mercredi 19 juillet 2017

La France classée 20e pays le plus innovant dans le digital, mais…


france-paris-pixabay
Source et capture d'écran: http://www.frenchweb.fr
  • Top 10 des pays les plus en avance dans le digital
  1. Norvège
  2. Suède
  3. Suisse
  4. Danemark
  5. Finlande
  6. Singapour
  7. Corée du Sud
  8. Royaume-Uni
  9. Hong Kong
  10. Etats-Unis

[Numbers] La France classée 20e pays le plus innovant dans le digital, mais…

Par | le 19 juillet 2017 | http://www.frenchweb.fr
 La Norvège, la Suède et la Suisse sont les trois pays les plus avancés en matière de digital, selon l'étude «Digital Planet 2017 – How competitiveness and trust in digital economies vary across the world», réalisée par la Fletcher School pour MasterCard. La France se classe quant à elle à la 20e place, derrière l'Autriche et la Belgique. 
L'université américaine a classé 60 pays sur la base de leur Digital Evolution Index (DEI). Ce dernier est calculé en combinant plus de 100 indicateurs différents, tels que l'environnement légal, l'état de l'offre et de la demande, ou encore la capacité à innover. Au-delà de ce classement des économies sur la base de leur digitalisation, l'étude mesure également le dynamisme des pays en la matière. Dit autrement, la Fletcher School ne s'est pas contentée d'une photographie des économies à un instant T, elle a aussi classé les pays en fonction de la rapidité avec laquelle ils continuent à se transformer à l'heure actuelle. 
Il en ressort que des pays comme la France, la Suède ou encore les Etats-Unis, qui ont un DEI parmi les plus élevés au monde, connaissent également un ralentissement de leur digitalisation. «Se réinventer pour surmonter ces "plateaux numériques" nécessitera un effort conscient de la part de ces pays, qui devront parier sur une technologie numérique croissante dans laquelle ils ont une certaine avance», soulignent les auteurs de l'étude. A l'inverse, le Royaume-Uni ou Singapour affichent des DEI très élevés, et un dynamisme important. «Pour conserver leur avance, ces pays doivent maintenir leurs moteurs d'innovation à pleine puissance et générer une nouvelle demande», détaille l'étude.
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La Chine, la Russie ou la Turquie, qui ont un DEI plus faible, affichent en revanche un fort dynamisme en matière de digital. L'Egypte, le Pakistan ou encore la Grèce affichent quant à eux un retard significatif par rapport aux autres pays. 
Et ce qui différencie les pays les plus dynamiques des autres, c'est la confiance globale des internautes dans les services en ligne. En Chine ou en Turquie, les utilisateurs sont particulièrement patients et engagés malgré les nombreuses frictions qui peuvent exister dans leurs expériences en ligne. A l'inverse, en France ou encore au Canada, les utilisateurs sont moins patients, et réagissent de manière négative au moindre accroc dans leur navigation sur le Web. 
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Crédit photo : Pixabay

Moët Hennessy acquiert Woodinville Whiskey Company (État de Washington)

Souce et capture d'écran: https://www.lvmh.fr
Moët Hennessy acquiert Woodinville Whiskey Company (État de Washington
Communiqué de Presse
Paris, France, le 12 juillet 2017  
Moët Hennessy et Woodinville Whiskey Company (WWC) ont annoncé aujourd’hui que Moët Hennessy avait acquis WWC, qui entre ainsi dans le prestigieux portefeuille de vins et spiritueux de Moët Hennessy, aux termes d’un accord dont les aspects financiers n’ont pas été révélés.
WWC a été fondée en 2010 par Orlin Sorensen et Brett Carlile, deux amis de longue date, qui continueront d’en superviser les opérations. Cette maison s’est rapidement imposée dans l’univers des whiskies artisanaux, distribué à l’heure actuelle dans l’Etat de Washington.
Christophe Navarre, Président-directeur général de Moët Hennessy, a déclaré : « Nous sommes convaincus que Woodinville a toute sa place au sein du portefeuille de Moët Hennessy. Orlin et Brett ont fait un travail remarquable pour positionner Woodinville Wh iskey comme marque emblématique de l’État de Washington. Le potentiel de développement de la distribution est considérable, avec nos réseaux aux États-Unis et dans le reste du monde. Si nous sommes familiers du whisky, avec nos single malts Glenmorangie et Ardbeg, nous avons beaucoup à apprendre d’Orlin et de Brett sur l’art de la distillation à l’américaine et c’est donc un passionnant partenariat qui s’ouvre à nous. »
Orlin Sorensen a ajouté : « Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli en l’ espace de quelques années depuis la fondation de Woodinville Whiskey Company. Ayant passé en revue les multiples opportunités stratégiques qui s’offraient à nous, il nous a paru évident que rejoindre le portefeuille de marques et le réseau de distribution de Moët Hennessy nous permettrait d'atteindre nos objectifs beaucoup plus rapidement. Brett et moi sommes ravis de rester à la tête de l’entreprise et d’être associés à cette croissance accélérée que nous attendons aux côtés de Moët Hennessy et de sa maiso n- mère LVMH, leader international de l’industrie du luxe. »
Depuis sa fondation, WWC a son siège dans la ville éponyme de Woodinville (État de Washington), haut lieu du secteur des boissons, avec plus de 100 chais, microbrasseries, distilleries et cidreries attirant plus de 300 000 visiteurs par an. La nouvelle distillerie ultramoderne , avec son espace de dégustation, a été achevé en 2014. Les fûts de la maison sont entreposés à Quincy, à environ 250 kilomètres, dans le même État, où les ressources sont abondantes et les conditions climatiques, propices au processus de vieillissement.
Le rye whisky et le bourbon de WWC vieillissent ainsi au moins cinq ans. Misant principalement sur la vente de ces whiskies élevés en tout petits fûts de 30 litres, l’entreprise a pu lancer dès 2015
son
Straight Bourbon, immédiatement couronné whisky de l’année 2016 par le American Distilling Institute. Le Straight Rye de cinq ans d’âge a suivi l’année suivante et été nommé meilleur whisky de seigle pour 2017, lui aussi par le American Distilling Institute


À propos de Moët Hennessy 

Moët Hennessy est la division Vins & Spiritueux du Groupe LVMH, leader mondial des produits de luxe. Moët Hennessy est la plus grande entreprise de vins et spiritueux au monde, avec un portefeu ille de 23 marques de prestige, réputées dans le monde entier pour la richesse de leur terroir, la qualité de leur production et le savoir-faire artisanal qu’elles déploient : Hennessy, Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Dom Pérignon, Ruinart, Krug, Mercier, Belvedere, Glenmorangie, Ardbeg, Chandon, Newton, Cheval des Andes, Terrazas de los Andes, Cloudy Bay, Cape Mentelle, Numanthia, Ao Yun, Château Cheval Blanc, Château d’Yquem, Clos des Lambrays, Volcan De Mi Tierra et Clos19. 

Contacts :
Pour Moët Hennessy USA : Irina Manoliu +1 917 822 5357 or
irina.manoliu@moethennessy.com PourMoëtHennessyGlobal:Jean-FrancoisMichel+33682696434 orjfmichel@moethennessy.com Pour Moët Hennessy Global: Chrystel Brossette +33 6 08099877 or cbrossette@moethennessy.com 


À propos de Woodinville Whiskey Company
WoodinvilleWhiskeyCompanyestunedistillerieartisanalefondéepardeuxamisdelonguedatedansla régiondeWoodinville,OrlinSorensenetBrettCarlile.C’estlaplusgrandedistillerieartisanaledel’Étatde Washington et l’ensemble de sa production provient de céréales des environs (ferm e familiale Omlin à Quincy, État de Washington). Ses deux produits phares, Woodinville Straight Bourbon Whiskey et Woodinville Straight Rye Whiskey, ont été désignés meilleurs whiskies artisanaux dans leur catégorie respective en 2016 et 2017 par le American Distilling Institute.

Hubstairs lève 1,2 million d’euros pour s’étendre en France


Hubstairs
Source et capture d'écran: http://www.frenchweb.fr
  • Hubstairs a développé une solution de modélisation 3D dans le domaine de la décoration.
     
  • D’ici un an, la société entend regrouper plus de 2 000 architectes d’intérieur sur sa plateforme.
     
  • La start-up bordelaise vise un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros à l’horizon 2020.

 

Hubstairs lève 1,2 million d’euros pour s’étendre en France

Exclusif

Par | le 17 juillet 2017 | 

Le montant

La start-up bordelaise Hubstairs, spécialisée dans l’architecture d’intérieur, a bouclé un tour de table de 1,2 million d’euros. Arthur Media Group, Arthur de Villepin (Art de Vivre Investment), Nicolas Leroy Fleuriot (Cheops Technology), Julien Leroy (AdVideum) et Céline Lazorthes (Leetchi) ont participé à l’opération. La société a également été accompagnée par 5M Ventures et soutenue par Bpifrance.

Le marché

Fondée l’an passé par Alexandre de Vigan, Hubstairs a développé une solution de modélisation 3D dans le domaine de la décoration. A partir de son réseau d’architectes et de décorateurs, la jeune pousse propose un service de décoration en ligne qui s’adresse aux particuliers et aux professionnels de l’immobilier pour accélérer la vente des biens et accompagner leurs clients dans leur emménagement.
Selon les envies, le budget et le projet de chacun, les architectes délivrent au client une vue 3D réaliste de son futur intérieur parmi plus de 10 000 références produits sur la plateforme. «Il ne s’agit pas d’un simple home staging virtuel», prévient Alexandre de Vigan, fondateur de Hubstairs. Et d’ajouter : «Notre concept a très vite trouvé son marché, nous réalisons actuellement jusqu’à 800 projets par mois.» A ce jour, la société compte une vingtaine de collaborateurs, répartis dans deux bureaux, à Paris et Bordeaux, et 150 architectes partenaires.
De plus en plus de start-up proposent des solutions de validation 3D dans l’immobilier. C’est notamment le cas du Parisien Habiteo qui a développé une technologie de modélisation 3D permettant aux clients de visiter virtuellement un immeuble ou un appartement, avant que la construction ne soit commencée.

Les objectifs

Ce financement doit permettre à Hubstairs d’étendre son activité en France et de renforcer son équipe. «Cette levée de fonds va nous permettre de doubler nos effectifs, de développer notre technologie et d’accélérer notre développement sur tout le territoire en France, voire ensuite à l’étranger», explique Alexandre de Vigan. 
D’ici un an, la société entend également regrouper plus de 2 000 architectes d’intérieur sur sa plateforme. La start-up bordelaise vise un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros à l’horizon 2020.
  • Hubstairs : les données clés
Fondateur : Alexandre de Vigan
Création : 2016
Siège social : Bordeaux 
Activité : solution de modélisation 3D dans le domaine de la décoration
Financement : 1,2 million d'euros en juillet 2017
Lire aussi : Immobilier : Habiteo lève 3 millions d’euros pour sa technologie de visualisation 3D
Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs
Maxence Fabrion
Maxence Fabrion

Les marques les plus populaires sont-elles les plus honnêtes ?

Image actu
Source et capture d'écran: http://www.influencia.net

Pourquoi se fatiguer à inspirer confiance lorsque les gens n’aspirent qu’à être divertis ? Réponse dans l’étude Golin Global Relevance Review.



Les marques les plus populaires sont-elles les plus honnêtes ?


Publié le 18/07/2017

La confiance vit-elle une crise de confiance ? Elle fonde pourtant le lien social, mais la trahison et la rupture des promesses semblent des constantes bien vivantes dans l’industrie de la communication. L’agence américaine Golin révèle, aujourd’hui, les résultats de la première édition de son Global Relevance Review. L’étude, à consulter ci-dessous dans son intégralité, met en avant le terme « relevant » qu’elle estime plus fort que la pertinence, une notion pourtant très voisine. Cette « relevance » peut être définie par deux facteurs essentiels : la capacité à attirer et retenir l’attention combinée à la faculté d'inciter à agir. Partout dans le monde, les individus estiment que leur marque idéale doit être digne de confiance, c’est-à-dire éthique, morale, honnête et sincère. Pourtant la réalité est tout autre… En matière de confiance, aucune des marques étudiées ne satisfait cet idéal. Il s’avère même qu’en matière de « relevance » de marque, « idéal » et « réalité » sont deux concepts très éloignés. À défaut de vérité, les individus misent sur d’autres facteurs.


Le consommateur est-il un crétin ?

L’étude indique par exemple que les consommateurs continuent d’acheter les produits de marques bien qu’ils estiment avoir été déçus ou trompés par celles-ci à maintes reprises. Donc clairement, pourquoi se fatiguer à inspirer confiance lorsque les gens n’aspirent qu’à être divertis ? Alors que le terme « post-vérité » vient de faire son entrée dans le dictionnaire, l’étude révèle que les gens semblent effectivement reporter désormais leur attention sur des critères autres que la vérité, la transparence, la confiance. Même si la confiance reste le plus sollicité, dans les faits, ils font encore majoritairement reposer la « relevance » d’une marque sur sa « popularité », sa capacité à être le sujet des conversations et à être recommandée par les autres. Par exemple, 91 % des marques les plus « relevant » étudiées dépassent les attentes sur le plan de la popularité. Est-ce parce qu’ils ont été si déçus par les marques, les entreprises et les institutions, que les individus se détournent de la vérité ?


Quels sont les médias les plus crédibles ?

Les médias sociaux (59 %) et télévision (57 %) sont systématiquement classés première et deuxième source d’actualités et d’informations les plus pertinentes, devant le « bouche-à-oreille d’amis et de la famille » (45 %). En France c’est encore la TV qui surclasse les autres médias, la presse se classant deuxième, mais avec un niveau de confiance envers les médias plus bas que dans les autres pays.

Concernant le bouche-à-oreille, il est différent selon le genre. Il s’impose plus chez les femmes (50 %) que chez les hommes (39 %), ce qui n’empêche pas les deux parties d’être pragmatiques et drôles. Les informations jugées « relevant » par les individus sont surtout utiles/pratiques (54 %), instructives (53 %) et drôles (35%), loin devant d’autres caractéristiques comme enthousiasmantes, choquantes, passionnantes.

Quant aux médias sociaux, les individus n’ont pas soif de vérité sur leur plateforme, mais veulent simplement être divertis. Les marques phares -qui constituent la catégorie la plus intéressante- ne sont pas considérées dignes de confiance ou transparentes, mais divertissantes et populaires.


Les Français et la " relevance "

L’étude insiste bien sur la notion de « relevance » qu’elle estime plus forte que sa version française qui, nous le rappelons, est la pertinence. Mais cette dernière demeure la traduction litteraire du mot anglais. Donc imposer ce terme en justifiant seulement qu’il est plus puissant, n’est pas vraiment fondé. On peut plutôt imaginer que l’idée est d’harmoniser un terme global pour l’intégralité des marchés internationaux… Mais revenons à nos chers compatriotes dont les comportements oscillent entre tendances globales et particularités locales.

Parmi les 15 critères qui constituent la « relevance » d’une marque dans l’idéal, c’est également la « confiance » qui est le critère le plus sollicité par les Français. Et pourtant, dans les faits, ils font encore majoritairement reposer la pertinence d’une marque sur sa « popularité », sa capacité à être le sujet des conversations et à être recommandée par les autres. Dans l’automobile, c’est « l’efficacité » qui prime sur la « confiance » et sur ce point aucune marque ne se distingue vraiment, avec un décrochage manifeste de la part des millennials.

Dans le secteur bancaire, si les Français considèrent la « purposefulness » ( la détermination) d’une marque comme un critère important, là encore, aucune marque ne se dégage malgré les efforts de communication importants sur les valeurs de ces dernières années. Dans les médias sociaux, seuls deux d'entre eux parviennent à répondre aux attentes de la « relevance » mais pour des raisons différentes : la popularité pour l’un et la capacité à divertir pour l’autre. Enfin, quand il s’agit de comprendre quel média est le plus à même de rendre un sujet « relevant » c’est encore la TV qui, en France, surclasse les autres médias, contrairement aux Etats-Unis et le Royaume-Uni où les réseaux sociaux semblent prendre de plus en plus d’importance.

Alors pourquoi insister autant sur la pertinence de la marque ? Tout simplement parce que cela brise les filtres anti-spam mentaux. Des filtres déployés par le consommateur pour gérer l’infobésité imposée par les annonceurs mais aussi sa communauté. Alors si vous voulez franchir un cap, soyez authentique, contemporain, distinctif, efficace, divertissant, essentiel, influent, innovant, populaire, prestigieux, provocateur, utile, transparent, digne de confiant, accueillant. Bonne chance…



2 0 1 7 publié par INfluencia


Publié le 18/07/2017

Image actu Pourquoi se fatiguer à inspirer confiance lorsque les gens n’aspirent qu’à être divertis ? Réponse dans l’étude Golin Global Relevance Review.



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