mardi 9 février 2016

Facebook a trois mois pour arrêter de surveiller l’historique de navigation des internautes français

© Dado RuvicSource: Reuters
Facebook a trois mois pour satisfaire la demande de l’organe français de surveillance de la vie privée et arrêter de recueillir des données des internautes qui n’ont pas de compte sur le réseau social.
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a qualifié d’illégale la politique actuelle de protection des données de Facebook qui permet de surveiller la navigation sur Internet des utilisateurs non-enregistrés auprès de la firme de Palo Alto sans leur consentement ou qu’ils en aient connaissance, a fait savoir le régulateur français.
Cette mesure est intervenue un jour après la Journée européenne de la protection des données et se justifie en raison de la «gravité des violations et du nombre d’individus ciblés par le service de Facebook».
Le réseau social suit les utilisateurs d’Internet sur tous les sites qu’ils consultent après avoir visité la page de Facebook, selon la CNIL.
Facebook installe des cookies sur les ordinateurs qui fournissent encore plus d’informations personnelles lorsqu’un internaute se rend sur un site qui utilise des plugins de Facebook.
Les données obtenues sont utilisées puis à des fins de marketing, ce qui viole le droit des utilisateurs à la vie privée, selon le communiqué de la CNIL.
Les enquêteurs français ont aussi fait remarquer que Facebook utilisait le système Safe Harbor pour transmettre les données personnelles des utilisateurs français aux Etats-Unis, bien que l’instrument ait été décrété illégal par la Cour européenne de justice au mois d’octobre dernier.
En trois mois, Facebook, comme des milliers d’autres entreprises, a dû trouver un autre moyen de transmettre ces données sans violer le droit européen et ce délai a expiré la semaine dernière.
Un nouvel accord pour remplacer Safe Harbor a été rédigé le 2 février, mais il n’est pas encore entré en vigueur.
«La protection de la vie privée des gens qui utilisent Facebook est au cœur de tout ce que nous faisons. Nous sommes sûrs que nous nous conformons à la loi européenne de protection des données», a déclaré une porte-parole de Facebook en réponse au communiqué de la CNIL.
L’affaire peut être réglée à l’aimable si Facebook aménage sa politique concernant les données personnelles et réussi à remplir les obligations qui lui impose la CNIL.

En savoir plus : Racisme, sexisme et autres dérapages prospèrent toujours sur Internet

Change in LafargeHolcim leadership in India

LafargeHolcim announced today that Martin Kriegner, currently Area Manager Central Europe, will be appointed Head of India, effective March 1, 2016. He will report to Eric Olsen, Group CEO and succeed Bernard Terver who has decided to retire.
Martin Kriegner joined LafargeHolcim in 1990 and has previously held several senior leadership positions in the Group, including CFO and CEO of the Group operations in Austria as well as Head of Lafarge India and Regional President Cement for Asia. He graduated from Vienna University with a Doctorate in Law and obtained an MBA at the University of Economics in Vienna. Martin Kriegner is an Austrian national.
The Group has a distribution network that extends across the entire country and continues to see opportunities to further build its business in India through the network of over 100,000 dealers and retailers.
Bernard Terver joined the Group in 1994 and became member of the Senior Management in 2012. He was responsible for Ambuja Cements and ACC in India since 2014 and was appointed Head of India at LafargeHolcim following the merger. The Board of Directors and the Executive Committee of LafargeHolcim thank Bernard Terver for his valuable contribution to the success of the Group over more than 20 years including the successful positioning of Ambuja Cements and ACC.

About LafargeHolcim
With a well-balanced presence in 90 countries and a focus on cement, aggregates and concrete, LafargeHolcim (SIX Swiss Exchange, Euronext Paris: LHN) is the world leader in the building materials industry. The Group has 115,000 employees around the world and combined net sales of CHF 32 billion (EUR 26 billion) in 2014. LafargeHolcim is the industry benchmark in R&D and serves from the individual homebuilder to the largest and most complex project with the widest range of value-adding products, innovative services and comprehensive building solutions. With a commitment to drive sustainable solutions for better building and infrastructure and to contribute to a higher quality of life, the Group is best positioned to meet the challenges of increasing urbanization.

DEMAIN, un film de Cyril Dion et Mélanie Laurent

 SYNOPSIS
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays?
Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer
cette catastrophe et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain...

 
Un financement participatif. Le Film de 10 226 personnes.
De 10 266 personnes pour être exact ! Pour amorcer le financement, nous avons lancé une campagne sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank. Nous voulions réunir 200 000 euros en deux mois. Nous les avons obtenus… en deux jours ! Et à l’issue des deux mois, nous avions près de 450 000 euros. C’est le record mondial de la levée de fonds pour un documentaire !
 

La genèse du film:

NATURE | REVIEW

Approaching a state shift in Earth’s biosphere

Nature
 
486,
 
52–58
 
 

Published online
 

 

Localized ecological systems are known to shift abruptly and irreversibly from one state to another when they are forced across critical thresholds. Here we review evidence that the global ecosystem as a whole can react in the same way and is approaching a planetary-scale critical transition as a result of human influence. The plausibility of a planetary-scale ‘tipping point’ highlights the need to improve biological forecasting by detecting early warning signs of critical transitions on global as well as local scales, and by detecting feedbacks that promote such transitions. It is also necessary to address root causes of how humans are forcing biological changes.

 

Le made in France, mode éphémère ou stratégie payante ? L’exemple du Slip français

societe generaleLe 4 février, Société Générale a prolongé le salon des entrepreneurs de Paris avec un talk informel sur le thème du Made in France.  Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français, a partagé son expérience avec Eric Groven, Directeur délégué de la banque de détail Société Générale en France et l’institut Elabe, qui a dévoilé et illustré les résultats de l’étude « Diriger, développer, pérenniser son entreprise » réalisée pour le compte de la Société Générale. 
Guillaume Gibault a démarré l’aventure du Slip Français en septembre 2011 avec un pari fou : lancer une marque de sous-vêtements made in France, avec un positionnement décalé. Pour preuve, les différentes vidéos diffusées par la marque sur les réseaux sociaux, qui ne manquent pas de divertir et d’interpeller les internautes.
L’équipe met au point une stratégie de communication payante auprès du grand public, qui va au-delà des frontières françaises avec Francis, le mannequin qui pose aux quatre coins du monde, dans des endroits parfois improbables, pour l’opération « Sliptime Around The World ». Fabriqués dans la Drome, les slips de Guillaume Gibault, conquièrent des parts de marchés grâce à deux opérations de financement participatif.
La première, sur MyMajorCompany (« Le Slip qui sent bon » en juin 2013) récolte 22 252 euros pour « faire avancer la science ». La seconde lancée sur Kickstarter veut donner une dimension internationale au projet (« Very Love Trip » en mars 2015) et conquérir les États-Unis avec plus de 30 000 dollars récoltés.
Le made in France à l’international, un pari osé qu’est en train de remporter cette jeune marque qui a également bouclé en mai 2015 une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès de 360 Capital Partners lui apportant ainsi des fonds et encore plus d’ambition pour aller à l’international.

Le made in France, un effet de mode ?

Les sites internet travaillant sur le concept du made in France sont de plus en plus nombreux. La mondialisation est en train de laisser place à la régionalisation. Plus que le made in France, on trouve même aujourd’hui des labels régionaux comme le made in Lyon ou le made in Paris. Fiers de leur savoir-faire, les industriels veulent être reconnus pour la qualité de leur produit et leur implication dans le tissu économique français.
sgentrepreneurs
« Au départ, le made in France est un véritable parti pris. On a cette idée de quelque chose de cher, de compliqué…Il y a eu une mode certes, mais au-delà de ça, c’est la transparence qui reste primordiale. C’est essentiel de dire à nos consommateurs où l’on fabrique et ce que l’on fait. Ce qui est dur est de gérer la production, c’est un métier de détail, on n’a pas le droit à l’erreur. C’est beaucoup plus cher de faire made in France mais c’est aussi beaucoup plus simple ! Notre vraie rupture, c’est d’arriver à faire sauter les intermédiaires. 
Chez Le Slip Français, le contact est important avec nos fabricants. Une fois qu’on a une importante société avec des fabricants français, c’est assez facile de prototyper et de leur rendre visite, puisque nous sommes dans le même pays« , a expliqué Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français.

S’exporter, mais bien accompagné

« Nous avons eu la chance d’avoir un peu de passage télé, mais nous avions surtout besoin d’argent pour avancer. L’accompagnement a été bon car notre conseiller bancaire a parfaitement compris ce que l’on faisait, nos besoins et a su nous donner des crédits moyen terme lorsque nous en avions le plus besoin pour nous permettre de grandir. J’ai trouvé chez Société Générale le banquier qui se dit « J’y crois » ! » , raconte Guillaume Gibault.
Une qualité de relation indispensable pour réussir, a également souligné Eric Groven, directeur délégué de la banque de détail en France, constatant également que la qualité des dossiers et des projets des startups a beaucoup augmenté en quelques années.
le slip francais
Du côté du Slip Français, la confiance est là « On prévoit 20 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année prochaine. Et on va les faire ! » , s’est réjouit Guillaume Gibault.
Un optimisme à tout épreuve qui est illustré par les collaborations effectuées auprès de grandes marques comme Claudie Pierlot, Saint James, Evian, Vuarnet ou encore Agnès B. Aujourd’hui, après bientôt cinq années d’existence, Le Slip Français est une référence pour toutes les personnes qui souhaitent défendre les couleurs du made in France. Et ces couleurs sont visibles bien au-delà de la France. Pour preuve l’ouverture en avril 2015 d’une boutique physique en plein cœur de Hong-Kong.
Maddyness, partenaire de l’événement Société Générale Talk Entrepreneurs

LafargeHolcim receives revised CCI divestment order

02.08.2016 http://www.lafargeholcim.com/

LafargeHolcim today announced that it has received a revised order of the Competition Commission of India (CCI) for the divestment of its interest in Lafarge India, including three cement plants and two grinding stations with a total capacity of around 11 million tons per annum. The company also markets aggregates and is one of India’s leading ready-mix concrete manufacturers. The proposed transaction is an alternate remedy for the merger of the Group’s legacy companies and now forms part of the company’s CHF 3.5 billion divestment target in 2016.
“We will operate in India through our subsidiaries ACC Ltd. and Ambuja Cements Ltd. with a combined cement capacity of around 63 million tonnes and a distribution network that extends across the entire country. We see opportunities to further build our business in India through our network of over 100,000 dealers and retailers, and by meeting the infrastructure needs of a country that is experiencing significant urbanization,” said Eric Olsen, CEO LafargeHolcim.
The conditional clearance by the CCI for an earlier divestment proposal was received in April 2015; including the divestment of Jojobera and Sonadih plants in Eastern India with a cement capacity of 5.1 million tonnes. LafargeHolcim subsequently entered into a letter agreement with Birla Corporation Limited, subject to CCI approval, in August 2015. However, due to the current regulatory issues relating to the transfer of mining rights captive and critical to the two plants, LafargeHolcim was obliged to submit an alternate remedy to the CCI to ensure compliance with the order.
As a result, LafargeHolcim will now launch a new divestment process for Lafarge India.


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About LafargeHolcim
With a well-balanced presence in 90 countries and a focus on cement, aggregates and concrete, LafargeHolcim (SIX Swiss Exchange, Euronext Paris: LHN) is the world leader in the building materials industry. The Group has 115,000 employees around the world and combined net sales of CHF 32 billion (EUR 26 billion) in 2014. LafargeHolcim is the industry benchmark in R&D and serves from the individual homebuilder to the largest and most complex project with the widest range of value-adding products, innovative services and comprehensive building solutions. With a commitment to drive sustainable solutions for better building and infrastructure and to contribute to a higher quality of life, the Group is best positioned to meet the challenges of increasing urbanization.

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Capture d'écran: http://www.lafargeholcim.com/oil-gas

 

" Une nouvelle conception des services financiers pour le monde mobile "

http://www.influencia.re/fr
Image actu

Dans l’écosystème changeant de la « fintech », InVenture utilise la data science pour application mobile. Le but ? Innover et redorer le blason du micro crédit dans les pays émergents. Rencontre à Los Angeles avec une start-up pionnière qui ne contente même plus du suppléer les banques.

Dans la Silicon Valley, changer le monde est une ambition tellement clamée qu’être louée comme sauveuse du globe constitue un produit d’appel un tantinet galvaudée pour n’importe quelle start-up bien intentionnée. Présentée fin 2015 par le magazine nord-américain « Entrepreneur » comme une patronne du bien dont l’entreprise impacte positivement la planète, Shivani Siroya, qu’INfluencia a rencontré à Los Angeles, invite la data science humaniste dans une industrie que les nouvelles technologies sont en train de profondément modifier : les services financiers.

Dans un récent rapport publié ce mois de janvier, Business Insider Intelligence constatait à quel point quasi tous les types d’activités financières- de la banque au paiement en passant par la gestion de portefeuille – sont repensés par l’écosystème des start-up. La révolution de la fintech est en marche et pose deux questions, selon BI Intelligence : comment les acteurs classiques du marché peuvent tirer profit de l’avènement du digital, et comment peuvent-ils éviter l’obsolescence.

Ancienne analyste au Crédit Suisse et chez UBS, puis consultante en fusion et acquisition pour Citigroup et Health Net, cette trentenaire féministe affable n’innove pas pour s’attaquer aux caciques du prêt. Elle est convaincue qu’avec InVenture, un « micro crédit plus moderne pour un monde mobile » peut améliorer le quotidien économique des 2,5 milliards de personnes qui aujourd’hui dans le monde, ne possèdent aucun crédit score.

Opérationnelle depuis 2014 en Inde, au Kenya, en Tanzanie et en Afrique du sud, InVenture, qui emploie 31 personnes et possède des bureaux à New York, Santa Monica et Nairobi, clame pouvoir réinventer le processus d’évaluation du risque de crédit. Comment ? Grâce à une application mobile téléchargeable sur smartphone permettant une meilleure analyse préalable des données du profil de l’emprunteur.


Plus de 100 000 prêts accordés en 2015


Concrètement ce big data inventif et pionnier permet en moins de cinq minutes sur un téléphone, de passer à la moulinette quelque 10 000 points de données d’un demandeur de prêt, dont ses informations sur les réseaux sociaux, l’historique de ses recherches sur le web et la durée moyenne de ses conversations. Un profil enrichi est ensuite dressé, il permet dans la foulée de déterminer les termes du prêt en fonction du profil conclu par l’application.

Avec sa data science, InVenture est capable de mieux comprendre la personnalité de celui à qui elle prête, donc de renforcer ses chances de remboursement sur des marchés risqués. En 2014, deux ans après sa création, la start-up a accepté 50% des demandes émises, soit 6 000 prêts de 20 à 100 francs avec entre 3 et 5% d’intérêts. Le taux de remboursement a été de 85%, celui de récidive de 75%. En 2015 le nombre de prêts est passé à plus de 100 000.


Le pouvoir de déterminer son propre futur


« Nos prêts sont accordés rapidement par des canaux numériques et mobiles, que ce soit un sms, un email, Facebook ou même Whatsapp. Notre identification financière ne s’apparente pas à un numéro, elle représente un être humain. C’est une nouvelle façon de penser un produit financier », se félicite Shivani Siroya, qui pour INfluencia détaille la finalité et le fonctionnement de son application. « J’ai travaillé pendant deux ans pour le Fonds des Nations unies pour la population, cela m’a permis de constater les énorme problèmes de l’accès financier dans les pays émergents. J’ai vu à quel point il était presque impossible pour un particulier d’obtenir un prêt susceptible d’améliorer sa vie sous prétexte de manquer d’une identité financière. J’ai donc décidé de commencer InVenture en utilisant la personne et son quotidien pour établir sa solvabilité, et non l’inverse. »


Soutenu depuis septembre par la firme de capital-risque Data


Collective, InVenture est également financée par un fonds indien et entend étendre l’accès aux bienfaits de son logiciel à deux pays supplémentaires en Afrique sub-saharienne, en attendant de débarquer sur le marché asiatique, objectif annoncé et assumé. Dans son aventure humaine pour transformer les services financiers dans le monde en voie de développement par la data et le mobile, Shivani Siroya se sent investie d’une mission.

« Ce que nous proposons n’est pas de la micro-finance. Nous donnons à nos clients le pouvoir de déterminer de leur propre futur financier en leur construisant un crédit score en temps direct en moins d’une minute. En accordant un crédit instantané, flexible et abordable, nous proposons une nouvelle conception des services financiers pour le monde mobile », ajoute la fondatrice d’InVenture. Pour Chris Sacca, ex-Google devenu un investisseur influent et écouté de la Silicon Valley, elle va devinez quoi ? Changer le monde, évidemment.




Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA


 

" Une nouvelle conception des services financiers pour le monde mobile "