vendredi 29 janvier 2016

YouTubeuses : une puissante force de frappe

YouTubeuses : une puissante force de frappe

La Factory NPA décrypte le phénomène des YouTubeuses Mode et Beauté. Le constat est sans appel : elles se révèlent de nouvelles et formidables opportunités pour les annonceurs, distançant de loin les médias féminins.

Les Youtubeuses : de nouveaux outils pour toucher les 15-24
Dans un contexte de déplacement de la consommation média vers le digital, fortement accentué au sein des populations les plus jeunes, les YouTubeuses mode et beauté ont su développer de nouveaux espaces pour les marques afin de toucher plus spécifiquement les cibles 15-24.
Ainsi, des « partenariats » avec les YouTubeuses peuvent compléter les campagnes de display ou pré-roll classiques, et ce à plusieurs niveaux :
- En les intégrant dans leur programme de relation presse (événements spécifiques, invitations aux avant-premières et événements de marque…).
- En les intégrant directement dans des opérations spécifiques évènementielles « one shot » : lancement d’un produit, animation de points de vente…
- En créant, ou co-créant, des opérations de brand content à long terme animées par les YouTubeuses pour les médias digitaux de la marque, dont l’opération la plus populaire reste le programme  « T’as pas du Gloss » avec Enjoy Phoenix pour Gemey Maybelline (L’Oréal).
De plus, les YouTubeuses proposent une grande variété de formats pouvant intégrer toutes sortes de marques : Les Hauls, Tutos, Vlog, Get ready with me, Tag, Meet up…
Enfin, le marché s’est organisé et professionnalisé, avec l’arrivée des MCN (Multi Channel Networks), dont le leader français sur le secteur de la beauté est Finder Studios. Les MCN permettent aux marques de contractualiser plus facilement, mais aussi d’obtenir certaines garanties (qualité du contenu…), et d’accroître la viralisation des contenus grâce aux réseaux de créateurs qu’ils fédèrent.


Cumul des abonnés Youtube des chaines mode beauté des principaux MCN français
(Source NPA Conseil sur données SocialBlade / YouTube)


Dans son étude, La Factory NPA a analysé et comparé l’efficacité de 21 dispositifs digitaux (Facebook, Twitter, YouTube et Instagram) de YouTubeuses mode beauté, de médias féminins et de personnalités. Les médias féminins se retrouvent assez largement distancés.
Communautés cumulées, hors Eva Longoria, au 11 janvier 2016  – source La Factory NPA  


Les YouTubeuses : stars de l’engagement
Alors que les médias et les célébrités créent sur les réseaux sociaux une relation basée sur la diffusion d’informations, les YouTubeuses développent une relation plus forte avec leurs publics en se positionnant sur le lien et l’échange. Cette proximité se traduit directement par l’engagement généré autour de leurs contenus : les 8 YouTubeuses (Enjoy Phoenix, Emmy MakeUp Pro, Caroline & Safia, Je ne suis pas jolie, Sananas, Horia, Emma CakeCup, Sweetie) représentent à elles seules près de 70% des interactions générées par les 21 YouTubeuses, médias et personnalités étudiés.


Le public des YouTubeuses Mode/beauté
Le public des YouTubeuses Mode/beauté est presqu’exclusivement féminin (97,3%) et âgé en moyenne de 17,45 ans. 40,38% d’entre elles suivent des études au lycée, 27,90% sont collégiennes et 30,49% sont étudiantes à l’université. Elles se connectent au web au moins une fois par jour (93,49%), et plus de 5 fois par jour pour une petite moitié (47,38%). Avec le web, la TV est leur média préféré : 65,94% la regardent au moins une fois par jour. Suivent la presse hors presse féminine (34,43%), et la radio (30,88%).

Elles sont actives sur 5,08 réseaux sociaux en moyenne. Leurs trois réseaux préférés sont YouTube (24,54% de citation comme 1er réseau préféré), SnapChat (24,03%) et Instagram (22,4%). 83,98% des fans de YouTubeuses mode/beauté se connectent au moins une fois par jour à YouTube, elles sont 31,45% à se connecter plus de 5 fois par jour.
Les 20 premiers YouTubeurs cités représentent 80% des mentions spontanées en réponse à la question : Quel est votre YouTubeuse / Youtubeur préféré ? Parmi eux, Enjoy Phoenix, mais aussi Sananas, Horia, Caroline et Safia, Emma cake cup, Je ne suis pas jolie, Sandrea26...
La relation est principalement centrée sur la vie de la YouTubeuse, ce qu’elle fait ou ce qu’elle achète, et sur les conseils qu’elle peut donner. Ainsi les types de contenus les plus regardés sont les Hauls (48,65%), les Tutos (47,7%), et les Vlogs (47,56%).
Les audiences de YouTubeuses déclarent suivre peu de marques sur YouTube. Pour autant, lorsqu’on précise la question sur les chaînes de marques auxquelles elles sont abonnées, celles qui intègrent des YouTubeuses sont citées 3,4 fois plus que celles qui n’en intègrent pas.
Près de neuf répondants sur dix (86,18%) déclarent avoir déjà fait des achats à la suite d’une vidéo vue sur YouTube. Ces achats concernaient avant tout la beauté/cosmétique, la mode et dans une moindre mesure la déco et l’alimentation.
Les vidéos de YouTubeuses apparaissent comme le contenu qu’elles regardent le plus pour décider le leurs achats : 93% de l’échantillon les mentionnent dans le Top3 des contenus les plus influents pour l’achat. De même, une citation de marque par une YouTubeuse est vue positivement pour 81,8% des interrogés.

 

Dans le cerveau de Stephen Hawking avec la BBC

Dans le cerveau de Stephen Hawking avec la BBC

Entrez dans la tête du plus grand physicien de notre époque : Stephen Hawking. Une superbe réalisation pour promouvoir deux conférences données sur BBC par le maître en la matière… ou plus exactement en trous noirs.

Il y a bientôt quarante ans, à propos du trou noir, Stephen Hawking posait la question : laisse-t-il échapper quelque chose ? Ces zones de l’espace-temps s’apparentent en effet à des puits sans fond si compacts que l'intensité de leur champ gravitationnel engloutit tout ce qui s’en approche, la matière comme la lumière. Stephen Hawking se passionne depuis toujours pour ce phénomène du cosmos et avait émis l’année dernière de nouvelles hypothèses pour tenter de comprendre ce qu’il advenait de ces « données » : selon lui, elles seraient codées de façon permanente en tant qu’hologramme 2D à la surface de l’horizon du trou noir.
BBC Radio 4 a convié le scientifique pour donner deux conférences sur le sujet dans le cadre de Reith Lecture, un programme qui donne la parole à d’éminents penseurs. La première conférence a eu lieu le 26 janvier : Do black holes have no hair? (En référence au théorème d’Unicité). Il est possible de la réécouter sur le site de la radio, de la suivre à travers un film d’animation ludique, et même de la lire. La prochaine conférence sera diffusée le 2 février. Le sujet sera : Black holes ain't as black as they are painted.
Et pour porter ces deux conférences le studio Aardman a eu l’ingénieuse idée de réaliser un court-métrage d'animation, baptisé Inside his head. Le film s’apparente à un voyage dans l'esprit du physicien le plus célèbre du monde, une sorte de kaléidoscope composé d’images et dediagrammes scientifiques stylisés qui rendent hommage à l’homme, ses passions, son intérêt précoce pour la physique quantique et ses découvertes. L'animation a été réalisée par Will Studd (Aardman) et la bande audio créée par Max Halstead est un mix original de déclaration de Stephen Hawking, ainsi que d'autres scientifiques de renom comme Carl Sagan, Andrew Strominger et Brian Cox.
L'équipe a également créé une seconde animation qui explique le phénomène des trous noirs en moins de deux minutes : une autre manière d’amener l’internaute à écouter l’intégralité de la conférence sur BBC iPlayer.
« Dans ces films, j’ai voulu créer une version stylisée des graphismes avec lesquels j’ai grandi dans les années 80. J’adorais le côté futuriste et kitsch du Guide du voyageur galactique (The Hitchhiker's Guide to the Galaxy) diffusé sur  BBC TV et les couvertures étranges de Omni magazine. Je voulais y revenir pour explorer les pensées de Stephen. Pour les deux films, nous avons conçu une bande-son à partir de synthétiseurs des années 70-80 : notre but était d’exprimer ce feeling retro-futuriste. », précise Will Studd.

L'hommage d'un graphiste à la série The Wire

À travers ce clip d'animation superbement réalisé, un graphiste américain réinvente le générique de la série américaine The Wire.

Le  par 



L'hommage d'un graphiste à la série The Wire

La série américaine The Wire est toujours une source d’inspiration huit ans après la diffusion de l’épisode final. Aujourd’hui, c’est un designer graphique américain Elliot Lim qui s’est amusé à reprendre le générique de la série dans un petit clip d’animation.



Ajoutée le 8 janv. 2016
Elliot Lim designed and animated this piece as an homage to my favorite show of all time, HBO's The Wire.
Music: "Way Down in the Hole" / The Blind Boys of Alabama.
Un clip qui a rencontré un grand succès aux États-Unis et a été relayé par de nombreux médias, à la grande surprise de son auteur. "J’espérais juste toucher mes collègues des arts graphiques (…) j’attribue ce succès à la force et à la qualité de la série en elle-même", explique Eliott Lim pour le site américain Inverse.
Comme dans le clip original de The Wire, le film est accompagné par la chanson Way Down in the Hole du groupe The Five Blind Boys of Alabama. Pour rappel, la série met en scène de façon presque documentaire le travail des policiers dans la lutte antidrogue à Baltimore, aux États-Unis.
Dans ce petit film d’une minute et demie, Elliot Lim impose son univers graphique qu’on a déjà pu voir à l’œuvre dans le générique, officiel cette fois, d’une autre série américaine Man Seeking Woman.
Johan Maumus
Rédacteur

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