Le Musée Würth présente jusqu’au 15 mai 2016 une riche sélection d’œuvres du peintre et sculpteur colombien Fernando Botero.
Boterosutra* *cette section est déconseillée aux moins de 14 ans
Cet ensemble, issu de la Collection Würth et de
l’atelier de l’artiste, couvre une période allant des années 1960
jusqu’à aujourd’hui.
Fernando Botero, After Velázquez Photo : J. Hyde
Il trouve dans les peintures et les fresques de Fra Angelico, Piero della Francesca, Uccello ou encore Raphaël, des aspects qu’il intégrera dans ses recherches artistiques : une régularité des formes épurées et simplifiées, le rôle central joué par la figure humaine dans la composition, une représentation presque statique des personnages.
Il trouve dans les peintures et les fresques de Fra Angelico, Piero della Francesca, Uccello ou encore Raphaël, des aspects qu’il intégrera dans ses recherches artistiques : une régularité des formes épurées et simplifiées, le rôle central joué par la figure humaine dans la composition, une représentation presque statique des personnages.
Fernando Botero, Poire, Pear, Birne Photo : J. Hyde
L’exposition aborde différentes thématiques chères à l’artiste : la tauromachie, le cirque, l’Amérique Latine, la nature morte ou les références à l’histoire de l’art.
Dans toutes ses œuvres, le comique, voire la satire, le dispute à la
tristesse. La sérénité apparente qui s’en dégage est fragile et souvent
empreinte d’une signification sociale et culturelle.
Boterosutra*
La série intitulée Boterosutra aujourd’hui exposée au Musée Würth, est, comme le révèle non sans humour le titre, inspirée du Kâma-Sûtra, recueil d’aphorismes sanscrits sur le désir. |
Dans cet ensemble peu conventionnel, Botero reste fidèle à son style figuratif naïf et voluptueux, représentant dans plus de 80 dessins, peintures et sculptures un couple faisant l’amour dans une grande variété de positions. Boterosutra
évoque, de façon paisible et contenue, l’interaction rythmique entre
deux corps. Le corps, le nu et la sensualité ayant toujours occupé une
place importante chez Fernando Botero, on ne s’étonne pas de voir abordé
ici le thème de l’érotisme.