lundi 15 février 2016

Fraude dans la publicité mobile: comment la mettre K.O.

Par Stéphane Pitoun, co-Fondateur et CEO d’Adxperience


Avec l’apparition des smartphones, la publicité digitale sur le mobile est devenue le nouvel Eldorado des annonceurs. Interactivité, accessibilité, capacités pointues de ciblage… les avantages du mobile sont nombreux et expliquent les budgets publicitaires considérables investis sur ce support. Mais, de manière presque attendue et comme cela fut le cas pour la publicité sur desktop, l’explosion de cette jeune industrie s’est accompagnée d’une menace bien réelle pour les annonceurs : LA FRAUDE.  Moins connue du grand public – car elle ne touche pas les consommateurs finaux, la fraude sur le mobile a pourtant un coût considérable pour les annonceurs : 1,3 milliard de dollars en 2015 et ce seulement aux Etats-Unis, selon la dernière étude d’Ernest & Young. En quoi consiste cette fraude? Comment peut-on identifier les acteurs frauduleux? D’où viennent-ils? Comment les contrer?

La fraude, qu’est-ce-que c’est ?

Afin de mieux comprendre ce qu’est la fraude sur le mobile, revenons rapidement sur les principes basiques de la publicité digitale. Un annonceur souhaite cibler des utilisateurs de smartphones afin de communiquer sur sa marque, son application ou son site. Il va pour cela payer un montant fixe à un éditeur pour la réalisation d’une action sur son trafic (impression d’une publicité, clic, téléchargement d’app, inscription sur un site,etc.) L’éditeur, qui offre généralement du contenu gratuit sur son application ou site Web, se voit donc offrir une opportunité unique de monétiser son audience et de construire ainsi un modèle économique pérenne. Jusque là… tout va bien. Seulement voilà, des éditeurs peu «scrupuleux»  ont décidé de «rafler la mise» en simulant des fausses actions sur leur trafic. L’annonceur, qui souhaitait acquérir des utilisateurs qualifiés, se retrouve donc avec une part non-négligeable d’utilisateurs  non-qualifiés voire inexistants !
La conséquence directe et mathématique est que l’annonceur se retrouve avec un prix de revient réel beaucoup plus élevé que prévu. Or, ses budgets n’étant pas extensibles, il va devoir exercer une pression déflationniste sur les prix. C’est alors toute la chaîne des éditeurs qui en paie les conséquences… fraudeurs inclus !

Détecter la fraude, un combat du quotidien

Il existe aujourd’hui toute une panoplie de pratiques permettant de détecter la fraude. Il s’agit d’un exercice à la fois simple et complexe mêlant rigueur et technologie. Différents principes de bons sens et fondés sur l’expérience du métier permettent d’obtenir de très bons résultats et de proposer une approche systématique ayant pour objectif d’écarter le risque potentiel de fraude. Il ne s’agit donc pas de trouver la formule magique qui permettra de se mettre à l’abri de la fraude mais de combiner plusieurs approches afin de rendre de plus en plus compliqué le travail des fraudeurs jusqu’à ce qu’ils décident eux-mêmes d’abandonner ou de s’attaquer à une autre proie plus faible.
Les schémas frauduleux les plus classiques et quelques approches pour les contrer :
  • Les robots prennent le contrôle… Non ce n’est pas le titre du dernier Spielberg. Certains hackers ont bel et bien mis au point des robots capables de «regarder» des publicités, cliquer dessus et même installer des applications. Ces techniques sont en fait l’héritage d’une longue pratique de la fraude sur Desktop et représentent aujourd’hui sur le mobile, la majorité des cas de fraude. Une solution? Le meilleur moyen pour contrer ces robots est d’analyser en temps réel les campagnes : depuis quels terminaux sont vues les publicités, quelles adresses IP, quel langage de terminal, quelle redondance pour une même action de la part d’un utilisateur, quel timing entre le clic et l’action, etc. Autant de données et de paramètres permettant d’identifier des tendances suspectes, des proxy et des robots, et donc de bloquer la source à l’origine du trafic frauduleux.  
 
  • Pas de robots mais une performance exceptionnelle de campagne pour une très faible qualité? L’annonceur est probablement victime d’une fraude tout aussi courante :  le trafic incentivé (i.e l’utilisateur reçoit une prime à l’action). Cette fois, les utilisateurs sont bel et bien «réels». Seulement ils sont «payés» par l’éditeur pour voir, cliquer ou faire une action. Résultats : des taux de conversions très intéressants, mais un taux d’engagement ou de fidélité à la marque très faible. Là encore une analyse du trafic (taux de conversion horaire, taux d’engagement de l’utilisateur ,…) permettra de dégager des tendances assez flagrantes et de bloquer les sources frauduleuses.
 
  • Les utilisateurs ne sont pas du tout actifs, pourtant il est certain qu’ils ne viennent pas de trafic incentivé. Dans ce cas, l’annonceur est exposé à une fraude encore plus sournoise : les «fermes» d’installations mises en place dans certains pays. Les employés de ces «fermes» sont payés pour installer des milliers de fois la même application à partir du même terminal en simulant des utilisateurs différents. Comment? Par une opération très simple que les systèmes de tracking ne parviennent pas encore à repérer : ils installent et ouvrent l’application sur leur terminal, la désinstallent, réinitialisent leur identifiant de terminal et répètent l’opération des dizaines de fois, le tout en se cachant derrière des proxy. Laborieux mais ingénieux. Il faut donc être malin et, une nouvelle fois, analyser les données reçues, notamment le nom et le langage du terminal. En effet, les terminaux ont généralement un nom, et envoient le langage de la machine lors de l’installation. Par exemple si l’on observe pour une même campagne ciblant les Etats-Unis, plusieurs téléchargements provenant de terminaux portant le même nom d’utilisateur (e.g iPhone de Michael) et ayant le même language (e.g VN pour Vietnam), il s’agit très certainement de téléchargement frauduleux en provenance d’une de ces «fermes» d’installations localisées dans le pays. Ou alors c’est vraiment que votre produit cartonne chez les Vietnamiens habitant aux Etats-Unis!
 
Ceci n’est malheureusement qu’un échantillon limité des actions frauduleuses observées sur le mobile. Il existe des pratiques encore plus sophistiquées que de bons algorithmes sauront débusquer (click spamming, «viewability» de campagne, …).

3 techniques pour gagner votre combat contre la fraude

L’écosystème des éditeurs de media mobile est une véritable jungle dans laquelle se glissent facilement des intermédiaires mal intentionnés. S’il est difficile d’y voir clair et de désigner un coupable, il existe heureusement des outils et des méthodologies permettant de se protéger de façon très efficace. Annonceurs, ne soyez donc pas paranos ! Le marketing mobile – bien qu’encore à ses débuts – est un monde d’opportunités qui s’ouvre à vous avec de nouvelles possibilités de ciblage et de transformations jusqu’alors inédites sur le digital. Au contraire, l’activité frauduleuse est par nature court-termiste et nocive à l’ensemble du secteur. Il est donc fort à parier qu’avec le temps et la mise en place de bonnes pratiques, cette épidémie deviendra bien moins menaçante, comme cela a été le cas pour le Desktop.
Montrez donc l’exemple et soyez plus rusés que les fraudeurs pour déjouer leurs tentatives :
  • Multipliez les sources de trafic (RTB, social, ad-networks …), les formats (display, vidéo, rich media, …) et les approches (retargeting, …) 
  • Traquez et analysez au mieux l’engagement des utilisateurs.
  • Choisissez le bon partenaire pour vous aider et vous aiguiller dans l’achat média.
 
Toute source de trafic comprend des utilisateurs plus ou moins qualifiés, le tout est de savoir faire le tri et évacuer la pollution des fraudeurs !
  • A propos
image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/02/stephane-pitoun.jpg
stephane-pitounStéphane Pitoun est co-fondateur et CEO d’Adxperience, plateforme de marketing mobile ayant développé sa technologie propriétaire programmatique permettant aux annonceurs (agences digitales, applications, jeux mobiles…)  de connecter leurs campagnes à différentes sources de trafic mobile internationales. Stéphane Pitoun a une expérience de plus de 15 ans dans le développement de stratégies media en ligne en France et à l’étranger.
 
Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits

 
 
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"FREE LOVE" Julianne MORRE Ellen PAGE MICHAEL SHANNON et STEVE CARELL

FREE LOVE Inspirè de faits réels. 
« J’ai eu envie de raconter l’histoire de Laurel et Stacie parce qu’il s’agissait de personnes comme vous et moi, menant une vie ordinaire, qui se sont retrouvées dans une situation extraordinaire et qui y ont fait face de manière extraordinaire » Ron Nyswaner – scénariste du film

« C’est rare de construire un film dans un contexte où l’Histoire est en train de s’écrire » hashtag #lovewins

SYNOPSIS Années 2000.
Laurel, est une brillante inspecteur du New Jersey. Sa vie bascule le jour où elle rencontre la jeune Stacie.
Leur nouvelle vie s’effondre quand Laurel découvre qu’elle est atteinte d’un cancer en phase terminale.
Laurel a un dernier souhait : elle veut que sa pension revienne à la femme qu’elle aime, mais la hiérarchie policière refuse catégoriquement. Laurel et Stacie vont se battre jusqu’au bout pour faire triompher leurs droits.

Capture d'écran: http://www.bacfilms.com
« Freeholder » ou propriétaire foncier (Nom):
1. Personne en pleine possession d’un terrain ou de biens immobiliers.
2. Statut propre à l’État du New Jersey jouissant d’un pouvoir important en
matière de logement et de finances.

Les producteurs Jack Selby (Bernie, Act Of Valor) et Duncan
Montgomery (Dirty Weekend, The Last Rites) ont accepté de coproduire le projet.
En outre, les cofondateurs de Bankside Films, Compton Ross et Phil Hunt (Strictly
Criminal, Hector Et La Recherche Du Bonheur) se sont engagés dans l’aventure.Selby
et les patrons de Bankside ont bouclé le financement du film.


 « Je me sens concernée par ce film à titre personnel parce que je suis lesbienne, et quand on voit deux êtres traités avec moins de considération en raison de leur orientation sexuelle – et à qui on dit que leur amour n’est pas acceptable –, c’est bouleversant » Ellen Page
L’alchimie entre les deux comédiennes était intense et palpable. « Ellen et Julianne sont toutes les deux extraordinaires et elles forment un couple sublime », s’enthousiasme Michael Shannon.
« Elles expriment à merveille la tendresse qui les unissait, et le courage qu’il leur a fallu pour accepter qu’il y ait des témoins de leur relation ».
Goldstein lui-même s’est montré ravi que Carell campe son rôle et souligne que le militantisme nécessite également des talents de comédien. « Quand on est militant et qu’on harangue la foule, il faut savoir
être captivant puisqu’il est important de captiver son auditoire pour le sensibiliser à une cause et le convaincre. Si on ne retient pas l’attention des gens, on ne peut pas faire de pédagogie et convaincre quiconque de s’engager dans une cause », note-til. Goldstein a été emballé par la précision du comédien : « Il était d’une exactitude hallucinante. Il possède un humour et une intuition qui m’ont bluffé », dit-il encore.

 
Julianne et Ellen, un couple sublime à l’écran entouré de magnifiques acteurs Michael Shannon et de Steve Carell. Un film universel, humaniste et une réelle histoire d’amour.

«Entreprendre, c’est s’entourer de personnes qui vont porter le projet, dépasser l’entrepreneur»

[We Love Entrepreneurs] Julien Hervouët (iAdvize): «Entreprendre, c’est s’entourer de personnes qui vont porter le projet, dépasser l’entrepreneur»
http://www.frenchweb.fr
image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/02/iadvize-julien-hervouet.jpgiadvize-julien-hervouet
Fondée en 2010 par Julien Hervouët et Jonathan Gueron, iAdvize est une start-up spécialisée dans l'engagement client. Elle propose par exemple un clic-to-chat ou encore de ciblage des clients. Parmi ses clients, on retrouve notamment Boursorama, Darty, Decathlon ou encore la Fnac.

En septembre 2015, iAdvize a bouclé un tour de table de 14 millions d'euros avec pour ambition de se développer à l'international. Basée à Nantes, l'entreprise compte aujourd'hui plus de 120 d'employés.
Interview de Julien Hervouët, cofondateur d'iAdvize, enregistrée en 2014 :

  • We Love Entrepreneurs
We Love Entrepreneurs est disponible en streaming gratuitement sur notre chaine Dailymotion. We Love Entrepreneurs c’est aussi un magazine en ligne consacré à la nouvelle génération d’entrepreneurs.
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On ne fait rien de bien que ce qu'on fait librement (*)




2016 est l’année du Singe et l’horoscope chinois nous dit que « tout peut arriver »... Alors soyons d’abord factuels et reprenons le communiqué officiel: « INfluencia et le Groupe d'Après se séparent. Après sept années, INfluencia et le groupe d’Après ont décidé, d'un commun accord, de mettre un terme à leur collaboration en raison de divergences de vision sur le développement du titre INfluencia. Le Groupe D'Après actionnaire à 50% de la société INfluencia SAS cède ses parts aux trois autres associés, qui prennent ainsi 100% du contrôle de l'entreprise ».



« L’influence du Singe bouleverse tout », poursuit l’horoscope. Eh bien c’est fait. INfluencia, que je préside désormais, repart donc de plus belle, avec la volonté d'aller toujours plus loin, un enthousiasme décuplé, des beaux projets et surtout une vision sur son devenir, sur le marché et la société dans laquelle vous communiquez et nous communiquons...


Et le tout autour d’une équipe formidable avec mes associés Daniel Baldaia et Gaël Clouzard - également rédacteur en chef - la rédaction et la direction commerciale:  Benjamin Adler, Florence Berthier, Anais Chourin, Eric Espinosa, Catherine Heurtebise, Sophie Huttmann, Anika Michalowska, Rita MazzoliChristine Monfort, Gisèle Prévost et Fréderic Therin. Avec un marché et des lecteurs qu'on aime et qu'on remercie pour leur soutien infaillible.

Business as usual ? Better than usual…

(*) Montesquieu. Pensées diverses

Isabelle Musnik
Elle est la fondatrice, directrice générale et directrice des contenus et de la rédaction de INfluencia, lancé en 2004. De nationalité française et britannique, et journaliste économique de formation, elle a démarré sa carrière à l'Expansion et à la Vie Financière. Elle a été éditrice de CB News de 1986 à 2003. Également rédactrice en chef du Guide du Luxe, elle est aussi l’éditrice du Gunn Report for Media qui met en lumière l'innovation média et son efficacité.


Capture d'écran: http://www.influencia.net/
 

jeudi 11 février 2016

INfluencia et le Groupe d'Après se séparent

La conversation http://www.influencia.net/fr

INfluencia et le Groupe d'Après se séparent

Publié le 10/02/2016

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Après sept années, INfluencia et le groupe d’Après ont décidé, d'un commun accord, de mettre un terme à leur collaboration en raison de divergences de vision sur le développement du titre INfluencia.

Le Groupe D'Après actionnaire à 50% de la société INfluencia SAS cède ses parts aux trois autres associés, qui prennent ainsi 100% du contrôle de l'entreprise.




" Serial". Le podcast sous exploité par la communication

Publié le 19/01/2016 http://www.influencia.net/fr

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Le podcast évolue et se démocratise, mais la pub n’a pas encore bien compris les possibilités de ce qui est peut-être le dernier média de masse émergent. La plate-forme Acast montre la voie aux annonceurs.

Connaissez-vous le podcast le plus écouté de l’histoire ? Si vous séchez, téléchargez immédiatement « Serial », ça vous fera en plus bosser votre anglais. Créé, coproduit et narré par la journaliste d’investigation, Sarah Koenig, le feuilleton radiophonique paru fin 2014 a été le premier podcast à dépasser les cinq millions de téléchargements. Six mois avant la diffusion du premier des douze épisodes de la première saison, Karl Rosander et Mans Ulvestam lançaient une plate-forme innovante censée faire de la "capsule radio" un nouveau levier de ciblage et d’engagement pour les marques.

Pourquoi donc cette pub capable d’être si créative en ligne n’a pas encore su profiter des évolutions technologiques et démocratiques de ce contenu audio en modifiant un modèle économique anachronique ? Cette interrogation a donné naissance à Acast, en avril 2014. Plate-forme de curation pour podcasts, Acast s’est donnée pour mission de secouer le cocotier. « Il y avait quelque chose de cassé dans l’écosystème du podcast. En Suède, même les plus grosses entreprises se contentaient de payer pour que le podcaster lise le message publicitaire », analyse Karl Rosander.

L’objectif annoncé de la nouvelle plate-forme espère donc instiguer une profonde réforme dans la relation entre le média et ses annonceurs. « Nous essayons de réparer ce qui aujourd’hui ne fonctionne pas : la monétisation, la distribution, l’hébergement, la métrique et la découverte », confie le co-fondateur d’Acast, qui entre Stockholm et New York emploie 40 personnes puisque opérationnelle en Suède, Norvège, Royaume Uni et Etats-Unis, en attendant de s’étendre au total à dix pays d’ici à la fin 2016.


Métrique et targeting, la clef du succès


Avec ses 600 podcasts disponibles, ses 24 millions d’écoutes uniques mensuelles, la plate-forme et application gratuite développe une stratégie pour repenser toute une industrie en comblant ses lacunes actuelles. Concrètement, Acast veut aider les auditeurs à trouver de nouveaux podcasts sur la toile, soutenir la distribution des productions les plus attractives et permettre aux marques de mieux pénétrer un marché grandissant grâce à un ciblage plus affiné et une meilleure métrique.

Alors que la nouvelle directrice de contenu, Caitlin Thompson, considère ce format « comme le dernier média de masse émergent », comment est-ce qu’Acast peut aider les marques à mieux converser avec les consommateurs ? « Nous leur offrons une métrique plus détaillée et des données précieuses sur comment l’auditeur écoute et consomme leurs pubs et les émissions sponsorisées", répond Karl Rosander "Nous sommes un levier unique de distribution permettant aux gens d’écouter un podcast sur n'importe quelle plate-forme, dans un environnement, qui plus que tous les autres médias, a déjà démontré son haut niveau d’engagement ».


Pour devenir viral, l’audio doit être aussi visuel


La principale valeur ajoutée de la plate-forme pour les annonceurs réside peut-être dans sa capacité à vérifier la livraison des pubs. Celles-là mêmes qui sont vendues et intégrées dans les contenus qu’elle héberge, « qu’ils émanent de podcasters indépendants ou de médias influents comme BuzzFeed et le Financial Times, qui sont des partenaires », précise Karl Rosander.

En laissant l’opportunité aux créateurs de podcast d’enrichir un contenu audio mieux illustré, Acast anticipe le plus grand défi du marché, résumé dans Fast Company par Jenna Weiss-Berman, directrice du contenu audio chez BuzzFeed : « L’audio ne deviendra jamais viral s’il reste uniquement audio. Il ne peut le devenir que s’il est complété par des photos, des articles, des vidéos ». Si seulement 17% des Nord-Américains ont écouté un podcast le mois dernier et qu’un tiers d'entre eux âgés de plus de 12 ans sont familiers avec le support, selon une étude du Pew Research Center, des marques comme GE, Refinery 29, Ford et Slack considèrent déjà ce média comme un levier publicitaire efficace. Acast entend convaincre des géants comme McDonald’s et ESPN de rejoindre le cercle. « Si McDonald’s veut marketer un nouveau burger uniquement auprès des consommateurs qui écoutent des podcasts de sport et de nourriture, avec Acast ils peuvent désormais le faire », promeut Karl Rosander.


Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA