitcoin est basée sur 'la théorie du plus imbécile' Capital.fr, Gregory RAYMOND 12 Juil 2018, 08:12 Économie 1 911 facebook twitter linkedin google+ email Paramount Pictures / Metropolitan Film Export Quand il s'agit de repérer une arnaque, Jordan Belfort est imbattable, paraît-il. Il faut dire que cet ancien courtier a été condamné en 1999 à deux ans de prison pour s'être enrichi sur le dos de ses propres clients. Celui qui a inspiré le personnage du "Loup de Wall Street" joué par Leonardo DiCaprio, ne manque ainsi pas une occasion de s'en prendre au Bitcoin. Après avoir qualifié en octobre les levées de fonds en cryptomonnaies "de plus grosse arnaque de l'histoire", il a déclaré fin juin dans une vidéo publiée sur YouTube que sa valeur était uniquement basée sur la "théorie du plus imbécile". C'est-à-dire que la progression du cours s'expliquerait par le fait qu'il y a toujours quelqu’un de plus stupide pour payer plus cher. "Je connais ça mieux que quiconque dans le monde, je n'en suis pas fier mais c'est la vérité", souligne Jordan Belfort. "Le Bitcoin n'a pas de valeur fondamentale, l'ensemble du modèle est bâti sur la prochaine personne susceptible d'en acheter et la suivante", rajoute-t-il. Jordan Belfort poursuit: "Vendez tout si vous ne voulez pas perdre tout votre argent, il y a de fortes chances qu'un krach se produise. Et quand ça s'effondre vraiment, vous ne pouvez plus revendre vos actifs car il n’y a plus de liquidité sur le marché." Ce constat cinglant est à ranger dans la même catégorie que les déclarations du milliardaire Warren Buffett en mai dernier. Selon lui, le nitcoin est "de la mort-au-rat au carré" et la hausse de la crypto-monnaie repose avant tout sur des fantasmes. "Cela alimente la hausse du cours, cela attire de nouveaux acheteurs. Si vous n'y comprenez rien, vous êtes d'autant plus enthousiaste. Les gens aiment spéculer, ils aiment parier." >> À lire aussi - Cours du Bitcoin : comment savoir si le plus dur est passé ? Valeur fondamentale Le débat sur la valeur fondamentale du Bitcoin agite de nombreuses communautés et n’a jamais été réellement tranché. A Capital, l’économiste Alexandre Delaigue explique qu'"elle est égale à zéro et que son cours est uniquement alimentée par des investisseurs qui n’en achètent que pour les revendre plus cher." Une interprétation qu'il réserve également à l'or ("la plus grosse bulle de l’histoire") à un détail près: si l'or perd sa valeur, on peut quand même s'en servir pour faire des bijoux. Si demain le Bitcoin tombe à zéro, on ne lui trouvera pas d'autre utilité. D’autres rappellent que sa fonction est de réaliser des paiements sans l'intervention d’un tiers de confiance. La valeur fondamentale du Bitcoin (ou plutôt de son protocole) est ainsi profondément liée à la confiance que les citoyens confèrent dans leurs institutions financières. À Chypre, par exemple, de nombreux épargnants se sont tournés vers la crypto-monnaie pour contourner le contrôle des capitaux en vigueur pendant la crise économique entre 2013 et 2015. >> À lire aussi - Plongée au coeur de BitConnect, l’un des plus grand scandales de l’histoire des cryptomonnaies >> À lire aussi - Une solution clé en main pour aider les grandes entreprises à acquérir des crypto-monnaies Vous avez apprécié cet article ? Likez Business Insider France sur Facebook ! Lire aussi : Voici les 9 plus gros piratages de plateformes de crypto-monnaies — à ce jour#gerardpocquet#pro#

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Capture d'écran et source: http://www.businessinsider.fr
Paramount Pictures / Metropolitan Film Export 

Quand il s'agit de repérer une arnaque, Jordan Belfort est imbattable, paraît-il.
Il faut dire que cet ancien courtier a été condamné en 1999 à deux ans de prison pour s'être enrichi sur le dos de ses propres clients. Celui qui a inspiré le personnage du "Loup de Wall Street" joué par Leonardo DiCaprio, ne manque ainsi pas une occasion de s'en prendre au Bitcoin.
Après avoir qualifié en octobre les levées de fonds en cryptomonnaies "de plus grosse arnaque de l'histoire", il a déclaré fin juin dans une vidéo publiée sur YouTube que sa valeur était uniquement basée sur la "théorie du plus imbécile". C'est-à-dire que la progression du cours s'expliquerait par le fait qu'il y a toujours quelqu’un de plus stupide pour payer plus cher. "Je connais ça mieux que quiconque dans le monde, je n'en suis pas fier mais c'est la vérité", souligne Jordan Belfort.
"Le Bitcoin n'a pas de valeur fondamentale, l'ensemble du modèle est bâti sur la prochaine personne susceptible d'en acheter et la suivante", rajoute-t-il. Jordan Belfort poursuit:
"Vendez tout si vous ne voulez pas perdre tout votre argent, il y a de fortes chances qu'un krach se produise. Et quand ça s'effondre vraiment, vous ne pouvez plus revendre vos actifs car il n’y a plus de liquidité sur le marché."
Ce constat cinglant est à ranger dans la même catégorie que les déclarations du milliardaire Warren Buffett en mai dernier. Selon lui, le nitcoin est "de la mort-au-rat au carré" et la hausse de la crypto-monnaie repose avant tout sur des fantasmes. "Cela alimente la hausse du cours, cela attire de nouveaux acheteurs. Si vous n'y comprenez rien, vous êtes d'autant plus enthousiaste. Les gens aiment spéculer, ils aiment parier."
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Valeur fondamentale http://www.businessinsider.fr

Le débat sur la valeur fondamentale du Bitcoin agite de nombreuses communautés et n’a jamais été réellement tranché. A Capital, l’économiste Alexandre Delaigue explique qu'"elle est égale à zéro et que son cours est uniquement alimentée par des investisseurs qui n’en achètent que pour les revendre plus cher." Une interprétation qu'il réserve également à l'or ("la plus grosse bulle de l’histoire") à un détail près: si l'or perd sa valeur, on peut quand même s'en servir pour faire des bijoux. Si demain le Bitcoin tombe à zéro, on ne lui trouvera pas d'autre utilité.
D’autres rappellent que sa fonction est de réaliser des paiements sans l'intervention d’un tiers de confiance. La valeur fondamentale du Bitcoin (ou plutôt de son protocole) est ainsi profondément liée à la confiance que les citoyens confèrent dans leurs institutions financières. À Chypre, par exemple, de nombreux épargnants se sont tournés vers la crypto-monnaie pour contourner le contrôle des capitaux en vigueur pendant la crise économique entre 2013 et 2015.
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Lagardère cède MonDocteur à Doctolib et Doctissimo à TF1#gerardpocquet#pro#https://www.frenchweb.fr

Lagardère cède MonDocteur à Doctolib et Doctissimo à TF1 https://www.frenchweb.fr

Avec l'AFP

Doctolib, spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé vient de finaliser le rachat de son concurrent MonDocteur. Doctissimo était entré au capital de la startup mondocteur.fr pour 2,4 millions d’euros en 2013. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.Le nouvel ensemble emploiera 600 salariés après la fusion, dont 450 venant de Doctolib et 150 de MonDocteur. Il prévoit d’employer 1 000 salariés d’ici deux ans.
Grâce à ce rapprochement, Doctolib consolide sa place de premier acteur de la e-santé
en Europe, avec 55 000 praticiens utilisateurs et 20 millions de visites de patients
chaque mois. Depuis sa création, Doctolib a levé 85 millions d’euros pour assurer son développement.
Fondée en 2013 par Stanislas Niox-Chateau, Jessy Bernal et Ivan Schneider, Doctolib permet aux patients de réserver un rendez-vous chez le médecin. Sur la plateforme, ils peuvent voir quand leur praticien est disponible et réserver un rendez-vous en quelques clics, sans avoir besoin de l’appeler au préalable. Le patient recevra un rappel la veille de son rendez-vous.
« Je suis fier de ce que MonDocteur et Doctolib ont accompli au cours des cinq dernières années. Notre rapprochement est une opportunité unique pour nos deux équipes d’accélérer ensemble latransformation de notre système de santé. Nous allons aussi pouvoir fournir un service plus complet à nos professionnels et établissements de santé », déclare Thibault Lanthier, co- fondateur et Directeur général de MonDocteur.
De son côté, Doctissimo « fait l’objet de négociations exclusives avec le Groupe TF1 en
vue d’une finalisation d’un accord avant le 30 septembre 2018» , précise le
groupe Lagardère dans un communiqué.
Le groupe Lagardère est en plein redéploiement pour se recentrer sur l’édition et la distribution dans les lieux de transport, en se désengageant progressivement des secteurs des médias et du marketing sportif.

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