mardi 9 octobre 2018

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Tencent injecte 180 millions de dollars dans la FinTech brésilienne Nubank

Le montant

La start-up brésilienne Nubank, spécialisée dans les services financiers, a bouclé un tour de table de 180 millions de dollars auprès du géant chinois Tencent. Pour réaliser cette opération, le rival d’Alibaba a procédé à une augmentation de capital de 90 millions de dollars au sein de la société et à l’acquisition de participations partielles auprès d’actionnaires actuels de la FinTech pour un montant atteignant également 90 millions de dollars. 
Cet investissement de Tencent permet à Nubank de devenir l’une des start-up les plus attractives d’Amérique latine avec une valorisation estimée à 4 milliards de dollars, selon les chiffres révélés par le site The Information. Cette nouvelle opération, qui porte à 700 millions de dollars le montant total levé par la jeune pousse brésilienne depuis sa création, est une preuve supplémentaire de l’effervescence inédite qui anime l’écosystème latino-américain ces dernières semaines. En septembre, la licorne colombienne Rappi, qui développe un service de livraison à la demande, avait levé 200 millions de dollars, tandis que la start-up brésilienne Yellow, qui a lancé un service de partage de vélos et de trottinettes électriques en libre-service, a bouclé un tour de table de 63 millions de dollars.

Le marché

Fondée en 2013 par Cristina Junqueira, David Vélez et Edward Wible, Nubank propose une multitude de services financiers aux Brésiliens. La société s’est distinguée en lançant des cartes de paiement sans frais et des comptes de paiement numériques. Elle propose également des cartes de crédit physiques, des comptes d’épargne et d’autres services bancaires. 
A ce jour, la start-up basée à São Paulo revendique 5 millions de clients au Brésil. «Plus de 20 millions de personnes ont demandé la carte», assure David Vélez, co-fondateur et CEO de Nubank. De son côté, Cristina Junqueira, co-fondatrice de la FinTech, estime que la société sera bientôt en mesure de servir des dizaines de millions de Brésiliens avec un compte d’épargne, un compte courant ou un crédit. Les ambitions des fondateurs de Nubank sont suscitées par la Banque centrale brésilienne qui étudie la possibilité d’autoriser le déploiement des paiements instantanés, en s’inspirant de l’expérience indienne en matière de démonétisation.

Les objectifs 

Ce tour de table permet à Tencent d’étendre son influence à l’international en plaçant ses pions dans la première économie d’Amérique latine. Tencent cherche en effet des relais de croissance pour réduire sa dépendance aux jeux vidéo, qui restent à ce jour sa principale activité. Il faut dire que le durcissement de la régulation en Chine sur les jeux en ligne a poussé le groupe chinois à se tourner vers de nouvelles ressources pour rester compétitif. Victime de cette hostilité grandissante de Pékin, Tencent a ainsi annoncé en août des résultats trimestriels en baisse pour la première fois depuis près de 13 ans.
Toutefois, le groupe, qui édite WeChat, n’est pas la seule entreprise chinoise à s’intéresser au Brésil. En début d’année, Didi Chuxing avait mis la main sur 99, le leader brésilien des VTC. En plus de permettre à Tencent de diversifier son activité, ce tour de table offre également la possibilité à Nubank d’accélérer son développement, en mettant l’accent sur les paiements, les crédits à la consommation, l’ingénierie et le machine learning. Cet investissement vise à aider la société brésilienne à «construire une plateforme complète de services de finances personnelles», a indiqué Martin Lau, le président de Tencent.

Nubank : les données clés

Fondateurs : Cristina Junqueira, David Vélez et Edward Wible
Création : 2013
Siège social : São Paulo (Brésil)
Activité : services financiers
Financement : 180 millions d’euros en octobre 2018
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Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez FW - DECODE MEDIA

Actualités Business Mais qui sont donc les Sellennials ?#journalduluxe#Mathilde#sellennials#millennials#gerardpocquet#business#pocquetfinance


Actualités Business

Mais qui sont donc les Sellennials ? https://journalduluxe.fr

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Capture d'écran et source: https://journalduluxe.fr


Alors que tous les regards sont tournés vers la génération des Millennials – qui représenterait près de la moitié des clients du Luxe – une nouvelle catégorie de consommateurs fait de plus en plus parler d’elle : les Sellennials.

Seniors x Millennials

Bien plus qu’une simple tranche d’âge, l’appellation Sellennials désignerait surtout la capacité de certains Millennials à s’approprier des tendances de consommation prônées par leurs parents… voire leurs grands-parents.
De la grande vague du do-it-yourself à la slow fashion en passant par l’alimentation responsable et par l’appétence pour le Marché Secondaire – ne manquez pas notre événement dédié au sujet ! – : une partie de la jeune génération tend à renouer avec des modes de consommation considérés comme seniors. Fait notable, ces usages retrouvés sont bien souvent en corrélation avec une temporalité plus douce à l’heure où « prendre le temps » est devenu un véritable Luxe.

Les Sellennials, un modèle en rupture ?

… Pas tant que ça. On peut tout d’abord voir en ces pratiques un ancrage concret, un alignement avec des réflexions, des convictions et des systèmes de valeurs de plus en plus mises sur le devant de la scène comme le développement durable ou la responsabilité éthique.

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De même, les usages de type « sellennial » ne sont pas nécessairement aux antipodes de l’innovation. Bien au contraire puisque ces nouveaux consommateurs disposeraient d’une certaine faculté à établir un juste équilibre entre vintage et technologie. 
En toute logique, ces profils hybrides supposent de nouveaux besoins et de nouveaux services, eux mêmes portés par de nouveaux business models. Ainsi, la plateforme d’e-commerce Imparfaite Paris – dont la co-fondatrice Camille Gabbi sera l’une des invitées du prochain événement du Journal du Luxe – propose des pièces issues de différentes friperies partenaires tout en faisant appel à la smart data et à l’intelligence artificielle. Un savant mélange d’émotion blast from the past et de technologie qui n’est pas sans rappeler la Néostalgie, approche décryptée par Stéphane Galienni, Fondateur de Balistik Art, sur la scène du dernier Salon du Luxe Paris…

Mathilde source:  https://journalduluxe.fr


Carrefour mise sur la blockchain d’IBM pour améliorer la traçabilité de ses produits alimentaires#afp#carrefour#frenchweb#gerardpocquet#business#agroalimentaire#pocquetfinance

Carrefour mise sur la blockchain d’IBM pour améliorer la traçabilité de ses produits alimentaires

Avec l'AFP https://www.frenchweb.fr

IBM a lancé lundi une plateforme permettant aux consommateurs de tracer l’origine des produits alimentaires grâce à la technologie blockchain, et à laquelle le groupe français Carrefour a adhéré, ont annoncé les deux entreprises. Le géant français de la grande distribution rejoint ainsi les grands groupes alimentaires Walmart, Unilever et Nestlé, déjà présents au cours de la phase de test de la plateforme «IBM Food Trust», a souligné le groupe informatique américain. Carrefour espère à terme pouvoir garantir à ses clients la «sécurité, la qualité et la traçabilité» des produits issus de ses «300 filières qualité (contrat qui lie le groupe directement au producteur, NDLR) dans le monde», a déclaré à l’AFP Laurent Vallée, secrétaire général du groupe.
Carrefour a commencé à utiliser la blockchain en mars dernier pour permettre à ses clients de connaître l’origine de trois produits (oeufs, tomates et poulet d’Auvergne) auxquels s’ajouteront cinq autres articles d’ici à la fin 2018 («un fromage, du lait, des oranges, des citrons et la poularde de Noël», selon le groupe). Pour IBM, le partenariat avec Carrefour permet d’accéder «aux marchés d’Europe, d’Amérique du Sud et de Chine», a souligné Cosme de Moucheron, vice-président et responsable du partenariat avec Carrefour chez IBM.

La blockchain comme gage de transparence auprès des consommateurs 

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission de données, transparente et sécurisée, dont l’une des principales applications est la création de cryptomonnaies. Appliquée à l’industrie alimentaire, elle permet à tous les acteurs d’une chaîne de production de rentrer des données pour qu’in fine, le client puisse connaître les détails sur la qualité du produit et son parcours, depuis le producteur jusque dans les rayons du supermarché. «Il y a beaucoup d’autres moyens pour tracer un produit. Mais la blockchain permet de construire un écosystème avec de multiples participants, différent d’une base de données partagées. Elle permet aussi l’intégrité de la donnée, personne ne peut la changer dans le temps», a expliqué à l’AFP Cosme de Moucheron.
La plateforme ne permet toutefois pas la vérification des données entrées par les différents acteurs : chacun est propriétaire de sa donnée et donc de son authenticité. Pour les géants de l’alimentaire, la blockchain est un moyen de répondre à la demande croissante de transparence de la part des consommateurs, tout en revendiquant l’utilisation d’une technologie encore peu utilisée dans d’autres domaines que celui des cryptomonnaies.

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