vendredi 1 décembre 2017

Arianna Huffington lève 30 millions de dollars pour améliorer le bien-être des employés#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

Arianna Huffington lève 30 millions de dollars pour améliorer le bien-être des employés

Le montant

La start-up américaine Thrive Global, dédiée à la réduction du stress et à l’amélioration du bien-être au travail, a levé 30 millions de dollars. Dans le cadre de ce tour de table, Institutional Venture Partners (IVP) a investi environ 20 millions de dollars tandis que Marc Benioff, CEO de Salesforce a injecté 5 millions de dollars dans la société. Phil Fernandez, co-fondateur de Marketo, Sean Parker, co-fondateur de Napster, Lerer Hippeau Ventures, Greycroft Partners et Advancit Capital ont également participé à l’opération. Celle-ci porte la valorisation de Thrive Global à 120 millions de dollars. En 2016, la société new-yorkaise avait levé 7 millions de dollars.

Le marché

Lancée l’an passé par Arianna Huffington, fondatrice du Huffington Post et membre du conseil d’administration d’Uber, Thrive Global vise à lutter contre le stress et l’épuisement au sein des entreprises. Pour ce faire, la start-up propose des ateliers et des cours pour aider les employés à trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Avec ce dispositif, Arianna Huffington veut enseigner aux grands groupes les vertus du repos, qu’elle considère comme une condition sine qua non pour la productivité de l’entreprise et la santé des salariés. «Les entreprises se rendent compte que pour créer une entreprise durable, elles doivent prêter attention aux employés d’une manière qui les engage et améliore leur vie», explique-t-elle.
En outre, Arianna Huffington a également lancé une plateforme sur laquelle des experts en neurosciences, des médecins, des étudiants, des célébrités, comme Selena Gomez et Ashton Kutcher, et des entrepreneurs, à l’image de Jeff Bezos et de Richard Branson, partagent leurs expériences personnelles sur la façon dont ils sont parvenus à réussir sans aller jusqu’à l’épuisement. A ce jour, la plateforme revendique une communauté de plus de 15 000 contributeurs qui touche plus de 20 millions d’utilisateurs.
Pour la fondatrice du Huffington Post, le surmenage est devenu un problème mondial qui gangrène les entreprises. Rien qu’en France, un salarié sur trois aurait fait un burn-out au cours de sa carrière, d’après les résultats de l’enquête nationale «Parlons travail» réalisée par la CFDT. Pour éviter l’épuisement de leurs employés, des entreprises comme Samsung, Alibaba, Hilton, JPMorgan, SAP ou encore Accenture ont fait appel aux services de Thrive Global au cours de l’année écoulée.

Les objectifs 

Ce tour de table doit permettre à Thrive Global de développer sa plateforme pour proposer ses services aux entreprises de manière plus automatisée. Dans ce sens, la société prévoit de doubler ses effectifs en recrutant 40 employés supplémentaires. En parallèle, une application, conçue en partenariat avec Samsung, est en cours de déploiement. Elle vise à réduire la pression que ressentent les employés à vérifier constamment leur smartphone. Pour cela, l’application permet aux utilisateurs de définir un message d’absence pendant leur temps personnel, de sorte que ses collaborateurs ou ses clients n’attendent pas une réponse immédiate.

Thrive Global : les données clés

Fondatrice : Arianna Huffington
Création : 2016
Siège social : New York
Activité : service pour réduire le stress et améliorer le bien-être au travail
Financement : 30 millions de dollars en novembre 2017
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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Ces phrases anti-motivation à ne plus dire à vos équipes#gerardpocquet

Pires phrases de managers
Capture d'écran et source: https://www.widoobiz.com 

Comment Airbnb permet à ses hôtes d’échapper au fisc#gerardpocquet


Comment Airbnb permet à ses hôtes d’échapper au fisc https://www.frenchweb.fr

01/12/2017

Les relations entre Airbnb et Bercy ne devraient pas se réchauffer de sitôt. Déjà dans le collimateur du ministère des Finances, qui chasse les hôtes profitant des plateformes d’hébergement entre particuliers pour générer des revenus occasionnels exorbitants, la firme américaine permettrait aux propriétaires de logements d’échapper au fisc. Pour cela, Airbnb propose aux hôtes une carte de crédit rechargeable qui permet de dissimuler les revenus issus de la location de leur bien au nez et à la barbe de l’administration fiscale française, selon une information dévoilée par Franceinfo.
Disponible gratuitement en ligne depuis son compte Airbnb, cette carte prépayée aux couleurs de la plateforme américaine permet à son titulaire de l’utiliser dans la limite du montant crédité par Airbnb. Pour la recevoir, il suffit de renseigner son numéro de passeport. Aucune copie de pièce d’identité n’est requise. Pour rappel, Airbnb ne vérifie pas l’identité de ses hôtes. Avec cette MasterCard, le propriétaire peut ainsi être payé pour la location de son logement. Dans la foulée, le détenteur de la carte peut retirer l’argent versé par Airbnb dans un guichet ou effectuer des achats. Ce dispositif est très prisé par les propriétaires vivant à l’étranger qui louent leur bien en France. Et pour cause, cette carte permet de faire des transferts d’argent à l’étranger avec des frais beaucoup plus avantageux que les virements bancaires internationaux.

Gibraltar au coeur du mécanisme d’évasion fiscale

Jusque-là, rien d’illégal… sauf que cette carte est émise par la société américaine Payoneer depuis Gibraltar. Ce petit territoire britannique de la péninsule ibérique est la clé du système dans la mesure où l’argent qui y transite échappe aux radars du fisc français, alors que les revenus issus de la location de logements entre particuliers doivent être soumis aux impôts. Concrètement, Airbnb paie les propriétaires français depuis le Royaume-Uni sur leur carte émise via Gibraltar, indique Franceinfo. Pour procéder ainsi, Payoneer a obtenu le statut d’Electronic Money Institution, qui permet à la société américaine de délivrer des moyens de paiement dans toute l’Union européenne. A ce jour, Payoneer revendique 4 millions de clients dans le monde, mais Airbnb ne précise pas la part de ses hôtes utilisant cette carte.
Face à ces accusations, Airbnb se défend d’encourager ses hôtes à frauder. «Nous leur rappelons la nécessité de s’informer des réglementations fiscales applicables, et de s’y conformer», a répondu la plateforme américaine à Franceinfo. Pour autant, le gouvernement ne semble pas décidé à accentuer la pression sur Airbnb, et ce malgré les tentatives du Parlement pour mieux encadrer la location de logements entre particuliers. Le 5 décembre 2016, le député socialiste Pascal Cherki avait notamment déposé un amendement, voté à l’unanimité en commission, pour imposer aux plateformes de type Airbnb de transmettre automatiquement les revenus des propriétaires qui louent leur bien à l’administration fiscale. Cependant, le gouvernement avais émis un avis dévaforable, invoquant des «problèmes techniques». Le 24 novembre dernier, nouvelle tentative, du côté du Sénat cette fois. Ce jour-là, les sénateurs avaient adopté à la quasi-unanimité une mesure pour fiscaliser les revenus supérieurs à 3 000 euros par an issus de la location sur les plateformes collaboratives, comme Airbnb et Drivy. Mais là encore, le gouvernement a donné un avis défavorable. En France, Airbnb revendique 400 000 logements proposés sur sa plateforme, dont 65 000 sont situés à Paris.

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Vif succès de l’augmentation de capital avec maintien du DPS d’un montant de 3,67 M€#gerardpocquet


Capture d'écran et source "communiqué de presse": http://www.dronevolt.com/

Vif succès de l’augmentation de capital avec maintien du DPS d’un montant de 3,67 Mhttp://www.dronevolt.com
  • Montant total demandé : 5,0 M€
  • Taux de souscription : 137%
  • Règlement - livraison et début des négociations le 1er décembre 2017 
    Villepinte, le 29 novembre 2017 - 17h40 CET 

    DRONE VOLT, constructeur français de drones civils professionnels (la « Société »), annonce le vif succès de son augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription (« DPS ») des actionnaires. 

    Cette augmentation de capital va doter la Société de ressources supplémentaires pour accélérer l’amélioration de sa technologie, en investissant sur l’accroissement des équipes techniques et de leurs compétences. Des opérations d’acquisitions ciblées pourraient par ailleurs être menées de façon opportuniste. 

    Olivier GUALDONI, PDG de DRONE VOLT, déclare : « Je tiens à remercier les investisseurs, actionnaires ou non de DRONE VOLT, qui nous ont une nouvelle fois témoigné leur confiance en participant au succès de cette augmentation de capital. Cette levée de fonds nous offre des moyens additionnels pour continuer à déployer notre modèle de fabricant à valeur ajoutée de drones civils professionnels en Europe. » 

    Principales caractéristiques de l’opération :
    L’augmentation de capital a fait l’objet d’une demande globale de 7 397 258 actions au prix unitaire de 0,68 €, représentant une souscription de 137% du montant initialement offert et un montant total demandé de 5 030 135,44 €.
    A l’issue de la période de souscription qui s’est achevée le 23 novembre 2017, la demande d’actions à titre irréductible s’est élevée à 3 836 512 actions, représentant environ 71,2% des actions nouvelles à émettre. La demande d’actions à titre réductible s’est établie à 3 560 746 actions.
    Le nombre d’actions nouvelles créées s’établit à 5 389 950, représentant un montant total levé de 3 665 166 €. En conséquence, la souscription à titre réductible ne sera que partiellement allouée, à hauteur de 1 553 438 actions. Le coefficient d’attribution est de 0,958393445, calculé sur le nombre de droits appuyant la souscription faite à titre irréductible (sans tenir compte des fractions et sans que l'attribution puisse être supérieure à la quantité d'actions demandée à titre réductible).
    Les actions nouvelles porteront jouissance à compter du 1er janvier 2017 et seront négociables sur le marché Euronext Growth à compter du 1er décembre 2017. Elles seront admises sur la même ligne de cotation que les actions anciennes (code ISIN FR0013088606 - mnémo : ALDRV) et leur seront entièrement assimilées dès leur admission aux négociations. A l’issue du règlement-livraison, le capital social de DRONE VOLT sera constitué de 24 412 756 actions. 

    La présente offre, d’un montant compris entre 100.000€ et 5.000.000€ et ne représentant pas plus de 50% du capital de la société, n’a pas donné lieu à un prospectus soumis au visa de l’AMF en application de l’article 211-2 du Règlement Général de l’AMF.
    Ce communiqué, et les informations qu’il contient, ne constituent pas une sollicitation d’un ordre d’achat ou de souscription de valeurs mobilières en France ou dans d’autres pays que la France.
Communiqué de Presse

La participation d’un actionnaire qui détenait 1,00% du capital de la Société préalablement à l’augmentation de capital et n’ayant pas souscrit à celle-ci en exerçant ses droits préférentiels de souscription (DPS) est désormais portée à 0,78%. 

Avertissement :
En application des dispositions de l’article L.411-2 du Code monétaire et financier et de l’article 211-2 du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), la présente émission n’a pas donné lieu à un Prospectus visé par l’AMF, car le montant total de l’offre est compris entre 100 000 € et 5 000 000 € et porte sur des titres financiers qui ne représentent pas plus de 50% du capital de la Société. 

Un avis aux actionnaires relatif à la présente Emission a été publié le 8 novembre 2017 au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO). 
Capture d'écran et source "communiqué de presse": http://www.dronevolt.com/

A propos de DRONE VOLT :
Créée en 2011, DRONE VOLT implantée en France, au Benelux, au Canada, au Danemark, aux Etats-Unis et en Suisse, est une société spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de drones civils à usage professionnel. Partenaire global, elle offre à ses clients des solutions métiers « clé en main » incluant différents services et la formation au pilotage.
La jeune entreprise innovante a réalisé un chiffre d’affaires de 6,8 millions d’euros en 2016 (+90%). Elle fournit également l’administration et les industriels pour la réalisation de prises de vue aériennes. Parmi ses clients, la société compte FRANCE TELEVISIONS, TF1, la Gendarmerie des Transports Aériens (GTA), POINT.P, etc. DRONE VOLT est qualifiée « Entreprise Innovante » par Bpifrance. 

DRONE VOLT est une société cotée sur le marché Euronext Growth à Paris :
Action : Mnémo : ALDRV.PA - code ISIN : FR0013088606 - Eligible : PEA, PEA-PME BSA : Mnémo : DRVBS - code ISIN : FR001286054
Tous les communiqués de presse DRONE VOLT sont disponibles sur www.dronevolt.com / Investisseurs Pour recevoir gratuitement tous les communiqués de presse, inscrivez-vous sur Actusnews
Pour recevoir la newsletter de la société, écrire à : finance@dronevolt.com 


Contacts :
Relations médias FINANCE
ACTUS finance & communication
Jean-Michel Marmillon T : +33 1 53 67 36 73 dronevolt@actus.fr
Relations médias GRAND PUBLIC ET METIER DRONE VOLT
Céline Vergely T : +33 6 08 42 75 84 celine@dronevolt.com 

Communiqué de Presse
La présente offre, d’un montant compris entre 100.000€ et 5.000.000€ et ne représentant pas plus de 50% du capital de la société, n’a pas donné pas lieu à un prospectus soumis au visa de l’AMF en application de l’article 211-2 du Règlement Général de l’AMF.
Ce communiqué, et les informations qu’il contient, ne constituent pas une sollicitation d’un ordre d’achat ou de souscription de valeurs mobilières en France ou dans d’autres pays que la France.

Dutreil et donation avec réserve d'usufruit : le notaire doit vérifier la modification des statuts#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.fusacq.com/buzz

Dutreil et donation avec réserve d'usufruit : 
le notaire doit vérifier la modification des statuts

30 novembre 2017 à 09h09   Source: https://www.fusacq.com/buzz

Le notaire doit s'assurer au jour de la donation de titres avec réserve d'usufruit que les droits de vote de l'usufruitier sont statutairement limités aux décisions concernant l'affectation des bénéfices et, à défaut, informer ses clients des risques fiscaux encourus.

Des époux donnent en 2008 à leur fils la nue-propriété de titres par acte authentique et en conservent l'usufruit. La donation bénéficie de l'exonération de 75 %, subordonnée notamment à la condition que les droits de vote de l'usufruitier soient statutairement limités aux décisions concernant l'affectation des bénéfices (CGI art. 787 B, i). Les statuts de la société ne sont modifiés qu'en 2010, sans le concours du notaire.
 Deux ans plus tard le fisc réclame près de 200 000 € au fils au motif qu'au jour de l'acte, les statuts de la société ne répondaient pas aux conditions fixées par la loi faute de prévoir une transmission définitive du pouvoir décisionnel au nu-propriétaire. Donateurs et donataire engagent une action en responsabilité contre le notaire lui reprochant de ne pas avoir vérifié que les statuts répondaient aux exigences de la loi fiscale au jour de la donation. Ils sont déboutés par le TGI de Paris.
 La cour d'appel de Paris infirme le jugement. Peu importe que les statuts aient été modifiés en 2010 sans l'intervention du notaire dès lors qu'au jour de la donation ils ne répondaient pas aux exigences de la loi et que cette absence de conformité pouvait entraîner un redressement fiscal. Le notaire qui connaissait la volonté des parties de bénéficier de l'exonération partielle de droits de donation devait s'assurer au jour de l'acte que les statuts avaient effectivement été modifiés ; à défaut, il était tenu d'avertir ses clients des risques encourus.
 Le notaire est condamné à verser 100 000 € au donataire - dont le préjudice fiscal s'élevait à 180 299 € - pour avoir manqué à son obligation d'information.

#MaddyTips Comment reprendre la main sur votre capital sans sortir de cash ?#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.maddyness.com

Donner des parts à vos premiers collaborateurs, c’est bien. Vous garantir une porte de sortie au cas où cela se passerait mal, c’est mieux. La plateforme française de royalty crowdfunding WeDoGood a planché sur le sujet.

Nombreux sont les entrepreneurs qui sont fiers d’offrir des parts de capital à nouveaux collaborateurs ou à leur love money. Et, souvent, ils se retrouvent quelques mois ou années plus tard en difficulté pour des raisons diverses et variées : divergence avec un associé, complexité de gouvernance et de gestion, pas assez de maîtrise du capital pour obtenir une subvention, un prêt ou faire rentrer un nouvel investisseur en equity
Normalement, il n’y a pas beaucoup de solutions pour ce type de cas : soit l’entrepreneur a assez de fonds pour racheter ces parts (ce qui est rare), soit il arrive à convaincre un fonds de dédier une partie de son investissement au rachat de parts. Mais souvent ce montage ne convient pas aux investisseurs professionnels car cela fait sortir du cash sans apporter de valeur pour le développement de l’activité.
Beaucoup d’entrepreneurs se retrouvent ainsi bloqués et, surtout, très frustrés. Pour certains, l’aventure se termine ici. Dans le meilleur des cas, elle aura permis de commencer un nouveau projet sur des bases plus saines. Mais ça reste difficile à digérer !
Et s’il y avait une solution intermédiaire de simplification de capital, permettant de proposer une autre forme d’implication à la love money et aux primo-investisseurs, sans sortie immédiate de cash ? Comme par exemple, des contrats de royalties en échange de leurs parts, comme l’a imaginé We Do Good. Plutôt que de bloquer financièrement l’entreprise en attendant une sortie hypothétique pour retrouver leur investissement initial et une plus-value, ils auront droit à un pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise, versé tous les trimestres, pendant une durée déterminée.

Quels avantages pour l’entrepreneur ?

Il retrouve la maîtrise de son capital sans sortir de cash tout de suite, verse des montants variables mais proportionnels à son chiffre d’affaires et maintient ses investisseurs impliqués : ils n’ont plus de voix mais sont directement intéressés à la croissance de son chiffre d’affaires ! Plutôt que devoir répondre à un board non professionnel, l’entrepreneur mobilise ainsi une communauté de prescripteurs utiles au développement de l’entreprise.

Quels avantages pour les investisseurs sortants ?

Souvent, lorsqu’un entrepreneur propose à un investisseur de sortir du capital c’est parce qu’il est bloqué. Donc, plus la situation se prolonge, plus grandes sont les chances que l’aventure se termine pour tout le monde et que l’investisseur perde sa mise. Accepter d’échanger ses actions contre un contrat de royalties – en négociant les critères de valorisation – est donc un moyen simple et efficace d’aider l’entrepreneur à avancer tout en diminuant le risque de perdre son investissement. L’investisseur gagne aussi en liquidité : dès que l’entreprise fait du chiffre d’affaires, il récupère trimestriellement son pourcentage.

Un système de simplification de l’actionnariat ingénieux

Les contrats de royalties ne sont pas nouveaux, ils sont très utilisés dans le monde de la culture ainsi que pour les systèmes de franchises. En revanche, leur utilisation comme outil de simplification de l’actionnariat est une belle innovation, qui fera gagner du temps, de l’argent et de la sérénité aux entrepreneurs.
Mots clés : maddyTips

#UberGate : pour Bruxelles, Uber est «irresponsable»#gerardpocquet

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#UberGate : pour Bruxelles, Uber est «irresponsable»

La révélation du piratage de masse subi par Uber il y a un an est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase aux yeux de l’Union européenne. Déjà dans le collimateur des instances européennes et de plusieurs gouvernements en Europe pour concurrence déloyale vis-à-vis des taxis, Uber en a une nouvelle fois pris pour son grade. La Commission européenne a ainsi jugé ce jeudi 30 novembre «irresponsable» la gestion par la plateforme de VTC des données de ses clients et de ses chauffeurs, victimes d’un piratage d’envergure. Pour rappel, 50 millions de clients et 7 millions de chauffeurs ont été touchés par cet incident qu’Uber a cherché à dissimuler. La firme américaine aurait en effet versé 100 000 dollars aux hackers pour qu’ils ne divulguent pas l’existence de cette attaque et détruisent les informations collectées.
Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

Au cours d’une conférence à Bruxelles, Vera Jourova, la commissaire européenne à la justice, n’a pas mâché ses mots. Elle a notamment estimé que ce piratage est «un bon exemple des défis pour la vie privée auxquels nous faisons face à l’âge numérique». De plus, elle a rappelé à Uber que le règlement général pour la protection des données (RGPD) entrera en vigueur en mai 2018. Ce dernier rendra les entreprises responsables des données personnelles qu’elles possèdent, ce qui les obligera à signaler rapidement les incidents, notamment les piratages de données. Pour Vera Jourova, cette nouvelle réglementation «permettra de répondre de façon adéquate à un tel comportement irresponsable». Décidées à ne pas relâcher la pression sur Uber, les autorités européennes de protection des données ont annoncé mercredi la mise en place d’un groupe de travail pour coordonner les enquêtes sur la faille de sécurité d’Uber ouvertes en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Allemagne et au Royaume-Uni. Ce groupe de travail sera basé aux Pays-Bas, où se situe le siège européen d’Uber.
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E-cinema.com, la première salle de cinéma digitale ouvre ses portes#gerardpocquet

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Myriam Roche

E-cinema.com, la première salle de cinéma digitale ouvre ses portes


My Friend Dahmer de Marc Meyers, The Bachelors de Kurt Voelker ou encore Outrage Coda réalisé par Takeshi Kitano, sont des films récents avec une particularité: en France, ils ne seront diffusés que sur Internet via E-cinema.com. Le site a été créé par trois entrepreneurs, fins connaisseurs du monde de la télévision et du cinéma: Roland Coutas, Bruno Barde et Frédéric Houzelle.
Ouverte aujourd’hui, la plateforme digitale a vocation à mettre en avant les films non-diffusés en France mais qui, selon l’équipe, devraient l’être. Pour pouvoir les visualiser, deux types d’offres sont proposées: un pass à 4,90 euros pour un seul film ou l’abonnement mensuel à 5,90 euros. Les films à l’affiche restent accessibles sur la plateforme au minimum pendant 12 semaines. A côté de cette programmation, la journaliste Audrey Pulvar animera une émission hebdomadaire de 26 minutes tous les vendredis à 14h.

«On est Français, on est fiers de l’être»

E-cinema.com se veut être la «première salle de cinéma en ligne» mais ne compte pas concurrencer les salles obscures. «Il fallait trouver une solution pour diffuser ces oeuvres cinématographiques», détaille Roland Coutas, co-fondateur d’e-cinema.com. La plateforme complète l’offre des cinémas physiques pour permettre à tout le monde d’accéder à des films chez soi, dans les transports ou ailleurs. Le distributeur de film se rapproche de l’offre de Netflix ou d’Amazon Video, sauf qu’il a la particularité d’être français, un atout de taille selon Roland Coutas. «Nous sommes français, et fiers de l’être. Nous allons contribuer à produire et à financer des films de cinéma français et si nous ne voulons pas que les Anglo-Saxons nous capturent notre portefeuille […] il faut se bouger.»
E-cinema.com a d’ailleurs réussi là où Netflix a échoué à Cannes: en septembre dernier, deux des films dont les droits de diffusion ont été achetés par la plateforme digitale faisaient partis de la sélection au Festival du Cinéma Américain de Deauville. Une avancée qui laisse penser qu’une évolution du 7ème art est en marche.
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