jeudi 21 mars 2019

Le spécialiste chinois du courtage en ligne Tiger Brokers entre en Bourse et lève 91 millions de dollars#FrenchWeb#PatrickRandall#Business#strategies#IPO#FutuHoldingsLimited#Futubull#Tiger Brokers#pocquetfinance#gerardpocquet#UpFintechHoldingLimited Xiaomi

Le spécialiste chinois du courtage en ligne Tiger Brokers entre en Bourse et lève 91 millions de dollars https://www.frenchweb.fr

Up Fintech Holding Limited, société de courtage en ligne dédiée aux investisseurs chinois, connue sous le nom de Tiger Brokers en Asie, a levé 104 millions de dollars lors d’une introduction en Bourse sur le Nasdaq mercredi. C’est plus que les 91 millions de dollars que la société soutenue notamment par Xiaomi avait prévu de lever lors de son IPO, d’après un document de la Securities and Exchange Commission, le gendarme des marchés financiers américains. C’est aussi toutefois moins que les 150 millions de dollars visés en février. Tiger Brokers a proposé lors de son IPO 13 millions d’actions (American depositary shares) à 8 dollars chacune.
La plateforme en ligne et mobile Tiger Brokers, détenue par Up Fintech, permet aux investisseurs chinois, en Chine mais aussi à l’étranger, d’effectuer des opérations en Bourse sur les marchés aux Etats-Unis, à Hong Kong, et en Chine continentale. L’entreprise a adopté une stratégie mobile-first et permet via son infrastructure propriétaire d’effectuer des opérations dans plusieurs devises.
Le marché chinois des services financiers en ligne, majeur dans le monde, semble ainsi profiter d’une bonne dynamique. Futu Holdings Limited, concurrent chinois de Tiger Brokers soutenu par Tencent, avait réuni 90 millions de dollars dans sa propre arrivée sur le Nasdaq plus tôt ce mois-ci. L’entreprise, basée à Hong Kong et propriétaire de la plateforme en ligne Futubull (Hong Kong, Etats-Unis et Chine) marquait par là l’une des plus importantes IPO chinoises de l’année. En 2015, Alibaba avait aussi investi dans Reorient Group, société de services financiers basée à Hong Kong, via sa société spécialiste des technologies financières YF Financial.
Selon la firme de conseil en stratégie Oliver Wyman, le marché boursier chinois de négociation en ligne a progressé de 1,8 mille milliards de dollars en 2012 à 12,7 mille milliards de dollars en 2017, soit un taux de croissance composé de 47,8 %. Concernant les biens étrangers, le volume des opérations de négociation en ligne chinois pourrait tripler dans les prochaines années, passant de 445,4 milliards de dollars en 2018 à près de 1,36 mille milliards de dollars en 2022, selon les mêmes données.
Up Fintech est détenu à 14,1 % par Xiaomi, qui avait mené un tour de table de plus de 15 millions de dollars dans l’entreprise en 2015. Le spécialiste américain du courtage en ligne Interactive Brokers Group détient 7,7 % de la société chinoise. Cette dernière avait jusqu’ici levé 138,6 millions de dollars depuis sa création en 2014, selon des données de Crunchbase. Dirigé et fondé en 2014 par Wu Tianhua, Tiger Brokers avait réuni 80 millions de dollars en 2018, 14 millions de dollars en 2017, et 29 millions de dollars en 2016.

Tiger Brokers : les données clés

Fondateur : Wu Tianhua
Création : 2014
Siège social : Pékin
Activité : société de courtage en ligne dédiée aux investisseurs chinois
Financement : 91 millions de dollars en mars 2019
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Patrick Randall https://www.frenchweb.fr

Journaliste chez FW - DECODE MEDIA. Pour contacter la rédaction : redaction.frenchweb@decode.media

mercredi 20 mars 2019

Doctolib lève 150 millions d’euros pour développer la téléconsultation#FrenchWeb#BpiFrance#Doctolib#exclu@GeneralAtlantic@Eurazeo#kermel#Accel#IvanSchneider#JessyBernal#StanislasNiox-Chateau#business#pocquetfinance#strategie#gerardpocquet

Doctolib lève 150 millions d’euros pour développer la téléconsultation

Doctolib entre dans le club fermé des licornes françaises

La start-up parisienne Doctolib, spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé, vient de finaliser un tour de table record de 150 millions d’euros auprès du fonds d’investissement américain General Atlantic. Bpifrance, Eurazeo, Kernel, Accel, déjà au capital de la start-up, ont suivi ce nouveau financement. Précédemment, Doctolib a levé 85 millions d’euros, ce qui monte à 235 millions d’euros d’investissements reçus depuis sa création en 2013. Les fondateurs et salariés associés détiennent la majorité du capital à l’issue du tour.

La téléconsultation, axe clé du développement de Doctolib

Doctolib veut s’imposer comme acteur majeur de la téléconsultation en France et en Allemagne avec son service testé auprès de 500 médecins. Doctolib veut se limiter à fournir aux médecins une solution de téléconsultation sécurisée qui permette de transmettre une prescription et d’effectuer la facturation.

Focus sur la France et l’Allemagne

Doctolib compte renforcer ses parts de marché sur la France et l’Allemagne, ses deux pays clés, où elle revendique 75 000 médecins, 1400 établissements partenaires et 30 millions de visites par mois sur ses plateformes dans les deux pays. 15% des médecins français utilisent aujourd’hui Doctolib.

Doctolib ne veut pas concurrencer les médecins

Doctolib veut rester un outil au service des médecins et les accompagner dans l’usage de nouveaux outils pour améliorer et enrichir la gestion de leurs patients. L’abonnement à doctolib coute 109 euros TTC chaque mois au praticien.
Cette levée de fonds va permettre à Doctolib de renforcer ses équipes d’ingénieurs à Paris et Berlin pour accélérer les développements technique de la plateforme. La société compte 750 salariés.
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La rédaction https://www.frenchweb.fr


lundi 18 mars 2019

Lyft pourrait valoir plus de 20 milliards de dollars après une entrée en Bourse imminente#lyft#Frenchweb#gerardpocquet#Business#Uber#Nasdaq#IPO#VTC##RajatSuri#LoganGreen#FidelityManagement#pocquetFinance#Google#TravisKALANICK#Pinterest#Slack

Lyft pourrait valoir plus de 20 milliards de dollars après une entrée en Bourse imminente

La victoire de Lyft dans sa course à l’entrée en Bourse face à son rival Uber se confirme. La plateforme de VTC américaine a lancé aujourd’hui son roadshow auprès d’investisseurs américains, avant une entrée en Bourse sur le Nasdaq à la fin du mois qui la valoriserait à plus de 20 milliards de dollars. L’entreprise californienne lève également près de 2 milliards de dollars dans l’opération. Lyft va vendre 30,77 millions d’actions aux investisseurs pour un prix qui devrait se situer entre 62 et 68 dollars par titre. Ces titres devraient être cotés sur la plateforme électronique Nasdaq sous le symbole « LYFT ».
Uber et Lyft avaient lancé leurs procédures respectives d’entrée en bourse fin 2018. Le premier, qui a longtemps fait de l’ombre au second sur le marché des VTC, escomptait bien être le premier des deux à faire son entrée sur les marchés. Si Uber devrait désormais effectuer son IPO après Lyft en avril, sa valorisation s’annonce colossale : autour de 100 milliards pour certaines estimations, autour de 120 milliards de dollars pour d’autres. Rappelons que ni Uber ni Lyft ne sont rentables.
Dans sa tournée de représentation auprès d’investisseurs, Lyft devrait accentuer le fait qu’elle cherche davantage à développer son activité VTC qu’Uber, qui s’est diversifié à travers le monde dans les trottinettes et vélos en free-floating, la livraison de repas et le transport de marchandises. L’entrée imminente de Lyft sur les marchés pourrait toutefois lui permettre d’investir davantage dans la conduite autonome, mais aussi de proposer davantage d’offres promotionnelles pour attirer davantage de clients. En octobre dernier, l’entreprise avait notamment lancé un « All Access Plan », un abonnement mensuel à 299 dollars par mois pour 30 trajets (d’une valeur maximum de 15 dollars chacune).
Depuis son lancement en 2012 par John Zimmer, Rajat Suri et Logan Green, Lyft a levé un total de 4,9 milliards de dollars (sans compter les 2 milliards de dollars prévus lors de son arrivée sur le Nasdaq), dont 600 millions d’euros en juin 2018. Ce tour de table avait été mené par Fidelity Management, qui devenait alors l’un des principaux actionnaires de l’entreprise après y avoir investi plus de 800 millions de dollars au total. Lyft avait en outre convaincu Alphabet, la maison-mère de Google, de lui injecter 1 milliard de dollars pour pouvoir rivaliser avec Uber dans les grandes villes américaines et à fournir des avantages et des promotions à ses chauffeurs pour les détourner de l’entreprise fondée par Travis Kalanick.
L’année 2019 devrait voir d’autres entrées en Bourse d’acteurs majeurs de l’écosystème Tech, dont Slack ou Pinterest.
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Patrick RandallSource FrenchWeb Patrick Randall https://www.frenchweb.fr

Journaliste chez FW - DECODE MEDIA
Journaliste chez FW - DECODE MEDIA

mardi 12 mars 2019

Vélos en free-floating: la stratégie de Mobike en péril#Frenchweb#business#stratégie#Pocquet.Finance#Cession#entreprise#Ofo#Alibaba#Free-floating#gerard.pocquet#Hellobike#Lime#oBike#Mobike#Crinchbase#Meituan-Dianping#chine#transmission

Vélos en free-floating: la stratégie de Mobike en péril https://www.frenchweb.fr

En janvier dernier, l’entreprise chinoise de vélos en libre-service Ofo a annoncé la dissolution de sa division internationale. Ses filiales internationales se préparaient elles aussi à faire faillite ou à être acquises. En cause : d’immenses problèmes de trésorerie et des millions de demandes de remboursement de cautions en Chine (l’équivalent d’environ 2,9 milliards de dollars), puis dans le monde. Fondé en 2014, Ofo a levé au total près de 2,2 milliards de dollars, notamment auprès d’Alibaba Group. La start-up s’était lancée à la conquête du monde fin 2016, atteignant 50 villes en 2017, dont Paris, avant de commencer à se retirer de différents marchés mi-2018. Erigé pendant un temps en modèle de la start-up chinoise à succès, Ofo brûlait près de 25 millions de dollars par mois, selon le Financial Times, et a fini par échouer.
Aujourd’hui, son grand rival d’un temps Mobike, soutenu lui par Tencent et racheté par Meituan-Dianping l’année dernière pour 2,7 milliards de dollars, commence à suivre un chemin similaire. L’entreprise fondée en 2015 à Pékin a annoncé lundi qu’elle s’apprêtait à se retirer de certains pays asiatiques et à réévaluer ses unités dans d’autres marchés internationaux en pleine contraction du marché, et en parallèle de la faillite d’Ofo. Selon le Financial Times, Mobike brûlait l’année dernière 50 millions de dollars par mois. A terme, Mobike pourrait n’être opérationnel que dans son marché natif chinois.
Le service développé par Mobike revendique aujourd’hui une présence dans plus de 200 villes à travers le monde, et un parc de 10 millions de vélos en circulation l’année dernière, ainsi que 200 millions d’usagers. L’entreprise a levé 928 millions de dollars depuis son lancement, selon Crunchbase. Mobike, présent notamment dans 23 villes en Europe, dont Paris, indiquait viser le demi-milliard d’utilisateurs à l’été 2018. Un objectif qui semble difficile à atteindre avec la fermeture de certains marchés internationaux. Dans le cadre de ce plan de restructuration, dix employés seront par ailleurs mis à pied.
Selon TechCrunch vendredi, Mobike aurait déjà licencié ses équipes opérationnelles en Asie-Pacifique, dont 15 employés et des contractuels à Singapour, en Thaïlande, en Malaisie, en Inde en en Australie. D’autres réductions de personnel pourraient être effectuées en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine.
Parmi les entreprises encore opérationnelles dans le vélo en « free-floating » dans le monde, malgré de nombreuses difficultés selon les pays, se trouvent toujours oBike, Lime ou encore Hellobike.
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Patrick Randall https://www.frenchweb.fr

Journaliste chez FW - DECODE MEDIA

lundi 4 mars 2019

Le Suédois Voi lève 30 millions de dollars pour concurrencer Lime et Bird dans toute l’Europe#business#FrenchWeb#Voi#Lime#Bird

Le Suédois Voi lève 30 millions de dollars pour concurrencer Lime et Bird dans toute l’Europe

Le montant

La start-up suédoise Voi, qui développe un service de trottinettes électriques en free-floating, a bouclé un tour de table de 30 millions de dollars. A l’occasion de cette opération, la société accueille Project A et Creandum à son capital. Dans le même temps, les investisseurs historiques, à savoir Vostok Ventures New Ventures, LocalGlobe, Raine Ventures et Balderton Capital, fonds londonien dirigé par le Français Bernard Liautaud, ont remis au pot. 
Des business Angels, à l’image de Justin Mateen, co-fondateur de Tinder, de Jeff Wilke, directeur monde de la division consommateurs d’Amazon, et de Nicolas Brusson, co-fondateur et CEO de BlaBlaCar, ont également participé à l’opération. L’entreprise basée à Stockholm avait déjà levé 50 millions de dollars en novembre dernier.

Le marché

Lancée l’an passé par Douglas Stark, Filip Lindvall, Adam Jafer et Fredrik Hjelm, Voi a commencé à déployer ses trottinettes électriques en libre-service à Stockholm en août 2018. Désormais, la société suédoise opère dans 7 villes scandinaves (Stocholm, Göteborg, Malmö, Lund, Uppsala, Copenhague et Oslo) et 8 villes dans le reste de l’Europe (Paris, Lyon, Madrid, Malaga, Saragosse, Murcia, Lisbonne et Faro). La jeune pousse nordique est arrivée en France en décembre dernier pour proposer son service dans les rues de la capitale avant de se lancer à Lyon. A ce jour, la société revendique plus de 400 000 utilisateurs, dont 150 000 à Stockholm, qui ont effectué 750 000 trajets. 
Avec l’essor des services de trottinettes électriques en free-floating, de nouveaux problèmes se posent pour les villes européennes en matière de gestion de l’espace urbain. Comme les trottinettes électriques, au même titre que les vélos, sont accusées d’entraver la circulation des piétons, Voi mise sur la coopération avec les autorités municipales pour éviter de s’attirer les foudres de ces dernières. «Cette approche typiquement scandinave de la croissance – basée sur le dialogue, la transparence et la durabilité – garantit que nous ne pénétrons que sur les marchés où notre présence est souhaitée et où nous avons un véritable rôle à jouer, tout en plaçant toujours les citoyens au cœur de toutes nos activités», explique Fredrik Hjelm, co-fondateur et CEO de Voi. 
Malgré ses bonnes intentions pour faire les yeux doux aux municipalités, la start-up suédoise aura fort à faire pour s’imposer sur un marché où la concurrence est de plus en plus forte. Le marché est pour l’heure dominé par les mastodontes américains Lime et Bird qui sont présents dans plus de 130 villes à travers le monde. Lime a bouclé un tour de table de 310 millions de dollars début février pour accélérer son développement à l’international, tandis que Bird a levé 400 millions de dollars l’an passé. Plusieurs acteurs européens se sont également lancés sur ce marché, comme les Allemands Tier et Wind, ou encore le Belge Troty.
Les trottinettes électriques aiguisent également l’appétit d’autres acteurs de la mobilité, à l’image du géant des VTC, Uber, qui s’est allié à Lime pour proposer ce mode de transport sur son application. Les constructeurs automobiles s’intéressent aussi à ces engins, comme le démontre Ford, qui a racheté l’an passé la société Spin pour déployer son propre service de trottinettes électriques dans une centaine de villes d’ici 2020.

Les objectifs 

Ce nouveau tour de table doit permettre à Voi d’accélérer son déploiement en Europe. L’Italie, l’Allemagne, la Norvège et la France figurent parmi les priorités de la start-up suédoise pour se développer dans les prochains mois. En Scandinavie, la société vient de lancer son service à Oslo, en Norvège, et prévoit de faire rouler ses trottinettes à Helsinki, en Finlande, d’ici la fin du mois. L’entreprise assure qu’elle atteindra la rentabilité dans la plupart de ses marchés scandinaves au premier trimestre. Outre son déploiement dans plusieurs villes européennes, Voi entend également s’appuyer sur ce financement pour investir dans la R&D. 

Voi : les données clés

Fondateurs : Douglas Stark, Filip Lindvall, Adam Jafer et Fredrik Hjelm
Création : 2018
Siège social : Stockholm
Activité : service de partage de trottinettes électriques en free-floating
Financement : 30 millions de dollars en mars 2019
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Maxence Fabrion https://www.frenchweb.fr

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