vendredi 31 mars 2017

TF1 et Minute Buzz, Groupe Cerise et Prisma…les dessous d’une opération de M&A

Capture d'écran: http://www.frenchweb.fr
Comment se passent les négociations entre un grand groupe qui souhaite mettre la main sur les actifs d'une start-up et ses fondateurs? Au terme et en amont d'une acquisition, se trouve souvent une banque d'affaires chargée de marier les intérêts des deux parties. Une activité en plein essor, puisque, depuis 5 ans, le nombre d'opérations de fusions-acquisitions réalisées dans le secteur des médias et des nouvelles technologies a augmenté de 60% dans le monde, selon une étude de Mergermarket. Parmi ces futurs acquéreurs, 30% s'intéressent aux producteurs de contenus digitaux, et 28% aux éditeurs de contenus digitaux, ainsi qu'aux distributeurs de vidéos, notait le cabinet d'études. Cet intérêt pour l'univers des médias digitaux s'explique d'abord par la possibilité «d'acquérir de nouveaux segments de marché» ou «des technologies stratégiques» encore absentes au sein d'un acteur traditionnel.
Alors que les spécialistes du contenu sont devenus des cibles privilégiées pour les groupes l'an passé, comment faire aboutir ces négociations? Présente avant et au moment de la signature, la banque d'affaires Raphaël Financial Advisory s'est ainsi trouvée à la conclusion de la prise de participation dans Minute Buzz par TF1 fin 2016, de MisterAuto à Peugeot, ou encore du Groupe Cerise par l'Allemand Prisma Media.
Benoît O'Mahony, qui conseille les entrepreneurs de PME/ETI et les investisseurs dans la recherche de financements et leurs opérations au sein de la banque d'affaires, revient sur ces opérations.

  • Raphaël Financial Advisory : les données clés
Fondateurs: Benoît O’Mahony et Florent Haïk
Siège : Paris
Date de création : 2015
Effectifs : 10
Lire aussi: TF1 s’apprêterait à mettre la main sur MinuteBuzz
Prisma Media s’offre le groupe Cerise et ne compte pas s’arrêter là…
Jeanne Dussueil

mardi 28 mars 2017

Les 10 investisseurs les plus performants au monde

Capture d'écran: source http://www.frenchweb.fr

[Numbers] Les 10 investisseurs les plus performants au monde

Par | le 28 mars 2017 |
source http://www.frenchweb.fr

CB Insights a publié un rapport dans lequel l'entreprise a listé les 50 plus gros investisseurs de l'année 2016. Pour réaliser cette étude, le cabinet de recherche s'est basé sur différents facteurs: le réseau des investisseurs, les investissements dans les start-up valorisées à un milliard de dollars ou plus et les rendements de l'entreprise après sa levée ou son rachat.

Les sociétés ayant fait le plus d'acquisitions en 2016 sont Google, Salesforce et Accenture. Qui sont les investisseurs qui parviennent à identifier les sociétés dans lesquelles investir et ainsi garantir une sortie réussite au moment de la revente des parts?
 
NOM FONDS D'INVESTISSEMENT PRIMES ENTREPRISES SORTIES REUSSIES
Bill Gurley Benchmark GrubHub, OpenTable, Zillow Uber, Stitch Fix, Nextdoor
Chris Sacca Lowercase Capital Twilio, Twitter Stripe, Uber
Jeff Jordan Andreessen Horowitz Tilt Airbnb, Instacart, Pinterest, OfferUp
Alfred Lin Sequoia Capital FutureAdvisor Airbnb, Houzz, Doordash, Uber
Brian Singerman Founders Fund Stemcentrx Oscar Health, Stripe, Wish
Ravi Mhatre Lightspeed Venture Partners AppDynamics, Mulesoft, Nutanix Clever, Stitch Fix, Thoughtspot
Josh Kopelman First Round Capital Bazaarvoice, OnDeck Capital AppNexus, Clover Health, Flatiron Health
Peter Fenton Benchmark New Relic, Quip, Twitter, Zendesk Docker, Elastic, Zuora
Neil Shen Sequoia Capital (Chine) Vipshop, Betta Pharma Meituan, DJI, Toutiao
Steve Anderson Baseline Ventures Instagram, ExactTarget  SoFi, Stitch Fix, Machine Zone
 
Sources: The New York Times, CB Insights
Lire aussi:

Myriam Roche Chef de projet éditorial at Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

mercredi 22 mars 2017

Macron sur le numérique: la connivence fixera-t-elle les règles ?

CAPTURE D'ÉCRAN: http://www.frenchweb.fr

Macron sur le numérique: la connivence fixera-t-elle les règles ?

Par Emmanuel Martin, économiste.

Par | le 22 mars 2017 | http://www.frenchweb.fr

J'ai déjà eu l'occasion de réagir au programme marqué comme «libéral» de François Fillon,
à l'occasion des Primaires de la droite. Aussi parait-il juste de décortiquer des propositions faites,
plus particulièrement pour le numérique, par le candidat Emmanuel Macron, lui aussi taxé
de « libéralisme ». Je réagirai ici à la liste des mesures proposées par le candidat Macron sur son site.
Concernant l’objectif 1 de «lutte contre les inégalités d’accès au numérique» avec la couverture en très haut débit de l’ensemble du territoire et d’élimination des zones blanches, elle avait été négociée en 2015 par le ministre de l’Économie qui était… Emmanuel Macron et qui reprenait déjà des mesures de… la «Loi Macron». Il est vrai que l’accord prévoyait la 3G pas la 4G comme dans le programme, cependant cette mesure n’a rien d’une nouveauté. En revanche on connaît justement la proximité du candidat avec certains opérateurs : ce mélange ne peut-il constituer un risque de connivence, et de fermeture à des concurrents émergents demain ?
Sur l’objectif d’aider «les TPE et les PME à réussir leur transformation numérique», toutes les entreprises ont-elles réellement besoin de «transformation numérique» ? On pense ici à certains secteurs artisanaux qui peuvent avoir des besoins limités en la matière. Si des entreprises éprouvent le besoin de cette «transformation» elles devraient pouvoir le faire de leur propre chef. Le meilleur moyen est alors de baisser le fardeau fiscal et social qui les empêche de le faire, et non subventionner des formations etc.
Sur l’objectif 3, «100% des démarches administratives pourront être effectuées depuis Internet en 2022 », on a envie de dire : «enfin !». Pour autant, la création d’«un compte citoyen en ligne (site et application), qui rassemblera sur une même interface tous les droits, notamment ceux liés à la santé, à la trajectoire professionnelle, à la formation, à la situation fiscale, aux droits civiques» , cette mesure pose deux questions. D’abord celle de la sécurité absolue des données et deuxièmement la possibilité pour un citoyen de refuser un tel compte qui regroupe toutes les informations dont il pourrait être fait un usage problématique dans la configuration d’un État qui deviendrait de moins en moins « démocratique » dans un futur proche.

Le risque de la mentalité «Minitel»

À propos de l’objectif 4 de développer «le droit à l’expérimentation dans le respect des impératifs de sécurité, de protection du consommateur et de loyauté de la concurrence», la mesure semble plus que bienvenue. On a en tête la situation ubuesque de Franky Zapata et son FlyBoard.
Concernant l’objectif 5 de «marché unique du numérique en Europe, qui permettra aux entreprises innovantes de disposer des mêmes règles partout dans l’Union européenne» attention aux désirs d’harmonisation, qui se feront toujours davantage, Brexit oblige, selon la force d’attraction des desiderata de la France, avec le risque que la mentalité «Minitel» ne l’emporte. L’harmonisation peut tuer la concurrence et l’évolution.
Enfin sur la mise en place d’un «Fonds européen de financement en capital-risque pour accompagner la croissance des start-up européennes du numérique, doté d’au moins 5 milliards d'euros», pourquoi ce fonds n’émerge-t-il pas de lui même ? Ne vaut-il pas mieux réfléchir aux raisons fiscales qui conduisent, notamment en France, à un manque d’investissement dans les start-up et dans les gazelles. Plutôt que de faire les choses à la place de la société civile, pourquoi ne pas s’attaquer à ce qui l’empêche de le faire ? Ça serait en tout cas la position d’un candidat réellement libéral…
  • Le contributeur:
emmanuel-martin





Emmanuel Martin est docteur en économie et manager de l'Ecole de la Liberté, un MOOC en ligne.
 
 
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mardi 14 mars 2017

Le vocabulaire de l'amour dans le futur

Capture d'écran et source:  http://www.influencia.net

Le vocabulaire de l'amour dans le futur


Publié le 13/03/2017


À quelle sauce allons-nous être aimés dans les décennies à venir ? Ajustez votre siège et attachez votre ceinture, on part sur les traces de l'amour du futur au travers de son champ lexical ! 

La quête a été longue, les déceptions nombreuses, mais après d’interminables recherches, j’ai enfin pu trouver l’élue de mon cœur. L’algomatching est formel, nous sommes compatibles à 99,99 % et la publicité disait vraie : « L’algomatching est la baguette magique de la rencontre. Elle transforme tous les chercheurs en trouveurs d’amour. » Mon meetisseur n’en revenait pas et j’ai encore en tête une phrase qu’il me répétait sans cesse : « Accroche-toi petit, tu vas surmonter ta tinderite. » Je lui dois tellement ! C’est même lui qui sera le témoin de notre mariage en ligne à durée déterminée.

J’étais à deux doigts de botamourer et de faire comme des millions de Japonais, succomber aux sirènes d’un robot ou d’un hologramme. Mais il me fallait du contact, des sentiments, de l’émotion, et même si nous vivons à des milliers de kilo­mètres l’un de l’autre – elle est garde-forestière sur la lune –, notre bague de fiançailles connectée nous permet d’échanger en permanence. J’ai entendu dire que, bientôt, nos esprits pourront se retrouver et faire l’amour. Je ne vous en dis pas plus, ma paternesse me fatigue et j’ai une terrible envie de fraises. Dommage qu’elles n’existent plus. Tout comme ces mots n’existent pas encore, sauf dans l’imaginaire réaliste de l’écrivaine Anne-Caroline Paucot, qui est partie à la découverte du futur de l’amour*.


Anatomie d’un vocabulaire sentimentalo-futuriste


Sa conquête de mots à venir est retranscrite dans un dictionnaire plein d’humour, mais aussi sérieux et visionnaire. « L’amour est la priorité numéro un de la vie. Sans amour, nous ne sommes pas des êtres humains. Nous avons imaginé un objet simple qui puisse être accessible à tout le monde, notamment aux plus jeunes. Ici, on raconte le futur, on ne donne pas de leçon », explique l’auteure en présentant son dictionnaire.

Néanmoins, pas question ici de tirer à boulets rouges sur les nouvelles technologies, sur un quotidien 2.0 romancé ou sur un possible coup de foudre entre un homme et une intelligence artificielle. Pour Anne-Caroline Paucot, la magie de l’amour est polymorphe : « Désormais, les esprits se rencontrent avant les corps, et la première impression, c’est l’intellect. Mais attention, le coup de foudre virtuel est aussi fort que le coup de foudre physique. » Et de conclure, pleine de promesses : « Il ne faut pas négliger le pouvoir des phéromones virtuels. »

*Dico du futur de l’amour. Les mots pour décrypter les nouveaux horizons de l’amour…, Anne-Caroline Paucot, Éditions Propulseurs, 2016.


Découvrez ci-dessous un aperçu du futur de l'amour

Algomatching

L’algomatching est une suite d’opérations mathématiques effectuées à partir de données personnalisées. Ces calculs fournissent une liste de partenaires au demandeur. Pour effectuer son algomatching, le chercheur d’amour coche différentes cases. En quelques secondes, par la magie des mathématiques, il entre en contact avec le futur élu de son cœur. L’algomatching est la baguette magique de la rencontre. Elle transforme tous les chercheurs en trouveurs d’amour. Grâce à l’algomatching, les cœurs s’unissent. Si le principe théorique de l’algomatching est d’une simplicité heureuse, sa mise en pratique n’est pas toujours à la hauteur des espérances.


Biosextek

Le biosextek est une sexualité augmentée. Le couple utilise des objets connectés, de la réalité virtuelle et autres technologies pour augmenter son plaisir. Il s’équipe de puces, capteurs, microrobots pour se reproduire. Le biosextek se situe entre le biosexe (le sexe avec uniquement les outils fournis à la naissance à l’homme et à la femme) et le téloving (sexe à distance médiatisé par des technologies).


Botamourer

On botamoure lorsqu’un humain et un robot signent un contrat d’union à durée déterminée ou indéterminée. Ce contrat est négocié par un tutoboteur, ou un professionnel qui représente les robots. Fidélité, reproduction, apports financiers… Le contrat intègre des droits et des devoirs pour le fabricant. On batamoure souvent lorsqu’on a connu une forte déception amoureuse avec un humain. Pour de nombreux scientifiques, le botamourage (mariage avec un bot, ou robot) est considéré comme l’expression d’une dépression.


Caméléoner

Caméléoner vient de « caméléon ». Ce reptile exprime ses émotions en changeant de couleur. Vert dans les feuillages, il peut devenir pâle d’inquiétude ou noir de colère. L’homme n’ayant pas ces pouvoirs, il utilise des artifices technologiques pour montrer ses émotions ou parader. On caméléone avec des robes, des chaussures, des tatouages, qui modifient leurs couleurs ou leurs formes en fonction des émotions, de la musique ou de la pollution. La pratique du caméléonage a une visée séductrice. Contrairement au caméléon, on caméléone pour attirer les regards, et en particulier celui d’un partenaire potentiel.


Colliance

La colliance est un anneau connecté qui permet de géolocaliser et d’échanger avec son partenaire. Le dispositif ne pouvant pas être déconnecté, le conjoint ou compagnon sait en permanence où son partenaire se trouve. La colliance peut être équipée d’un micro et d’une caméra. Dans ce cas, le partenaire peut visualiser l’environnement et suivre les conversations à distance.


Ephimiriage

L’éphimiriage est un contrat unissant un couple pour une durée courte. Au terme de ce contrat, le couple peut le renouveler. Les partenaires font des amendements au contrat initial ou décident de le transformer en contrat à durée indéterminée. L’éphimiriage est un contrat personnalisé. Il peut prévoir la vie intime, la répartition budgétaire, l’organisation du temps libre… L’objectif est d’envisager tous les litiges afin de faire l’économie des disputes quotidiennes. Si le couple a des enfants, des avenants parentaux sont prévus. Ils tiennent compte du type de parentalité : biologique, sociale, beau-parentalité, adoptive, homoparentalité…


Fantomour

Le fantomour est un partenaire virtuel qui adopte le comportement social de l’amoureux. Il vous téléphone, vous envoie des messages enflammés, des photos suggestives… Le célibataire construit son fantomour. Taille, âge, prénom, profession, caractéristiques physiques, lieu de la rencontre… Il lui donne une existence. À partir de ces données, l’amant virtuel interagit avec le célibataire. Il lui envoie un message simple du genre « chéri, n’oublie pas le pain ». Il crée une vidéo de vacances avec incrustation du fantomour. La relation est construite par un service spécialisé, puis automatisée. Le célibataire peut intégrer des données modifiant le programme. Le fantomour sert à faire imaginer aux proches l’existence d’une vie amoureuse.


Mainneter

On mainNete quand la demande en mariage est visible sur les réseaux sociaux. Amis ou inconnus doivent pouvoir réagir par des encouragements ou des critiques. L’intime est public. Twitter, Facebook, YouTube, Instagram, les jeux en ligne… On peut mainNeter sur tous les réseaux.


Péchope

La péchope est un dispositif qui permet d’identifier les célibataires présents dans votre entourage. Basée sur la géolocalisation, la péchope fonctionne comme le détecteur de métaux. L’intensité du bip augmente lorsqu’on s’approche. Lorsque le signal est au maximum, on découvre le célibataire. On peut alors entrer ou non en contact avec lui. Certaines péchopes projettent des flèches sur le sol qui permettent de se diriger vers l’âme sœur.


Photolifer

Photolifer est une pratique en analogie avec le logiciel de retouche d’images Photoshop. Elle consiste à retoucher sa vie pour la rendre plus attractive. Quelques exemples : La fête est glauque. Avant de sombrer dans les bras de l’alcool, vous avez un sursaut. Vous agglutinez tous les participants et ordonnez de sourire pendant 10 secondes. Recadrage et envoi. Gagné ! Votre communauté en ligne est convaincue que la fête était géniale. Vous êtes chez vous avec comme seul interlocuteur votre chat. Vous lui mettez un chapeau, des lunettes. Vous prenez une photo. Ajout d’un filtre et envoi. Gagné ! Vos amis, connus ou inconnus, n’imagineront pas que vous broyez du noir plus noir que noir. Votre patron vient de vous remercier. Vous vous positionnez devant l’entreprise, affichez un sourire paquebot et faites un selfie. Deuxième essai avec un coucher de soleil et des dents qui rayent la vie. Envoi. Gagné ! Votre réseau n’aura pas idée du stress provoqué par votre perte d’emploi. On photolife sa vie pour que la communauté en ligne l’approuve et vous aime. C’est aussi un moyen de séduire un nouveau partenaire.


Publimour

Le publimour est un espace publicitaire public destiné à faire la publicité de son amour à l’élu de son cœur. Le publi­mour utilise la géolocalisation du smartphone. L’affichage se déclenche lorsque la personne à qui est destiné le message est à proximité. Il peut être complété par un message diffusé sur le smartphone.


Rupteur

Le rupteur intervient lorsqu’une personne veut interrompre une histoire amoureuse et qu’elle n’a pas le temps ou le courage de gérer la séparation. Le rupteur annonce la mauvaise nouvelle et canalise les réactions de la personne congédiée. Le rupteur utilise tous les outils d’échange du couple : mails, réseaux sociaux, SMS, téléphone…


Suppramour

Le suppramour est la pilule du lendemain des amours malheureuses. Elle supprime tous les chagrins et peines de cœur, et rend la vie douce et légère. Le suppramour doit être pris tant qu’on accorde de l’importance à l’être aimé. Son effet n’étant garanti qu’avec le temps, des esprits critiques considèrent que c’est un placebo.


Transcurcir

Transcurcir consiste à gommer ou mettre un voile sur certains événements et informations de sa vie. On transcurcit dans le domaine amoureux lorsque sa vie est trop transparente pour son partenaire. Il peut vous géolocaliser à tout moment grâce au portable et aux objets connectés. Il a accès à tous vos comptes et applications. Des applications ou des sites alibis aident à transcurcir. Ils envoient en quelques clics des faux SMS, appels téléphoniques, mails… On peut aussi transcurcir pour ses amis ou dans le domaine professionnel.

lundi 13 mars 2017

Voiture autonome: Intel rachète l’Israélien Mobileye pour 15 milliards de dollars



Voiture autonome: Intel rachète l’Israélien Mobileye pour 15 milliards de dollars

Par | le 13 mars 2017 | http://www.frenchweb.fr
  • Mobileye développe des systèmes d’assistance à la conduite de véhicules.
     
  • En novembre dernier, Brian Krzanich, CEO d’Intel, avait annoncé son intention d’investir 250 millions de dollars dans la conduite autonome au cours des deux prochaines années.
     
  • Brian Krzanich affirme que l’industrie automobile doit être préparée à traiter plus de quatre téraoctets de données générées par chaque véhicule au quotidien.
 
Intel passe la vitesse supérieure en matière de voiture autonome. La firme américaine vient en effet de mettre la main sur la start-up israélienne Mobileye, qui développe des systèmes d’assistance à la conduite de véhicules. Le montant de l’acquisition s’élève à 15 milliards de dollars. Les deux sociétés n’ont pas encore confirmé l’opération mais une annonce officielle pourrait intervenir dans la journée.
Fondée en 1999 par Ziv Aviram et Amnon Shashua, Mobileye a développé des technologies de reconnaissance de terrain et d’évitement d’obstacles. Les solutions de la start-up isralienne a notamment séduit BMW, Volvo, Buick, Cadillac ou encore General Motors. Mobileye a également été l’un des premiers partenaires de Tesla pour permettre à l’entreprise d’Elon Musk de prendre de l’avance sur la concurrence sur le marché de la voiture autonome. Bien que le siège de Mobileye soit hébergé à Amsterdam, la recherche et le développement sont en revanche basés à Jérusalem. En trois tours de table, la société a levé 515 millions de dollars.

Intel va investir 250 millions de dollars dans la voiture autonome 

L’intérêt d’Intel pour Mobileye n’est pas nouveau. Depuis l’an passé, les deux entreprises travaillent ensemble. Toutefois, ce rachat marque une accélération de la firme américaine sur le marché de la voiture autonome. 
En novembre dernier, Brian Krzanich, CEO d’Intel, avait annoncé son intention d’investir 250 millions de dollars dans la conduite autonome au cours des deux prochaines années, via le fonds Intel Capital. A cette occasion, Brian Krzanich avait également affirmé que l’industrie automobile devait être préparée à traiter plus de quatre téraoctets de données générées par chaque véhicule au quotidien. 

Intel face à Google et Uber

Avec Mobileye, Intel marque ainsi un peu plus son territoire face aux autres géants de la Tech qui se sont également lancés dans la course à la voiture autonome. Google, en partenariat avec Fiat, veut lancer une flotte de 100 véhicules dotés de capteurs, et a créé Waymo, sa filiale dédiée à la voiture autonome.
Par ailleurs, Uber a lancé sa voiture sans chauffer à Pittsburgh en septembre 2016, tandis que Didi Chuxing, qui a eu raison de la plateforme de Travis Kalanick en Chine, vient d’ouvrir un laboratoire de recherche sur le sol américain, à Mountain View, pour se positionner sur le segment de la voiture autonome. En revanche, le projet de voiture sans chauffeur d’Apple est à l’heure actuelle au point mort.
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Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

De fabuleux masques fait en baskets adidas

 De fabuleux masques fait en baskets adidas

 
L’artiste Freehand Profit transforme les baskets en masques captivants… adidas Originals les expose à New York, et ça vaut le détour.
Gary Lockwood, alias Freehand Profit, réussit à mettre sa passion des baskets au service de son art : détournées, il les transforme en masques bigarrés, donnant à quiconque le porte une allure de guerrier d’une autre dimension.
Un travail qui n’est pas passé inaperçu aux yeux d’adidas : dans le cadre de sa campagne pour la collection Originals, la marque a fait appel à son talent.
adidas Originals | ORIGINAL is never finished | Sneakerheads
Le spot joue sur le terme « sneakerhead », littéralement « tête de basket », qui caractérise les amateurs et les collectionneurs.
Une première étape qui donne le ton d’une collaboration plus poussée. Récemment, adidas Originals a en effet installé une exposition, dans le quartier de SoHo à New York, où sept œuvres de l’artiste sont mises en scène.
exposition-adidas-originals
Certains définissent ce que je fais comme du ‘’steampunk hip-hop’’, ou du ‘’cosplay hip-hop’’. Peu importe l’appellation : le hip-hop est définitivement au cœur de mon travail. Je traite les baskets comme un DJ imagine un disque : je prends une forme d’art déjà existante jusqu’à la découper, la transformer et la remixer jusqu’à en créer une nouvelle.
– Freehand Profit
L’exposition est ouverte au grand public jusqu’au 21 mars.